Franche Comté

du 21 au 29 avril 2012

Samedi 21 avril:

Départ vers 8 h 15, pour faire notre première étape à Dijon, A5 jusqu’à Sens puis St Florentin – Tonnerre et D21.

Nous mangeons avec notre fille et notre gendre. Le temps n’est pas merveilleux.

Notre premier arrêt se fera à Villaines en Duesnois pour photographier le cadran solaire. Puis arrêt au petit village de Baigneux les Juif, ou plusieurs cadrans sont regroupés sur le calvaire.

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photo3Le ciel est clair avec quelques nuages. Une anecdote est à raconter ici, Marlène et Florent voulaient offrir un compagnon à leur sœur qui attend son 1er bébé, nous faisons donc le voyage (ou plutôt je fais le voyage) avec un seau sur les genoux contenant « jean-jacques », joli combattant mais qui pour l’instant est un peu terrifié par les soubresauts de notre véhicule.

Notre arrivée à Dijon est sous la pluie mais heureusement nous trouvons une place pas trop éloignée pour garer notre colimaçon (nom donné à notre mini camping car).

Notre jeune couple nous attend et semble ravi d’hériter de ce super cadeau. Nous passons des instants agréables en leur compagnie.

Après un joyeux repas, nous repartons, pour trouver un endroit ou passer notre 1ère nuit. Denis a trouvé une aire pour camping car.

Le ciel est noir et très menaçant. Les photos parlent d’elles mêmes.

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photo7Nous prenons une méridienne et un petit cadran sur l’église.

Heuilley-sur-Saône est une commune française, située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne. Le village a toujours été une commune rurale, bénéficiant d'une terre favorable à la production d'excellents légumes, de belles prairies propices à l'élevage, de champs céréaliers et d'importantes surfaces boisées. Sa population qui culmina à 900 habitants en 1840 est aujourd'hui d'environ 300 personnes. Pendant huit siècles (843-1678), Heuilley a été le plus souvent sur la frontière, matérialisée par la Saône, séparant le royaume de France et l'empire romain germanique. Puis de 1678 à 1789, c'est sur le territoire même d'Heuilley que se rencontraient les limites de trois provinces du royaume : le duché de Bourgogne, la Franche-Comté et la Champagne.

Et nous voila arrivé sur l’air d’Heuilley, c’est un coin perdu, il n’y a absolument rien. Aucun camping car. Denis adore cela, mais moi, j’ai passé une nuit agitée. Le ciel a une couleur étrange. Nous dinons rapidement.

Dimanche 22 avril:

Petite ballade matinale, le long du Canal latéral à la Saône creusé en 1839, écluses, barrage.

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Il ne fait pas très chaud, mais la pluie s’est arrêtée.

Nous reprenons notre route avec un arrêt à la mairie d’Archange pour le cadran qui n’a rien d’original. Nous sommes dans le Jura. Nous prenons des petites routes pour aller voir un panorama.

C’est un peu raté, il n’y a aucune visibilité et il se met à tomber des cordes. Nous reprenons la route, on se croirait en pleine nuit.

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Nous croisons le village de Valempoulières et son étang.

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photo14Nous entrons dans la forêt de Joux: La forêt de Joux est une forêt du département du Jura située sur le rebord du second plateau du Jura, à une altitude comprise entre 634 et 995 mètres. La majeure partie du massif relève du Domaine. Elle est prolongée au sud par la forêt de la Fresse et au nord par la forêt de Levier.

Elle est considérée comme l’une des plus belles sapinières de France. Certains de ses plus grands sapins atteignent près de 50 mètres de hauteur. Les sapins y représentent environ 70 % des individus, devant les épicéas (environ 20%) et les hêtres (10%).

Une tradition veut que certains sapins exceptionnels soient élus président. Depuis 1897, quatre sapins ont obtenu ce titre. L'actuel, désigné en 1964, a mis plus de deux cents ans pour atteindre sa taille actuelle de 45 mètres, son diamètre étant de 1,20 mètre.

A certain endroit, il neige de gros flocons. Profitant d’une éclaircie, nous allons voir ce fameux sapin. Pour ma part, rien d’extraordinaire, il se distingue pas beaucoup de ses congénères.

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Après un pique nique bien mérité, nous repartons, il neige à nouveau.

Et voici, notre 1ère rencontre avec un être vivant depuis bien longtemps. Elle est charmante et bien élevée.

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photo18Nous passons par le village de Monnet-la-ville ou sur l’église doit se trouver un cadran. Comme il ne fait pas chaud, j’envoie Denis à sa recherche. Il revient sans cadran mais avec une belle photo de cicogne. Bon ici la photo est petite, mais vous ne voyez rien de particulier?

Et bien!!! la cicogne est fausse. Bon Denis est myope, mais quand même. Nous avons bien rigolé et Denis était un petit peu vexé mais cela n’a pas duré.

Nous passons par Molpré, ou un cadran est aussi situé sur un calvaire.

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Nous voici déjà presque en fin d’après midi, nous décidons de passer la nuit au camping de Baume les Messieurs. Après avoir mis en place notre camping car, comme il est encore tôt et que le ciel semble clément, nous allons visiter la ville qui est à ½ h de là.

Niché dans un cirque au confins de trois vallées dans un panorama exceptionnel, Baume-les-Messieurs enroule ses maisons autour d’une abbaye bénédictine, magnifique exemple de l’art roman jurassien abritant l’un des plus grands retables polychromes d’Europe.

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Le village comtois compte 200 baumoises et baumois pour un territoire c'une superficie de 13 km².

L'altitude de cette petite cité varie de 277 m au bord de la Seille à l'entrée de la reculée de Baume pour atteindre 572 m dans le bois de Rosnay sur le plateau au dessus du village.

Nous rentrons au camping vers  19 h30 et dinons tranquillement. Nous sommes à côté du Dard, petit ruisseau d’habitude calme, mais après la pluie de ces derniers jours, il moutonne et gronde.

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Lundi 23 avril:

Départ matinal. Nous montons au Belvédère de Crançot pour avoir une vue d’ensemble. C’est superbe.

Voici un commentaire trouvé sur internet qui me semble juste : «Attention, site naturel et patrimonial rare ! La reculée de Baume-les-Messieurs, ses cascades, son village classé et son Abbaye Impériale ont inspiré beaucoup d'artistes et de réalisateurs de cinéma. Incontournable, surprenant, spectaculaire, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire ce site exceptionnel dont la beauté n'a d'égal que sa fragilité. Le village (classé plus beaux villages de France) et son abbaye dite "impériale" sont blottis au coeur d'une reculée calcaire constituée des 3 vallées d'effondrement, surplombée par d'impressionnantes parois verticales de 200m. Ce site naturel classé regorge de trésors géologiques tels que les grottes (qui se visitent) ou les célèbres cascades de tuf qui semblent tout droit sortie d'un conte de fées. Les amateurs de nature se régalerons sur les sentiers de randonnée qui bordent les parois et qui permette de découvrir sous toutes ses couture la reculée et les espèces animales qui l'habite (faucon pélerin, chamois...)»

Nous voyons en dessous de nous la cascade des Tufs.

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Pas de souci pour notre véhicule, il est bien gardé.

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Nous nous rendons ensuite aux cascades du hérisson. Départ 10 h 15

La vallée aux 7 cascades

Le torrent «le Hérisson» prend sa source au Saut Girard, né des eaux du lac de Bonlieu et du lac d’Ilay. Il y a 31 sauts et cascades sur le site, que vous pouvez admirer au cours d’une randonnée de 3 heures (7.4 km aller-retour).

Durant près de 7 siècles, la vallée du Hérisson a également été un lieu de vie intense. L’homme s’y est installé afin d’utiliser la force motrice de l’eau ainsi que les richesses naturelles du secteur: chanvre, minerai de fer, céréales, bois…

Tout au long du sentier, des vestiges sont encore visibles: ils attestent de l’activité qui a perduré jusqu’à l’apparition de l’électricité à la fin du XIXè siècle.

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Il prend sa source au niveau du lac de Bonlieu dont il est l'exutoire. Son bassin versant est limité à 49km2 et le périmètre du bassin versant près de 100km. Il s'écoule rapidement sur le plateau du Frasnois à 800 mètres d'altitude avant de s'engager dans une reculée typique du Jura, où son parcours va être ponctué de cascades.

Le cours d'eau rejoint ensuite la vallée inférieure en sautant près de 300 mètres de dénivelé sur 3km en constituant les cascades du Hérisson.

Divers belvédères et un sentier de promenade permettent de suivre les chutes successives (altitude décroissante) comme:

le Saut Girard, 35 mètres, Le Saut du Moulin Jeunet, Le Saut de la Forge, (accès au bout de la route des cascades (Bonlieu)), Le Saut du Château Garnier, le Gour Bleu, Le Grand Saut appelé aussi Queue de cheval, 60 mètres et la grotte Lacuzon, avant d'admirer la dernière chute, L'Éventail de plus de 65 mètres.

Le temps est ensoleillé mais le sol est très glissant. Nous revenons au camping car vers 12 h 45. Un petit casse croute est le bienvenue, car tout effort mérite réconfort.

Nous reprenons notre route, et photographions au passage, ma méridienne de la Mairie de lairvaux du Lac, et le cadran de l’église St Christophe à la Tour du Meix. Le camping de saint Claude est fermé, nous nous rendons donc à Longchaumois, ou une petite mamy nous reçoit. Nous sommes seuls. Il y a un vent terrible et il tombe des cordes sous forme de neige ou de pluie glacée.

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Mardi 24 avril:

Départ 8 h 30 sous la neige, il fait un froid de canard. Normal, car nous sommes à presque 1000 mètres.

Nous découvrons au hasard du chemin quelques cadrans et méridiennes dont celles de : Morbier, Foncine le haut, St Point Lac, Oye.

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Nous avions ensuite envie de visiter le Château de Joux, mais à cette époque il y a peu de visite et attendre dans le froid ne nous tente pas trop, après quelques photos, nous repartons pour Pontarlier, ou le scénario est quasiment le même, il tombe des cordes et c’est glacial. Nous cherchons quelques cadrans

Pontarlier est une commune française, située en région de Franche-Comté, chef-lieu d'arrondissement du département du Doubs.

Centre commercial, culturel et touristique du Haut-Doubs, Pontarlier, située à plus de 800 mètres d'altitude, est la deuxième ville la plus haute de France après Briançon. Elle connaît une renommée internationale pour son absinthe, réintroduite depuis décembre 2001, et se situe sur l'itinéraire franco-suisse de la Route de l'absinthe. Elle fait également partie du réseau des Plus Beaux Détours de France.

Ses habitants sont appelés les Pontissaliens et les Pontissaliennes.

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Nous déjeunons bien à l’abri dans notre camping car, même la chienne est transie de froid, elle grelotte.

photo37La journée est décidement mal partie, la pluis semble s’intensifier. Nous nous dirigeons vers Ornans, en glanant au passage quelques cadrans. Nous y arrivons vers 15 h 30, le ciel semble s’éclaircir. Le patron du camping bien sympa, nous prévoit du beau temps pour demain. Au départ, il nous avait pris pour des étrangers, car il voit peu de cellule comme la notre. Nous prenons une douche bien chaude et profitons du calme pour faire quelques activités (broderie, lecture, jeux…).

Le camping est calme, propre et accueillant.

Mercredi 25 avril:

Départ 8 h 30 sous un rayon de soleil. Nous prenons les cadrans d’Ornans en photo, et quelques petites bêtes toutes poilues.

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photo39Matinée consacrée à la découverte du Saut du Doubs.

Le Saut du Doubs fut créé, il y a 12 000 ans, par l'éboulement (provoqué par un séisme ?) des deux versants de la vallée (à l'époque les gorges du Doubs commençaient à l'ouest de Morteau). L'éboulis créa un grand barrage naturel, provoquant le remplissage des gorges en amont de l'éboulement, ce qui créa le paléo-lac de Morteau (long de 15km), dont le lac de Chaillexon (long de 3,7km) est le vestige. La chute se créa lorsque le niveau du lac fut assez élevé pour permettre au flot de contourner l'éboulement. Le saut lui-même correspond à l'endroit où le Doubs, dévié par l'éboulement, saute la falaise correspondant à l'ancienne rive droite de la gorge pour en rejoindre le fond.

Ballade d’environ 7 km, très pentue mais agréable.

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Nous mangeons au Pissous, petit village perché. Il y a de belles maisons et quelques cadrans.

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Petit détour par la Roche du Prêtre

photo44Le Cirque de Consolation, appelé aussi Val de Consolation, est une reculée du massif du Jura située dans le département du Doubs, sur le territoire de la commune de Consolation-Maisonnettes, non loin de la frontière suisse.

Cette reculée qui constitue une échancrure prononcée et arrondie dans le plateau de Maîche - Le Russey a été formée par un effondrement glaciaire à l'ère quaternaire au moment du plissement alpin. Des falaises de 350 mètres ferment le cirque où naissent le Dessoubre et aussi les sources intermittentes du Tabourot et du Lançot qui commence par une cascade de 47 mètres alimentée lors des fortes pluies ou lors de la fonte des neiges. Le belvédère de La Roche au Prêtre offre un point de vue remarquable sur le site, découvrant la petite vallée et les bâtiments d'un ancien séminaire isolé dans les bois.

La présence humaine y est très ancienne puisqu'elle est attestée dans les grottes près de la source du Lançot à l'âge du bronze. L'histoire est ensuite marquée par l'édification au-dessus des falaises, à Châtelneuf-en-Vennes, d'un château fort à la fin du XIVe siècle il sera détruit en 1639 pendant la guerre de dix ans et ses pierres seront utilisées pour la construction d'un monastère dans la vallée en 1670: l'édifice sera plus tard transformé en séminaire avant de fermer ses portes en 1978.

Le lieu doit son nom à la chute mortelle d'un religieux au XVIIe siècle. Cette chute inexpliquée a été rattachée à la légende d'un géant qui occupait une grotte au pied des falaises le prêtre l'aurait enfermé dans son antre et déclenché la vengeance des amis du géant.

Arrêt pour la nuit dans un accueil conseillé par France Passion. Nous sommes chez Noël Myotte à la Ferme du Montagnon

C’est une robuste ferme comtoise de 1736 qui a été restaurée avec talent par "le Montagnon", et son épouse, qui décident d'en faire un musée populaire, après avoir obtenu en 1981, le 1er prix des fermes les mieux restaurées de FRANCHE-COMTE.

Avec beaucoup de goût, Mme et M. Noël MYOTTE, ont aménagé de façon authentique cet endroit, en lui conservant son charme d'antan . Ils ont agrémenté les pièces, de meubles et d'objets anciens, pour nous permettre d'imaginer un moment de vie comtoise au siècle dernier.La Ferme du Montagnon, musée des traditions populaires, accueille aujourd'hui de trente à trente cinq mille visiteurs par an (de Pâques à la Toussaint). En contournant la Ferme, vous remarquerez sous la toiture, quatre poutres sculptées (sous arbalétrier) supportant un large débord. Jadis, chaque Compagnon du tour de France signait de cette façon sa charpente et l'on peut voir d'autres bâtisses dans la région avec des sculptures identiques.

Au XVIII ème siècle, les bâtisses de Paysans étaient toutes conçues de la même façon, dans le même esprit de rationalité et de logique.

La structure principale d'une ferme comtoise était, de la fondation jusqu'au faîtage, tout en sapin ( bois principal du pays à l'époque ) y compris la sous toiture (coigneaux) , la couverture ( petites tuiles de bois tavaillon ou clavin) , les chêneaux (gouttières), la lambrechure ou le tavaillon ( bardage en façades). Seul, le rez de chaussée était construit en mur de pierre entre les poteaux bois disposés à chaque angle des pièces (environ tous les 5m). Environ 400m3 de sapin et trois années de travaux ont été nécessaires à la construction de la ferme du Montagnon (dimensions extérieures : 19 m x 18 m environ).

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Nous visitons cette ferme et en profitons pour acheter quelques spécialités de cette région (saucisses, vins, jambon et fromage). Nous garons notre véhicule près de la ferme et nous sommes seuls.

Le ciel est joli et marbré de rouge. Nous nous couchons vers 21 h 30.

Il est presque 1 h 30 du matin et nous sommes bien réveillés, le vent souffle très fort et notre véhicule tangue. Nous ne sommes guère rassurés car cela semble s’amplifier. Denis tout d’un coup se lève, enfile un pull et sort. Nous sentons ensuite notre camping car bouger. Denis lui a fait faire demi tour pour mettre l’avant face au vent, il y a moins d’emprise et cela nous secoue moins. Il se recouche et s’endort.

Jeudi 26 avril:

Départ 8 h 45 – aujourd’hui visite dédiée à Besançon

Nous avons trouvé sur internet un circuit qui permet de visiter la ville et de découvrir ses cadrans.

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Besançon est une commune de l'est de la France, préfecture du département du Doubs et de la région Franche-Comté, et qui fait partie de la métropole Rhin-Rhône. Elle est située sur le Doubs. Elle est également siège d’académie et de province ecclésiastique. Ses habitants sont appelés les Bisontins et les Bisontines.

Établie dans un méandre formé par le Doubs, la cité joue un rôle important dès l’époque gallo-romaine sous le nom de Vesontio. Sa géographie et son histoire spécifique ont fait d’elle tour à tour une place forte militaire, une cité de garnison, un centre politique et une capitale religieuse.

Proclamée première ville verte de France, la capitale comtoise jouit d’une qualité de vie reconnue. Grâce à son riche patrimoine historique et culturel et à son architecture unique, Besançon possède un label Ville d’Art et d’Histoire depuis 1986 et figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008.

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Toute la ville est en travaux pour l’arrivée du tramway très prochainement. Nous déjeunons sur une place animée et pursuivons notre ballade dans cette ville.

Vers 16 h nous prenons la route pour le camping de Chalezeule.

Vendredi 27 avril:

Nuit tranquille, les sanitaires sont de bonne qualité et très propre.

Départ 9 h. Aujourd’hui, il fait beau et nous nous rendons à Thoraise pour faire une ballade conseillée par le guide « En vadrouille ».C’est le guide 2010 et la ballade se nomme «au canal de Monsieur». Elle fait 6 à 8  km soit environ 2 h 30 de marche. Il y a un dénivellé de 160 m

Thoraise est un petit village de 283 personnes qui se niche dans un méandre du Doubs. Le départ se situe sur le parking  près de l’église. Il faut tout d’abord monter par un étroit sentier dans la forêt pour déboucher au sommet de la colline sur une petite chapelle Notre-Dame du Mont. Il y a  un joli panorama sur la vallée du Doubs et sur les ruines du château de Montferrand.

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Nous allons ensuite descendre par un sentier qui dans un premier temps longe la corniche puis enlace les rochers jusqu’à rejoindre les berges du Doubs et le canal du Rhin au Rhône autrement appelé Canal de Monsieur.

Il fait sombre dans cette forêt, la chienne qui nous suit sagement depuis le début, est sur ses gardes et tout à coup se met en arrêt. Denis et la jeune que nous gardons pense qu’elle a du débusquer soit un chat soit un escargot!!! et bien pas du tout, la surprise est de grande taille, ce sont deux jeunes chamois qui nous observent.

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J’ai juste le temps de sortir mon appareil et de prendre cette photo. Au départ, nous ne savons pas trop quelle est cette bête, mais c’est vérifié, il s’agit bien d’un chamois. Par la suite, Varna va encore s’arrêter pour deux jolis écureuils roux et une superbe souris qu’elle a bien faillit gober. L’air de rien, c’est un vrai chien de chasse.

Nous arrivons tout en bas et longeons une ancienne usine textile et croisons la véloroute qui fait le trajet Nantes / Constata en Roumanie, soit plus de 4000 km. Un peu plus loin, se situe la percée de Thoraise, le canal passe sous la colline. Ce tunnel est animé le week end entre mars et Novembre. Il y a donc deux cascades qui viennent fermer les deux extrémités de la percée et des jeux de lumière.

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Le temps s’est bien maintenu, nous faisons un petit détour par les bords du Doubs pour retrouver notre moyen de locomotion.

Nous déjeunons à Recologne, sur une petite place et en profitons pour prendre des photos de cadrans dans les environs et de jolies bestioles à 4 pattes.

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Voici le cadran d’Oyières et ses lavoirs.

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Nous campons à Gray au camping longue rive. Il est très bien situé, calme et les accueillants sympathiques.

Samedi 28 avril:

Départ 8 h 30 pour le marché de Gray, nous y allons à pied du camping. Visite de la ville. Nous achetons du fromage, du pain et quelques patisseries pour le repas de midi à Dijon.

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Repas à Dijon, ballade au parc de la Toison d’or et le soir restaurant Tiger WOK. Nous ne connaissions pas, l’ambiance est sympa, c’est bon et copieux.

Nuit au camping du Lac Kir de Dijon que nous connaissions déjà. C’est sympa ils ont installé une aire de service et un accueil pour la nuit ouverte 24 h/ 24. Cette fois ci, nous voulons nous doucher et préférons donc le camping.

Dimanche 29 avril:

Le vent a soufflé fort toute la nuit.

Départ vers 9 h, nous remontons vers Paris doucement par les petites routes. A un endroit, les arbres sont tombés sur la chaussée et nous empêchent de passer, Denis et deux personnes les poussent sur le côté, et Denis revient avec une belle balafre au front, une branche a ripé.

Nous nous arrêtons aux sources de la seine.

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les sources de la Seine sont la propriété de la ville de Paris depuis 1864. Une grotte artificielle a été construite l'année suivante pour abriter la source principale et la statue d'une nymphe symbolisant le fleuve. Cependant, la capitale s'en est désintéressée et la parcelle devrait revenir à la région Bourgogne qui souhaite valoriser le site.

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C’est bientôt la fin du voyage, nous traversons de petits villages et récupérons quelques cadrans.