Les Cyclades

du 4 au 11 mai 2002

Le voyage de cette année proposé par le CE de Denis est un périple avec Nouvelles Frontières en Grèce et plus précisément «dans les Cyclades ».

Départ le 4 mai d'Orly Sud avec un vol CORSAIR, à 10 h 10 arrivée à Athènes à 14 h 15.

Nous passons notre 1ère nuit à Athènes, dans un quartier populaire.

Dimanche 5 mai:

Départ du Pirée avec un Highspeed à 10 h00 en direction de Paros.

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Paros (en grec ancien et en grec moderne Πάρος) est une île de la mer Égée et un dème de Grèce. Elle se trouve à l'ouest de Naxos dans l'archipel des Cyclades dont elle est la troisième plus grande île par sa superficie ainsi que principal carrefour maritime. Parikiá est la plus grande ville et le port principal de l'île.

photo 4Les plus anciennes traces d'habitat dans les Cyclades, vieilles de près de 7 000 ans, ont été découvertes sur l'îlot de Saliangos, entre Paros et Antiparos. Son marbre fit sa richesse dans l'antiquité. Elle fut longtemps rivale de sa voisine Naxos. Elle passa ensuite sous domination athénienne puis macédonienne, romaine et byzantine. Intégrée dans le Duché de Naxos, l'île passa par le jeu des successions sous la protection de Venise. Ravagée par les troupes de Barberousse, elle fit alors partie de l'Empire ottoman puis intégra le Royaume de Grèce après la guerre d'indépendance.

Paros est une île fertile qui dispose aussi de ressources minérales. Elle est aujourd'hui une importante destination touristique internationale et grecque avec un fort développement des résidences secondaires de week-end.

Paros doit une partie de sa célébrité à son marbre, le plus translucide au monde, qui a servi à la réalisation de nombreux chefs-d'œuvre de la sculpture, ainsi qu'à la « Chronique de Paros »

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Nous passons notre 1ère journée à Aliki. Notre hôtel s’appelle « NARGES »

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Nous visitons ce village Charmant petit port de pêche au sud de l'île, Alyki se situe juste en face d'Antiparos et à 16 kilomètres au sud-ouest de Parikia. Alyki a également l'avantage d’être situé à proximité des plus belles plages de Paros. Le village est célèbre pour la qualité de ses tavernes et pour son bon vin local.

Alyki possède également de très bonnes structures d'hébergement, des petits cafés, des restaurants et un adorable petit musée d'Art Populaire fondé par un pêcheur Ce musée expose des bateaux en miniatures...

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Lundi 6 mai:

Antiparos est situé au Sud-Ouest de Paros, à un mille marin de celle-ci. Autrement dit, ces deux îles se touchent presque.
Minuscule et de forme oblongue, Antiparos mesure 12,5 km de long pour une largeur de 5,5 km.
Elle a une population de 600 habitants, une superficie de 35 km2 et un périmètre côtier de 54 km.

Kastro, unique village de l'île, est à la fois chef-lieu et port principal et doit son nom à sa forteresse vénitienne. C'est une île presque plate, avec toutefois quelques légères collines au Centre et à l'Ouest et un point culminant de 300 m.

Les paysages y sont encore assez sauvages et variés. Ainsi sur la côte Est faisant face à Paros, ils sont plats avec de jolies plages de sable, tandis que sur l'Ouest, l'île présente des falaises abruptes où se nichent de superbes criques.

Antiparos est entourée de petits îlots, dont certains accessibles à pied, ont pour seuls habitants lièvres et pigeons sauvages et servent de terres de pâturages aux paysans de l'île. En effet, contrairement à d'autres îles des Cyclades, Antiparos a encore une vocation agricole. Ainsi les vignobles alternent avec les oliviers et les figuiers. Au Nord et à l'Ouest on cultive les céréales. Nombreux troupeaux de chèvres.

A l'écart du tourisme de masse, malgré la visite récente de Lionel Jospin et la présence de quelques belles demeures souvent ornées de faux moulins construites par les Athéniens, Antiparos est une île conviviale où l'on prend le temps de vivre. Ses habitants sont accueillants et ont su garder la tradition de l'hospitalité grecque. Sa petite taille fera le bonheur des randonneurs qui pourront la parcourir d'un bout à l'autre, en empruntant l'un ou l'autre des multiples sentiers tracés le long des falaises ou dans l'arrière-pays.

Criques aux eaux cristallines, plages de sable fin, paysages reposants, pour vacances relaxantes et sans-façon.

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photo 12Parikia ou « Hora » est la capitale de Paros; La population est de 3 000 habitants. Parikia a été construite au même emplacement que la ville antique de Parikia. Capitale culturelle, économique et touristique de l'île, Parikia attire chaque année des milliers de visiteurs.

Construite de manière amphithéâtrale autour du port, Parikia est une jolie petite ville dont les maisons blanches, souvent ornées de fleurs, sont construites les unes à côté des autres, le long des ruelles étroites.

photo 11Ces maisons de toutes les formes disposées selon la plus grande fantaisie, constituent un des clichés traditionnels de la Grèce. A l'entrée du port, un superbe moulin à vent constitue le lieu de rendez-vous de Parikia. Une station de bus et plusieurs taxis sont localisés près de ce là.

Parikia possède également un grand nombre de restaurants, de cafés, de bars, de discothèques... qui sont principalement situées le long d'une route piétonne au centre de la ville.

A quelques dizaines de minutes de marche du port en montant se situe le Kastro (château) de la vielle ville. Vous y rencontrerez un nombre incroyable d'églises, de chapelles, de petites maisons blanches aux volets colorés. Il est très agréable de se perdre dans ce labyrinthe de ruelles tortueuses, pour découvrir un quartier agréable, des ruelles secrètes, des magasins de souvenirs, des bijouteries...

photo 13Le Château de Paros a été construit au 13ème siècle, au sommet de la plus haute colline de Parikia. Pour sa construction, des colonnes d'un ancien Temple situé à la même place, ont été utilisées. Près du château, se trouvent quelques églises et chapelles : Eglise Panagia Septemvriani (La Vierge de Septembre), Eglise Agia Eleni (Saint Hélène) et la célébre Panagia Ekatonpiliani ("Eglise aux cent portes), qui est considérée comme l'une des plus anciennes églises de toute la Grèce. Cette église d'une remarquable architecture, possède un petit musée, de magnifiques iconostases avec des icônes de style byzantin...

Parikia possède également un musée archéologique. Ce musée expose une riche collection de sculptures funéraires, une statue archaïque de Gorgone, une statue d'Artémis, des figures cycladiques, des petits verres provenant de tombes romaines... Dans les alentours de Parikia, vous pouvez également admirer les restes du Temple d'Aphrodite, du Temple de Zeus... mais aussi le cap Agios Phokas, la vallée des Papillons, le monastère de Longovarda

Lefkes est un des plus beaux villages de Paros. Situé à 11 kilomètres de la capitale Parikia, Lefkes est un village authentique perché sur une colline de 300 mètres. Le village compte environ 500 habitants. Entouré de collines fertiles, plantées d'oliviers et d'arbres fruitiers; Lefkes offre également une superbe vue sur l'île de Naxos.

Longtemps capitale de Paros, Lefkes est le village le plus visité de l’île. Le village offre des maisons traditionnelles, de style Cycladique ou Vénitien, des ruelles étroites, des balcons fleuris, des moulins à vent, des églises du 15ème siècle, d'adorables petites placettes...

L'église byzantine, Agia Triada (Sainte Trinité) est certainement l'une des plus belles églises de l'île. Elle possède une collection inestimable d'icônes très rares. Le musée d'Art Populaire se situe également à Lefkes. Enfin de Lefkes à Prodromos, il vous est possible de faire une très belle balade, le long de la "Route Byzantine".

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Petit port pittoresque au nord de l'île, Naoussa se situe à 10 kilomètres de la capitale, Parikia. Malgré le nombre important de touristes, Naoussa est considéré comme l'un des plus beaux villages de toutes les Cyclades.

photo 16Naoussa est un village authentique qui possède tous les attributs traditionnels de la Grèce : petites maisons cubiques blanches, églises éclatantes de blancheur, ruelles étroites embellies de bougainvillées et de jasmin, petit port, terrasses animées où l'on mange du poisson ou du poulpe arrosé d’ouzo... Le port de Naoussa fait rêver. Près du port se trouvent également des vestiges d'un château Vénitien... Même si Naoussa est beaucoup plus calme que Parikia, les bars et les boîtes de nuit ne manquent pas. Naoussa est également célèbre pour ses belles plages : prenez le bateau du port pour les nombreuses plages de la baie : Kolimbithyres au sable doré, Agios Ioannis, Santa Maria...

photo 17Dans la plupart des plages de Naoussa, il est possible de pratiquer différents sports nautiques. Naoussa possède également un grand nombre d'églises et de chapelles; l'église Kimissis tis Theotokou (église de l'Assomption de la Vierge Marie) se situe au sommet de la plus haute colline de Naoussa et elle offre une vue magnifique sur la baie.

L'église Agios Nikolaos (Saint Nicolas), possède d'étonnantes icônes byzantines du 13ème siècle. Le 23 Août, neuf jours après l'assomption de la Vierge Marie, une grande fête est célébrée chaque année à Naoussa. Enfin, Naoussa possède quelques sites archéologiques situés principalement autour de la ville.

Mardi 7 mai:

Délos (en grec moderne : Δήλος) est l'une des îles des Cyclades, en Grèce. Minuscule (3,5 km²), aride, inhabitée depuis longtemps, elle se situe en face de l'île de Rhénée (14 km², inhabitée) et à proximité de Mykonos. Ses pentes sont douces et la colline Cynthe (Kynthos) ne dépasse pas 113 m. Le port a toujours été très médiocre[Quoi ?] et, dès que les vents se lèvent, l'île est inaccessible.

Elle a joué un rôle considérable en Grèce antique, tant sur le plan commercial que religieux, et son rayonnement a connu son apogée sur le plan religieux au VIe siècle av. J. C. Le site de Délos a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1990.

Dans l'Antiquité, elle s'appelle Lagia, (l'« île aux lièvres »); Ortygie, (l'« île aux cailles ») ; Prypile, (« porte de feu ») ; Cynthère ; Pélasgie. Son nom de Délos (« claire », « visible ») s'explique par la mythologie.

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Le sanctuaire d'Apollon

Les pèlerins arrivaient à Délos et entraient dans le sanctuaire par un itinéraire similaire aux touristes contemporains. Ils étaient accueillis à l'agora des Compétaliastes, du nom des Compitalia, divinités romaines honorées par les esclaves et les affranchis.

De l'agora des Compétaliastes, la voie processionnaire conduit au sanctuaire d'Apollon, précédé d'un propylée en ruines. Sur une vaste esplanade subsistent les vestiges de quatre temples consacrés au dieu. Il s'y dressait aussi jadis une colossale statue le représentant, mais qui a subi des dégradations et des tentatives de déplacement multiples. Il ne demeure que le torse et une partie du bassin, une main est conservée au musée local et un pied au British Museum.

Les lions de Délos

Au Nord du portique d'Antigone s'étend l'agora romaine, avec le Lac sacré, asséché de nos jours, et la fameuse « Terrasse des Lions » disposés ici pour la protection symbolique du site. Au nombre de neuf au départ, il ne reste plus que cinq lions (il s'agirait plus précisément de lionnes) en marbre de Paros, abrités dans le musée de l'île.Un sixième est visible à Venise.

Sur une terrasse surplombant la ville, et pour répondre aux souhaits des marchands étrangers, sont érigés de petits temples et des salles de réunions.

Atargatis, l'Aphrodite syrienne, ainsi que Isis et Sérapis pour les Égyptiens sont vénérés à partir de 200 av. J.-C.

Tout proche, on trouve aussi les bases d'un temple dédié à Héra, plus ancien, et à bonne distance du temple d'Apollon, dont elle n'avait pas facilité la naissance.

Le quartier du théâtre Au sud-est du port se trouve le quartier le plus luxueux de la ville antique avec les demeures dites (d'après leur décoration) « de Dionysos », « des Dioscures » et (d'après ses occupants) « de Cléopâtre » (épouse d'un riche marchand). Des mosaïques remarquables ornent le sol des maisons d'époques hellénistique et romaine.

Le théâtre de 5 000 personnes se situe en plein milieu de ces maisons.

L'alimentation en eau potable sur cette île aride a été résolue dans l'Antiquité par d'immenses citernes qui recueillaient l'eau de pluie.

Myconos ou Mykonos (en grec Μύκονος / Mýkonos) est une île du nord des Cyclades grecques dans la mer Égée méridionale. Elle se situe entre Tinos, Syros, Paros et Naxos. En 2002, elle comptait 6 200 habitants, pour une superficie de 86 km² et accueillait au moins 400 000 touristes par an. Les villes les plus importantes sont Chora et Ano Mera. Son activité est principalement touristique.

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Si vous vous promenez sur le port de Mykonos, ne soyez pas étonné d’y rencontrer un pélican (voire trois, les jours de chance). Le pélican est un symbole pour les habitants de l’île, et c’est aujourd’hui la mascotte des touristes.

photo 25Petros : La légende veut qu’un pêcheur mykoniote ait trébuché sur un pélican blessé. Il fut si ému par la douleur du pélican qu’il décida d’en prendre soin. Il le baptisa Petros (l’équivalent grec de Pierre). Une fois que Petros eut retrouvé ses forces, le pêcheur voulut le remettre en liberté. Mais celui-ci ne reprit jamais la route des airs pour retrouver son pays natal. Il adopta l’île et décida d’y élire domicile. C’était en 1954. Pendant trente ans, Petros vécut une longue et heureuse existence sur Mykonos, et devint peu à peu la célébrité de l’île.

Les descendants de Petros : À la mort de Petros en 1986, les Mykoniotes furent inconsolables. Jacqueline Kennedy, compatissant avec leur tristesse, offrit un nouveau pélican aux habitants de l’île, baptisé Irene. Peu après, le zoo de Hambourg fit don d’un second pélican, nommé Petros comme son prédécesseur. Ces généreux cadeaux permirent de faire perdurer la tradition. Quelques années plus tard, on raconte qu’un autre pélican blessé fut trouvé sur l’île, que les habitants soignèrent et baptisèrent Nikolas. C’est ainsi qu’aujourd’hui, la population pélicane de Mykonos compte trois spécimens ailés !

Mercredi 8 mai:

photo 26Santorin, en grec Σαντορίνη / Santoríni, aussi appelée Théra ou Thíra, Θήρα / Thíra, est une île de Grèce située en mer Égée. Elle est l'île la plus grande et la plus peuplée d'un petit archipel volcanique comprenant quatre autres îles, auquel on donne parfois son nom (voir archipel de Santorin).

L'île, ainsi que celles de Thirassía et Aspronissi, est un vestige d'une ancienne île partiellement détruite vers 1600 av. J.-C. au cours de l'éruption minoenne.Santorin constitue l'un des principaux lieux touristiques de la Grèce, avec ses villages blancs à coupoles bleues perchés au sommet des falaises, ses panoramas sur les autres îles et la caldeira et ses sites archéologiques, notamment ceux de la ville antique de Théra et d'Akrotiri où furent retrouvées des ruines minoennes.

Firá (en grec Τα Φηρά), aussi appelée Thíra/Théra (Θήρα) ou Chora, est la ville principale de l'archipel de Santorin dans les Cyclades, en mer Égée. Elle se situe sur l'île principale, au bord de la falaise surplombant la caldera.

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Notre Hôtel « Santorini Image Hotel » - le ciel est assez gris et c’est bien dommage.

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Jeudi 9 mai:

Oia ou Ía (Οία en grec) est une localité de Santorin, petit archipel grec relevant des Cyclades, en mer Égée. Elle est située à 11 km au nord-ouest de Fira, en surplomb de la caldeira, sur la côte constituant la pointe nord-ouest de l'île. Elle est reliée à ses deux ports par des escaliers.Le village est aussi appelé Apano Meria ou Anomeria (Απάνω Μεριά, Ανωμεριά), Les-Hauts ; il a été renommé Oia dans les années 1930, en référence au port de la ville antique de Théra, situé au sud de l'île sur l'actuelle plage de Kamari

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Ensuite nous faisons une petite balade en calique pour nous rendre sur une petite île volcanique.

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C’est aride et l’on peut voir des fumeroles.

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photo 37Akrotiri (en grec moderne Ακρωτήρι) est un emplacement de fouilles archéologiques au sud de l'île grecque de Santorin (Θήρα / Thíra). En 1967, l'archéologue Spyridon Marinatos a découvert une ville appartenant à la civilisation des Cyclades, avec une forte influence minoenne. En plein épanouissement, la ville a été enfouie par une éruption volcanique (éruption minoenne, de type plinien) analogue à celle qui enfouit les villes d'Herculanum et de Pompéi. C'est ainsi qu'elle a été conservée pendant plus de 3500 ans. L'excellent état de conservation des bâtiments et de leurs magnifiques fresques permet d'avoir un aperçu de l'histoire sociale, économique et culturelle de l'âge du bronze dans la mer Égée.

Le site des fouilles est nommé d'après le nom moderne du village d'Akrotiri, situé au-dessus sur une colline. Cette colline, composée des plus anciennes roches volcaniques de l’île, a une longue histoire.

Durant la domination latine, Akrotiri constituait un des châteaux de Santorin, sous le nom de La Ponta. Akrotiri fut donné en fief en 1336 à la famille bolognaise des Gozzadini par le duc Niccolò Sanudo. Cette origine non-vénitienne leur permit de conserver leurs propriétés après la conquête turque, jusqu'en 1617. Au centre du village se trouve la forteresse du Goulas (du turc « kule », tour) qui a été détruite en grande partie par le séisme de 1956.

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Un bateau va ensuite nous ramener vers Athènes.

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Vendredi 10 mai:

photo 41Athènes (en grec ancien Ἀθῆναι / Athễnai — le nom est toujours pluriel —, en grec moderne Αθήνα [a'θina] / Athína, au singulier) est la capitale de la Grèce, ainsi que sa ville principale. La cité est renommée pour son passé glorieux pendant l'Antiquité. Elle est considérée comme le berceau de la civilisation occidentale et de la démocratie.

Athènes s'étend sur la plaine d'Attique, dominée par le mont Ægialée (en) à l'Ouest, le mont Parnès au nord, le mont Lycabette au nord-est (faisant partie de chaîne Pentélique), le mont Hymette à l'est, et le golfe Saronique au sud-ouest. En raison de ces limites naturelles, il est peu probable de voir la ville s'étendre beaucoup plus qu'elle ne l'est aujourd'hui. Par ailleurs, la géomorphologie d'Athènes contribue beaucoup aux problèmes de pollution atmosphérique dont elle souffre aujourd'hui (Los Angeles aux États-Unis connaît la même géomorphologie et les mêmes conséquences).

photo 42Les terres sont rocailleuses et peu fertiles. La ville antique était construite au pied de l'Acropole. Dans l'Antiquité et jusqu'au début du XXe siècle, le port du Pirée (en grec, Pireas) était une ville bien distincte mais il fait aujourd'hui partie de la ville.

Nous ne pouvons pas tout visiter, car Athènes est très grande mais nous allons profiter des plus grandes curiosités.

L'Acropole d'Athènes (en grec moderne : Ακρόπολη Αθηνών) est un plateau rocheux bâti élevé au centre d'Athènes. Le terme « acropole » (ἀκρόπολις / akrópolis) vient de l'adjectif ἄκρος (ákros « haut, élevé ») et du substantif πόλις (pólis, « cité, ville »), signifiant ainsi « ville haute »1.

Pendant l'Antiquité, elle fait office de vaste sanctuaire pour le culte de la déesse Athéna et de nombreux autres dieux de la mythologie grecque, avec plusieurs temples dont le Parthénon, l'Érechthéion, le temple d'Athéna Nikè. Les autres monuments remarquables encore existants sont les Propylées, le théâtre antique de Dionysos, l'odéon d'Hérode Atticus.

Elle est actuellement un des sites touristiques les plus visités du monde.

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1. Parthénon 2. Ancien temple d'Athéna 3. Érechthéion 4. Statue d'Athéna Promachos 5. Propylées 6. Temple d'Athéna Nikè 7. Éleusinion 8. Brauronéion 9. Chalcothèque 10. Pandroséion 11. Maison des Arrhéphores 12. Autel d'Athéna 13. Autel de Zeus 14. Hérôon de Pandion 15. Odéon d'Hérode Atticus 16. Stoa d'Eumène de Cardia 17. Asclépiéion 18. Théâtre de Dionysos 19. Odéon de Périclès 20. Téménos de Dionysos Eleuthéreus 21. Aglauréion

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C’est devant le Parlement, place Syntagma, que l’on trouve les membres de la garde présidentielle, une unité cérémonielle qui garde le bâtiment et la maison présidentielle.

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photo 45Néanmoins, alors qu’autrefois, ces gardes servaient réellement à défendre le Parlement et ses députés en cas d’attaque, aujourd’hui, ils n’ont plus qu’un rôle décoratif, voire touristique.

Les gardes sont nommés evzones (ce qui signifie « à la belle ceinture » en grec). Ce nom désignait à la base les régiments et les bataillons d’élite de l’infanterie légère de l’armée grecque.

photo 46Les uniformes des gardes sont inspirés des costumes traditionnels grecs : béret de feutre rouge au gland de soie noire, chemise blanche avec des manches très évasées, gilet dont les broderies sont faites à la main et qui reproduisent des motifs traditionnels, jupe appelée fustanelle qui comporte 400 plis afin de symboliser le nombre d’années d’occupation ottomane, hauts de chausse, pantalon rouge pour les officiers et collants en laine blanche pour les soldats, ceinturon à cartouchière et fixe-chaussettes noirs (bleus pour les officiers).

Ce type d’uniforme, bien que datant de l’époque d’Homère, n’a trouvé sa forme actuelle que sous l’occupation ottomane.

Toutefois, c’est en 1821, lors de la Révolution grecque, qu’il a été adopté comme tenue nationale officielle. Ces costumes coûtent très chers à fabriquer et demande beaucoup de savoir-faire de la part des fabricants.

En Grèce, la garde est relevée toutes les heures, lors d’un « ballet » assez étonnant, une sorte de chorégraphie très particulière à la façon automate.

Voilà la fin de notre périple

Samedi 11 mai:

Départ d’Athènes à 16 h 15, arrivée à Paris Orly à 18 h 20