Islande

du 15 au 25 mai 2005

drapeauVoici le récit de notre voyage en Islande, nous sommes 4 adultes et fêtons pour un couple les 10 ans de mariage et pour l’autre les 20 ans. Ce voyage est à recommander, les paysages sont magnifiques, grandioses.

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dimanche 15 mai:

Vol PARIS – REYKJAVIK – RDV le 15/05 à Paris Roissy, le départ est prévu à 14 h 15

Reykjavik

([ˈreiːcaˌviːk], en islandais, baie des fumées) est la capitale de l'Islande, et la capitale la plus septentrionale du monde.

Durant quelques semaines en hiver, la lumière du jour n'arrive que pour quatre heures et en début d'été les nuits n'existent pas. La ville se situe à 64° 04' de latitude nord, non loin du cercle polaire arctique, dans une zone comptant de nombreuses sources chaudes. L'emplacement de la ville se situe à l'endroit même où s'installèrent en 874 les premiers colons conduits par Ingólfur Arnarson. En 1786, le groupement de 302 habitants est l'origine de la municipalité d'aujourd'hui. C'est la ville la plus peuplée du pays, plus de la moitié de la population y vit (en comptant l'agglomération, c'est-à-dire en ajoutant Kópavogur et Hafnarfjörður).

Reykjavík est un centre vivant commercial, politique, industriel et culturel où sont concentrés les institutions politiques, les bibliothèques, les musées, les universités, les bureaux centraux de communication (radio, télévision et presse écrite), les théâtres et les orchestres, les cours de justice, les piscines découvertes et les stades de sport, les infrastructures maritimes, aériennes et les compagnies de transport collectif, les usines dont les conserveries de poissons.

Le Parlement (construit en 1881) et la maison des Gouvernements (dédié aux médiateurs du XVIIIe siècle) se trouvent dans le centre historique de Reykjavík, entre le port et le lac. Ils sont près de la Librairie et du Théâtre National qui se trouvent juste derrière une statue du premier colonisateur.

L'Université d'Islande et ses quartiers étudiants, le Musée National et la Maison Nordique (conçue par le célèbre architecte finlandais Alvar Aalto) sont regroupés dans un quartier à part.

La ville possède de nombreuses églises, anciennes et nouvelles, entre autres la Cathédrale du Parlement et la grande Hallgrímskirkja. Le Musée Folklorique de Árbær, dans un des faubourgs de l'est, exhibe la vieille mairie de Reykjavík, reconstituée dans son style original, mais aussi une église traditionnelle rurale et une exploitation agricole, toutes les deux avec des toits de tourbe et de chaume.

L'une des meilleures rivières de saumons court juste à travers le secteur Est de la capitale. Il y a dans le centre historique un lac qui selon la légende, a décontaminé la ville.

Temperatures

Nous nous posons à Keflavik (aéroport de Reykjavik) à 15 h 45. Une grosse voiture de l’agence vient nous chercher et qui va nous déposer ainsi que nos bagages au pied de notre Hôtel. Nous irons chercher notre voiture de location plus tard.

Hallgrímskirkja est une église située dans le sud-est du centre-ville de Reykjavík, en Islande. Construite de 1945 à 1986, elle est en béton et sa flèche mesure 75 m. Elle est ainsi le plus haut bâtiment du pays. Elle doit son nom au révérend Hallgrímur Pétursson. Son orgue possède plus de 5 200 tuyaux. La statue au pied de l'église représente Leifur Eiríksson, fils d'Erik le Rouge, qui a découvert l'Amérique.

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photo3Cette sculpture en acier, dont la structure métallique évoque la charpente d'un navire de guerre de viking, domine la baie de Reykjavik. C'est l'une des sculptures les plus célèbres de la capitale islandaise : Sólfar, "le Voyageur du Soleil". Elle se situe face à la mer au bout de la rue Frakkastigur. Elle est l'oeuvre de Jón Gunnar Árnason, un sculpteur islandais de renommée internationale. Installée telle une oeuvre d'art à deux pas du port, elle symbolise l'histoire de Reykjavik, marquée par l'épopée des Vikings, tout étant tournée vers l'océan Atlantique et la pêche. Moteur de l'économie nationale, la pêche représente 75% des exportations islandaises. Les Islandais sont notamment réputés pour leur savoir-faire dans la pêche à la baleine, même si la chasse aux cétacés fait aujourd'hui l'objet d'un moratoire international. Les Islandais possèdent encore une flotte de près de 2 000 navires.

Ils ont diversifié leurs activités vers la pêche à la morue, au hareng ou encore à la crevette. Pour en savoir plus sur l'histoire des traditions maritimes de l'Islande, le mieux est de visiter le Musée maritime de Reykjavik. Situé sur le vieux port, dans une ancienne usine frigorifique, il retrace notamment l'épopée des chalutiers islandais depuis le début du XXe siècle.

Nuit dans un guest house Sunna, juste en face de l’église, c’est très drôle, nous avons deux chambres l’une à côté de l’autre et sur le palier une petite salle pour cuisiner.

lundi 16 mai:

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Le parc national de Thingvellir (Þingvellir), situé à l'Est de Reykjavik près d'Hveragerdi, est un magnifique patrimoine à la fois naturel et historique de l'Islande.

Le site présente un intérêt géologique indéniable. Il est à cheval sur les plaques européenne et américaine. L'activité tectonique y est importante, les secousses telluriques fréquentes. De longues fissures zèbrent le sol et des formations basaltiques témoignent des épisodes volcaniques passés. Chaque année, les deux côtés de la faille de l'Almanaja s'écartent de 2cm!

photo4Ce parc est particulièrement cher aux Islandais d'un point de vue historique et symbolique. C'est dans cet amphithéâtre naturel que se réunissaient dès 930 les chefs des différents groupes peuplant l’île. Ils y discutaient des questions importantes telle l'adoption du Christianisme comme religion officielle ou réglaient des differends. C'est vraisemblablement le premier Parlement au monde ! Nommé Althing (l’Alþing), il se tint jusqu’en 1798. Une grande falaise domine l’Alþing. Les orateurs montaient en haut de celle-ci pour s'exprimer devant l’assemblée.

Le lac Thingvellir contient des espèces de poissons uniques au monde. De nombreux oiseaux se posent également aux abords du lac. Le lac Þingvallavatn est le plus grand lac d’Islande, 83 km². Un de ses bassins s'appelle la fosse des noyades, car les femmes infidèles et les sorcières y étaient noyées au Moyen-Age.

Non loin, la chute d’eau Öxarárfoss est à ne pas manquer. Un ravin, où coule une eau cristalline, attire les visiteurs qui y jettent une pièce de monnaie depuis un pont. Selon la tradition, si on parvient à suivre du regard la pièce jusqu’à ce qu’elle touche le fond, le voeu se réalisera. Vous pourrez aussi faire un tour dans la charmante petite église du parc. Le pasteur n'est autre que le gardien du parc !

C'est à Thingvellir que fut déclarée la république d'Islande le 17 juin 1944. Le parc a été classé sur la liste du patrimoine de l'humanité de l'UNESCO en 2004

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Le ciel est très menaçant, c’est un peu dommage car la vue est superbe

Puis nous nous rendons à Geysir

photo10Geysir est un lieu incontournable de l'Islande. Situé à 60 km environ de Reyjkavik, le site est facilement accessible. Il est aussi repérable de loin : les immenses colonnes de vapeur émises par le Strokkur Geysir sont visibles à des kilomètres à la ronde.

Geysir est le geyser islandais qui a donné son nom à tous les autres. Son nom vient du verbe islandais gjósa (jaillir). Le vrai Geysir est cependant essoufflé aujourd'hui, et c'est son petit frère Strokkur qui a pris le relais.

Le grand intérêt de l'endroit est bien sûr de contempler le Strokkur Geysir cracher sa fumée à 20 m de haut toutes les cinq minutes. La chaleur forme une bulle d'air que la pression de l'eau maintient au fond. Cette bulle grossit et finit par remonter à la surface et former un geyser. Pour protéger les touristes, un petit périmètre a été délimité par une chaîne. Un rempart symbolique car il faudrait être inconscient pour s'aventurer sous cette colonne bouillante.

Le spectacle est impressionnant et très prenant : les explosions sont irrégulières, toutes les 3 à 5 minutes, et plus ou moins fortes. On a donc la surprise à chaque fois et on se prend à rester un bon moment au bord de l'eau bouillonnante pour arriver à saisir avec son appareil photo l'instant où l'eau se met à "gonfler" brièvement en une bulle d'un beau bleu qui éclate vite en panache de vapeur.

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Le site connaît une grande activité volcanique. Autour du geyser, on peut voir de nombreux bassins d'eau bouillante, plongeant aux entrailles de la terre. Il y a aussi beaucoup de petites mares de boue bouillonnante. L'endroit est réellement fascinant. Geysir est hélas trop touristique : un camping, une station-service et un magasin de souvenirs viennent quelque peu briser la magie du lieu.

photo11À coté de Geysir se trouvent les deux petits bassins de Blesi. Ils contiennent la même eau car ils communiquent par le sous-sol, mais alors que l'un est bleu opale, l'autre est beaucoup plus transparent. Cela est dû à la silice en suspension dans l'eau (des colloïdes d'acide silicique de même nature qu'au Blue Lagoon). Plus la température est élevée, plus la silice est soluble dans l'eau et moins l'eau présentera de silice en suspension. Une eau plus froide sera donc plus bleue car la silice en suspension donne une coloration bleue opale à l'eau. La différence de couleur entre les deux bassins de Blesi est donc due à une différence de température de leurs eaux. On estime de 8 000 à 10 000 ans l'âge du site dont on retrouve la première mention historique en 1294. En 1630 un séisme provoqua un arrêt de l'activité des geysers qui reprit 40 ans après, tellement violemment que cela provoqua d'autres séismes.

À leur apogée Geysir et Strokkur projetaient de l'eau respectivement à 80 et 60 mètres.

Jusqu'en 1894 le site appartenait à la ferme Laug. Il fut ensuite acheté par James Craig, futur premier ministre d'Irlande du Nord qui en fit payer l'accès, puis par Sigurdur Jonasson qui l'offrit au peuple islandais. Rapidement un Comité Geysir fut formé afin de protéger la faune et la flore du site.

Nous reprenons notre voiture pour nous rendre à Gullfoss.

A seulement six kilomètres de Geysir rugit Gullfoss, la chute d'or. Son nom vient de l'arc-en-ciel qui se forme au-dessus d'elle chaque fois que le soleil daigne l'éclairer.

Haute de 30 m, Gullfoss est une succession de deux chutes. La première mesure 10 m et la seconde 20.L'eau s'engouffre ensuite dans des gorges. Un sentier permet d'arriver au niveau de la première chute.

Le site est protégé depuis le début du siècle. A cette époque, des industriels voulaient profiter de la puissance des chutes pour installer une usine hydroélectrique. La fille du propriétaire des lieux le menaça de se jeter dans la chute s'il cédait. Le site est protégé et une stèle a été érigée en l'honneur de cette femme.

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Au bout du sentier, on se trouve sous le cours d'eau, pris dans les embruns. Le bruit de la chute est assourdissant. Il faut faire très attention en marchant car les pierres sont glissantes et le vide jamais loin. A côté du parking, un escalier permet de surplomber la chute.

photo14Le débit du torrent, issu de la fonte du glacier Langjökull, est très important. La dernière cascade produit un vacarme audible à plusieurs km à la ronde ainsi qu'un nuage de vapeur permanent au-dessus de la gorge. Il est très difficile de prendre des photos sans se retrouver trempé.

Nous avions prévu le coup et étions habillés en conséquence, pas très seyant il faut l’avouer mais ultra pratique.

Notre journée est presque terminée, nous décidons de passer par Skalholt et Kérid avant de nous diriger vers notre point de chute pour la nuit.

Le village de Skálholt est situé dans le sud de l'Islande au bord du fleuve Hvítá. Il est composé d'une église assez grande et de quelques maisons, pour une population de quelques 160 habitants.

Malgré son relatif poids démographique, Skálholt est un des lieux les plus importants de l'histoire islandaise. De 1056 jusqu'à 1784, il était avec Hólar - ce dernier à partir de 1109 - l'un des deux évêchés les plus importants sur l'île, et par suite un centre politique et intellectuel important du pays. Ainsi, dans le domaine de la politique, il eut pendant des siècles un poids comparable à celui de Þingvellir. Quant à la culture, c'est là que le premier collège du pays fut fondé. Le premier évêque de Skálholt, Ísleifur Gissurarson, fut canonisé par l'église catholique. Au XIIe siècle, l'évêque Klængur Þorsteinsson y fit construire une grande cathédrale en bois provenant de Norvège. Le dernier évêque catholique Jón Arason (de Hólar) lutta ardemment contre la Réforme imposée par le roi Christian III de Danemark ce qui lui valut d'être assassiné ici à Skálholt avec ses deux fils en 1550. Après ces événements, l'importance de Skálholt décrut et en 1784, on transféra l'évêché à Reykjavík.

L'église d'aujourd'hui, construite entre 1956 et 1963 semble assez démesurée pour le lieu. Elle mesure, en effet, 30 m de longueur, mais en fait les bâtiments qui l'ont précédée atteignirent 50 m. Les autres pays scandinaves ont participé à la décoration intérieure de l'église moderne.

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Kerið est un lac de cratère situé dans la partie méridionale du centre de l’Islande, sur la route fréquentée du cercle doré. C’est un des nombreux lacs de cratère dans cette région, formés lors de mouvement de terrain au-dessus d’un point chaud, mais il est celui dont la caldeira parfaitement visible est demeurée la mieux préservée.

La caldeira, comme les autres roches volcaniques dans le coin, est composée de roches volcaniques rouges (plutôt que noires). La caldeira en elle-même fait environ 55 mètres de profondeur, 170 mètres de large et 270 mètres d’un bord à l’autre. La caldeira de Kerið est celle qui est le mieux identifiable parce que son âge est estimé à 3 000 ans, c’est-à-dire seulement la moitié de celui de toutes les autres formations volcaniques aux alentours.

Alors que le cratère a plutôt des parois abruptes avec une végétation clairsemée, une paroi connaît une pente douce et recouverte de mousse épaisse et l’accès par cet endroit et nettement plus facile. Le lac est en lui-même moyennement profond (7 à 10 mètres, en fonction de la pluviométrie et autres facteurs), mais à cause de la teneur du sol en minéraux, ses eaux étonnent par une couleur aigue-marine profonde et intense.

Jérôme qui pose pour la photo, est gelé par le petit vent frais.

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photo19L’hôtel (Hotel Hekla, Brjansstadir, 801 Ólafsvellir) est agréable, et le repas spectaculaire car ce sont des spécialités du coin et à part Denis, les autres font un peu la grimace, voici par exemple du pâté de « Goat », comme ça c’est bien joli, mais au goût c’est très fort. Cet Hôtel a un hot pot dans le jardin, quand nous voyageons nous essayons toutes les nouveautés, alors nous voilà en maillot par 2° à traverser le jardin et nous nous plongeons avec délice dans une eau bien chaude. Super comme sensation. En plus, nous ne sommes pas dérangés car il n’y a personne.

La difficulté, c’est qu’à cette période de l’année, il ne fait nuit que très peu de temps et les habitations n’ont pas de volets, pas facile de s’endormir.

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mardi 17 mai:

Notre première étape sera Seljalandfoss. Cette chute se trouve au Sud de l'Islande, à proximité de celle de Skogafoss seulement 500 m de la route n° 1, clairement indiquée juste avant de s'engager sur le pont de Markarfljót.. Sa particularité est la possibilité de passer derrière et ainsi d'admirer la chute différemment et de la rendre plus impressionnante. Alimentée par le glacier Eyjafjallajökull, elle a un débit largement inférieur à celui de Skógafoss mais son élégance est sans rapport.

Nous rencontrons de superbes poneys shetland.

Nous passons derrière la chute d’eau, c’est impressionnant, le bruit y est infernal.

Le paysage devant est assez lunaire, il n’y a quasiment pas d’arbres, ni de fleurs. Le froid y est toujours assez vif. Quelques vaches broutent devant un magnifique glacier. Ici nos grands ponchos sont bien utiles, car en faisant le tour de la cascade, nous sommes vite trempés.

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La chute Skógafoss (Skógá étant le nom de la rivière, signifiant forêt, et « foss » signifiant en islandais « la chute d'eau ») est située sur la rivière Skógá dans le petit village de Skógar dans le sud de l'Islande. La rivière Skógá se jette de ses falaises et tombe de 60 m en formant une chute d'une largeur de 25 m. La chute est une des plus célèbres et des plus visitées du pays.

On raconte qu'un coffre se trouverait derrière la cascade, déposé ici par le Viking Þrasi Þórólfsson. Un enfant trouva le coffre quelques années plus tard, mais ne put en prendre qu'une poignée qui est aujourd'hui entreposé au musée de Skógar.

A l'est de la chute, une piste monte jusqu'au col Fimmverðuháls entre les glaciers Eyjafjallajökull et Mýrdalsjökull. Après, le chemin descend vers Þórsmörk et continue jusqu'à Landmannalaugar, un des plus célèbres et impressionnants sites islandais.

Denis et Jérôme montent par le petit chemin sur la droite de la chute. Nous préférons attendre sagement en bas.

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photo26Skógar est un petit village du sud de l'Islande, appartenant à la municipalité de Rangárþing eystra. Situé au sud du glacier Eyjafjallajökull dans le canton de Hvolsvöllur (47km) à environ 150 km de la capitale Reykjavík. Essentiellement agricole, le village est une halte touristique habituelle notamment pour sa célèbre chute d'eau, Skógafoss, sur la rivière Skógá, qui s'élance de 60 mètres du haut d'une falaise érodée ; ainsi que pour son petit musée folkforique, Skógasafn ainsi que son musée sur les transports en Islande.

Aujourd'hui, la population fixe du village est de 25 habitants.

Le nom du village qui signifie forêt implique qu'il y eut autrefois beaucoup plus d'arbres dans l'île qu'aujourd'hui et que Skógar a probablement été construit sur un site autrefois forestier. D'ailleurs, depuis quelques années, dans le village comme partout dans l'île, un programme de reboisement est en cours.

Le musée folklorique est un des plus intéressants d'Islande. La collection est immense et compte plus de 6000 objets usuels anciens du plus grand au plus petit : bateau, outils de pêche, skis, chaussons, patins, essoreuse en bois, gants à deux pouces, pièges à souris, gamelles en bois, tapisseries, vêtements brodés de fil d'argent, coiffe, livres et manuscrits ...

Une partie du musée folklorique est en plein air et présente des reconstitutions de l'habitat traditionnel islandais dont une ferme en tourbe, une église et quelques maisons restaurées et transplantées ici. Si l'église est une réplique, les objets qui la décorent sont authentiques.

La dernière partie du musée est consacrée aux transports et à la communication.

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Pour finir notre journée, nous décidons de passer par la célèbre plage de Reynir.

Lieu le plus pluvieux de l'Islande le village de Vík í Mýrdal (300 habitants), est situé dans le sud du pays.

Le village est un centre de service et de commerce pour les gens habitant dans les environs du glacier Mýrdalsjökull.

photo31La plage de sable noir bordant le village, face aux falaises du mont Reynisfjall, est une des plus célèbres d'Islande et a été désignée par le magazine américain Islands Magazine comme l'une des 10 plus belles au monde en 1991. On trouve dans la mer quelques colonnes de lave sculptées par les ondes, les Reynisdrangar, qui seraient selon un folklorique des anciens trolls que le crépuscule aurait surpris hors de leurs caves.

Reynisfjall intéresse aussi les ornithologues, en particulier en été (juin et juillet). C'est une zone de nidification de macareux et autres oiseaux marins. Le village est considéré comme particulièrement à risque en cas d'éruption du volcan sous-glaciaire Katla, sous le Mýrdalsjökull. Celui-ci fait l'objet d'un suivi continu, certaines éruptions passées ayant causé d'importants dégâts via des Jökulhlaups dans la région de Vik.

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Il y a même une cabane servant de toilettes, nous avons eu un fou rire, car en fait c’est un peu à l’air libre, tout le monde voit ce qu’on fait et il ne faut pas avoir peur de s’envoler.

L'hotel Molnnupur est une ancienne ferme réaménagée. L’Intérieur de style rustique et romantique. Le salon et la salle à manger sont spacieux et confortables : fauteuil en cuir, livres à disposition ...et offrent de belles vues sur la campagne islandaise.

C’est très intime, il y a juste quelques chambres. La famille qui nous accueille est sympathique, mais ne parle ni français ni anglais, ce qui n’arrange pas nos affaires. Les gestes marchent par contre très bien. Nous déposons nos bagages dans les chambres et le Monsieur vient me prendre par la main, et m’entraine au dehors ou il commence à neiger. Il me fait entrer dans une pièce qui sent fort la ferme et là, je découvre un hot pot et un sauna, cela semble tout neuf. Le reste de la famille est ravi et s’empresse de mettre les maillots. Nous plongeons dans l’eau bien chaude et entendons les vaches dans l’étable à côté.

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Le diner est simple mais très bon, on ne sait pas trop ce que c’est.

mercredi 18 mai:

photo34Höfn í Hornafirði est une ville d'Islande située sur la côte sud-est de l'île. Avec 1 662 habitants (à la fin 2005), c'est le chef-lieu de la commune de Hornafjörður (Sveitarfélagið Hornafjörður en islandais). La ville, principal centre de service de la côte Sud-Est du pays, est principalement tournée vers la pêche, en particulier au homard.

Entre Vik et les glaciers de Skaftafell, on traverse un lieu nommé Eldhraun. Après des kilomètres d'un désert de cendres, on arrive dans un désert de mousse. Beau n'est pas le mot, disons que c'est étonnant, moi cette région m’a impressionnée et je ne me sentais pas trop à l’aise. L'Eldhraun, "la coulée de feu" maintenant recouverte de mousse épaisse, donne au sol cet aspect moutonné.

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photo39Le parc national de Skaftafell est un ancien parc national du sud-est de l'Islande, fusionné depuis le 7 juin 2008 dans le nouveau parc national du Vatnajökull avec le parc national de Jökulsárgljúfur et l'essentiel du glacier Vatnajökull auparavant non compris dans un parc national.

La maison du parc se situe au pied de la colline de Skaftafell qui donne son nom a l'ensemble du parc national. Skaftafell se situe en bordure de la route n⁰1 à 70km à l'est du village de Kirkjubæjarklaustur et à 5 km du hameau de Svínafell. Un camping avec douches et sanitaires est géré par l'administration du parc.

Il a été fondé le 15 septembre 1967 pour protéger le biotope de la crête de Skaftafell ainsi qu'une partie de la plaine de Skeiðarásandur et les langues glaciaires avoisinantes. Sa superficie était alors de 500 km². Le 27 juin 1984 (1600 km²), puis de nouveau en 2004, ses frontières ont été largement étendues englobant à présent les 2/3 de la calotte glaciaire du Vatnajökull ainsi que les cratères de Lakagígar pour une superficie totale de 4807 km². Skaftafell était une ferme importante qui devint propriété du clergé puis du roi. Elle était située à proximité de Estragil au lieu-dit Gömlutún (ruines), mais après les redoutables crues de Skeidará provoquées par les éruptions successives de Grímsvötn, les bâtiments furent reconstruits à flanc de colline dans les années 1830-1850.

Skeiðarárjökull:Il s'agit d'une vaste langue glaciaire qui accueille les visiteurs le long de la route n⁰1 avant d'arriver au parc national de Skaftafell, Le jökulhlaup de 1996 s'écoula sous cette masse de glace pour détruire en quelques heures la plaine de Skeiðarásandur ainsi que toutes les infrastructures (routes, ponts, ...) coupant le pays en deux.

Skeiðarársandur:Cette vaste plaine désolée est la plus vaste zone de nidification du grand Labbe en Islande. On trouve, le long de la route n⁰1 qui la traverse d'est en ouest, un parking sur lequel a été implanté des panneaux décrivant l'éruption de 1996.

La colline de Skaftafell:Les nombreux sentiers tracés sur cette large crête permettent aux promeneurs d'accéder à de nombreux lieux et panoramas caractéristiques du parc tels que : la vallée glaciaire de Mórsárdalur, la cascade de Svartifoss entourée d'orgues basaltiques, la maison de Sel, l'aiguille de Kristínartindar... Avant d'entreprendre toutes balades, il est préférable de se renseigner auprès de la maison du parc.

La caldeira et le glacier d'Öræfajökull:Il s'agit d'une caldeira recouverte par les glaces du Vatnajökull qui prend alors le nom de Öræfajökull. Sur le bord de cette caldeira se trouve le Hvannadalshnjúkur, plus haut sommet d'Islande (2110 m). De nombreuses langues glaciaires secondaires s'écoulent de Öræfajökull.

Esjufjöll:Les montagnes d'Esjufjöll constituent un petit massif complètement entouré par les glaces du Vatnajökull. Cette disposition géographique a permis à la flore de se développer sans aucune influence extérieure (hommes, animaux).

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Nous nous approchons le plus possible du glacier, c’est impressionnant, il fait froid, il n’y a pas un bruit sauf quelques craquements émanant du glacier.

photo40Svartifoss est une cascade d'Islande située dans le Parc national de Skaftafell.

Ce qui fait la renommée de cette chute n'est pas sa taille ou sa puissance mais les magnifiques formations d'Orgues basaltiques que l'on peut voir autour d'où son nom (svart=noir). De plus la présence d'arbres aux alentours (bouleaux) rend le site très différent de ce que l'on peut observer habituellement en Islande.

Jökulsárlón est le plus fameux et le plus grand de quelques lacs glaciaires en Islande. Il se trouve au sud du glacier Vatnajökull entre le Parc national de Skaftafell et la ville de Höfn. Sa profondeur maximum de 150 m lui donne la troisième place entre les lacs les plus profonds du pays.

En arrivant du Parc national de Skaftafell sur le Hringvegur (la route nationale n° 1), on découvre d'abord quelques collines dans la plaine devant le glacier. Quand on s'approche, une multitude de couleurs semble étinceler entre ces collines. Et on voit non sans une certaine surprise que cela vient des icebergs qui flottent sur le lac : il y a plusieurs variantes du bleu, du turquoise au bleu foncé, il y a du jaune qui vient du sulfure volcanique, du noir qui vient de la cendre des volcans et du blanc en plusieurs nuances.

Au bord du lac, il faut faire attention aux attaques des skúas en été, les grands goélands bruns qui ont leurs nids sur le sol devant le lac.

Près du Jökulsárlón, il y a deux autres lacs glaciaires, Fjallsárlón et Breiðárlón.

Nous restons longtemps devant ce magnifique spectacle, il fait froid mais cela ne nous dérange pas. Il y a tant de couleurs, de calme.

Nous voyons des petits phoques et un drôle d’oiseau avec des pattes palmées.

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A l’écart de tout, cette ferme est agréable, composée de petits bâtiments. Nous allons manger dans la ferme principale ou le repas est assez bon.

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jeudi 19 mai:

photo46Nous longeons les fjords. Les paysages sont à couper le souffle. Nous rencontrons des troupeaux de rennes.

Le renne ou caribou (Rangifer tarandus) est un cervidé des régions arctiques et subarctiques de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique du Nord. Plusieurs milliers de rennes ont été également introduits dans l'archipel sub-antarctique français des îles Kerguelen où ils vivent désormais à l'état sauvage.

Il est appelé caribou en Amérique du Nord. Les plus grandes hardes de caribous sauvages se trouvent en Alaska et dans le nord du Québec et du Labrador. Le renne a été domestiqué, notamment dans le Nord de l'Europe où il sert d'animal de trait et de bât. Le renne est adapté à des environnements extrêmes, froids, acides et pauvres (en termes de productivité biologique)

photo47C'est un animal robuste pouvant peser jusqu’à 200 kg pour une taille moyenne de 1,30 m. Son pelage peut être brun ou gris, sa queue est courte. Les poils sont vides comme un tube et l'aident à nager en plus de l'isoler du froid. Mâles et femelles portent des bois recouverts d'un velours l'été, qu'ils perdent à l'automne. Les bois prennent alors une teinte rouge et puis brun foncé. Les vaisseaux sanguins des bois contribuent à cette coloration. Le panache des mâles tombe au début de l'hiver et celui des femelles plus tard au printemps. Les sabots sont larges, adaptés à la marche dans la neige ou la boue des sols qui dégèlent, ainsi qu'à la nage et le pelletage de la neige pour atteindre la nourriture l'hiver.

Le renne se nourrit d'herbes, de buissons, d'écorces et de lichens, qu'il doit parfois chercher sous la neige. En fonction des saisons, il doit effectuer de longues migrations dans la toundra pour survivre, n'hésitant pas à traverser fleuves et bras de mer.

photo48C'est un animal doué d'une adaptation au fil du temps qui a su survivre aux différents changements climatiques car le renne a côtoyé le mammouth et le rhinocéros laineux. Ceci grâce à ses faibles exigences alimentaires, et à ses multiples adaptations pour pouvoir survivre en fonction du climat. Sa dépendance vis à vis du lichen n'est pas un problème car cette nourriture est présente sur Terre depuis très longtemps. Le lichen est une nourriture riche qui va fermenter dans le rumen de l'animal ce qui va dégager de la chaleur et réchauffer le renne; ainsi il n'aura pas besoin d'avoir une activité physique pour se réchauffer, ce qui limite ses dépenses énergétiques.

Le fait de limiter ses dépenses énergétiques lui permet de survivre l'hiver en grande partie sur les réserves qu'il a accumulées durant l'été. Il s'économise lors de ses déplacements grâce à des raquettes naturelles, ses sabots, qui sont très larges, pourvus d'une touffe de poils entre les doigts sur le dessous et qui s'enfoncent peu. Les femelles gestation et les jeunes conservent leur bois durant l'hiver pour avoir plus de facilités pour accéder à la nourriture car ils ont moins constitués de réserves que les mâles.

photo49La gestation, qui a lieu durant tout l'hiver, va durer entre sept et neuf mois. Les deux mois sont en fait deux mois durant lesquels les mères peuvent stopper le développement du fœtus pour des questions de manque de nourriture. Celle-ci ne permettant pas la survie de la mère plus la croissance du fœtus, le développement de ce dernier est mis entre parenthèses et la mise bas sera décalée. Lorsque le petit arrive à maturité, la mère peut retarder de quelques jours la mise bas afin d'attendre des conditions climatiques idéales, pas trop chaud et pas trop de pluie, ceci pour augmenter les chances de survie du petit.

Le soir nous couchons à Egilsstadir, dans une ferme immense, il y a beaucoup de chambre mais l’accueil est un peu frais.

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vendredi 20 mai:

La route n° 1

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photo53Au début, on a commencé à Reykjavík par construire la partie qui mène dans le nord en direction d'Akureyri et celle en direction sud-est à Selfoss sur le plateau Hellisheiði, en suivant les chemins traditionnels. Ceux-là étaient encore assez difficiles à parcourir dans les années 30. Un placard sur Holtavörðuheiði présente le couple du prince et de la princesse royale de Danemark dans ce temps-là, fiers d'avoir osé le voyage. Parfois quelques vieilles pistes restent encore visibles près de la route.

Près du Hellisheiði, tableau avec indication de la température et de la vitesse du vent

Dans les années 70, on construisit la traverse des sandar, conscient du danger des jökulhlaup (débacles glaciaires). En effet, la route fut endommagée par le jökulhlaup du fleuve Skeidará en 1996. Elle fut réparée tout de suite après.

Une dernière partie du Hringvegur entre Egilsstaðir et le lac Mývatn reste à perfectionner, elle n'est pas encore goudronnée. D'autre part, on améliora d'autres parties de la route, comme par exemple par la construction d'un tunnel en-dessous du Hvalfjörður près d'Akranes (Hvalfjarðargöng).

La route est très populaire chez les touristes parce que beaucoup de sites se trouvent dans les environs.

Durant les dernières années, elle a même été le sujet de quelques films et romans, par exemple le film Hringurinn de Friðrik Þór Friðriksson (1984) et le roman Hjartarstaðir (Le lieu des cerfs) de Steinunn

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Nous prenons donc cette fameuse route, avec dans l’idée de passer par la cascade de Dettifoss avant de nous rendre à Asbyrgi. Les indications sont claires, il faut quitter cette route à Grimsstadir et prendre la 864. Il fait froid et il neige un peu, pas de problème pour nous car nous avons une voiture adaptée.

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Plus on avance, plus c’est sombre et plus il y a de la neige sur les côtés et tout d’un coup, nous ne pouvons plus avancer tellement il y a de congères. Ce n’était indiqué nulle part que la route n’était pas praticable. Nous faisons demi tour, nous étions à moins de 2 km des chutes.

Bon en échange, nous avons le passage d’un petit troupeau de rennes juste devant notre véhicule.

Les garçons en profitent pour satisfaire un besoin bien naturel, c’est assez facile pour eux, mais pour les filles cela s’avère difficile, il n’y a pas un arbre, pas un rocher et il fait – 5°. Je ne vous mets pas la photo, mais j’ai trouvé un petit rocher.

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Nous faisons donc tout le tour de la montagne pour rejoindre Asbyrgi, nous en profitons pour nous arrêter à Namafjall..

Námafjall est une zone géothermique, située près du lac Mývatn, en Islande . Elle comporte des évents de vapeurs appelées solfatares (de l'italien solfo, soufre) et des marmites de boues.

Les dégagements de vapeurs (de 80 à 100° celsius) sont accompagnés d'hydrogène sulfuré, qui donne à la zone une odeur caractéristique d'œuf pourri. Les importants dépôts de soufre étaient autrefois exploités pour la production de poudre à canon.

Mon frère assez étourdi, regarde peu souvent ou il met ses pieds, tout d’un coup il s’aperçoit que sa chaussure fume quelque peu.

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photo60La gorge d’Ásbyrgi fait partie du Parc National de Jökulsárgljúfur dans le nord de l’Islande. Elle fut formée par le fleuve Jökulsá á Fjöllum qui creusa une gorge en forme de fer à cheval. Maintenant le fleuve ne passe plus par ce site. Dans la gorge, où il y avait probablement une grande chute d’eau autrefois, on trouve aujourd’hui un petit lac avec beaucoup de canards d’espèces différentes. Il y a aussi (fait assez rare en Islande) un bois de bouleaux. Devant l’entrée à la gorge, on trouve un rocher d’une hauteur d’à peu près 25 m et d’une longueur d’environ 500 m qui s’appelle Eyjan (« l’île »). La gorge a aussi le surnom trace de pied d’Odin parce qu’une saga raconte qu’un des huit pieds du cheval de ce dieu germanique serait à l’origine de la forme caractéristique du site. Le Hringvegur (route nationale numéro 1) suit la côte de l'Islande autour de l'île et a une longueur de 1339 km. La route passe par presque tous les villes et villages importants de Reykjavík à Borgarnes, Akureyri, Egilsstaðir, Höfn et jusqu'à Selfoss.

Nous sommes un peu déçus, c’est joli mais il n’y a pas grand-chose à voir et le temps gris rend le paysage terne.

Nous redescendons sur Husavik.

Húsavík est une petite ville de la côte nord de l'Islande, au bord de la baie de Skjálfandi. La commune compte 2 300 habitants sur une superficie de 270 km².

Le premier Viking qui séjourna en Islande, passa un hiver ici. Il s'appelait Garðar Svavarson, venait de Suède et donna à l'île son premier nom connu : Garðarshólmur. Un monument à sa mémoire a été placé devant l'école.

La géologie de la région est variée, avec d'anciennes mines de silice et aussi de lignite, alors que la région du lac Mývatn avec ses sites volcaniques se trouve à un peu plus de 50 km, alors que la dorsale médio-Atlantique rejoint l'océan dans le secteur de Kelduhverfi à moins de 20 km à l'est.

Húsavik a connu un fort développement du tourisme au cours des dernières années, principalement centré sur l'observation des baleines.

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Nous nous arrêtons pour la nuit à Stadarholl, il neige bien fort et il fait froid.

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samedi 21 mai:

Le matin nous allons visiter Dimmuborgir.

Dimmuborgir est une formation volcanique située dans la région du lac Mývatn,

Son nom, signifiant « châteaux sombres », est dû aux formations de lave en forme de colonnes. Ces formations sont dues à l'érosion d'un lac de lave situé à l'origine sur des terrains humides. Les échappements de vapeur d'eau du terrain ont refroidi la lave lors de leur remontée dans le lac, provoquant des formations en colonnes. Ces colonnes étant moins sensibles à l'érosion que la lave environnante, elles ont émergé au cours du temps.

Sur notre guide, il y avait des parcours à suivre, il suffisait de choisir une couleur suivant sa difficulté et sa longueur. Pour notre part, nous avions choisi le bleu ciel, ballade moyenne d’environ 1 h, on le voit bien là le chemin, il suffit de suivre. C’était sans compter la malchance, tout d’abord nous nous égarons, mais nous comprenons ensuite que la couleur bleu foncée avec le temps est devenu bleu ciel et nous sommes donc sur le grand circuit. En plus, il fait un froid de canard et il se met à neiger dru. Plus moyen de faire demi-tour, il faut finir le trajet.

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Sur la dernière photo, nous rigolons mais il faut l’avouer nous sommes tout près de la voiture et nous sommes soulagés.

En poursuivant notre route, nous passons tout près du volcan Krafla pris dans la neige et du volcan Hverfjall

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Reykjahlíð est une commune islandaise de la municipalité de Norðurþing située au nord de l'île, dans la région de Norðurland eystra. En 2011, le village comptait 187 habitants. Reykjahlíð fut en large partie rasée par la coulée de lave de 1729, l'église étant le principal bâtiment épargné.

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Sur la photo de gauche, c’est une bulle de lave qui a éclatée et qui s’est figée, on dirait un œuf. A droite, derrière le cimetière on voit bien la coulée de boue, qui a fait le tour de chaque côté de l’église en l’épargnant.

photo71Mývatn (« le lac des mouches ») est situé dans le nord de l'Islande dans les environs du volcan Krafla. Le nom du lac vient des nuées de mouches dont se nourrissent les canards qui peuplent les bords du lac en été. La superficie du lac est de 37 km².

On trouve beaucoup de sites naturels autour du lac. Dans les eaux mêmes, on peut voir les pseudo-cratères de Skútustaðir. Ils ne proviennent pas du volcanisme, mais ont été créés par des explosions de vapeur qui ont eu lieu lors du contact de la lave avec l'eau du lac. Ces pseudo-cratères, datant de plus de 2 000 ans, attirent aujourd'hui pas mal de touristes.

Le stratovolcan Hverfjall se trouve également près du lac. Un magnifique panorama sur le lac et les montagnes environnantes est visible depuis son sommet. Autrefois, les sources chaudes Grjótagjá et Stóragjá étaient utilisées pour la baignade. Mais ce n'est plus possible à cause de la température devenue trop élevée. Non loin de ces sources, on peut découvrir une fissure clairement visible dans le sol. Elle indique la frontière entre les plaques eurasienne et américaine à la frontière desquelles se situe l'Islande. Une belle vue sur le lac est également accessible depuis le pic du volcan Vindbergjarfjall. Le site de Dimmuborgir présente également des formations de laves spectaculaires.

Les diatomées, microalgues unicellulaires planctoniques, présentent dans le lac Mývatn sont une source de production de la diatomite qui est utilisée comme composant pour la filtration, les abrasif ou comme élément pour stabiliser la dynamite.

L'eau chargée en silice ressort de la centrale entre 30 et 40°C et alimente directement la station thermale et le lac artificiel pour le plus grand bonheur des islandais et des curistes.

Cette eau est naturellement riche en sels minéraux, silicates et algues bleu-vertes. Ce sont ces algues qui donnent au lagon sa couleur bleue turquoise laiteuse et expliquent le surnom. Sa salinité est de 2,5 % alors que celle de l'eau de mer islandaise est d'environ 3,4 %

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Au départ, nous hésitons à nous lancer dans le froid pour aller se baigner, mais on est venu là pour ça, alors un peu de courage. L’eau est bien chaude et on a l’impression qu’elle nous porte, l’odeur est bizarre mais on s’y fait rapidement.

dimanche 22 mai:

photo76En ce début de journée, nous remontons un peu la rivière Baroardalur, et on rencontre quelques beaux paysages et quelques animaux.

Le village de Búdardalur (écrit Búðardalur en islandais) est situé au Hvammsfjörður dans le nord-ouest de l'Islande. Le village se trouve dans le nord-est de la péninsule de Snæfellsnes.

Le village n'a que 260 habitants, mais il est un petit centre du commerce et du tourisme pour les environs.

On se trouve ici sur une terre habitée depuis très longtemps le lieu étant déjà mentionné dans la Laxdælasaga, une des sagas les plus connues d'Islande. Le village avait une bonne réputation comme lieu de commerce. Son nom signifie vallée des boutiques. En 1899, on donna officiellement le droit du commerce à Búðardalur.

Dans les environs du village, on trouve l'ancien siège de Erik le Rouge (Eiriksstaðir) qui se mit en route d'ici pour découvrir le Groenland.

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Goðafoss est une des chutes les plus spectaculaires d'Islande.

Elle est localisée dans la région de Mývatn, sur le fleuve Skjálfandafljót et fait 12 m de haut sur 30 m de large.

En l'an 1000, le parlement Islandais (l'Alþing) décide le passage au christianisme. Les idoles de l'ancienne religion nordique sont alors jetées dans cette chute. Le nom Goðafoss signifie « la chute des dieux » en souvenir de cet épisode

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Nous traversons ensuite le village de Stadarholl

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lundi 23 mai:

photo82Akureyri est la quatrième ville d'Islande avec 17 000 habitants [Quand ?], derrière Reykjavík, Hafnarfjörður et Kópavogur (ces deux dernières étant situées dans l'agglomération de Reykjavík). Elle est le plus grand centre de services dans le nord du pays avec par exemple beaucoup d'écoles et quelques facultés de l'Université d'Islande (Háskóli Íslands).

La ville se trouve sur les bords du fjord Eyjafjörður et du fleuve Glerá. La région est connue pour son grand nombre d'heures de soleil malgré sa position à une centaine de kilomètres seulement au sud du cercle polaire.

Le Hringvegur (Route Nationale 1) passe par Akureyri, mais on peut y aller aussi en avion. La ville a son propre aéroport.

Beaucoup d'industries se trouvent dans la ville, par exemple pour les produits de laine, de poisson ainsi qu’une grande brasserie.

Histoire: La ville fut fondée en 1602 comme poste de commerce par les Danois. Ils estimaient le lieu à cause de sa côte qui était facilement abordable par les navires. Au début, le village restait très petit, ce qui changea dès 1786 quand le droit de ville fut accordé à Akureyri.

Un plus grand afflux de travailleurs eut lieu au XIXe siècle quand les restrictions qui limitaient le commerce furent abolies et beaucoup de petites industries s'installèrent à Akureyri. Les commerçants choisissaient le sud de la ville pour y habiter, les artisans, eux, le nord. Il y avait toujours des rivalités entre ces deux parts de la ville.

Au début du XXe siècle, la ville progressa vite, grâce à une nouvelle société de commerce et à la pêche motorisée. Aujourd'hui, c'est aussi l'industrie high tech qui joue un rôle important dans la ville. D'autre part, le tourisme représente un facteur important pour la croissance économique de la région.

Climat: Akureyri possède un climat subpolaire océanique comme l'ensemble des régions côtières islandaises. Les températures connaissent de faibles variations diurnes et saisonnières grâce à l'effet modérateur des eaux chaudes de la dérive nord atlantique qui baignent l'île. La température moyenne du mois le plus froid y est de -2,2 °C et celle du plus chaud de 10,5 °C. Akureyri est l'endroit le moins arrosé d'Islande avec une moyenne de 488 mm de précipitations par an contre 798 mm pour la capitale islandaise.

Akureyrarkirkja: La grande église qu'on appelle aussi la cathédrale de la glace est clairement visible sur la colline d'où elle domine la ville. Elle fut construite par l'architecte islandais Guðjón Samuélsson. D'après ses intentions, la couleur et la structure en béton rappelleraient la nature des environs. Les vitraux représentent des scènes de l'histoire ecclésiastique de l'île. On découvre quelques reliefs remarquables du sculpteur fameux Ásmundur Sveinsson.

Nous profitons de notre dernière journée, pour passer une heure à la piscine . Tout y est assez curieux, il faut tout d’abord se déshabiller complètement et passer nue sous la douche commune ou il faut s’astiquer. Pour nous petites françaises pudiques, le 1er pas est difficile, mais personne ne s’occupe de nous et nous faisons comme tout le monde. Puis enfin em « maillotée » , nous sortons et oui il fait 2 ° et la piscine est découverte, les garçons nous attendent. Il y a tout plein de bassins à différentes températures allant de 25 à 40 °, on doit passer des uns aux autres ;

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Notre hotel

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mardi 24 mai:

Notre dernière journée est consacrée au retour vers Reykjavik, nous prenons un vol qui est le moyen le plus rapide de finir le tour de l’ïle. Il est presque 16 h

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Il est presque 18 heures quand nous atterrissons dans la capitale.

mercredi 25 mai:

Aéroport de Keflavik – départ à 7 h 45 arrivée Roissy à 13 h 05.