Italie

novembre 2001

Cette année, nous voulons passer une semaine tranquille sans faire trop de voiture, pour cela nous louons un gite dans la région de Florence.

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La Fattoria di Castiglionchio est un ancien habitat fortifié du XIIe siècle, situé à flanc de colline dans la petite vallée du torrent "Mulino delle Rivolte", à 15 km de Florence.

Riche en histoire et en propriétaires illustres, "...c'est une demeure à tour avec plusieurs annexes du patrimoine ancestral de la noble famille Ricasoli Zanchini, anciennement dite Da Castiglionchio di Firenze". C'est de ce petit château que le célèbre jurisconsulte Lapo da Castiglionchio prit son nom. La tour et la demeure, qui subsistent encore aujourd'hui, conservent les deux portes de château. Messire Lapo habita dans cette même tour et y conserva les contrats et les parchemins de sa famille.

Les appartements qui sont mis à la disposition de nos hôtes se trouvent tant à l'intérieur de la Villa principale que dans des fermes rénovées et meublées avec un goût typiquement toscan, entourées de vignobles. À l'extérieur, facilement accessibles, les deux piscines et le court de tennis. Possibilité d'excursions à cheval et en VTT. Visites guidées de la ferme, des caves et du musée de l'art paysan, avec dégustation de nos produits. Point Internet. Un restaurant typique offre la possibilité de savourer les spécialités toscanes. Ouvert toute l'année, chambres avec petit-déjeuner.

photo 1Pour tout dire, nous sommes un peu surpris, notre gite est assez grand mais assez sommaire.Il n’est pas très bien isolé, il y a des traces de moisissure mais nous ne sommes pas difficiles et ce gite nous sert surtout pour dormir.

photo 2Nous avons une terrasse ou nous pouvons manger, il fait beau et chaud, autant en profiter. Toute la semaine, nous avons de la visite, un charmant chat !!! L’électricité est minimale et dés qu’il y a du vent ou un peu d’orage, ça saute et nous voila dans le noir.L’avantage est que nous sommes au centre d’une belle région à visiter et en plus la fattoria fait restaurant, et nous nous empressons d’aller y faire un tour.

Le repas est excellent et copieux. Nous essayons de gouter un peu à tout et surtout les spécialités du coin. En entrée, nous avons des tartines grillées avec huile d’olive et ail, excellent. Puis différentes sortes de pâtes, dont une avec une sauce au sanglier.

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Tout le monde connait les aventures de Pinocchio, cette marionnette en bois, conçue par Gepetto, qui se transforme en petit garçon grâce à un coup de baguette magique. Nos parents nous ont raconté cette histoire, que nous avons racontée à notre tour à nos enfants. Nous nous rendons donc à Collodi, le lieu d'où cette histoire a pris forme.

photo 7Situé en Toscane sur la commune de Pescia, en province de Pistoia et non loin de Lucca, Collodi est un ancien Bourg dont l'existence remonterait à la fin du XIIème siècle, a des origines semblables à celle de beaucoup d'autres bourgs médiévaux. Pour des raisons principalement militaires la population de Collodi fut forcée de se réfugier sur une colline pour mieux se défendre d'éventuelles attaques d'ennemis. Le village se présente comme une véritable cascade de petites maisons dressées sur la pente d'un col, et retenues par l'ancien château médiéval, transformé aujourd'hui en villa. En se promenant dans le village, l'on peut observer avec admiration l'état de conservation du bourg, ainsi que les pavés des petites ruelles entre les maisons, qui maintiennent l'aspect médiéval. Mais à Collodi, tout est à l'effigie de Pinocchio.

Collodi aujourd'hui concentre ses activités autour des attractions touristiques qui sont : La villa Garzoni, le jardin Garzoni et le très célèbre Parc de Pinocchio.

J’achète bien entendu, une jolie marionnette en bois de Pinocchio.

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Fiesole est une commune d'environ 14000 habitants, située dans la province de Florence (Toscane)

Composé d’un théâtre romain d’une capacité de 3 000 places, de vestiges de murs étrusques datant du IIIe siècle avant J.-C., ou d’un temple où seul reste l’autel, le site archéologique de Fiesole a été restructuré de nombreuses fois avant de prendre son apparence actuelle.

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Visite incontournable de Florence :

photo 15L'édification de la basilique de Santa Croce à Florence débuta en 1294 sur les plans d'Arnolfo di Cambio ; il s'agit de la plus grande église franciscaine au monde. Construite aux frais du peuple et de la République florentine, elle s'éleva sur les fondations d'une petite église bâtie en 1252 par les frères peu de temps après la mort de saint François, hors des murs de la ville. Les restes de l'ancien édifice ne purent être localisés qu'en 1966 quand, à la suite des inondations qui envahirent et dévastèrent la ville, une partie du pavement de l'église actuelle s'effondra.

photo 16Dès son origine, l'histoire de Santa Croce est très intimement liée à l'histoire même de Florence. Au cours des sept siècles qui se sont écoulés depuis sa fondation, elle a constamment fait l'objet de remaniements et de nouveaux projets de modernisation, acquérant ainsi au fur et à mesure de nouvelles connotations symboliques : de sa nature primaire d'église franciscaine jusqu'à acquérir le rôle de municipe religieux pour les grandes familles et les corporations de la Florence médicéenne, de laboratoire et d'atelier artistique - humaniste tout d'abord puis Renaissance - jusqu'à centre théologique, de panthéon des gloires italiennes jusqu'à muer en un lieu de référence, au XIXe siècle, de l'histoire politique de l'Italie pré et post-unitaire.

Le Palazzo Vecchio est l'hôtel de ville de Florence, chef-lieu de la Toscane en Italie. Ce palais-forteresse, en forme de parallélépipède situé sur la Piazza della Signoria, est un des plus beaux bâtiments de la ville. Il côtoie la Loggia dei Lanzi et les Offices. Son nom remonte au transfert des Médicis pour le nouveau Palais Pitti situé de l'autre côté de l'Arno, à partir de là, le palais sera qualifié de vecchio (traduction : vieux en italien).

La construction du palais débuta en 1299 sous la direction de l'architecte Arnolfo di Cambio. À l'origine, il portait le nom de Palazzo della Signoria (Palais de la Seigneurie) et était le siège du gouvernement de Florence (la Signoria).

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photo 19Ponte vecchio : La première construction en bois remonte à l'époque romaine. Détruit en 1333 par une crue, le pont est reconstruit en pierre en 1345 par Taddeo Gaddi ou Neri di Fioravante, suivant les sources.

La Renaissance : Ses boutiques étaient initialement occupées par des bouchers, des tripiers et des tanneurs, bientôt remplacées, en 1593, du temps des Médicis (qui n'en supportaient pas les odeurs fétides), par celles des joailliers et bijoutiers. Les sporti sont les supports qui ont permis la construction en surplomb des arrière-boutiques. Le Corridor de Vasari fut construit en 1565, avec ses trois arches centrales. Grâce à lui, les Médicis, depuis Cosme Ier, pouvaient circuler sans danger, donc sans escorte, entre le Palazzo Vecchio, la Galerie des Offices (Galleria degli Uffizi) et le Palais Pitti.

photo 20La Seconde Guerre mondiale : Pour la visite d'Adolf Hitler, en 1939, à l'occasion d'un voyage des dirigeants allemands venus voir Mussolini pour conclure l'alliance des nazis et des fascistes en 1939, trois fenêtres panoramiques furent ouvertes au centre du Corridor de Vasari. Contrairement à tous les autres ponts de Florence, le Ponte Vecchio échappa à la destruction en août 1944, lors de la retraite des troupes allemandes : sa largeur limitée ne pouvait en effet livrer passage aux chars alliés.

Ses abords furent néanmoins endommagés, comme la zone de la via Por Santa Maria, la via Guicciardini et du Borgo San Jacopo, qui ont été reconstruits dans les années 1950.

Le Corridor de Vasari, dans la période de la Libération, fut emprunté pour le passage entre les deux rives nord et sud de la ville, comme en témoigne l'épisode dédié à Florence dans le film Paisà de Roberto Rossellini, où le protagoniste passe incognito, venant d'une Galerie des Offices vandalisée, pleine de statues antiques emballées.

Le pont aujourd'hui : Le buste de Benvenuto Cellini, le célèbre orfèvre florentin, réalisé par Raffaello Romanelli, fut inauguré le 26 mai 1901. Les boutiques furent très endommagées ou détruites, pendant les Inondations de Florence, en 1966.

photo 21Construite dans le style gothique italien, sa superbe coupole, élevée par Brunelleschi, a servi de modèle à Michel-Ange pour celle de Saint-Pierre de Rome. On en admire principalement les trois portes de bronze dont deux ont été modelées par Ghiberti. Quant à la troisième, celle de l'est, qui est sans conteste la plus belle, Michel-Ange disait d’elle qu'elle "méritait d'être la porte du Paradis".

Le nom donné à la cathédrale Santa Maria del Fiore (Sainte-Marie-de-la-Fleur) fait référence à la madone de Florence ainsi qu'au lys des armes florentines. La construction de l'édifice sur la rive droite de l'Arno sera entreprise par l'architecte florentin Arnolfo di Cambio et durera 140 ans. D'une longueur de 153 mètres, soit 23 mètres de plus que Notre-Dame-de-Paris, et d'une largeur de 38 mètres, l’édifice connut de nombreux autres architectes célèbres, parmi lesquels Giotto, Andrea Orcagna, Talenti et Ghini.

La façade, construite à la fin du XXe siècle, est recouverte de marbre comme l'ensemble de l'édifice. Une véritable merveille pour les yeux, à laquelle ont également participé les peintres Donatello, Nanni di Banco et Domenico Ghirlandaio. La réalisation des 44 vitraux sera elle, confiée à Lorenzo Ghiberti. L'intérieur est orné de fresques de Paolo Uccello et d'Andrea del Castagno. Un des plus beaux lieux artistiques de Florence, qui est à elle seule une vraie oeuvre d’art.

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Vue panoramique du sommet de la Cathédrale

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photo 24Lucques (Lucca en italien) est une ville italienne d'environ 85 000 habitants, chef-lieu de la province du même nom, située en Toscane. Elle fut autrefois, avant la réalisation de l'unité italienne, une ville libre puis la capitale de la principauté souveraine puis duché de Lucques (1815-1847). Elle se trouve non loin de la mer Tyrrhénienne, plus exactement à une vingtaine de kilomètres de la côte ligure (mer Ligure).

C'est une ville fortifiée avec un grand nombre de monuments historiques, principalement des églises, mais aussi des villas et des palais comme le palais Pfanner et son célèbre jardin. En 1989, elle recoit le Prix de l`Europe

Pise :

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Nous allons passer une journée à Rome, c’est une ville que nous ne connaissons pas encore.

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photo 28La fondation de Rome repose sur deux légendes : l’aventure d’Énée (cf. Virgile l’Énéide) et celle des jumeaux, Romulus et Rémus, dont le récit a évolué au fil du temps, et s’est fixé vers le IVème siècle avant J.C. La fondation de Rome par Romulus se rapporte directement à la louve étrusque. Cette fondation serait intervenue quatre siècles après l’arrivée d’Énée en Italie. Ces quatre siècles sont remplis par les règnes de Iule/Ascagne, fils d’Énée, le fondateur d’Albe, et ceux des rois albains. Le dernier des rois, Amulius, est un usurpateur qui s’est emparé du trône de son frère Numitor, l’a banni, a tué ses fils et obligé sa fille, Rhea Silvia, à devenir vestale – pour empêcher Numitor d’avoir une descendance (car les vestales devaient rester vierges). Mais le dieu Mars tombe amoureux de Rhea Silvia endormie au bord d’un cours d’eau. Il la féconde et a d’elle des jumeaux, Romulus et Rémus. À leur naissance, Amulius les découvre et ordonne de les noyer ; ils sont alors abandonnés dans un panier sur le Tibre. Leur berceau finit par s’échouer sur les rives du Palatin. Là, une louve les aurait recueillis et nourris. Une autre version dit qu’ils furent sauvés par le berger Faustulus qui les remit à une femme, Acca Larentia, dont le surnom était « Lupa » (la louve), parce qu’elle se prostituait. Les jumeaux devenus adultes renversent Amulius, rendent le trône à Numitor, et décident de fonder leur propre cité. Mais, après avoir consulté les auspices, ils se querellent et Romulus tue Rémus. Une autre version rapportée par Tite-Live dit que Rémus aurait bravé l’interdiction de son frère de franchir le sillon (pomoerium) qui délimitait la cité et que Romulus l’en aurait puni en le tuant. Cet événement aurait eu lieu le 21 avril 753 avant J.C.

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Situé entre le Capitole et le Colisée, le Forum Romain est un vaste espace regroupant de nombreuses ruines de l’époque romaine. Pour vous permettre de mieux cerner cet ensemble un peu chaotique, nous vous conseillons de débuter la visite depuis le Capitole, ce qui vous permettra d’avoir une vue d’ensemble sur les ruines et d’en mieux discerner les contours.

Située dans une dépression marécageuse, la zone est asséchée dès le VIème siècle avant JC pendant le règne du Roi Tarquinus Priscus. En effet, les collines alentours s’étaient progressivement peuplées, faisant de cette zone inhospitalière un lieu central. Les premiers bâtiments publiques y sont alors construits et le forum deviendra rapidement le centre religieux, politique et judiciaire de la ville de Rome. Se trouveront ici entre autres, le sénat (Curie), la tribune aux harangues (Rostres), le temple de Saturne, de Castor et Pollux, de la Concorde et plusieurs basiliques (rôle commercial et judiciaire) …

La période d’expansion du Forum romain se fait essentiellement pendant la République romaine, de la fin des guerres puniques (IIème siècle avant JC), jusqu’à Jules César qui décide la construction de nouveaux forums, celui ci étant devenu trop petit pour Rome, devenu le centre d’un vaste empire. Le Forum Romain deviendra alors un lieu à la gloire des Empereurs avec la construction de temples dédiés (celui de César Divinisé) et d’arcs de triomphe.

Laissé à l’abandon à la chute de l’empire, le Forum Romain se retrouve enseveli par une épaisse couche de terre, avant d’être malheureusement utilisé comme carrière de pierre pour les constructions de la ville.

En pénétrant dans le forum depuis le Capitole, vous pourrez découvrir, entre autres :

L’arc de Septime Sévère : bien conservé, cet imposant arc de triomphe de 23 m de large pour 21 de haut a été construit par le Séant et le peuple de Rome en l’honneur des 10 ans de règne de l’empereur Septime Sévère et de ses deux fils, Caracalla et Geta. A la mort de l’empereur, Caracalla fit assassiner son frère et en effaça le nom de tous les monuments ! L’arc de Septime Sévère est orné de bas reliefs évoquant les guerres menées par l’empereur contre les Parthes. Les bas reliefs les mieux conservés sont ceux des Victoires ailées avec trophées, des prisonniers Parthes avec des soldats romains ainsi que quelques scènes de bataille.

photo 32Après l’arc de triomphe, sur la gauche, le bâtiment de briques abritait la Curie (Sénat). Reconstruit suite à un incendie au IIIème siècle il a par la suite abrité une église avant d’être restauré au XXème siècle. A l’origine la Curie était recouverte de Marbre et de Stuc. Les portes de bronze sont des copies, les originales ayant été utilisées à Saint Jean de Latran. A l’intérieur sont exposés des bas reliefs, provenant des Rostres (tribunes aux harangues). La générosité de l’Empereur Trajan est à l’honneur, le premier bas relief commémore la création d’un prêt avantageux et le second l’effacement des dettes fiscales, et les registres brûlés devant l’empereur.

En continuant sur cette voie, qui est la fameuse voie Sacrée, vous apercevrez sur la gauche les restes de la basilique Aemilia et sur la droite les trois colonnes, vestige du temple des Dioscures.

Le forum romain se termine par l’arc de Titus, le plus ancien arc de triomphe romain. Construit en 81 par l’Empereur Domitien en l’honneur de son frère Titus et de son père Vespasien. Il commémore les victoires contre les Juifs et la prise de Jérusalem. Quelques beaux bas reliefs subsistent tels que celui où l’on voit les romains portant le butin du temple : chandelier à sept branches, trompettes d’argent …

Située à l’arrière du capitole et à l’extrémité de la Via del Corso, la Piazza Venezia accueille le monument de Victor Emmanuel II. Cet immense bâtiment de marbre blanc construit entre 1885 et 1911 est dédié au premier roi d’Italie, Victor Emmanuel II et à travers lui, à l’unité de l’Italie.

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C’est en effet Victor Emmanuel II qui a unifié l’Italie suite à des guerres avec l’Autriche et en annexant par la suite les différentes régions de l’Italie actuelle avec l’aide d’hommes comme Cavour et Garibaldi, noms que vous rencontrerez souvent….

Ce monument, affublé de nombreux surnoms tels que « la machine à écrire », le « gâteau de mariage » comporte de nombreux symboles de cette unification. Ainsi, les 16 sculptures du fronton représentent les régions d’Italie réunies.

Les deux fontaines de part et d’autre représentent les mers Adriatique et Tyrrhénienne qui bordent les côtes italiennes. Une statue équestre de Victor Emmanuel trône au centre du monument.

photo 35Monument emblématique de la ville, le Colisée (Colosseo) est situé à l'extrémité de l'ancien Forum Romain.

La construction de cet amphithéâtre, le plus grand de Rome, débute en 72 ap. J.C. sur la demande de l'Empereur Vespasien. Ses deux fils, Titus et Domitien poursuivent sa construction qui s'achève en l'an 82. A cette époque le Colisée s'appelle alors amphithéâtre Flavien, du nom de la dynastie de ces empereurs. Le nom de Colisée n'apparaît qu'au Moyen Age, en référence à la gigantesque statue de Néron de 35 mètres (appelé colosse) situé à coté de l'amphithéâtre.

photo 36Avec ses 187 mètres de long, 155 mètres de large et 50 de hauteur, le Colisée pouvait accueillir 55 000 spectateurs avides de spec Le Colisée présente 4 étages. Les trois premiers sont portés par des colonnes des différents ordres, dorique, ionique et corinthiens, le quatrième est un mur percé de fenêtres. Au sommet, des excroissances sont encore visibles, qui portaient un voile tendu au dessus du Colisée pour protéger les spectateurs du soleil. Ce voile était manœuvré par un détachement de marins !

photo 37Le Colisée ne garde cet aspect que sur la moitié de sa circonférence, le reste ayant subit les dégradations du temps, des tremblements de terre et de la réutilisation des pierres pour d'autres monuments.tacles tels que combats d'animaux ou de gladiateurs et peut être même des batailles navales ! A l'intérieur, les gradins étaient organisés de façon à distinguer les classes sociales. Le premier niveau était réservé à l'empereur et au Sénat, le second aux aristocrates et le troisième, lui même divisé accueillait la population.

L'arène, quant à elle était composée d'un plancher en bois recouvert de sable. En dessous de nombreuses galeries abritaient les ménageries et divers équipements nécessaires au bon fonctionnement du Colisée.

Situé a côté du Colisée, l' Arc de Constantin a été construit en 315 pour commémorer la victoire de Constantin sur Maxence. Ce très bel arc de triomphe, à trois arches est richement décoré, décorations provenant, pour la plupart, d'autres monuments.

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L’église Santa Maria in Cosmedin est située dans la partie Sud du centre historique de Rome, à proximité du Tibre. Bien qu'il s'agisse d'une église particulièrement intéressante, elle est peu connue. Cela n'empêche pas qu'elle attire une foule considérable… En effet, son porche abrite la célèbre Bouche de la Vérité (Bocca della Verità) qui fait partie des "clichés" classiques de Rome. Si vous venez voir la Bouche de la Vérité, n'oubliez pas de visiter la merveilleuse église Santa Maria in Cosmedin !

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La place Saint Pierre de Rome est située devant la basilique Saint Pierre, au Vatican.Construite après la basilique, elle a été commandée au Bernin par le Pape Alexandre VII. Le Bernin imagine la place comme un espace compo La place Saint Pierre de Rome avec ses 193 mètres de large sur 120 mètres de long est vraiment impressionnante et majestueuse ! Elle est bordée de deux grandes colonnades à 4 rangs de 284 colonnes qui délimitent la place. En plus de ses colonnes doriques, 88 pilastres et 140 statues de saints complètent l’ensemble.

Sur la place en elle même seules 2 grandes fontaines , de Maderno et du Bernin, encadrent un obélisque provenant de l’ancien cirque de Caligula. Ce cirque, où eu lieu le martyr de Saint Pierre, se situe aujourd'hui à l’emplacement des jardins du Vatican.

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Situé sur la rive droite du Tibre et à proximité du Vatican, le château Saint Ange doit son nom à l'archange Saint Michel qui serait apparu au Pape Grégoire Ier durant une procession. L'archange aurait rengainé son épée, signifiant ainsi la fin de la peste sévissant alors dans la ville. Depuis, la statue située à son sommet commémore l'événement.

photo 42Cet énorme tumulus a été construit en 135 par l'empereur Hadrien pour devenir son mausolée. Il était alors surmonté d'une statue de l'empereur et d'un quadrige. Il servira de mausolée aux empereurs jusqu'à Septime Sévère en 211. Il aura par la suite un rôle militaire important. Le château Saint Ange devient un bastion avancé de la muraille Aurélienne. Au Moyen-Age il devient la forteresse protégeant le Vatican en plus de son rôle de prison. Le château Saint Ange connaît de multiples transformations militaires (meurtrières, rampe d'accès ...) ou d'habitation pour les Papes. Il servira notamment de refuge au Pape Clément VII durant le siège et le terrible sac de Rome par l'Empereur Charles Quint en 1527. Par la suite le Château Saint Ange est transformé en palais par le Pape Paul III.

L'accès du château Saint Ange se fait par une rampe, recouverte de marbre et de mosaïques à l'époque antique, qui donnait accès au Mausolée et qui débouche dans la cour d'honneur. Vous pourrez visiter les anciens appartements des papes, certains recouverts de fresques (salle Apollon).

La vue sur la ville du chemin de ronde est magnifique.

photo 45Ballade à San Giminiano

San Gimignano est une des villes les plus pittoresques et suggestives de la Toscane. Elle s'étend, toute embrassée dans sa double enceinte de murailles et parsemée de hautes tours, dans la mer d'oliviers qui recouvrent une colline dominant le Valdelsa. Elle figure dans la liste du patrimoine mondial en Europe de l'UNESCO. San Gimignano, d'origine très ancienne, a reçu son nom de l'évêque de Modène qui a vécu pendant le IVe siècle. La ville conserve presque intactes ses caractéristiques architectoniques des XIIIe et XIVe siècles. Ancien siège d’un petit village étrusque de la période hellénistique, San Gimignano commence son histoire aux alentours du Xe siècle où elle prend le nom du saint évêque de Modène, saint Gimignano, qui aurait sauvé le bourg des hordes barbares. San Gimignano connaît un grand développement durant le Moyen Âge grâce à la Via Francigena qui la traverse. Y fleurissent nombre d'œuvres d’art qui décorent les églises et les couvents. En 1199, San Gimignano devient une commune libre, avec son premier podestat après avoir rompu son asservissement aux évêques de Volterra. Elle prend alors le nom de San Gimignano delle belle Torri avec ses 75 maisons-tours mais elle souffre de luttes intestines qui la divisent en deux factions : celle des Ardinghelli (guelfes) et celle des Salvucci (gibelins). Le 8 mai 1300, elle héberge Dante Alighieri, ambassadeur de la ligue guelfe en Toscane. La terrible peste de 1348 et le dépeuplement qui s'ensuit, jettent San Gimignano dans une crise grave et la petite ville doit se soumettre à Florence en 1353. Elle subit ensuite autant les influences artistiques florentines, siennoises que pisanes.

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San marino

Saint-Marin, en forme longue la République de Saint-Marin, en italien San Marino et Repubblica di San Marino, est le troisième plus petit État d’Europe, après le Vatican et Monaco, et le cinquième au monde, après ces deux mêmes États, plus Nauru et Tuvalu. C’est aussi la doyenne des républiques. Enclavé à l’intérieur de l’Italie entre l’Émilie-Romagne et les Marches, Saint-Marin compte, au 31 mai 2011, 31 978 habitants, dont 5 002 étrangers. Il y a 6 695 Saint-Marinais résidant à l’étranger.

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Journée à Sienne

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Sienne (Siena en italien) est une ville italienne, chef-lieu de la province du même nom, dans la région de Toscane. Elle compte 54 500 habitants (2004). La ville est célèbre pour son patrimoine artistique et pour la course du Palio delle Contrade, souvent abrégé en Palio, une spectaculaire course de chevaux qui voit s'affronter les contrade (paroisses et quartiers) de la ville deux fois par an, le 2 juillet et le 16 août. Elle figure dans la liste du patrimoine mondial en Europe établie par l'UNESCO.

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Retour tranquille sur Paris.