La Manche

du 30 octobre au 3 novembre 2010

Petit voyage dans le département de la Manche à la recherche de cadrans solaires.

Samedi 30 octobre:

Premier arrêt à Neauphle le Château, petite commune des Yvelines ou il y quelques cadrans solaires.

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Puis arrêt à Houdan, St Rémy sur Avre, Nonancourt, Verneuil sur Avre et l'Aigle pour d'autres cadrans. Ils sont tous de style différent.

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Le soir Denis décide d'essayer "un camping ferme" celui de la Gilberdière à Berjou.

Nous avons passé la soirée à rire, il faut dire que nous sommes hors saison, à l'écart de toute grande ville et un samedi soir. Le paysan est occupé et nous indique une place dans un grand champs. Il n'y a pas un chat !! heu non, je raconte des bêtises, il y a juste une chèvre qui nous regarde toute la soirée. Pas de lumière et rien à des kilomètres à la ronde. Nous sommes tranquilles, ça c'est sur. Et pour couronner le tout, il tombe des cordes.

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Dimanche 31 octobre:

Nous poursuivons notre route : Tinchebray, Vire..

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Nous arrivons à Granville à l'heure de manger. Le ciel est noir et nous prenons une bonne averse.

photo16Granville est une commune française du département de la Manche et de la région Basse-Normandie. Chef-lieu de canton et siège de la communauté de communes du Pays granvillais, c'est une station balnéaire et climatique de la baie du mont Saint-Michel à l’extrémité de la côte des havres, un ancien port morutier et le premier port coquillier de France. Elle est parfois surnommée la « Monaco du Nord » du fait de sa situation sur un promontoire rocheux.

Sur un terrain occupé par les Vikings, la ville fondée par un vassal de Guillaume le Conquérant au XIe siècle, ancienne cité corsaire et forteresse de défense du Mont Saint-Michel, devient dès le XIXe siècle une station balnéaire fréquentée par de nombreux artistes, équipée d’un golf et d’un hippodrome. Patrie de la famille d'industriels Dior, commune importante qui absorbe en 1962 le village de Saint-Nicolas-près-Granville, port et aéroport du sud-Manche, c’est aussi depuis 1991 la ville du « Douzelage », jumelée avec vingt villes européennes et l’une des rares communes de France à disposer d’un quartier insulaire, les îles Chausey.

La commune est peuplée de 12 999 habitants (les Granvillais).

Nous laissons donc notre véhicule à l'arrêt des camping cars près du phare au dessus du port et de la vieille ville et descendons par un chemin le long des remparts pour nous balader et manger un petit morceau.

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photo18Le phare du Carteret : Le phare a été édifié en 1837 sur la falaise du cap de Carteret, par une tour carrée sur un bâtiment rectangulaire en maçonnerie de pierres apparentes. En 1870, sont ajoutés deux maisons pour les gardiens. Le phare fut électrifié en 1937 puis entièrement automatisé en 1976 bien qu'il soit encore gardienné aujourd'hui. En partie détruit par les Allemands en 1944, il est restauré sur les mêmes plans après la guerre.

Le phare de Carteret a été construit pour guider les navires jusqu'au Port de Carteret. Situé sur le cap pour une meilleure visibilité, il en signale également la présence et ses dangers. Son éclairage et assuré par une lampe halogène d'une puissance de 650W. Ses périodes d'éclats sont 2+1, c'est-à-dire deux éclats lumineux (1 seconde d'intervalle) suivis d'un autre éclat 4 secondes plus tard. sa portée par temps clair est de 26 milles nautiques (environ 48 kilomètres).

photo19Le moulin du Cotentin à Fierville les mines: Apparu en 1744, rénové en 1997, ce moulin, œuvre d'art en parfait état de fonctionnement, peut de nouveau moudre le grain. Le moulin est situé sur un plateau bien exposé aux vents du secteur ouest, les plus fréquents.

La tour est représentative des moulins à vent du Cotentin : c'est une constructin de pierres légèrement conique, d'une hauteur d'environ sept mètres, ce qui correspond à trois niveaux de travail. Comme la plupart de ses semblables, elle possède deux portes opposées, de largeur différente, ce qui permet d'y pénétrer sans risque quelle que soit la position des ailes.

Rares sont les moulins qui n'ont qu'un seul accès, tel celui de Saint-Vaast-la-Hougue destiné à scier le bois dont l'équipement était à l'extérieur. Les ouvertures de nos moulins sont peu nombreuses, petites, avec un ébrasement prononcé : une seule de dimensions notables, au deuxième étage, permettant le passage des meules que l'on hissait en utilisant l'arbre des ailes comme tambour de treuil.

Les particularités du moulin sont :
- 3 niveaux de travail,
- une toiture conique, posée sur un rail, pivotant à 360°,
- un différentiel, système Berton (1848) qui permet de réguler l'amplitude des ailes de l'intérieur,
- un régulateur de vitesse (James Watt XIX° s).

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Le phare de la pointe d'Agon fut construit dès 1856 sur l'emplacement d'un ancien fort détruit en 1776 par une forte marée qui défendait l'entrée du havre de Regnéville-sur-Mer. Le phare fut lié au trafic annuel de plus de trois cents navires tant français, anglais que norvégiens. L’établissement d’un phare à cet endroit fut décidé en 1848. Les marins risquant de ne pas repérer le port de Regnéville durant les nuits sans lune.

Construit en moellons et pierres de taille du pays, couvert de zinc pour résister au vent, il assure depuis 1856 le repérage pour les marins. La communication étant difficile par mer et par terre, il fut nécessaire d’y adjoindre une habitation pour loger un gardien.

Depuis le début du XXe siècle la pointe d'Agon s'est étendue et désormais, cette maison-phare ouverte dans le cadre de certaines visites guidées ou expositions, se trouve à plus d'un kilomètre de la passe maritime. Il est classifié comme un feu et non comme un phare.

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Lundi 1er novembre:

Nous passons ensuite près du Mont Saint Michel, mais cette fois-ci sans nous arrêter, il y a beaucoup trop de monde et nous l'avons déjà visité.

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Nous préférons chercher quelques cadrans dans les environs : Poilley, St Quentin, St Senier, Genets.... pour ces quatre là, nous les découvrons sur l'église.

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Nous découvrons la plage de Bec Andaine à nos pieds et de bien curieux champignons.

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Mardi 2 novembre:

Et voici à nouveau, quelques exemples de cadrans solaires rencontrés sur notre chemin : Thury, Falaise, Mesnil Garnier...

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Et pour changer un peu, voici une série de phares parsemés sur ce beau littoral.

photo35Le phare de la Hève est un phare s'élevant sur les hautes falaises crayeuses du nord de l'estuaire de la Seine, sur le cap de la Hève, dans la commune de Sainte-Adresse. Il a été mis en service en 1951 ; un escalier de 161 marches mène à sa lanterne.

Le phare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 24 novembre 2010. Dès le XIVe siècle, une tour à feu fut bâtie sur la falaise et fonctionna pendant quatre siècles. Après un effondrement de falaise, deux phares identiques de 17 mètres de hauteur furent construits en 1775 à une centaine de mètres de la falaise. Ils furent les premiers phares électrifiés de France en 1863. Ils furent détruits pendant la Seconde Guerre mondiale en 1944.

Le phare d'Antifer est situé sur le cap d'Antifer près de Fécamp, en Seine-Maritime, sur la commune de La Poterie-Cap-d'Antifer.

C'est une tour octogonale à faces incurvées de 37,90 mètres de hauteur au-dessus du sol et 102 mètres au-dessus du niveau de la mer1. L'édifice actuel est construit en 1949. Il remplace l'ancien phare, détruit par l'armée allemande en septembre 1944. Automatisé et non gardienné, il ne se visite pas.

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photo40Nous allons passer la nuit à Saint Valéry en Caux, Denis au début voulait aller au camping, mais nous avons trouvé un arrêt camping car tout près de la mer. Il ne fait pas franchement beau, et la mer est agitée, une petite balade et une bonne nuit avec pour accompagnement le bruit des vagues. C'est super.

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Mercredi 3 novembre:

Nous repartons le lendemain matin en direction de l'Eure pour retrouver quelques endroits ou Denis a passé son enfance.

Nous voulions voir la côte des deux amants, et bien, nous ne l'avons pas trouvé. La Côte des Deux-Amants, au confluent de la Seine et de l'Andelle (Eure), tire son nom, selon la tradition, de ce que deux amants, contrariés dans leur projet d'union, se donnèrent la mort en se précipitant de son sommet.

Une autre version de l'histoire est que le soupirant fut obligé par un gage de monter cette côte très raide qui s'élève en ligne droite sur plus de cent mètres, en portant sa belle dans ses bras. Arrivé en haut, il expira. De dépit, la jeune fille se tua en se jetant dans le vide.

Il y a des travaux et les indications ne sont pas claires.

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Ensuite Denis se rappelle des endroits ou il passait en vélo avec son père, le long de la seine et ou la colline offrait des monticules particuliers. Nous avons fait des allers retours et nous n'avons pu les retrouver. Surement l'érosion a du jouer un rôle important dans cette disparition.

Bien la journée s'annonçait mal, mais heureusement la maison à Andé ou ses Grands parents étaient gardiens est toujours là et il y a eu un petit moment de nostalgie.

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Après un dernier petit pique nique, nous revenons tranquillement chez nous. La chienne semble épuisée, et sommeille.

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