Weekend en Sologne

du 12 au 14 juillet 2008

Nous profitons du week end de 3 jours du 14 juillet pour faire une escapade en Sologne avec un couple d'amis. Nous partons assez tôt, chacun a prévu quelques petits plats pour ces 3 jours, tout est dans le frigo, nous pouvons partir sereins.

Samedi 12 juillet:

Le 1er arrêt se fera au bord de la Loire, il est 12 h 30 et nous commençons à sentir nos estomacs qui protestent.

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Le pique nique est parfait, il manque juste le soleil, il fait bien gris.

Nous faisons un arrêt au château de la Ferté Saint Aubin, pour prendre bien entendu un cadran solaire. La construction du château débute à la fin du XVIe sur ordre d'Henri de Saint-Nectaire selon les plans de l'architecte Théodore Lefebvre. Elle se poursuit sous le règne de son fils, Henri de La Ferté-Senneterre.

Le maréchal Ulrich Frédéric Woldemar de Löwendal l'acquiert en 1748 ; il est confisqué à son fils lors de la Révolution française. François Victor Masséna, fils du maréchal d'Empire, rachète le château en 1827. Jacques Guyot acquiert le château en 1987 et l'ouvre au public.

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Nous décidons de faire une promenade dans la petite ville de Romorantin. La ville est située au cœur de la Sologne, sur la rivière Sauldre, à 30 km au nord-ouest de Vierzon, 65 km au sud d'Orléans, 69 km au nord-ouest de Bourges, 90 km à l'est de Tours et 190 km au sud de Paris.

En 1516, François Ier confie à Léonard de Vinci la tâche de concevoir un palais royal. Ce dernier envisage également le percement d'un canal reliant la Loire à la Saône. Le projet périclite à la mort de Léonard.

Entre le 26 et le 29 novembre 1770, une inondation sans précédent (4 à 5 pieds d'eau) cause de nombreuses destructions dans la ville (plusieurs maisons, deux ponts et le moulin de la ville) ainsi que sept morts (dont le meunier de la ville).

Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution, dont Romorantin. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau).

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Nous allons passer notre première nuit au camping Tournefeuille. Nous passons la soirée à rigoler, notre camping car est tout petit et 4 adultes qui doivent bouger à l'intérieur c'est du plus haut comique.

Dimanche 13 juillet:

Aujourd'hui, nous consacrons la matinée au château de Chenonceau : ce château est situé dans la commune de Chenonceaux en Indre-et-Loire (France). Il fait partie des châteaux communément appelés les châteaux de la Loire.

Bâti en 1513 par Katherine Briçonnet, embelli par Diane de Poitiers puis Catherine de Médicis, sauvé pendant la Révolution française par Louise Dupin, il est aussi surnommé « château des Dames ».

Château meublé, décoré de rares tapisseries et peintures anciennes, fleuri à chaque saison, c'est le monument historique privé le plus visité de France, serti de plusieurs jardins d'agrément, un parc et un domaine viticole.

Le château fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques par la liste de 1840. Le parc fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 7 novembre 1962.

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photo13L'après-midi, nous découvrons le Labyrinthe troglodytique et musical de Loches

Un parcours de six cents mètres dans un dédale de galeries creusées par des carriers… Voilà ce qui vous attend dans cet espace troglodytique. La partie à visiter date de la fin du xixe et du début du xxe siècle. A l’époque, on y extrayait du tuffeau pour construire les maisons avoisinantes. Pénétrez dans ce lieu impressionnant, humide et frais, et observez des outils spécifiques tels que l’écureuil (une sorte de grue) ou la civière (ancêtre de la brouette) qui permettaient de transporter les blocs de pierre à l'extérieur. L’exploitation de cette carrière remonte à l’époque gallo-romaine et traverse les siècles pour s’achever dans les années 1920. L'endroit a aussi abrité, jusque dans les années 1990, des cultures de champignons de Paris. Mondialisation oblige, cette champignonnière lochoise a dû malheureusement fermer ses portes. Poursuivez votre périple au cœur de la carrière. Vous remarquez un surprenant puits de lumière et une fontaine souterraine. Le parcours est également jalonné de « sculptures sonores » en bois, bambou, tuffeau ou ardoise. Elles sont signées Will Menter, un artiste britannique. Eclairées discrètement, ces œuvres projettent des ombres qui révèlent quelques surprises. A vous de les découvrir…

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Notre amie est claustrophobe, alors cette visite sera faite assez rapidement.

photo17Ensuite un petit tour à Loches, visite de la ville et repas dans une pizzeria sur une place.

Loches est un petit bourg relais de la vallée de l'Indre sur le vieux chemin marchand d'Amboise à Poitiers qui a longtemps concurrencé la voie commerciale d'Aquitaine partant de Tours ou de Langeais. Très tôt, ce relais semble avoir été fortifié. Un important chemin saint Jacques emprunte cette voie commerciale au XIIe siècle. Loches devient une petite ville médiévale surmontée d'un des plus anciens donjons d'Europe, construit vers l'an mil par Foulques III Nerra à l'instar des donjons de Langeais et de Montbazon, autres villes de Touraine.

Le déclin de cette route du Sud révèle la voie de passage la plus antique qui emprunte simplement, par l'eau et la terre, la vallée de l'Indre.

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Nous passons la nuit au camping "La citadelle" à Loches. Il tombe des cordes. Cela va me permettre de raconter une anecdote : nous sommes donc installés dans le camping, à quelques mètres de la rivière, la pluie tombe sur le camping car et cela est intensifié par les velux, notre amie n'est pas rassurée et toutes les 1/2 heure, elle se redresse et regarde par la fenêtre si la rivière ne déborde pas. A trois heures du matin, n'y tenant plus, elle réveille les garçons et les envoie vérifier que tout va bien.

La nuit fut donc courte, et nous sommes réveillés vers 5 heures par des coups de canons dont nous ne saurons jamais l'explication.

Lundi 14 juillet:

Pas très frais les 4 amis au réveil !!!!

Ce matin, après l'épisode pluvieux de cette nuit, il fait beau, nous nous attaquons donc au château d'Ussé.

photo19Le site est habité depuis la Préhistoire, comme en attestent les traces retrouvées sur les lieux. On note également une présence gallo-romaine (petit tumulus et tombes), et certaines rumeurs en font le domaine du gallo-romain Uccius; en effet, ces riches propriétaires ont souvent laissé leur nom aux petites agglomérations qui y sont apparues devenues paroisses puis communes.

Cité au VIe siècle sous le nom d'Ucerum (chronique de Turons), le site d'Ussé, adossé à la forêt de Chinon, occupe un espace stratégique, contrôlant la route de Chinon, et la navigation de la Loire et de l'Indre.

Le premier seigneur connu d'Ussé fut en 1004 le chef viking Guelduin Ier de Saumur (dit le diable de Saumur), seigneur de Saumur, d'Ussé et de Pontlevoy, portant les couleurs du comte de Blois Thibeut II puis Eudes II. Il édifia la première forteresse en bois. Son fils Guelduin II lança en 1040 la construction en pierre d'un premier château.

En 1099, Olivier d'Ussé est le seigneur des lieux. Vers la fin de la guerre de Cent Ans, en 1424, Jean V de Bueil, comte de Sancerre, seigneur d'Ussé et capitaine du roi, membre d'une des plus illustres familles tourangelles, fait construire la structure de base du château actuel. Il meurt en 1477.

Son fils Antoine, seigneur d'Ussé en 1456, épouse en 1462 Jeanne de Valois, fille de Charles VII et d'Agnès Sorel, qui lui apporte une dot de 40 000 écus d'or. Dans les années 1460, il entreprend la reconstruction du château dans le style du XVe siècle. Surendetté, Antoine de Bueil vend Ussé à Jacques d'Espinay en 1485.

D'origine bretonne, Jacques d'Espinay est le fils du chambellan de François II de Bretagne. Il devient lui-même chambellan des rois Charles VIII et Louis XII, puis accède à la fonction de grand-maître de l'hôtel de la reine. Il poursuit les travaux du château et fonde en 1521 la collégiale, destinée à devenir la chapelle funéraire de sa famille.

Son fils Charles et sa belle-fille Lucrèce de Pons poursuivent les travaux. Leur fils René leur succède en 1534. La chapelle, dédiée à Sainte-Anne, est consacrée le 11 août 1538. Lui-même criblé de dettes, René vend le château en 1557 à Suzanne de Bourbon.

La fille de Suzanne de Bourbon, Louise de Rieux, apporte le domaine à son époux René de Lorraine, marquis d'Elbeuf. Toujours par mariage, Ussé passe ensuite à Henri de Savoie, duc de Nemours, qui meurt en 1620

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Après une succession de propriétaires le château est acquis en 1659 par Thomas Bernin, marquis de Valentinay, secrétaire du Roi; c'est en 1664 qu'il fait aménager les jardins d'après des dessins de Le Nôtre.

En septembre 1700, la châtellenie d'Ussé est érigée en marquisat en faveur de Louis II Bernin de Valentinay, receveur général des Finances à Tours et ami de Charles Perrault qu'il recevra plusieurs fois au château. Le domaine comprenait également les terres de Rivarenne et Bréhémont.

Voltaire y aurait séjourné et écrit une partie de La Henriade.

En 1780, les descendants de Louis Bernin de Valentinay vendent le château, qui passe en 1807 à la famille de Duras. Les cèdres du Liban ramenés de terre sainte en 1817 par Châteaubriant pour son amie Claire de Kersaint, épouse du duc de Duras, sont encore visibles près de la chapelle. L'écrivain y aurait rédigé une partie des Mémoires d'Outre-Tombe.

La dernière Duras transmit le domaine à son petit-neveu le duc de Blacas, dont les descendants sont restés propriétaires.

Charles Perrault se serait inspiré de ce château pour le conte de la Belle au bois dormant. Le château en contient d'ailleurs une mise en scène, installée le long du chemin de ronde, grâce à un ensemble de statues de cire.

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Nous remontons ensuite la Loire jusqu'au château de Chambord et pique niquons sur la rive en face d'Ambroise.

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Le château de Chambord est un château français construit au cœur du plus grand parc forestier clos d’Europe (environ 50 km2 ceint par un mur de 32 km de long), il s'agit du plus vaste des châteaux de la Loire. Il bénéficie d'un jardin d'agrément et d'un parc de chasse classés Monuments historiques.

Le site a d'abord accueilli un château fort construit au XIVe siècle. L'origine du château actuel remonte au XVIe siècle et au règne du roi de France François Ier qui supervise son édification à partir de 1519.

Le château et son domaine se sont vu octroyer plusieurs distinctions : inscription au patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en 1981 ; classement depuis 2000 dans la zone de classement de la région naturelle du Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire3 ainsi que dans le réseau Natura 2000 en 2006. Il est également classé sur la première liste française de Monuments historiques en 1840, est reconnu Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) depuis 2005 et constitue l'une des composantes du réseau des résidences royales européennes.

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Notre copain est persuadé que l'on peut faire le tour du château à pied, malgré nos avertissements, il se lance et nous le suivons, effectivement, il y a des lacs, la rivière et pas de chemin.

Retour tranquille en fin de journée sur Paris, beau et sympathique week end !!!!!