La Normandie

du 13 au 16 mai 2010

Pour ce voyage, nous sommes 5 : notre fille et son copain, la jeune que nous accueillons, Denis et moi.

Jeudi 13 mai:

photo1Nous voici arrivé en début d’après-midi à Bec Hellouin

Le Bec-Hellouin est une commune française, située dans le département de l'Eure et la région Haute-Normandie. Les habitants sont des Bexiens. Le village comporte un ensemble de maisons à colombages typiques, groupées autour de l'abbaye Notre-Dame du Bec fondée par Herluin et dont Anselme de Canterbury a été l'abbé.

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L’abbaye Notre-Dame du Bec est une abbaye catholique bénédictine faisant aujourd'hui partie de la congrégation de Sainte-Marie de Mont-Olivet et située au Bec-Hellouin, près de Brionne, dans le département de l’Eure. Elle a été fondée en 1034 par Herluin, chevalier du comte Gilbert de Brionne.

Avec l’arrivée de l’Italien Lanfranc de Pavie, prieur et maître de l’école monastique, puis d’Anselme de Cantorbéry, le Bec devient l’un des principaux foyers de la vie intellectuelle du XIe siècle : le futur pape Alexandre II y étudie vers 1050 ainsi que nombre de futurs légats et évêques.

Depuis près de 1 000 ans, l’abbaye du Bec est liée par l'histoire à la cathédrale de Cantorbéry, à qui elle a donné trois archevêques.

Laissée en ruines par la Révolution, l'abbaye est classée à partir de 1840 au titre des monuments historiques1, et aujourd'hui gérée par le Centre des monuments nationaux2. Elle a retrouvé vie grâce aux moines bénédictins qui, depuis 1948, y perpétuent à nouveau la vie monastique, sous l'égide depuis son élection en 1996 de dom Paul-Emmanuel Clénet, 49e abbé.

L'abbaye se compose aujourd’hui de la salle capitulaire, du cloître (XVIIe siècle) et des majestueux bâtiments conventuels (XVIIIe siècle). La grande église abbatiale (XIVe siècle) ne possède plus que ses fondations (l’église actuelle se trouve dans l’ancien réfectoire). L’ensemble est dominé par la puissante tour Saint-Nicolas (XVe siècle).

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Bon ici, il faut que je raconte ce qu’il nous est arrivé, nous sommes donc en pleine campagne, et comme notre ballade devait prendre ¼ ou ½ heure, j’avais laissé mon sac sous mon fauteuil de voiture (oui, je sais ce n’est pas bien) et bien entendu, des personnes ont fracturé ma portière et m’ont piqué mon super sac (il a au moins 10 ans et est en tissus). Le problème était surtout le contenu, mes papiers et ceux de la famille, pas d’argent, mais mes médicaments.

Tout de suite nous avons fait le nécessaire, téléphoner à la gendarmerie (le prêtre de l’abbaye m’a gentiment prêté son bureau) et porter plainte. A priori, c’est chose courante dans ce lieu.

Nous nous sommes donc rendus à la gendarmerie pour remplir les papiers. Je n’étais pas très fière de moi, surtout que maintenant, nous avons une vitre de cassée et c’est encore moins facile pour laisser la voiture.

Bon, cela n’allait quand même pas gâcher notre voyage.

Nous décidons de nous rendre à Honfleur et de laisser notre camping-car au camping, cela nous permet quand même de visiter cette jolie ville.

photo6Honfleur est une commune portuaire normande (département du Calvados) située sur la rive sud de l'estuaire de la Seine, en face du Havre, tout près du débouché du pont de Normandie. Elle est peuplée de 8 163 habitants1 (les Honfleurais).

Elle est surtout connue pour son vieux port pittoresque, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont notamment Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l’École de Honfleur qui contribua à l'apparition du mouvement impressionniste.

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photo9La commune est classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris. Le clocher de l’Eglise Sainte Catherine est pittoresque, elle date de 1875.

Nous jetons un œil au pont de Normandie qui est un pont à haubans enjambant l'estuaire de la Seine, il relie le Havre (Seine-Maritime) rive droite (A29/RN 1029) au nord, à Honfleur (Calvados) rive gauche au sud (A29). Sa longueur totale est de 2 141,25 mètres dont 856 mètres de travée centrale mesurée entre les deux pylônes. 6,14 millions de véhicules ont emprunté le pont de Normandie en 2007, soit une augmentation de 7 % par rapport à 2006. Michel Virlogeux a été à l'origine de la conception de cet ouvrage.

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Vendredi 14 mai:

Le lendemain, prise d’inspiration, j’emprunte le portable de ma fille et téléphone sur le mien qui m’a été subtilisé, je me lâche en traitant les voleurs de tous les noms.

Dans la matinée, Marlène reçoit un appel d’une personne qui dit avoir entendu mon message. En fait c’est la gendarmerie et le brigadier XXX qui me parle, une personne a retrouvé mon sac et l’a déposé chez eux. Il a dû être content le brigadier en entendant mon message, oups !

Bon, nous nous rendons donc à Pont-Audemer où je retrouve mon sac, il manque juste de la monnaie et ma carte bleue, comme on avait fait opposition, ça n’a pas servi à grand-chose ce vol.

Nous décidons d’aller visiter Crèvecoeur en Auge :

Le château du XIe siècle a été une importante place forte pour le pays d'Auge durant le Moyen Âge et fut très disputé pendant la guerre de Cent Ans. En 1893, Crèvecœur devient Crèvecœur-en-Auge. Les vestiges du château de Crèvecœur (XIe siècle), sont occupés aujourd’hui par un musée, et différents édifices (poterne, chapelle castrale, colombier).

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Nous profitons de cet arrêt pour piqueniquer au soleil, il fait bon et c’est bien agréable.

Ensuite un petit arrêt à Beuvron en Auge. Ancien fief de la famille d’Harcourt situé au cœur du Pays d’Auge, sur la route du Cidre, Beuvron fait figure de carte postale avec ses maisons à pans de bois, ses halles et ses manoirs disséminés dans la campagne.

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Les maisons en chaume et les autres sont superbes, nous avons été intrigués par les fleurs en haut du toit de chaume. Ci-dessous un joli manoir du XVème siècle, classé monument historique.

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Bien entendu, pendant notre ballade, nous prenons en photo tous les cadrans solaires qui passent à portée de notre objectif : Clermont en Auge, Dives sur mer, Manvieux, Colleville…..

Nous voici en fin d’après midi à Cabourg :

Nous mettons notre véhicule au camping et allons profiter du beau temps pour parcourir la plage. Eh oui, mon homme ose mettre les pieds, on est en Mai, ce n’est vraiment pas chaud. Au loin, le ciel est bien sombre, cela nous prépare t’il de la pluie ?

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En voilà un joli cadran fabriqué par mes enfants.

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Il est 18 h 11 et il est temps de rentrer.

Samedi 15 mai:

Nous passons devant le phare d’Ouistreham.

Le phare de Ouistreham (ou encore d'Ouistreham) est un phare à terre, cylindrique, mesurant 38 m de haut, fabriqué en granite et peint en rouge et blanc. Il fut mis en service en 1905, mais un premier phare existait depuis 1886, c'était une tour carrée de 13 m de haut. Il a été construit à côté de l'usine hydraulique, fonctionnant à l'époque et toujours visible de nos jours. Seule la cheminée de brique a été détruite.

Le phare d'Ouistreham est le « gardien de l'estuaire de l'Orne », il est visible à 16 milles marins à la ronde. La « signature » lumineuse du phare est de trois secondes de lumière blanche suivi d'une seconde d'obscurité. Le phare indique les dangereux rochers des Essarts grâce à un secteur rouge montrant la direction aux marins.

Grâce à ses 171 marches de granite bleu de Vire, on accède à l'optique, une lampe halogène derrière une demi-lentille de Fresnel. Il est automatisé, gardienné et visitable.

Au cours de l'été 2005, à l'occasion du centenaire, un jeu de lumière a été installé sur le phare. Il éclaire la base de l'édifice, et permet aux Ouistrehamais, en fonction de la couleur, de savoir si la mer est montante ou descendante : il est bleu lors de la marée montante, blanc le reste du temps.

Il est peint en rouge en son haut, en écho aux balises latérales bâbord de la zone A. En effet, il est implanté sur la gauche du chenal quand on entre au port.

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Sur notre parcours, nous rencontrons différentes choses :

Un char, un cadran solaire géant,

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une vache avec la langue dans son nez…

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Un arrêt obligé à la pointe du Hoc :

La pointe du Hoc est une petite avancée de la côte normande dans la Manche, située dans le Calvados. Elle surplombe une falaise de 25 à 30 mètres de haut avec une plage de galets d'une dizaine de mètres de large à ses pieds. La pointe se trouve sur la commune de Cricqueville-en-Bessin.

Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artilleries lourdes dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors-services le plus rapidement possible.

Cette mission fut confiée au 2e bataillon de rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,5 km en arrière, à l'intérieur des terres.

Il y a un monde fou et on a du mal à trouver une place pour se garer.

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En janvier 1979, la France a légué une partie des terrains de la pointe du Hoc aux États-Unis. Elle abrite un monument en l'honneur du sacrifice des troupes américaines et est l'un des lieux de commémoration du débarquement. Le président Ronald Reagan y assista à une cérémonie lors des commémorations du 40e anniversaire du débarquement en juin 1984. De nombreux blockhaus et cratères de bombardement sont encore visibles et le site est aménagé pour la visite.

La fin de la journée se fera sur Arromanches :

Arromanches est resté célèbre comme lieu historique du débarquement, notamment pour le port artificiel qui y fut installé. Ce port permit de débarquer 9 000 tonnes de matériel par jour.

C'est sur la plage d'Arromanches que, lors du débarquement de Normandie, immédiatement après le jour J, les Alliés établirent un port artificiel provisoire afin de permettre le débarquement de matériel lourd, sans attendre la conquête de ports en eaux profondes, tels que le Havre ou Cherbourg. Le port fut mis en service le 14 juin.

Ce lieu fut en effet choisi afin d’y établir les structures portuaires indispensables au déchargement des quantités de ravitaillement nécessaires aux troupes d'invasion lors du débarquement de juin 1944. Les Britanniques construisirent d'énormes caissons flottants en béton, les "Phoenix" qui après avoir été remorqués d'Angleterre devaient être assemblés en les coulant afin de former des quais et jetées formant et délimitant un port artificiel, le Port Mulberry, comprenant des pontons reliés à la terre par de véritables chaussées flottantes. Un de ces ports fut assemblé à Arromanches et, aujourd'hui encore, quelques caissons "Phoenix" visibles sur l’image témoignent de sa solidité.

Quelques chiffres : le 12 juin 1944, plus de 300 000 hommes, 54 000 véhicules, 104 000 tonnes de ravitaillement avaient été débarqués. Pendant les 100 jours de fonctionnement du port, ont été débarqués : 2,5 millions d'hommes, 500 000 véhicules, 4 millions de tonnes de matériel. La meilleure performance du port se situe dans la dernière semaine de juillet 1944, au cours de ces sept jours, le trafic d'Arromanches dépassa 136 000 tonnes, soit 20 000 tonnes par jour.

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Dimanche 16 mai:

Retour tranquille par les petites routes.