La Pologne

du 12 au 21 août 2011

Vendredi 12 août:

photo1Départ de quincy à 14 h 30, le temps est moyen. Nous nous dirigeons vers l’Allemagne. Un petit arrêt pour prendre un cadran solaire à Heudicourt sous les côtes, puis arrêt pour la nuit au lac de Madine en Lorraine. Nous sommes sur une aire de repos en pleine nature dans une base de loisirs (1100 hectares), il y a des camping-cars disséminés autour de nous. Il y a beaucoup de pêcheurs de toutes nationalités. Un monsieur en voiturette de golf vient nous réclamer 8 euros pour passer la nuit (eau / électricité / toilettes). Nous profitons d’une éclaircie pour faire un petit tour et quelques photos, nous revenons en courant sous un grain.

Nous sommes au calme et tout d’un coup, une vingtaine de jeunes allemands viennent s’installer à nos côtés (tentes, canoë…) , la soirée va être animée, mais vers 10 heures plus de bruit.

Samedi 13 août:

Journée longue et peu passionnante. Nous traversons l’Allemagne par l’autoroute. Il y a peu de circulation et beaucoup de véhicules roulent à plus de 150. Avec notre colimaçon, nous frisons les 110, pas de risque d’excès de vitesse. Alternance de pluie et de nuages.

Le soir, nous décidons de camper à Pirna (Allemagne), mais le camping est difficile à trouver, heureusement un couple de voyageurs nous aide.

Le camping « Waldcamping » est très propre, verdoyant et calme. Il y a pas mal de monde.

Dimanche 14 août:

Départ matinal de Pirna, arrêt et petite balade à pieds.

Pirna (autrefois Pirne en français) est une ville de Saxe (Allemagne), située dans l'arrondissement de Suisse-Saxonne-Monts-Métallifères-de-l'Est, dans le district de Dresde. Sa population était de 40 259 en 2004.

Pirna se trouve au pied du Elbsandsteingebirge au début de la vallée de l'Elbe, où le Wesenitz au nord et le Gottleuba au sud se jettent dans l'Elbe. On appelle aussi Pirna la porte de la Suisse saxonne.

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Sur la façade de la mairie, nous apercevons un magnifique cadran solaire. Pour trouver du pain, cela fut plus difficile.

Görlitz (en sorabe : Zhorjelc, en polonais : Zgorzelec) est une ville frontalière de l'est de l’Allemagne, sixième ville la plus peuplée du Land de la Saxe (58 520 habitants en 2008), arrosée par la rivière Neisse. Située aux confins de la Lusace, elle a appartenu à l'Électorat de Saxe puis à la Silésie, qui était alors une province du Royaume de Prusse, qui deviendra État libre de Prusse après la Première Guerre mondiale. Jusqu'en 1945, la ville s'étendait de part et d'autre de la rivière mais les Alliés définirent une frontière qui suivait le cours d'eau. Suite aux accords qui ont eu lieu dans la ville en 1950, la RDA reconnaît la ligne Oder-Neiße et toute la partie située sur la rive droite de la Neisse est cédée à la Pologne et prend le nom de Zgorzelec.

Le centre-ville regorge d'un patrimoine architectural datant du gothique, de la Renaissance et du baroque. Il a réussi à être épargné lors de la Seconde Guerre mondiale et a ainsi pu être sauvegardé.

Nous faisons une petite visite de la ville et découvrons outre de beaux bâtiments, 3 cadrans solaires. Nous achetons deux gâteaux sans trop savoir à quoi ils sont. Le 1er après y avoir gouté se révèle être aux prunes et le second à la rhubarbe.

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Passage de la frontière polonaise sans aucun souci.

Le contraste est assez saisissant, on a parfois l’impression d’être après un bombardement, beaucoup de façades de maisons sont décrépites et en mauvais état.

photo6Jawor (tchèque : Javory, allemand : Jauer) est une ville polonaise de 24 347 habitants (2006). Elle est située au sud-ouest de la Pologne, dans la voïvodie de Basse-Silésie à environ 61 kilomètres de Wrocław.

Elle possède une église protestante de la paix qui est inscrite depuis 2001 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les églises de la Paix à Jawor et à Swidnica, les plus grands bâtiments religieux à charpente de bois d'Europe, ont été construites dans l'ancienne Silésie, au milieu du XVIIe siècle, à l'époque du conflit religieux qui suivit la paix de Westphalie. Modelées par des facteurs physiques et politiques, elles témoignent de la quête de liberté religieuse et mettent en œuvre des formes architecturales généralement associées à l'église catholique mais très peu courantes s'agissant de la religion luthérienne.

Nous visitons la ville et son église.

Ensuite direction Jelenia Gora par des petites routes de campagne, ou nous apercevons des cigognes dans les champs.

Le camping est situé le long d’une grande route, mais il est acceptable. Pendant que je prends ma douche, un monsieur est venu changer des ampoules. Il faut savoir qu’en Pologne dans les campings les douches ont juste un petit rideau. Nous avons engagé une conversation ou personne n’y a rien compris. Denis qui se promenait avec Varna dehors était hilare.

Lundi 15 août:

Départ 8 h 30 du camping. Visite de l’église de Swidnica et petit tour en ville (cathédrale, rynek).

Świdnica [ɕfʲiˈdɲiʦa] (en allemand Schweidnitz, en tchèque Svídnice) est une ville dans la voïvodie de Basse-Silésie dans le Sud-Ouest de la Pologne qui était nommée Schweidnitz avant 1945. Elle se trouve à environ 50 kilomètres au sud-ouest de Wrocław dans une vallée fertile entre le mont Ślęża et l'Eulengebirge sur la Bystrzyca. C'est-à-dire dans la région moyenne des montagnes des Sudètes. La Friedenskirche ou église de la paix, dédiée à la sainte Trinité (en polonais Kościół Pokoju pw. Świętej Trójcy), fait partie des lieux les plus remarquables de Silésie. Elle a été inscrite en 2001 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO et est considérée comme la plus grande église en bois d'Europe.

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Nous prenons notre repas du midi en forêt entre Bielawa et Nowa Ruda. Les routes sont défoncées, Denis s’amuse et moi j’en bave.

Nous faisons ensuite un arrêt à Karlow dans le parc de Narodowy, situé lui-même dans le Parc national des Monts Tabulaires. Il y a une ballade à pieds pour monter voir les roches errantes, mais je suis fatiguée et le ciel est menaçant, nous faisons juste un petit tour. Il y a quelques vendeurs mais pas de boutiques, difficile de trouver des souvenirs. A mi-parcours, une dame, vend des sortes de gâteaux, ils sont rigolos et cela nous donne envie. Nous les mangerons à 16 heures.

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En redescendant, Denis prend en photo une fabrique de papier qui est devenue un musée, c’est le 15/8 elle n’est pas ouverte.
Nous voulons gouter à notre gâteau, et quelle rigolade, c’est salé et le goût s’approche de celui de la quiche et du lard.

Ensuite, nous faisons une petite halte à Polanica Zdroj.

Polanica Zdrój se trouve au bord de la rivière Bystrzyca Dusznicka dans la Vallée de Kłodzko. Le climat de cette région aux pieds de montagne est doux. La partie thermale de la ville est située sur les collines, entourée par le beau parc, plein de vieux arbres et arbustes exotiques. L'histoire de Polanica, en tant que station thermale, commence au XIX siècle. A cette époque ont été construits les établissements suivants: les Salles de bains, la buvette, le théâtre, le parc a été fondé. Les sources «Wielka Pieniawa» et «Józef» ont été creusées, en 1906 a eu lieu l'ouverture de la Maison Thermale qui existe de nos jours. Tout près du parc, se trouve un bel établissement thermal historique «Wielka Pieniawa».

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C’est le 15 août et beaucoup de personnes se rendent à l’église et fleurissent les tombes. Notre visite se termine en courant car il se met à pleuvoir.

photo12Nous allons passer la nuit au camping de Klodzko, ou nous sommes accueillis en Polonais. Il y a peu de monde, nous sommes 4, dont un couple de français. Les toilettes sont très rustiques.
Tout d’un coup c’est un véritable déluge !!!! Denis en profite pour étudier la carte ah ahaha, elle ne tient pas dans le camping car, tout y est écrit petit et les explications et les rues sont au verso, dur dur !!!!

Nous allions nous coucher, quand quelqu’un frappe à la porte, sous un grand parapluie nous découvrons un monsieur qui baragouine un peu le français et vient contrôler. Denis l’accueille en lui demandant « Qu’est-ce qui vous amène ???? » Je ne peux plus m’arrêter de rire, ce n’était pas la phrase la plus simple à dire et à comprendre.

Mardi 16 août:

Nous nous réveillons très tôt, la pluie est tombée une partie de la nuit et ce matin il y a du brouillard à couper au couteau. Petit déjeuner et douche. Même nos grands-mères n’avaient pas de rideau de douche aussi moche.

Nous faisons un saut chez carrefour, comme il fait gris, Varna n’aura pas trop chaud à nous attendre. Nous achetons les incontournables bières, du pain et quelques gâteaux

Ensuite, direction Paczkow ville réputée pour être une petite « Carcassonne ».

Ville d’art située sur l’itinéraire touristique menant de la Silésie à la Petite Pologne, dans la cuvette de Klodzko, qui s’enorgueillit de ses monuments historiques et de ses sites naturels pleins d’attrait. Ouvrages d’architecture anciens les plus intéressants : les remparts gothiques en pierre d’une longueur de 1 200 m, flanqués de 19 tours en U et dotés de 4 portes ; l’église Saint-Jean-l’Évangéliste du XIVe siècle avec son puits intérieur unique du XVIe siècle ; la maison du Bourreau.

Et voilà quelques images qui parlent d’elles-mêmes. La chienne ne s’en remet pas ayant fait les deux villes, elle estime que ce n’est quand même pas comparable.

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La ville est bien fortifiée, mais à une échelle moindre. Par contre les habitants ne sont pas très aimables. Je ne sais pas s’ils savent sourire. J’ai dégoté du coton à broder dans une boutique.

Ensuite petit parcours pour découvrir des églises un peu particulières. Sur le guide vert, ils appellent cela « la route des églises gothiques »:

Malujowice, Krzyzowice, Porgozela, Strzelniki et Losiow

Elles valent le détour, car elles possèdent des fresques du 14ème, qui ont été pendant un moment ensevelies sous du plâtre par les protestants et redécouvertes aujourd’hui en très bon état.

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Malheureusement, elles sont fermées et on ne peut qu’entrevoir l’intérieur.

A Malujowice, deux enfants nous offrent leurs services et seront récompensés.

Nous nous rendons vers 16 heures au camping de Wroclaw, on nous avait dit qu’il était difficile à trouver. Nous tombons pile dessus, il est à l’intérieur du stade olympique. Il faut dire que notre GPS ne nous est d’aucune utilité car il ne connait aucune route de Pologne.

Le camping est grand, mais pas terrible (assez rustique, il faut bien le dire), les personnes à l’accueil ne sont guère aimables.

Mercredi 17 août:

Journée dédiée à Wroclaw. Nous prenons tôt le matin le tram qui se trouve devant le camping, ça c’est chouette, de plus Varna est acceptée. En une vingtaine de minutes nous nous retrouvons en centre-ville.

Wrocław [ˈvrɔt͡swaf], (en allemand Breslau) est la quatrième ville de Pologne par sa population (634 630 habitants en 2007, aire urbaine 956 000 habitants en 2009), la cinquième par sa superficie (293 km2), et l'une des plus anciennement fondées (vers le IXe – Xe siècle). Elle est depuis 1999 chef-lieu de la voïévodie de Basse-Silésie (entre 1975 et 1998 chef-lieu de la voïévodie de Wrocław).

Située au sud des Monts des Chats (Kocie Góry) la ville est traversée par un fleuve, l'Oder, qui se divise ici en plusieurs bras, et quatre de ses affluents : Bystrzyca, Oława, Ślęza et Widawa. Les cours d'eau, fosses municipales et canaux d'évacuation créent 12 îles et sont enjambés par 112 ponts. De nombreux ponts et passerelles font appeler Wrocław la Venise de Pologne.

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C'est alors que l'on découvre notre 1er gnome. Ils ont été installés un peu partout en ville en 2005 par le sculpteur Tomasz Mocek. C'était en hommage à un mouvement étudiant des années 80. Des p'tits malins s'amusent régulièrement à déménager les gnomes, question de garder habitants et touristes alertes.

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D’après ce que l’on en a compris, il y en aurait presque 80 disséminés partout dans la ville, notre récolte est honorable : 31 gnomes.

Le cœur de Wroclaw est époustouflant avec son magnifique hôtel de ville et ses maisons dont les couleurs éclatent au soleil. Sa fontaine de verre fait ressortir la beauté de l'architecture environnante. Un des ponts qui enjambent l'Oder nous emmène dans les îles où la cité est née au IXe siècle...

photo25Vers 12 h 30, nous nous arrêtons sur le Rynek et décidons de nous offrir un restaurant, il y a le choix (pizzéria, grec, français…), mais notre désir est de goûter la cuisine locale.

Le restaurant s’appelle « Lwowska », l’ambiance est sympa et nous sommes servis assez rapidement. Un serveur apporte une gamelle d’eau pour varna qui lui en est très reconnaissante.

Ensuite il nous apporte du pain et une sorte de saindoux pour le tartiner. Denis adore, moi un peu moins car c’est assez gras. Puis nous prenons chacun une spécialité, Denis : une côtelette de porc avec une sauce Léopoldine, avec pomme de terre et chou. Pour moi, jambon sauce wiatus avec pommes de terre rissolées.

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En dessert, Denis opte pour une crêpe avec de la glace, de la chantilly et des myrtilles et moi pour un bol de myrtilles géantes avec une crème.

photo29En début d’après-midi, Denis décide de grimper en haut de l’église Sainte Elisabeth, le ciel s’est éclairci et le panorama doit être joli. Varna n’est pas acceptée et il faut le dire cela m’arrange un peu car il y a plus de 300 marches.

Nous reprenons notre promenade, en fait en recherchant les gnomes, nous faisons tout le tour de la ville, c’est très rigolo !!!!!

L’hôtel de ville est superbe avec son horloge astronomique

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photo31Pour la Saint-Valentin, ce ne sont pas des roses mais des cadenas que choisissent les couples pour se jurer un amour éternel, en les accrochant sur le pont Tumski et en jetant ensuite la clé dans le fleuve Oder.

Des milliers de cadenas, de toutes les tailles et de toutes les couleurs, s'accumulent ainsi depuis trois ans sur les rambardes métalliques de ce pont qui relie l'île où est située la cathédrale au reste de la ville, dans l'ouest de la Pologne.

Ce rituel des "cadenas d'amour" est également pratiqué dans d'autres villes en Europe, notamment Paris, Rome, Kiev et Riga.

A terme, le surpoids engendré par les cadenas peut constituer un danger. Pour le pont Tumski, selon les architectes, il faudrait dix tonnes de métal pour le déstabiliser. Les amoureux peuvent donc se laisser aller.

Nous passons près de l’université qui est en plein travaux, pour nous rendre sur l’île de sable.

Puis retour vers le centre-ville et un petit saut à un véritable marché de l’ancien régime.

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Une petite boisson bien fraîche et nous reprenons le tram en direction de notre camping.

Varna n’en peut plus, et nous aussi.

De retour au camping, nous allons directement prendre une douche, c’est une vraie rigolade. Il y a toujours ces fameux rideaux en plastique et un porte manteau pour 4, rien n’est prévu dans la douche, il faut donc suspendre toutes ses affaires à l’extérieur et mon porte manteau est bien à 4 m de ma douche, une charmante dame me fait de la place et par signe me fait comprendre que l’on a pas le choix. Pas facile, pour une parisienne de se promener cul nu. La douche est chaude c’est déjà ça et fait un bien fou.

Nuit paisible.

Jeudi 18 août:

photo33Legnica (anciens noms : Lignica ou Liegnitz en allemand), est une ville du sud-ouest de la Pologne, sur le Kaczawa. Sa population s'élevait à 106 122 habitants en 2003. La ville qui portait le nom de Lugidunum dans l'Antiquité tiendrait son nom des Lugii ou Lygiens, un peuple germano-celte.

Nous faisons une petite virée en ville et quelques achats.

Arrêt à Auchan pour fourniture en pain / gâteaux et boissons, et nous passons la frontière avec l’Allemagne sans aucun problème.

photo36Bautzen (Budyšin ou Budyšyn en sorabe) est une ville allemande située dans le Land de Saxe et la capitale de l'arrondissement de Bautzen. Elle a 41 161 habitants (décembre 2008) et constitue la ville où les Sorabes sont le plus représentés.

La ville se trouve perchée au sommet d'un méandre de la rivière de la Sprée, dans une plaine entre les collines de la Lusace et dans une région de lacs et de bruyère. Au nord de la ville, se trouve un grand lac artificiel qui s'appelle le Talsperre Bautzen, creusé en 1974.

Bautzen regroupe un grand nombre de Sorabes. Cette minorité ethnique d'Allemagne occupe la région de la Lusace, à cheval sur les Länder de Saxe et du Brandebourg. Apparentés aux Slaves occidentaux, les Sorabes ont longtemps fait partie du royaume de Bohême. Ce sont les migrations du VIe siècle qui les conduisirent entre l'Elbe et la Neisse. Aujourd'hui encore, leurs enfants apprennent le sorabe, langue slave de l'ouest proche du tchèque et du polonais.

C’est une jolie ville et nous découvrons avec joie un beau cadran solaire sur le Rathaus, puis ensuite sur l’église.

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Le midi et le soir nous dégustons nos gâteaux (placek drozowy) dont voilà la recette, si le cœur vous en dit :

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Składniki

CIASTO:

- 0,5 kg mąki
- 150 g cukru
- 1 jajko
- 1 opakowanie suchych drożdży lub 40-50 g świeżych
- 200 g masła lub margaryny
- 300 ml mleka 3,2% lub słodkiej smietanki

POZA TYM:

- 2 słoiki ulubionego dżemu lub w sezonie świeże owoce
- 1 żółtko, mąka i cukier na kruszonkę

Placek drożdżowy który zawsze wychodzi

1. Mąkę przesiać. Mleko podgrzać, tak żeby było letnie- nie gorące.
2. Drożdże rozetrzeć w kubeczku z 2 łyżkami cukru i odrobiną mleka. Odstwić w ciepłe miejsce do wyrośnięcia.
3. Jajko (a jeszcze lepiej 3 żółtka) utrzeć lub zmiksować z cukrem na puszystą, kremowa masę.
4. Masło roztopić w garnuszku i przestudzić- też nie może być ani gorące ani zimne- tylko letnie.
5. Do mąki wlać utarte z cukrem jajka i wyrośniete drożdże. Wymieszać i powoli wlewać stopione masło i mleko.
6. Ciasto wyrabiamy rękami lub mikserem (hakami do ciasta) do czasu aż zacznie dobrze odchodzić od rąk i od miski.
7. Gdy tak się stanie przykrywamy je ściereczką i odstawiamy w ciepłe miejsce by podrosło. (ok. 30-40 minut). Powinno podwoić swoją objętość.
9. Rozgrzewamy piecyk, ustawiająć go na najniższą temperaturę. Wyrabiamy wyrośnięte ciasto.
10. Na blachę posmarowaną masłem (lub wyłożoną papierem) wykładamy ciasto (na ok. grubość ok. 1-1,5 cm, zostawiamy małągarstkę ciasta do kruszonki). Na ciasto rozsmarowujemy dżem.
11. Oderwaną garstkę ciasta mieszamy w miseczce z żółtkiem, cukrem i mąką- dodaję ich tyle aż wszystko zacznie się kruszyć... i wyjdzie kruszonka;)
12. Ciasto posypujemy kruszonką i wstawiamy do lekko nagrzanaego piecyka by podrosło- ok 10 minut. Gdy podrośnie podkręcamy temperaturę do 180-190 stopni i pieczemy aż ciasto będzie złociste czyli ok. 1 godziny.

Nous nous arrêtons au camping « Caravan Camping Sachsishe Schweiz” à Kurort Gohrish qui est très bien. Sa situation est idéale et il y a beaucoup de choses à visiter malheureusement nous n’aurons pas le temps de le faire.

Vendredi 19 août:

Orage impressionnant sur la route pendant presque 1 h 30. Le trajet est très long surtout à petite vitesse.

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Nous avons voulu nous arrête à gotha pour une visite et un cadran, mais il y avait des tonnes de travaux, toutes les routes étaient barrées. De Gotha, nous n’avons rien vu !!!!

On ne s’est pas découragé et nous voilà partis pour Eisenach, c’est à 25 km. La route était déviée et les routes conseillées incompréhensibles, nous avons fait au moins 50 km de plus, par de petits chemins.

Pour aujourd’hui, c’est bon, allons nous coucher

A 18 h nous arrivons au camping populaire de Bingen au bord du Rhin, il y a beaucoup de monde et c’est très moyen. Les allemands adorent se regrouper et camper le week end, la bière coule à flot.

Samedi 20 août:

Quelques photos, ce matin très tôt au lever du soleil. C’est assez joli.

Nous descendons la vallée du rhin, il y a de beaux châteaux, mais les villages pittoresques sont pris d’assaut et on ne peut pas se garer.

photo40Lorelei (ou Loreley ou Loreleï) est le nom d'un rocher qui culmine à 132 mètres au-dessus du Rhin à proximité de Sankt Goarshausen (Saint Goarshausen en français). C'est l'endroit le plus étroit du fleuve entre la Suisse et la mer du Nord. L'avancée du rocher réduit d'un quart la largeur du fleuve. Le courant très violent et les nombreux rochers immergés ont causé de nombreux accidents de navigation.

La légende : Loreleï est une jeune fille qui, assise sur le rocher du même nom, chante magnifiquement. Les marins passent en bateaux et l'entendent. Ils sont comme envoutés par ce chant si beau, si mélodieux, qu'ils en oublient les courants du Rhin et chavirent.

À l’origine, la Loreleï a été conçue pour symboliser l’amour passionnel dans la littérature : dans une ballade (Zu Bacharach am Rheine..., 1801) du poète rhénan Clemens Brentano, la Lorelei apparut d’abord comme le nom d’une femme. Laure Lay a été trompée par son amant. Sur le chemin du cloître, elle veut jeter un dernier regard du rocher sur son château. Alors qu’elle pense voir un bateau s’éloigner, elle tombe dans le fleuve.

Brentano a écrit plusieurs variations du thème de la Loreleï. Le motif d’une femme blonde et malheureuse qui se peigne sur un rocher, apparaît pour la première fois dans son conte rhénan à partir de 1810. Plus tard, elle passa d’un fantôme à une femme fatale. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, elle prit pour quelques poètes la fonction de symbole national, semblable aux Valkyries. La littérature du XXe siècle se détourna de cette interprétation. Elle apparait sous de nombreuses formes dont certaines sont ironiques, et perpétue ainsi le mythe de la Lorelei.

Le rocher de la Loreley est maintenant un site touristique très fréquenté, tant pour la beauté des lieux que pour la légende qui l'entoure.

Une petite ballade à Saint Goar, il est 10 h et il n’y a pas encore trop de monde. Il y a de très beaux coucous et de magnifiques chopes de bière à 1750 euros.

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Nous nous achetons de bons gâteaux et allons pique-niquer dans les vignes. Il fait très chaud.

Nous prenons maintenant le chemin de Paris en suivant les rives de la Moselle, nous visitons Berncastel Kues, très jolie petite ville.

Il y a beaucoup de monde, la place est magnifique et les façades colorées.

Il y a un cadran solaire sur le pont traversant la Moselle.

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Les paysages sont magnifiques, il y a des vignes partout

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Nous nous dirigeons vers la France et plus spécialement Metz ou nous allons passer notre dernière nuit.

Le camping est grand mais bondé, mais l’avantage c’est qu’il est à quelques centaines de mètres du cœur historique de la ville et il y a une petite épicerie.

Dimanche 21 août:

Lever 6 h 30, car nous voulons faire un petit tour en ville avant de partir, petite déjeuner pain et croissant au chocolat tout frais et nous voilà déambulant dans Metz, il n’est pas encore 7 h 30. Le ciel est menaçant, il n’y a pas un chat dans les rues.

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Metz est une ville située dans le nord-est de la France. Elle est la préfecture du département de la Moselle et le chef-lieu de la région Lorraine. Ses habitants s’appellent les Messins.

Ancienne capitale du royaume d’Austrasie et berceau de la dynastie carolingienne, Metz témoigne par la richesse de son patrimoine d’une histoire commencée il y a trois mille ans. De culture latine, la ville conserve un héritage de l’annexion allemande, dont le quartier impérial est, sur le plan architectural, particulièrement emblématique. S’affirmant comme cité de la communication et des nouvelles technologies de l’information avec son technopôle, l’antique cité marchande s’est voulue « ville jardin » égrenant son paysage urbain et architectural au fil de l’eau et des parcs, à travers une politique pionnière en France en matière d’écologie urbaine.

A peine avons-nous le temps de rentrer, quand un gros orage éclate, nous remballons nos dernières affaires et quittons Metz sous un déluge. Il est à peine 9 h et il fait déjà 30°.

Nous rentrons sur Quincy par les petites routes.