Voyage en République Tchèque

du 18 au 26 avril 2009

Samedi 18 avril:

Départ de Quincy à 7 h 05 avec notre colimaçon. Nous sommes 4 personnes : Florent et sa copine Maggy, Denis et moi. Nous nous arrêtons à la boulangerie pour les croissants et direction l’autoroute A5 – Vesoul – Mulhouse.

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A 15 h 30, nous sommes aux chutes du Rhin

Les chutes du Rhin (allemand Rheinfall, suisse allemand : Rhyfall sont des chutes d'eau situées entre Neuhausen (rive droite) et Flurlingen (rive gauche) en Suisse en aval de Schaffhouse. Elles sont classées parmi les plus grandes d'Europe.

Entre le lac de Constance et Bâle, là où le Rhin forme la frontière entre la Suisse et le Land de Bade-Wurtemberg, le lit du fleuve s'est creusé dans les roches calcaires du Jura formant des rapides et ces chutes.

Lorsque le Rhin a son débit moyen, ce sont 750 mètres cubes d'eau par seconde qui franchissent les rochers d'une hauteur de 23 mètres et sur 150 mètres de largeur. Le débit maximum mesuré fut de 1260 m³/s en 1965 et le débit minimum de 95 m³/s en 1921.

En contrebas des chutes, sur la rive droite du fleuve (coté ville de Neuhausen), se trouve la maison Wörth à partir de laquelle des petits esquifs permettent de s'approcher au plus près des chutes, d'accoster sur le rocher qui se trouve au milieu et de grimper au sommet où flotte le drapeau suisse. Au-dessus des chutes, sur la rive de Zurich, se trouve la maison Laufen qui abrite un restaurant, une boutique et une auberge de jeunesse.

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Nous nous arrêtons ensuite au camping Markelfingen au bord du lac de Constance pour passer notre 1ère nuit.

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Le camping est très calme et la vue est superbe.

Dimanche 19 avril:

Départ 9h après un petit déjeuner copieux. Nous traversons Friedrichshafen : c'est une ville sur la rive nord du lac de Constance (Bodensee) dans le sud de l'Allemagne. C'est la capitale de l'arrondissement du lac de Constance dans le Land du Bade-Wurtemberg ; population 57 680 (2004). Son nom actuel (littéralement « Port de Frédéric ») fait référence au roi Frédéric Ier de Wurtemberg.

La ville abrite les sociétés d'aviation Dornier et Zeppelin et ses foires-expositions annuelles qui sont parmi les plus grandes du sud-ouest de l'Allemagne. Elle est aussi la ville d'origine du constructeur automobile Wilhelm Maybach, fondateur de la marque Maybach.

Sur notre chemin, nous rencontrons quelques vaches bien sympathiques

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16 h 35, nous arrivons à Neuschwanstein

Le château de Neuschwanstein est un château allemand, dressé sur un éperon rocheux haut de 200 mètres, situé près de Füssen dans l'Allgäu. Louis II de Bavière l'a fait construire au XIXe siècle. C'est aujourd'hui le château le plus célèbre d'Allemagne, visité chaque année par des millions de touristes.

Lettre de Louis II à Richard Wagner, 1864 :
« Il est dans mon intention de reconstruire la vieille ruine de château de Hohenschwangau près de la gorge de Pöllat dans le style authentique des vieux châteaux des chevaliers allemands, et je vous confesse que je me languis de vivre ce jour (dans 3 ans) ; il y aura plusieurs salles confortables et chambres d'hôtes avec une vue splendide du noble Säuling, les montagnes du Tyrol et loin à travers la plaine ; vous connaissez l'hôte vénéré que je voudrais voir là ; l'endroit est un des plus beaux qu'on peut trouver, saint et inaccessible, un digne temple pour l'ami divin qui a apporté le salut et la bénédiction au monde. Il vous rappellera également Tannhäuser (Salle des chanteurs avec une vue du château dans le fond), Lohengrin (cour de château, couloir ouvert, chemin vers la chapelle) ; ce château sera de toute manière plus beau et habitable que Hohenschwangau qui est plus loin vers le bas et qui est profané chaque année par la prose de ma mère ; ils auront leur vengeance, les dieux profanés, et viendront vivre avec nous sur les hauteurs élevées, respirant l'air du ciel. »

En 1867, lors d’un voyage en France, Louis II visita le château de Pierrefonds. L’idée de mélanger ce style architectural néo-gothique à celui, médiéval, de la Wartburg en Thuringe donna un résultat flamboyant. Neuschwanstein fut construit sur l'emplacement de deux anciens châteaux-forts, Vorderhohenschwangau et Hinterhohenschwangau. Pour pouvoir élever le château de ses rêves, Louis II fit dynamiter la montagne afin d'abaisser de 8 mètres le socle des anciens châteaux. Ce n'est qu'après la construction de la route et de l'installation de l'eau courante que la première pierre fut posée, le 5 septembre 1869. Les travaux furent dirigés par l'architecte Eduard Riedel et décorés par Christian Jank, un décorateur de théâtre. La construction du « nouveau rocher du cygne » (traduction de Neuschwanstein) a nécessité 465 tonnes de marbre et 400 000 briques. En 1884, Louis II s'établit dans le palais. Deux années plus tard, après sa mort mystérieuse, le château fut ouvert au public, bien qu'il ne fût pas encore terminé.

Le projet initial de Louis II et Riedel était plus ambitieux, mais l'État bavarois décida de ne pas poursuivre les travaux à la mort du roi.

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Nous nous garons sur un parking dans le village en dessous du château et faisons la montée en bus.

Nous faisons la visite guidée, les photos sont interdites.

Le château de Neuschwanstein est construit en grande partie dans le style roman tardif du début du XIIIe siècle. On le remarque dans la construction du bâtiment dans son ensemble aussi bien que dans son ornementation : portails en plein cintre, les arcades des fenêtres et des tours, la position des colonnes et des baies vitrées et des pinacles. Les salles d'habitation du roi et les salles d'apparat des troisième et quatrième étages étaient plus ou moins achevées en 1886. Les chambres du deuxième étage sont toujours en briques nues et ne sont pas visitées. Des éléments néo-gothiques et néo-byzantins (la salle du trône) sont également présents. À ce titre, le château est un exemple d'architecture éclectique de l'époque romantique. C'est aussi l'exemple typique d'historicisme en architecture.

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Le Marienbrücke :
On peut pleinement apprécier le paysage romantique des environs du château en allant sur le Marienbrücke, qui surplombe de 92 m le fond de la gorge de la Pöllat. Il s'agit d'un pont en porte-à-faux enjambant la chute d'eau haute de 45 m. Le pont, originellement en bois, porte le nom de la mère de Louis II, la reine Marie, princesse de Prusse. En 1866, le fer a remplacé le bois.

Nous déjeunons rapidement dans le camping-car toujours stationné sur le parking avant de visiter la ville de Fussen.

Füssen est une ville d'Allemagne dans le district d'Ostallgäu, au sud-ouest de la Bavière, arrosée par le Lech, sur la Route romantique. Füssen est connu dès l'époque romaine où elle se situait sur la Via Claudia Augusta, au sud de l'ancienne capitale régionale Castra Augusta, aujourd'hui Augsbourg. Le nom original était Foetibus (en allemand Füssen signifie pieds).

Le château (Hohes Schloss), ancienne résidence d'été des princes-évêques d'Augsbourg depuis la fin du XVe siècle, est un des châteaux gothiques parmi les plus grands et les mieux conservés en Souabe. Aujourd'hui il abrite des collections d'œuvres d'art de Bavière des périodes gothique et Renaissance.

Non loin du château se trouve le complexe baroque (1697-1726) de l'ancien monastère bénédictin de Saint-Magne fondé au VIIIe siècle. L'empereur Frédéric II a accordé en 1222 un privilège au monastère Saint-Magne. Füssen est la ville la plus haute de Bavière (808 m au-dessus de niveau de la mer). Les célèbres châteaux de Neuschwanstein et de Hohenschwangau sont situés non loin de la ville.

La scène de la poursuite à moto dans la Grande Évasion avec Steve McQueen a été tournée dans et autour de la ville.

Nous découvrons la ville et quelques beaux cadrans, dans les rues, quelques personnes sont habillées en costume local.

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Et au loin, nous apercevons toujours le château de Neuschwanstein.

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En route, nous croisons le village de Steingaden, ou il y a un joli cadran à prendre. Fidèle à mes habitudes, je voyage avec une multitude de choses entassées à mes pieds, pour cet arrêt, je me suis dépêchée (je sais aucun intérêt, comme dit mon fils, il ne va pas s’envoler ton cadran) et là, emportée par mon élan et les pieds coincés dans mon bazar, je tombe de voiture (eh oui), la tête la première et comme je voulais protéger mon appareil photo, je ne tends qu’une main pour me recevoir. Dans la voiture, il y a un gros blanc, pas un mot, je me relève tant bien que mal et que vois je, une vingtaine de personnes attablées à un café qui me regardent, la honte !!!! Très digne, je vais prendre ma photo et quand, je reviens tout le monde est hilare dans la voiture.

J’ai eu mal au poignet pendant quelques jours et voilà, c’est dit.

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Nous prenons une photo du cadran du village de Seenhausen et nous dirigeons vers notre camping Halbinsel burg.

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Lundi 20 avril:

Nous allons passer la journée à Salsbourg, nous voici en Autriche. Pour tout dire, c’est une ville que j’ai bien appréciée, elle est calme, propre, assez vivante et il y a de nombreux cadrans.

Salzbourg (allemand: Salzburg, bavarois: Sòizburg) est une ville autrichienne de 150 000 habitants en 2006 et la capitale du Land de Salzbourg (520 000 habitants en 2003). La vieille ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Située à la frontière allemande, la ville est célèbre pour avoir vu naître Mozart. Elle tient son nom du sel (allemand: Salz : sel, et burg : château), sur le commerce duquel la cité bâtit sa fortune. Le festival de musique classique de Salzbourg est l'un des plus prestigieux.

La Salzach divise le centre-ville en deux parties. À l'est, la rue commerçante Linzergasse conduit à la colline des Capucins (Kapuzinerberg), à l'église Saint-Sébastien et à son cimetière où sont enterrés la famille de Mozart et le médecin Paracelse.

Du côté Ouest, entre la rivière Salzach et la colline Mönchsberg se trouve la vieille ville qui est particulièrement intéressante, car elle a su préserver son caractère gothique flamboyant et baroque avec de nombreuses constructions des architectes Vincenzo Scamozzi et Santino Solari entre autres.

La cathédrale Saint-Rupert (Salzburger Dom) est une de leurs contributions. Elle était à l'origine romane (terminée en 774), mais elle a brûlé en 1598 et une nouvelle fut érigée au même emplacement (construction de 1614 à 1628 (baroque)).

L'abbaye bénédictine de Nonnberg, de style baroque, a inspiré le film La Mélodie du bonheur avec Julie Andrews.

Parmi les places on trouve la Residenzplatz comprenant la Résidence, le Glockenspiel (jouant trois fois par jour -6,11 et 18h) une mélodie changeant chaque mois) et l'église Saint-Michel. L'Alter Markt est célèbre pour ses deux cafés (Tomaselli et Fürst) Il y a encore la Kapitelplatz (bâtiments du prince-archevêque), la Dom Platz (cathédrale) et l' Universitätplatz (Kollegienkirche, faculté de théologie).

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La vue du château y est magnifique, d’un côté on peut voir la ville et de l’autre les montagnes.

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Salzbourg est parfois surnommée « la ville aux cent églises ». Parmi les plus célèbres, on trouve le monastère bénédictin Saint-Pierre (fondé en 696 par l'évêque de Worms, saint Rupert, patron de la ville). Il est bordé par le cimetière St Petersfriedhof, lui-même surplombé par des catacombes; L'église des franciscains, à la fois gothique et romane, la Kollegienkirche (construite en 1708, place de l'université), l'église Saint-Michel (place de la résidence), etc... sont aussi de très belles œuvres vivantes. Des messes (avec orchestre, chœurs et solistes chaque dimanche) et des concerts y ont lieu chaque jour. Église de la Trinité : chef-d'œuvre de Fischer von Erlach. Église Saint-Gaëtan : église baroque au sud de la vieille ville.

photo26La forteresse de Hohensalzburg, située sur la colline de Mönchsberg et surplombant la ville depuis le XIe siècle est la plus grande d'Europe. On peut y monter à pieds ou par le funiculaire construit au XXe siècle.

Sur cette colline on trouve également le couvent de Bénédictines Nonnberg, de jolies villas privées, le musée d'art moderne, la muraille protégeant la ville ainsi que plusieurs terrasses ayant un magnifique aperçu sur la ville.

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Nous voulions nous arrêter dans un camping de la région, mais à cette période de l’année, ce n’est pas possible, ils sont fermés. Nous décidons donc de continuer notre route et de passer la frontière pour tenter notre chance de l’autre côté.

Nos premières impressions ne sont pas les meilleures, la route longe une vallée ou les habitations et les usines sont en ruines, il n’y a personne, le jour commence à baisser et nous n’avons toujours pas de camping. Denis se serait bien arrêté n’importe ou, mais la copine de Florent n’est pas très rassurée, nous continuons donc notre route.

Il est près de 23 h et notre cas semble désespéré, quand nous apercevons une affiche qui pourrait vouloir expliquer la présence d’un camping mais notre connaissance en tchèque est mince. Bonjour. = Dobrý den. (ý es prononce ii) Salut. = Ahoj. (comme en allemand) Allo! = Haló!

photo29C’est effectivement un ??? camp, et il est ouvert, mais il y a juste un gardien, il n’y a pas de lumière mais une clôture nous entoure. C’est rassurant, nous avons un baraquement pour les douches et elles sont chaudes, mais il faut s’y rendre avec sa lampe. Et voici ce que l’on découvre en se levant, ce n’est pas trop mal.

Mardi 21 avril:

Český Krumlov est une petite ville médiévale en Bohême du Sud, près de la ville de České Budějovice. Elle était nommée Krumau par la population germanophone avant la Seconde Guerre mondiale. Le centre historique est classé au patrimoine mondial par l'Unesco.

L'un des monuments emblématiques de la cité est le château (Hrad), campé sur une hauteur dominant la ville. Il est relié au reste de la vieille-ville par une rue en pente raide et par un pont enjambant ses anciennes douves. Passé la porte principale, un jeu de cours successives, décorées de sgraffites et de peintures murales, conduit à un théâtre baroque (Zámecké divadlo) et à des jardins. Ceux-ci conservent une fontaine rococo, ainsi qu'un pavillon de plaisance où sont données des représentations théâtrales durant la période estivale.

Si le château conserve une tour médiévale ornée de peintures en 1590, la majeure partie des bâtiments a été reprise dans les styles baroques et rococo.

À l'intérieur, la « salle des masques » est l'une des pièces les plus représentatives des fastes d'autrefois. Cette salle de bals est ornée de peintures en trompe-l’œil réalisées par Josef Lederer en 1748, sur le thème de la commedia dell'arte.

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La basilique Saint-Guy (en tchèque Kostel svatého Víta) est l'un des sanctuaires majeurs de la ville. Fondée en 1309, elle fut reprise entre 1407 et 1439.La basilique est basée sur un plan basilical à trois vaisseaux, l'ensemble étant représentatif du style gothique flamboyant. Un clocher élancé, couronné d'une flèche polygonale, s'élève à l'angle de la façade occidentale.

L'intérieur conserve quelques fresques et abrite la sépulture de Guillaume de Rosenberg (Rožmberk en tchèque).

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Visite très agréable, en plus nous profitons d’un soleil magnifique.

Holašovice est un village près de Jankov en Bohême du sud dans le canton (okres) de České Budějovice. On y trouve un ensemble unique de fermes et de bâtiments dans ce style appelé « baroque rural » selské baroko construit dans les années 1770 et inscrit en 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Holašovice est mentionnée pour la première fois en 1263. En 1292, le roi Venceslas II de Bohême donne le village et d'autres villages des environs à l'abbaye cistercienne de Vyšší Brod. Il reste dans le domaine de l'abbaye jusqu'en 1848.

Entre 1520 et 1525, Holašovice était dépeuplée par une terrible peste bubonique: seuls deux habitants survécurent. Une colonne érigée au nord du village rappelle le terrible évènement. L'abbaye repeupla alors le village par des colons venus de Bavière et d'Autriche. En 1530, le village comprenait 17 habitants, germanophones principalement. En 1895, il y avait encore 157 habitants d'origine germanique contre 19 seulement d'origine tchèque.

Après le déplacement des populations allemandes des Sudètes à la fin de la deuxième guerre mondiale, le village se désertifia et resta quasi-abandonné pendant la période communiste. À partir de 1990, le village a été progressivement restauré et repeuplé; il compte aujourd'hui environ 140 habitants.

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Le château fort de Karlštejn (en allemand et en français Karlstein), bijou de l'architecture fortifiée gothique, est l'un des châteaux les plus importants de Bohême. Il a été fondé par l'empereur Charles IV. Il a servi de trésor pour les joyaux de la couronne impériale du Saint-Empire romain germanique, de la couronne royale des États de Bohême et de diverses saintes reliques.

Il est situé à 8 km de Beroun et une trentaine de kilomètres de Prague. C'est un monument historique tchèque.

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Soirée au camping Sunny Camp, nous sommes à côté de Prague.

Mercredi 22 avril:

Il est 9 heures et nous prenons le métro pour nous rendre en centre-ville.

Prague (en tchèque Praha) est la capitale et la plus grande ville de la République tchèque. Elle est à la fois l’une des quatorze régions de la République tchèque et la capitale de la région administrative de Bohême-Centrale et de la région historique de Bohême. Elle est traversée par la Vltava (Moldau en allemand).

Prague est située en plein cœur de l'Europe centrale. Elle fut par le passé capitale du Royaume de Bohême, du Saint-Empire romain germanique et de la Tchécoslovaquie (ČSR, ČSSR et enfin ČSFR). La ville aux mille tours et mille clochers (qui est encore la caractéristique architecturale de la ville) a miraculeusement échappé aux destructions de la Seconde Guerre mondiale et offre une architecture mêlant les styles préroman, roman, gothique, baroque, rococo, Art nouveau et cubiste. En 1968, le Printemps de Prague et l'écrasement du « Socialisme à visage humain » par les troupes de l'URSS et du pacte de Varsovie ont profondément marqué les Praguois et inspiré la culture des années 1960-1980. Depuis 1992, le centre ville historique est inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO.

Prague est la cinquième région urbaine la plus riche d'Europe en termes de PIB par habitant PPA1, derrière la région urbaine de Hambourg mais devant l'Île-de-France2, la progression est continue ces dernières années. En 2006, selon Eurostat, le chômage était de 2,8 % dans la région de Prague3. Le contexte économique national est également plutôt favorable car la République tchèque est, avec les Pays-Bas, le pays où le taux de pauvreté est le plus bas d'Europe : il s'établit à 10 % de la population4, contre 16 % de moyenne pour l'Union européenne. Prague fait partie des villes mondiales Alpha - (villes globales) d'après le classement GaWC5 de l'université de Loughborough.

La place de la Vieille-Ville (en tchèque Staroměstské náměstí écouter), à Prague (République tchèque), est située au cœur du centre historique de la capitale tchèque. Les bâtiments anciens, souvent très colorés, qui bordent la place lui donnent son cachet et offrent par leur architecture un raccourci de l'histoire de la cité.

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L'église de Notre-Dame de Týn (en tchèque : Chrám Panny Marie před Týnem) est une église de Prague, qui domine la place de la Vieille-Ville avec ses clochers de 80 mètres de hauteur. L'église gothique a été un des symboles de l'opposition entre catholiques et protestants. Remplaçant une ancienne église romane du IVe siècle et présente jusqu'en 1256, l'architecte français Mathieu d’Arras entreprend sa construction de style gothique en 1380 sous le règne de Jean Ier, avec l'aide de Peter Parler. Jean de Rokycan y est élu archevêque de l'Église hussite en 1427. Le toit est terminé en 1450, sous le règne de Georges de Bohême, puis les tours sont terminées en 1511 par l'architecte tchèque Matěj Rejsek. Le fronton date de 1436. Sur le pignon est représenté un calice en or, symbole Hussite, qui faisait de l'église un lieu important de la religion. En 1626, après la bataille de la Montagne Blanche, l'église est sous giron catholique, les sculptures de George de Podebrady et le calice sont enlevés, remplacés par une représentation de la Vierge.

En 1626, la foudre endommage fortement la voûte, qui est remplacée, mais de style baroque. Ce style compose désormais entièrement l'intérieur de l'église. Une restauration de l'extérieur est entreprise à la fin du XVIIIe siècle, puis entre 1973 et 1995. Une restauration partielle de l'intérieur est en cours. L'astronome danois Tycho Brahe, qui a travaillé pour l'empereur Rudolph II, a été enterré dans l'église en 1601. On y trouve des peintures d'autel de Karel Škréta. L'écrivain tchèque Franz Kafka disposait dans sa maison intégrée à l'église d'une lucarne donnant sur le chœur de l'église, ce qui permettait de suivre la messe sans se déplacer.

photo42La maison Renaissance (vers 1550) dite « À la minute » ornée de sgraffites

Nous montons en haut de l’hôtel de ville pour avoir une vue d’ensemble.

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photo47L'horloge astronomique de Prague (Pražský orloj en tchèque) est située sur le mur Sud de l'hôtel de ville. Le monument a un fort attrait touristique : dès que sonnent les heures, des centaines de personnes se pressent à ses pieds pour l'observer s'animer et la photographier.

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Le pont Charles (en tchèque : Karlův most Prononciation tchèque ) est un pont qui relie le vieux Prague (Staré Město en tchèque) au quartier de Malá Strana. Construit au XIVe siècle, il sera le seul pont sur la Vltava (La Moldau) jusqu'en 1741.

Symbole de la ville, incontournable pour les touristes, il est envahi de musiciens, d'artistes divers, de bonimenteurs et de camelots. Son nom fait référence au roi Charles IV qui n'a eu de cesse d'embellir Prague. Sa construction a servi à remplacer l'ancien pont Judith emporté par la Vltava (La Moldau) en crue.

Pendant notre circuit, nous découvrons de très jolis cadrans, nous perdons les jeunes sur le pont Charles, nous dégustons des spécialités locales et nous nous régalons, il fait très chaud et cette ville est un véritable bonheur.

Jeudi 23 avril:

Un dernier petit tour à Prague

photo52Le château de Prague (en tchèque : Pražský hrad) est le château fort où les rois tchèques, les empereurs du Saint-Empire romain germanique, les présidents de la Tchécoslovaquie, puis de la République tchèque, siègent ou ont siégé. Les joyaux de la couronne de Bohême y sont conservés. C’est peut-être le plus grand château fort par sa superficie ; il s’étend en effet sur 570 mètres de long et 130 de large1.

Situé sur la colline de Hradčany et dominant la Vieille Ville de Prague et Malá Strana, cet ensemble monumental émerge d’une couronne de jardins et de toits et déploie sa longue façade horizontale d’où jaillissent les tours de la cathédrale et de Saint-Georges.

photo53Le cimetière juif : il était en fonction de 1478 à 1786, succédant au cimetière appelé « jardin juif » qui a été découvert au cours de fouilles archéologiques sous la rue Vladislavova dans la Nouvelle Ville.

Le nombre exact de pierres tombales et de morts enterrés est imprécis car il y a parfois plusieurs couches de tombeaux, mais il est estimé à douze mille tombes.

Les personnalités les plus célèbres enterrées dans ce cimetière sont Juda Loew ben Bezalel plus connu sous le nom de Rabbi Löw (décédé en 1609), Mordechaj Maisel (décédé en 1601), David Gans (décédé en 1613) et David Oppenheim (décédé en 1736).

Après la « victoire finale », les nazis voulaient fonder un musée mondial de la culture juive : souvenir pour les Aryens, d'un peuple anéanti. Un des éléments de cette exposition devait être le vieux cimetière juif. C'est pour cela qu'il est resté intact. Aujourd'hui, c'est un lieu étrange, mangé par les buissons, où l'on vient se recueillir et méditer.

Vendredi 24 avril:

Départ 9 h, une longue route nous attend, nous décidons de prendre l’autoroute, moins plaisante mais bien plus rapide.

photo54Rothenburg ob der Tauber est une ville allemande de Bavière, située dans l'arrondissement d'Ansbach et le district de Moyenne-Franconie, à 32 km au nord-ouest d'Ansbach. En 2009, elle comptait 11 053 habitants.

La cité est demeurée à peu près dans son état de l'époque de la Renaissance. Elle n'a plus subi de transformation depuis la guerre de Trente Ans. Elle possède toute son enceinte fortifiée des XIVe et XVe siècles. Réputée pour la beauté de ses monuments, c'est un des hauts lieux du tourisme en Allemagne. Elle concentre un nombre impressionnant de bâtisses médiévales sur un site spectaculaire en bordure de plateau.

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Ici de belles maisons bien colorées, des cadrans, nous visitons un magasin musée de jouets en bois

Samedi 25 avril:

Retour sur la région parisienne

Petit arrêt à Heidelberg qui est une ville située sur les deux rives du Neckar, dans le Land de Bade-Wurtemberg au sud-ouest de l'Allemagne. Elle fait partie de la région densément peuplée de l'aire urbaine Rhin-Neckar. Avec ses 147 312 habitants au 31 décembre 2008, l'ancienne capitale du Palatinat du Rhin est la cinquième ville du Land par la population, après Stuttgart, Mannheim, Karlsruhe et Fribourg-en-Brisgau.

La ville est une destination touristique, connue pour son château et comme haut-lieu du romantisme qui a inspiré de nombreux poètes. C'est aussi une ville universitaire ; l'université de Heidelberg, fondée en 1386, compte en 2010 environ 28 000 étudiants dont 18,5 % d'étudiants étrangers.

Heidelberg a été l'un des foyers de la Réforme protestante et a accueilli Martin Luther en 1518. Cette ville a aussi donné son nom à l'Homo heidelbergensis, ancêtre de l'homme de Néanderthal, découvert en 1907 dans la région. En outre, l'Armée de terre des États-Unis est implantée à Heidelberg dans une base militaire depuis 1951.

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