La Suisse

du 9 au 23 août 2013

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Vendredi 9 août:

Départ de Quincy avec notre pickup et sa cellule, il est 17 heures. Direction Troyes par de petites routes puis nous rejoignons Villegusien le Lac ou nous trouvons un petit camping. La route entre Bar sur Aube et ici est toute défoncée, nous tressautons à chaque tour de roue et notre petite chienne avec sa patte bandée trouve cela bien inconfortable. Il est presque 21 h, le soleil se couche et les paysages sont jolis. Nous avons fait 271 km en 4 h de route.

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Samedi 10 août:

Lever 7 h 15, le camping était calme, nous avions commandé du pain et des viennoiseries. Il est 9 h et nous sommes prêts au départ. Mademoiselle a bien dormi. Sur notre route, nous découvrons un cadran solaire sur l’église d’Oyières.

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photo6Nous déjeunons dés notre entrée en Suisse à Vallorbe, puis nous traversons Lausanne que je n’imaginais pas comme ça. Il est encore tôt et nous faisons un petit tour par la route des vignobles de Lavaux et croisons le petit train touristique.

Lavaux est une région viticole du canton de Vaud (Suisse), connue pour ses vignobles en terrasses au bord du lac Léman. Le vignoble s'étend sur 921 ha et représente 21,42 % de la surface viticole du canton. Le soleil est réfléchi par le lac Léman, et ses murs de pierre apportent chaleur et abri.

En 1977 et 2005, les Vaudois furent amenés à voter pour la protection des vignobles de Lavaux, initiatives populaires (sauver Lavaux), lancées par Franz Weber et qui après acceptation, aboutirent à l'inscription de la protection des vignobles, dans la constitution vaudoise. En 2007, le site fut inscrit au patrimoine mondial de l'humanité (UNESCO).

Une grande diversité de sols et de micro-climats permettent au vigneron de jouer de son savoir-faire pour produire une riche gamme de vins.

Un parcours pédestre long de 32 km relie le musée Olympique à Ouchy au château de Chillon et peut être parcouru en huit heures et demie. Ce trajet permet de découvrir les huit appellations d'origine contrôlées de Lavaux ainsi que des thèmes viticoles.

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Il est 15 h 30, nous sommes fatigués et nous voulons profiter du lac avant la nuit. Nous faisons donc notre arrêt au camping de Cully, l’accueil y est sympathique mais les emplacements sont assez étroits et rares. L’avantage est que le lac est à 10 mètres.

Nous faisons une petite promenade avant le diner, elle va être courte car la chienne traîne la patte. Une allée longe le lac jusqu’au village et nous en profitons pour passer à une tirette pour avoir de l’argent Suisse. L’eau est claire et on peut y voir de nombreux nageurs, des poissons et une ribambelle d’oiseaux.

Le lac Léman, aussi appelé lac de Genève, est un grand lac d'origine glaciaire situé entre la Suisse et la France ; par sa superficie, c'est le plus grand lac alpin et subalpin d'Europe centrale et le plus grand lac naturel d'Europe de l'Ouest. Son nom, probablement d'origine celtique (lem signifiant « grand » et an « eau »), nous est parvenu via le latin lacus Lemanus.Le lac est en forme de croissant (ou virgule) ; le rivage nord et les deux extrémités sont suisses, le rivage sud est français. La frontière passe au milieu du lac.Le Léman est traversé d'est en ouest par le Rhône. Sa formation a des origines multiples : plissement tectonique pour la partie du Grand-Lac et action du glacier du Rhône pour le Petit-Lac (entre Yvoire et Genève). Il s'est constitué lors du retrait du glacier du Rhône après la dernière période glaciaire, il y a près de 15 000 ans. Ses berges ont été fortement artificialisées ; seules 3 % de côtes sont encore sauvages. Hors 23 % de prés semi-naturels et de cultures, environ 60 % des berges et abords sont aménagés, enrochés, pavés, privatisés, ce qui limite probablement fortement l'expression de l'écopotentialité du site.

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Un bon repas va nous requinquer un peu et nous profitons du coucher de soleil pour nous balader à nouveau.

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Dimanche 11 août:

Nuit tranquille, nous nous levons à 7h30, petit déjeuner pain et croissants et nous partons, il est à peine 9 h.

Nous empruntons la corniche des vignobles en partant de Cully vers Vevey. Les vignobles de Lavaux sont classés au patrimoine de l’UNESCO.

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Nous traversons ensuite, Vevey et Montreux pour nous rendre au Château de Chillon. Heureusement qu’il est encore tôt car nous trouvons une place pour nous garer pas trop loin. Il y a peu de parking et déjà quelques cars avec nos amis les chinois.

Le château de Chillon se trouve sur les rives du lac Léman, à Veytaux (commune se trouvant entre Villeneuve et Montreux) en Suisse. De forme oblongue, le château mesure 110 mètres de long pour 50 mètres de large, le donjon culmine à 25 mètres. C'est une importante attraction touristique. Successivement occupé par la maison de Savoie puis par les Bernois dès 1536 jusqu'en 1798, il appartient désormais à l'État de Vaud et est classé comme monument historique.

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Nous revenons vers Vevey et empruntons une petite route qui va nous mener à Bulle. Bulle est une commune suisse du canton de Fribourg, chef-lieu du district de la Gruyère. Elle est la deuxième ville la plus peuplée du canton après Fribourg.

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Nous nous rendons ensuite au célèbre village de Gruyère, le parking est tout en bas et deux personnes placent les véhicules un peu n’importe comment, pourvu que l’on puisse ressortir le notre de tout ce fatras ?

Il faut monter un petit sentier pour arriver dans le village, nous voyons devant nous une envolée de parapente, c’est magnifique. Gruyères est située à 33 km de la ville de Fribourg et à 5 km de Bulle, à l'entrée de la vallée de l'Intyamon. À l'instar de la ville de Bulle, elle occupe une position de contact entre le Plateau suisse et les Préalpes fribourgeoises. La commune comprend, outre la ville de Gruyères, les villages de Pringy et Epagny, les hameaux du Pont et de Saussivue ainsi que la station de Moléson-Village.

La ville de Gruyères occupe une position remarquable sur un éperon rocheux qui domine la vallée de la Sarine. Son altitude moyenne est d'environ 800 mètres tandis que les villages de Pringy et d'Epagny, situés dans la plaine au pied de la colline, ont une altitude de 750 mètres et 715 mètres respectivement. La station de Moléson-Village culmine à environ 1130 mètres d'altitude, au pied du Moléson. Le point le plus bas de la commune, la Sarine près de Broc, est situé à 693 mètres d'altitude; le point le plus haut, le sommet du Moléson, culmine à 2002 mètres.

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Nous sommes Dimanche, et beaucoup de Suisse viennent ici pour visiter et manger au restaurant.

Nous partons et redescendons sur Moleson pour déjeuner. Un funiculaire passe près de nous, la pente qu’il gravit est de 48 %. Nous ne le prendrons pas car je ne suis pas une fan inconditionnelle de ce moyen de transport. Nous reprenons tranquillement notre route pour nous rendre à la Rossinière.

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photo24La Rossinière est un petit village qui conserve une belle architecture en bois et notamment un véritable château en madriers. Elle est édifiée en 1754 par une équipe de charpentiers dirigée par Joseph Geneyne. Vers 1860, cette maison devient une pension de famille et prend le nom de « grand chalet ». En 1976, le célèbre peintre Balthus l’achète, sa famille y vit encore.

Ses dimensions s'expliquent par sa destination première de cave à fromages, tout en bois pour l'entreposage et la commercialisation de 600 meules.Le soubassement maçonné est l'œuvre de Gabriel Massar, la charpente de Joseph Genayne de Château d'Oex, et les frises et les décorations peintes sont de Jean Raynaud et de son épouse Marie Perronet, de Château d'Oex.De facture artisanale locale à clavins, il est surtout caractéristique par sa taille (113 fenêtres pour 60 pièces dont 40 chambres habitables, 27 mètres de façade sur 5 étages, 20 mètres au faîte, 15 mètres de profondeur) et son toit pentu (200 m2) à réveillonnage et pans brisés.Il a nécessité 750 m3 de bois en grume, soit plus de 200 épicéas, et 950 m2 de tavillons pour la couverture soit 70 épicéas de plus, pour un ensemble de près de 1 000 m3 coupés dans les forêts du propriétaire.De nombreuses inscriptions figurent sur la façade avant. Elles comportent 2 800caractères composées par David Henchoz lui-même, qui y exprime ses convictions chrétiennes personnelles. Il y mêle également des phrases tirées des œuvres d'Antoinette Des Houlières, poétesse contemporaine.

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photo26Notre visite se poursuit par le joli village de Rougemont, tout en bois qui témoigne du talent des charpentiers locaux, une petite église rappelle un peu la série « la petite maison dans la prairie ». Une fontaine bien fraîche nous permet de remplir nos bouteilles.

Nous voulions nous arrêter au camping de Saint Maurice « les bois noirs », mais celui-ci ne nous plait guère, il est sombre et étroit.

Nous continuons donc notre route pour passer la nuit plus en hauteur au camping du Paradis à Champéry.

Nous avons fait 192 km

Lundi 12 août:

Nuit très tranquille avec seulement le bruit du torrent et les cloches des vaches.

Nous sommes réveillés à 6 h 45 par la chienne, nous déjeunons tranquillement. Ensuite, nous passons ½ h à essayer de tuer une belle araignée qui a réussit à faire son nid dans le joint de notre fenêtre entre les deux vitres. Beaucoup d’idées ou de stratagèmes sont mis en pratique, mais un morceau de carton intelligemment plié remporte le prix et déloge la bestiole. Ensuite, Denis met ses lentilles et je l’entends dire « mais elles sont froides cela me gèle les yeux ». Nous partons finalement vers 9 h.

Sur la route nous photographions 2 cadrans, un sur l’église du Val d’Illiers et le deuxième sur l’église de Troistorrents.

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En redescendant sur Saint Maurice, Denis me fait gagner un pari, il ne se rappelait pas être déjà passé devant le château. L’église et le château sont tous deux en pierre du pays.

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Nous poursuivons notre route et passons Martigny et Sion. Il n’y a rien de vraiment typique. L’aventure commence quand nous prenons la route du val d’Hérémence, ça serpente dure. Il y a pas mal de virages en épingle. Je ne suis pas toujours à mon aise à cause de mon vertige.

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photo33Le village d’Hérémence a de quoi surprendre, car parmi ses jolis chalets, on peut voir une église tout en béton qui gâche un peu, il faut le dire, le paysage. Au fond, on peut apercevoir « la dent blanche » qui culmine à 4357 m.

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Hérémence, village accroché au flanc de la vallée de la Dixence, à 1230 mètres d'altitude, allie l'authenticité traditionnelle à la modernité de ses dernières constructions. Les vieux chalets jouxtent les récents édifices publics et l'église en béton aux lignes audacieuses. Au fond de la vallée se dresse l'impressionnant barrage de la Grande-Dixence.

Nous voulions monter jusqu’au barrage de la Grande Dixence, mais cela va être impossible car notre pickup chargé de sa cellule s’essouffle dans les longues et fortes montées. Nous nous arrêtons donc près d’un petit torrent pour déjeuner.

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La chienne qui n’a pas apprécié les virages a été malade. Pour redescendre, nous empruntons une petite route qui coupe entre Vex et Euseigne.

Nous rencontrons une amie bien sympathique. Ce petit œil malicieux, c’est quelque chose

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photo40Nous venons admirer les Pyramides d’Euseigne, qui ressemblent aux demoiselles coiffées de France. De l’autre côté de la montagne, d’autres pyramides sont en formation. Le panorama sur la Vallée est superbe. Le village est célèbre pour ses « pyramides », de petits reliefs naturels en forme de cônes d'une hauteur de 10 à 15 mètres, surmontés d'une pierre et formés par la dégradation de moraines. Grâce à leur taille et leur poids respectable, ces blocs font office de chapeaux protecteurs en compressant la moraine sous-jacente. Ces pyramides se sont formées, au cours des millénaires, à la suite de la dernière glaciation et lors des retraits successifs des glaciers qui envahissaient les vallées d'Hérémence et d'Hérens il y a 10'000 à 80'000 ans. La route principale de la vallée passe par un petit tunnel creusé sous les formations rocheuses.

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photo47Nous prenons ensuite la route du Val d’Hérens et nous montons à Arolla qui se situe presque à 2000 m. Il y a quelques passages étroits et vertigineux, mais cela vaut bien le détour car les panoramas sont superbes. Au sommet, le nom de l’hôtel nous fait rire « Hôtel Mont Collon ». Arolla est un village de la commune d'Evolène, dans le canton du Valais, en Suisse. Il est situé à l'extrémité du val d'Hérens (au sud de Sion) à 1 998 m d'altitude. Au pied du mont Collon, du Pigne et de l'aiguille de la Tsa, Arolla est le lieu de départ du petit parcours de la Patrouille des glaciers. Arolla est non seulement le point de départ de nombreuses randonnées de tous niveaux mais aussi le passage obligé de parcours comme la Haute Route Chamonix-Zermatt ou le tour du Cervin. C'est également une station de ski.

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Nous redescendons tranquillement sur la vallée en admirant les toits en lauze, les fleurs, les paysages…

Nous faisons quelques courses chez Coop, qui est le magasin le plus rencontré en Suisse. Puis nous nous installons au Camping d’Evolène qui est bien placé car presque au centre du village, l’accueil est sympa.

Nous faisons une petite balade dans le village qui se prépare pour une fête et prenons en photo deux superbes cadrans sur l’église. Au loin, nous apercevons un grand pic tout blanc, c’est « la dent blanche ».

La dent Blanche se situe sur la commune d'Évolène (district d'Hérens), dont elle constitue l'un des symboles les plus caractéristiques (au même titre que le Cervin est la figure emblématique du Valais). Il est l'un des cinq sommets de plus de 4 000 m d'altitude qui forment une ceinture de hauts sommets que l'on appelle la « couronne impériale » : le Weisshorn (4 505 m), le Zinalrothorn (4 221 m), l'Ober Gabelhorn (4 063 m), le Cervin (4 478 m) et la Dent Blanche (4 356 m).

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Mardi 13 août:

photo51Le chien comme d’habitude nous réveille à 6 h 45, il fait assez frais ce matin. Nous partons il est à peine 8 h 30. A la sortie d’Evolène, nous prenons un joli cadran solaire.

Nous repassons devant les pyramides d’Euseigne et attaquons la vallée d’Anniviers : Niouc, Vissoie, c’est une route à lacets ou circulent beaucoup de camions. Il y a des à pics. Moi qui suis sujette au vertige, je ne suis pas très à mon aise. Parfois, il faut bien se serrer pour pouvoir passer.

Nous passons de petits villages comme Vissoie, Saint Luc et allons nous arrêter à Chandolin ou l’on trouve de la place pour le camping car. Une petite balade nous emmène jusqu’à l’église qui se situe tout en bas du village, surprise il y a un cadran. Les maisons ont une particularité pour certaines, elles sont sur des poteaux en bois et une grand pierre ronde, on a du mal à croire que cela tient depuis des années.

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photo54Nous repartons vers St Luc, Ayer et Grimentz. Nous montons vers le barrage qui se situe à plus de 2000 m, mais nous devons abandonner dans la dernière portion de route car le pick up a du mal à porter sa charge dans les fortes montées et ici la pente est généreuse.

Nous déjeunons donc juste sous le barrage, il y a un arrêt bus, mais il ne s’arrête pas très souvent et cela risque de nous faire tard. Juste à côté de nous, sur les hauteurs, des personnes font une via ferrata ou il y a un pont de singe. Très peu pour moi.

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Nous redescendons sur Grimentz ou nous faisons une jolie balade proposée par l’office du tourisme et qui nous emmène à travers le village grâce à des chiffres qui faut suivre. Nous découvrons ainsi de vieilles et belles maisons, un jardin, une fontaine, un moulin, une scierie…

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Puis retour sur Sierre. Au passage, un petit cadran sur l'église de Vissoie. Arrêt au camping Santa Monica de Raron. Nous avons fait 144 km.

Mercredi 14 août:

Le camping est propre, avec beaucoup de commodités et d'animations, mais très bruyant car il se situe près de la nationale.

Réveil 6 h 45, elle a une horloge dans la tête notre bestiole. Petit déjeuner de pain frais et de chaussons aux abricots. Excellent. Départ 8 h 30

Nous prenons la route qui va de Brig au col du Simplon. C'est une superbe route, bien large mais malheureusement en travaux. Le temps d'attente aux feux est bien long (environ 10 mn). Le ciel est assez couvert. Nous passons sur un superbe pont qui ravive mon vertige, je photographie mais j'ai hâte d'être de l'autre côté.

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photo63Arrivé en haut, nous sommes déçus, il y a un brouillard monstre et on y voit pas à 10 m. Nous sommes à 2005 m. Denis me propose de descendre jusqu'au village de Simplon, ou il n'y a pas grand chose et de revenir. Il a eu du nez sur ce coup, car entre temps, le ciel s'est dégagé et les vues sont superbes.

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photo65Nous redescendons, il est 11 heures, Nous décidons de nous rendre directement au camping de Fiesch, voir s'ils nous acceptent si tôt. Pas de problème, nous déjeunons vers 12 h sur notre emplacement. Denis prend le télécabine pour aller voir le Glacier d'Alesch. La station est à moins d'un km du camping.

Le téléphérique Fiesch-Eggishorn l'emmène en 20 minutes vers l'un des plus beaux panoramas de la Suisse: l'Eggishorn (2926 m.) ou l'on peut profiter d'une vue panoramique sur le Glacier d'Aletsch (inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO).

Le glacier d'Aletsch est le plus grand glacier des Alpes, situé dans le sud de la Suisse dans le canton du Valais. Il est entouré au nord par le massif de la Jungfrau, au sud par la vallée du Rhône avec laquelle le glacier communique via les gorges de la Massa, à l'est par le lac Märjelen et à l'ouest par l'Aletschhorn. Sa longueur est de 23,6 kilomètres pour une superficie de 128 km2 et une masse de 27 milliards de tonnes de glace. Sa partie médiane avance à une vitesse de l'ordre de 180 à 200 mètres par an. Neuf sommets qui l'entourent ont plus de 4 000 mètres d'altitude pour une hauteur moyenne de 4 108 mètres.

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Je suis restée en bas avec la chienne, mais c'est une mauvaise excuse, je n'ai pas réussi à me persuader de grimper dans ce téléphérique. Je le regrette bien car les photos que Denis me ramènent sont à couper le souffle. J'en profite pour faire une balade.

Le camping est grand, bien tenu, propre mais super cher (50 chf) pour la nuit et tout est payant (les douches, le wifi...). Il fait chaud et il manque d'arbres, mais on ne va pas se plaindre, il nous a aussi servit de parking.

Après un goûter, nous faisons une balade près du torrent qui longe le camping, la chienne est fatiguée et traine la patte. Nous regardons le passage des trains, il y en a régulièrement. Du camping, on voit le télécabine, l'arrivée des parapentistes, des skieurs sur roulette... on ne s'ennuie pas.

Denis va profiter de la piscine. Aujourd'hui, nous avons fait 102 km.

Jeudi 15 août:

Réveil 6 h 46, eh oui et départ à 8 h30. Les personnes du camping ne sont pas très aimables, c'est dommage. Nous prenons la route pour nous rendre au col de Grimsel. Le ciel est assez clair ce matin. La montée est sinueuse et très en pente.

Le col du Grimsel (Grimselpass en allemand) est un col de Suisse culminant à 2 165 mètres. Il relie Innertkirchen dans le Haslital (canton de Berne) à Gletsch (canton du Valais). Le col est sur la ligne de partage des eaux entre le Rhin et le Rhône. Il est globalement axé nord-sud, la rampe nord est plus longue et s'étale dans la vallée supérieure de l'Aar sur la commune de Guttannen. La rampe sud débute à Gletsch (commune d'Oberwald) qui est également le point de départ du col de la Furka. La partie nord de ce col est situé dans la vallée de l'Aar, deux lacs de barrage jouxtent la route d'accès au col : le Räterichsbodensee, le Grimselsee (1 909 m) qui se trouve dans la continuité de l'Unteraargletscher, un glacier qui se situe du côté bernois, et longe la frontière avec le Valais non loin du Finsteraarhorn.

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Encore de superbes vues, nous avons la chance de voir une marmotte. Nous repartons ensuite vers le glacier du rhône, il faut donc redescendre toute cette route. Grrrr que c'est abrupte. La route est vraiment étroite et les parapets sont superficiels ou inexistants.

Un crétin d'allemand, nous fait une frayeur bleue en se rabattant trop tôt. Nous avons vu le vide de près, je suis tétanisée, même Denis avoue qu'il a eu peur. Nous arrivons à 2433 m et par chance nous trouvons une place sur le parking.

photo78Le glacier du Rhône (Rhonegletscher ou Rottengletscher en allemand) se trouve à l'extrémité nord-est du canton du Valais en Suisse. Il donne naissance au Rhône, en amont de Gletsch, qui s'écoule ensuite dans la vallée de Conches.

Le glacier s'étend sur 8 kilomètres et atteint une largeur d'un peu plus de 1 000 mètres. Sa superficie est de 17 km2. Comme la plupart des glaciers alpins, il a passablement reculé depuis le milieu du XIXe siècle. Il est facilement accessible via la route du col de la Furka. Une galerie creusée dans la glace permet de visiter l'intérieur du glacier.

Depuis l'Hôtel Belvédère (2271 m) situé près de la route du col de la Furka, un sentier mène au bord du glacier où l'on peut visiter une galerie creusée directement dans la glace. il faut pour cela traverser la boutique de souvenirs comme indiqué dans le guide vert. l'entrée est à 7 chf par personne. Le recul du glacier nécessite de creuser régulièrement une nouvelle galerie. Les entrées des anciennes grottes sont parfois encore visibles en contrebas. Le recul du glacier a toutefois eu un impact sur l'intérêt touristique du site.

Nous avons de la chance, car la dame de la caisse nous autorise à passer avec le chien.

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La bâche qui recouvre le glacier que l'on peut visiter permet d'éviter que la glace fonde trop rapidement, c'est utile mais vraiment pas beau.

En redescendant vers Andermatt, nous voyons des marmottes. Sur la route, 2 cars qui se croisent provoquent un embouteillage, j'en profite pour photographier mes amies les vaches, il y en a même une très timide qui se cache, vous la voyez ?. Sur la photo de paysage, on peut voir le lac de Grimsel que nous avions quitté tout à l'heure.

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photo87Sur notre route, il y a Le pont du Diable qui est un terme désignant plusieurs dizaines d'anciens ponts qui, dans le folklore local, auraient été construits soit par le Diable, soit par son aide, ou dans certains cas contre ses désirs. il y en a un dans le défilé du saint Gothard.

Nous faisons un ravitaillement au Coop d'Andermatt avant d'arriver au Lac des 4 cantons. Camping à Vitznau ou nous décidons de rester un peu, car il y a de belles choses à voir et Denis est un peu fatigué de conduire. Nous avons fait 140 km.

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Vendredi 16 août:

Nous décidons donc de rester au camping de Vitznau pour faire une pause. Réveil 6 h 5 (ça ne change pas) - petits pains et croissants (aie !!!). Le gérant du camping nous fournit des billets avec 10 % de réduction

9 h 30 départ : aujourd'hui, c'est le train à crémaillère. la station est à 500 m du camping. Par contre 52 Chf par personne pour monter au rigi Kulm c'est un peu cher, mais bon.

Plan

Telle une péninsule, le Rigi se situe quelque peu en amont du bord des Préalpes, entre trois lacs: le Lac des Quatre-Cantons, le Lac de Zoug et le Lac de Lauerz.

Cette situation de presqu'île lui confère sa célèbre et fantastique vue panoramique. Même depuis la vallée, cette montagne indépendante de toute part s'affiche sous ses facettes caractéristiques les plus diverses.

Le Rigi, qui surplombe les cantons de Schwytz et de Lucerne, s'étend sur plus de neuf communes différentes. Plus de 50 000 personnes au total vivent dans les localités lucernoises de Weggis, de Vitznau et de Greppen et dans les communes du canton de Schwytz de Küssnacht, d'Arth/Goldau, de Schwytz, d'Ingenbohl/Brunnen et de Gersau: tous considèrent le Rigi comme leur montagne et l'apprécient comme lieu de détente.

Le départ du train à crémaillère est à 10 h 30, et la montée dure 1 heure.

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photo91Le système à crémaillère - Système Riggenbach

Alors que Niklaus Riggenbach faisait breveter le système à crémaillère en 1863, personne ne pouvait alors prévoir la rapidité avec laquelle ce système se propagerait les années suivantes.

Avec la mise en service du premier train à crémaillère en Europe en 1871, les chemins de fer du Rigi ont laissé leur trace et ont continué à étendre leur réseau ferroviaire à d'autres lignes dans le système à crémaillère.

La première moitié du XXe siècle a été marquée par l'électrification progressive du chemin de fer à crémaillère.

Aujourd'hui, les chemins de fer du Rigi circulent toujours sur le système à crémaillère installé en 1871. Les crémaillères et leurs installations techniques sont entretenues quotidiennement: par des soins très attentifs et de minutieuses restaurations. Des inspections régulières du réseau et des tests de qualité assurent en outre une circulation sécurisée ainsi qu'un réel plaisir de traversée depuis 1871.

La pente est raide, et Varna notre chienne est exemplaire et s'accroche pour ne pas glisser. Le wagon est presque plein. Nous avons à nos côtés une charmante dame suisse parlant un peu français, qui s'inquiète pour notre toutou. Il faut le constater, tout le monde s'intéresse à elle.

L'arrivée au sommet est à 1797 m. Beaucoup de randonneurs s'égaillent dans la nature, car c'est un départ célèbre pour les randonnées, il y a plus de 220 km de pistes.

Après quelques photos du panorama qui permet de voir les 3 lacs et tous les sommets environnants. Nous commençons notre descente. C'est très agréable, il fait un temps superbe. Nous nous arrêtons à l'Hotel Edelweiss pour une assiette de frites, bon pas donnée les frites mais succulentes. Au départ, nous voulions descendre assez bas à pied, mais Varna commence à fatiguer et boite de plus en plus, nous reprendrons donc le train à crémaillère à Rigi Kalthad.

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Les sièges sont penchés et nous sommes de travers car il ya du monde, la descente nous parait longue, et Varna finit 2 mètres plus loin sous les pieds d'une dame.

Nous sommes à la station, il n'est pas 15 h, nous nous offrons une petite glace comme récompense et regagnons notre camping.

Il y a beaucoup de nouvelles constructions qui enlaidissent la paysage, c'est dommage. C'est le week end du 15 Aout, cela explique le monde, mais cela reste raisonnable.

Nous avons fait 8 km à pied. Le camping est très calme, les toilettes sont propres et grandes, il n'y a pas d'attente et c'est agréable.

Samedi 17 août:

Départ 9 h du camping, aujourd'hui c'est une croisière sur le lac pour nous rendre à Lucerne. 9 h 49 embarquement, il fait chaud mais le ciel est un peu couvert. 43 chf par personne, c'est pas donné et en plus, ils nous font payer le trajet du chien.

Le lac des Quatre-Cantons (en allemand Vierwaldstättersee, en italien Lago dei Quattro Cantoni ou Lago di Lucerna, en romanche Lai dals Quatter Chantuns), est un lac de type fjord de Suisse centrale. Il fait 38 kilomètres de long de l'embouchure au déversoir de la Reuss. Il est situé à un niveau de 434 mètres au-dessus de la mer, s'étend sur 114 km2, et atteint une profondeur de 214 mètres. Son nom provient de Waldstätten, une expression en allemand qui désigne les 3 cantons primitifs de la Suisse (Uri, Schwytz et Nidwald), rejoints par le canton de Lucerne. Avant le XVIe siècle, ce lac se nommait lac de Lucerne. Le lac s'est formé lors du retrait du glacier de la Reuss à la fin de la dernière période glaciaire, il y a 12 000 ans.

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Après quelques arrêts, le long du Lac , nous arrivons à Lucerne il est 10 h 47.

Lucerne (en allemand : Luzern) est la sixième ville de Suisse et le chef-lieu du canton de Lucerne. La commune de Lucerne compte 77 491 habitants (en 2011), l'agglomération en comptait 205 424 la même année. Elle possède aussi une enclave dans le canton de Nidwald, au pied du Bürgenstock.

La ville est située sur le bord du lac des Quatre-Cantons de part et d'autre de la Reuss, au pied des Alpes suisses. Elle possède plusieurs ponts couverts, en bois, dont le Kapellbrücke, devenu indissociable de la cité.

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photo102Le Kapellbrücke (Pont de la Chapelle de Lucerne), plus connu auprès des francophones sous le nom de « Pont de Lucerne », est une attraction touristique de la ville de Lucerne en Suisse. Ce pont couvert médiéval est, avec le Cervin, l'un des sujets les plus photographiés en Suisse. Des peintures triangulaires du XVIIe siècle, au nombre de 111, sont visibles sous le faîte. Elles sont réparties sur toute la longueur du pont et retracent les principaux évènements de l'histoire suisse. La tour d'eau (nommée Wasserturm) est une tour octogonale qui servit autrefois à une prison et une chambre de torture.

photo105Le nom de Kapellbrücke vient de la présence de la chapelle Saint-Pierre non loin de là Le Kapellbrücke est le plus ancien et, après celui de Bad Säckingen, le plus long pont couvert en bois d'Europe. Il s'étend sur l'embouchure de la Reuss dans le lac des Quatre-Cantons sur une longueur de 204 mètres. Sa construction remonte à 1365 et relie l'ancienne cité de Lucerne avec la nouvelle partie de la ville. On pense que le bois utilisé provient de crues importantes qui eurent lieu sur la région du Pilatus et qui avaient emporté les matériaux jusque dans la ville. Le pont figure dans la chronique d'Etterlin en 1507 ce qui permet d'avoir une estimation de sa forme à l'époque. Le pont était au départ plus long et reliait également la Peterskapelle avec le Hofkirche. En 1741, la crue de la rivière Krienbach endommagea quatre piliers du pont. Affaibli, l'ouvrage s'était en partie effondré. En 1835, il fut également raccourci. En 1869, le pont faillit être détruit suite à une demande au gouvernement qui visait à limiter les risques d'inondation. Les initiateurs invoquèrent des problèmes d'écoulement des eaux engendré par le pont couvert. Le conseil municipal de la ville réussit à repousser cette demande et conserver ce patrimoine culturel. Le pont a été encore raccourci en 1898 lors de la construction d'un quai sur les rives du lac.

Le Spreuerbrücke est un pont couvert en bois de la ville de Lucerne (Suisse) datant de 1408. Il est nommé aussi « Pont de la Danse des Morts » par ses 67 panneaux de Kaspar Meglinger (1626-1635) qui en font partie intégrante.

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La ville conserve des remparts, Denis adore voir les villes d'en haut, alors nous prenons Varna sous notre bras et grimpons les marches anciennes et étroites.

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Nous mangeons un sandwich sur un pont et découvrons un cadran solaire sur une place.

A 13 h 12, nous reprenons le bateau "le fuelen", c'est un bateau à roue. Il est plein, mais nous réussissons à trouver 2 places à l'avant, le ciel se couvre, nous avons bien faire de faire le rigi kulm hier. La chienne en a plein les pattes et s'endort sous notre siège. une chinoise la regarde avec admiration.

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Nous sommes de retour au camping vers 15 h après notre arrêt glace habituel. Denis va se rafraîchir à la piscine. 6 km à pied aujourd'hui.

Dimanche 18 août:

Réveil (à vous de deviner) - petit déjeuner - 9 h départ su camping. Une famille belge s'est installée depuis hier soir, c'est infernal.

Nous faisons le tour du lac en voiture pour quelques photos. Il y a un cadran sur l'église de Brienz et sur celle d'Alpnach.

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Nous prenons la direction d'Interlaken avec l'intention de nous arrêter à Grindelwald. Mais il y a vraiment trop de monde et nous allons avoir des difficultés pour nous garer. Bon, c'est un peu normal, c'est une grande station animée de sport d'hiver et de randonnée. Du coup, nous changeons nos plans et nous nous dirigeons vers Lauterbrunnen. Il y a un beau point de vue sur un lac. Puis nous découvrons la cascade de staubbachfall.

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photo114Avec une hauteur de chute de près de 300 mètres, la cascade du Staubbach est la deuxième plus haute de Suisse. En été, des vents chauds font tourbillonner les gouttes d'eau qui s'éparpillent en tous sens. Ces gerbes de gouttelettes fines comme de la poussière ont donné son nom au torrent et à la chute

Enfin, au bout de la route, à Stechelberg, puissante cascade de Sefinen. Un téléphérique permet d'accéder au sommet.

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Nous redescendons ensuite sur Spiez et passons à proximité du lac Thunersee. Nous allons passer la nuit au Camping "le rendez vous" à Kandersteg.

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Nous nous payons un petit repas au resto du camping, c'est assez cher, il n'y a que nous dans la salle, les suisses mangent beaucoup plus tôt, mais c'est excellent : entrecôte avec viande du coin et pour moi rosti, c'est copieux. L'ambiance est parfaite, musique très locale et remix des années 70 ou 80.

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Il se met à pleuvoir, c'est un peu désolent car j'avais réussit à me motiver pour prendre le télécabine demain.

Nous avons fait 200 km

Lundi 19 août:

Réveil 7 h (tiens la chienne a eu un décalage !!). Il pleut toujours, nous décidons de faire quelques courses. Il n'y a pas de grandes surfaces dans le coin, nous nous rendons donc chez Coop à Interlaken, bon c'est pas bien grand mais ca ira. Nos achetons chocolats et bières.

Comme il pleuviote encore, nous nous dirigeons vers les cascades de Trummelback.

Les Trümmelbachfälle sont des cascades sur le cours du Trümmelbach dans les Alpes bernoises en Suisse. Elles sont situées dans la vallée de Lauterbrunnen, à 15 km d'Interlaken.

Le Trümmelbach forme ici une succession de six cascades dans les parois de la montagne. La puissance des chutes s'explique par le fait que ce cours d'eau est le seul collecteur des eaux provenant du Mönch, de la Jungfrau et de l'Eiger. Chaque année, 20 200 tonnes de galets et de limon sont transportées par le Trümmelbach. La puissance des chutes peut atteindre 20 000 litres d'eau par seconde. Des aménagements comprenant un ascenseur incliné ainsi que des galeries souterraines éclairées permettent de s'approcher des chutes.

Les chiens sont interdits, nous laissons donc Varna dans la voiture. Je lui ai refait un joli bandage pour éviter qu'elle ne se cogne.

Il y a peu de marche à pied jusqu'aux chutes, mais une belle file d'attente pour avoir un ticket à 11 chf.

Toutes les conditions sont réunies pour moi, bruit, noir, monde, paroi à pic... mais je gère, c'est très impressionnant mais très beau.

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En ressortant, il pleut toujours, les paysages sont noyés dans la brume. Nous déjeunons en chemin en redescendant sur Spiez et nous sommes de retour au camping vers 16 h. nous avons fait 115 km.

Un petit goûter s'impose : muffins aux myrtilles et cornes aux amandes. Il pleut encore et le ciel est bas.

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Mardi 20 août:

Miracle, il y a des nuages mais il ne pleut plus. Nous partons à 9 h eh oui une promesse c'est sacré, je vais prendre le téléphérique. Le gérant du camping est sympa, on peut laisser notre véhicule à sa place, il ne nous comptera pas une journée supplémentaire.

Tout d'abord, il faudrait que ça aille vite, que je n'ai pas trop le temps de réfléchir, mais voila une embrouille au niveau de la carte bleue, nous fait patienter 20 mn devant les nacelles. Ca m'arrange pas du tout. Bon, pour nous remercier de notre patience, elle nous offre des placespour faire de la luge.

Eh hop nous voila partis, Varna adore cela, pas moi. Bon, je me concentre, Denis prend des photos que je regarderai après. C'est beau.

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Bien, j'ai géré, presque avec le sourire. Nous voila en haut. Aujourd'hui, nous allons découvrir le lac de d'Oeschinen

Situé au-dessus de Kandersteg, l'Oeschinensee est un lac de montagne intact alimenté par des torrents glaciaires provenant des sommets environnants de plus de 3000 mètres Blüemlisalp, Oeschinenhorn, Fründenhorn et Doldenhorn. C'est un vrai paradis pour les amateurs d'eau, de nature et de randonnées.

photo133A 1578 mètres d'altitude, au pied de la Blüemlisalp, l'Oeschinensee est un des plus grands lacs alpins. Une montée en télécabine depuis Kandersteg suivie d'une petite demi-heure de marche à travers pâturages et forêts de sapins permettent d'accéder au lac, dont les eaux peuvent atteindre 20 degrés en été. On peut y pratiquer le canotage ou profiter de la piste de luge d'été toute proche.

La riche flore de montagne qui comprend des orchidées, des gentianes et des edelweiss, les troupeaux de moutons et de vaches sur les alpages ainsi que les animaux sauvages broutant à flanc de montagnes attirent de nombreux amis de la nature vers ce lac situé à l'orée d'une région appartenant au patrimoine mondial de l'Unesco. En hiver, les principales attractions sont la pêche sous la glace et la piste de luge de 3,5 kilomètres qui descend du lac à la station de la télécabine.

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Mes efforts sont récompensés, il fait beau et c'est magnifique, pas un bruit. un petit chemin un peu escarpé nous conduit au bord du lac. Après le télécabine, le vide me fait moins peur (bof). L'eau est claire et l'on aperçoit le fond et les petits poissons. Nous décidons de redescendre à pied jusqu'au village.

Nous sommes à 1578 m et la station tout en bas est à 1174 m, houla ça descend raide. Sur l'image, ça ne rend pas grand chose, mais on le sent bien dans nos genoux, la pente est longue et impressionnante, nous suivons la route, puis un petit sentier près du torrent.

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photo1368,5 km de descente, pas mal !!!

Nous déjeunons sur place et repartons bien fatigués vers Spiez en nous arrêtant à Oberhofen pour une photo du château.

Nous passons par Fribourg et allons nous installer à 30 km de là dans un petit camping à Sorens. Nous avons 118 km.

Mercredi 21 août:

La nuit fut calme, nous partons à 9 h. Descente sur Fribourg, nous prenons une photo du cadran et continuons notre route pour la petite ville de Murten (Morat) La petite ville médiévale de Morat située sur la rive sud-est du lac du même nom a su préserver son cachet authentique avec les pittoresques venelles de la vieille ville et ses charmantes arcades.

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Nous nous arrêtons à une fabrique de gâteau, notamment des bretzels et achetons quelques paquets.

Nous arrêtons sur une parking pour manger, il fait toujours aussi beau.

L'après midi va être consacrée à une rando dans la région de Noiraigue. Le départ se situe à la gare et va nous permettre de découvrir les gorges d'Areuse.

Le départ est bizarre, nous marchons près de la voie ferrée, puis il y a de gros tuyaux, je me moque un peu de Denis pour le choix de cette balade, mais le paysage se transforme tout d'un coup.

Il y a tout d'abord, une passerelle verte à traverser, j'y vais doucement et c'est bon.

Puis nous voila au milieu de ponts et de corniches. C'est très joli et il y fait frais.

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Allez aujourd'hui, nous avons fait environ 12 km à pied et 120 km en voiture.

Nous nous rendons à la Chaux de fond, au camping "le bois du couvert". Il est petit mais sympa et pas mal situé, un petit magasin à 5 mn et la ville à 1/2 heure.

Jeudi 22 août:

9 h nous partons pour visiter la Chaux de Fond, nous faison 5 km environ, mais c'est une ville récente ou il n'y a pas grand chose à voir.

photo146La Chaux-de-Fonds est une ville suisse du canton de Neuchâtel, située à environ 70 km au nord-ouest de Berne dans le massif du Jura, à 10 km de la frontière avec la France. C'est la première commune du canton de Neuchâtel avec 37 504 habitants fin 2010.

La commune a été fondée en 1656 et doit son essor et sa renommée à l'horlogerie et à la microtechnique. Entièrement détruite par un incendie en 1794, la ville a été reconstruite selon un plan en damier qui est aujourd'hui encore une originalité au sein des villes suisses. L'urbanisme particulier et l'activité principalement industrielle a fait dire à Karl Marx que la cité était une « ville-manufacture ». L'architecte Le Corbusier, le navigateur Laurent Bourgnon, l'écrivain Blaise Cendrars et le constructeur d'automobiles Louis Chevrolet y sont nés. Elle est un centre reconnu de l'Art nouveau ayant donné naissance à une forme de cet art connu sous le nom de Style sapin. À ce titre, elle est membre du « Réseau Art Nouveau » européen.

Depuis 2009, elle est inscrite avec sa voisine Le Locle au patrimoine mondial de l'UNESCO pour son « urbanisme horloger » qui reflète les besoins particuliers d'une activité mono-industrielle, entremêlant habitat et ateliers.

10 h, nous repartons pour la France, en passant par Morteau, Besançon, Gray, Recey sur Ourche, et Brienne le Château.

305 km de voiture. Nous allons au camping du tertre à Dienville qui se situe près du Lac et du village.

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Petite balade avant de manger. Le camping est plein et cela fait un peu club med, tout le monde se connait et vient là depuis des années. Bon c'est pas trop mon truc, mais la soirée est tranquille.

Vendredi 23 août:

Denis veut à tout prix, visiter Brienne le château, mais il n' a vraiment pas grand chose, nous faisons le tour (environ 5 km) il n'y a pas un chat et guère de monuments. Ici, la halle du village.

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photo161Nous passons à Mathaux voir l'église à pans de bois. L'église Saint-Quentin de MATHAUX , est la première petite église à pans de bois avec son clocher carré surmonté d'un lanterneau.

Cette église était ruinée au 18ème siècle, puis reconstruite en 1761 et a été restaurée en 1983, la face nord est assez abîmée, plus que la face sud qui semble en meilleur état.

Les pans de bois ont été hourdés de façon traditionnelle par un torchis argileux mêlé de poils de vache.

L'église est fermée. Elle est bien agréable dans ce petit cimetière, entouré de gazon.

photo163Le Moulin de Dosches : Edifié d'octobre 2004 à octobre 2006, sous l'égide de l'Association des Moulins à vent Champenois, le Moulin à vent de Dosches a été élevé à l'identique de ceux d'autrefois. Unique en région, ce chantier est le témoin des savoir-faire des artisans de l'architecture champenoise. Après la construction d'un four à pain traditionnel, l'association a également lancé un chantier de démontage et remontage d'un grange de la fin du XVe siècle. Un jardin ancien et une maison de meunier devraient bientôt enrichir le site appelé à devenir un musée témoin du mode de vie champenois.

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Essoyes est une commune française située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne. Le peintre Auguste Renoir y possédait une maison et l'Atelier Renoir. Beaucoup de ses œuvres représentent d'ailleurs le village d'où étaient originaires son épouse Aline et sa gouvernante et modèle Gabrielle Renard.

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photo167Le cimetière d’Essoyes ; une invitation au recueillement, à la méditation.

La diversité des tombeaux ainsi que les personnages célèbres ayant choisi le cimetière d’Essoyes comme dernière demeure en font un lieu unique.

Aline, décédée en 1915 à Nice et Pierre-Auguste Renoir en 1919 dans sa maison de Cagnes sur Mer, reposaient à Nice jusqu’à ce que leurs corps soient ramenés à Essoyes en 1922, selon leur souhait.

Le peintre y est enterré avec ses deux fils Pierre et Jean et la seconde épouse de ce dernier Dido Freire.

Aline repose, elle, juste derrière son époux, avec sa mère Thérèse Emilie Maire, son fils Claude et son petit fils Claude Junior.

Les deux sépultures étaient surmontées d’un buste en bronze. Il y a quelques années, le buste de Madame Renoir a malheureusement disparu.

Nous rentrons sur Quincy par les petites routes