Tunisie

du 24 au 30 avril 2005

dimanche 24 avril:

photo3Nous passons une semaine en famille dans un centre de vacances à Skanès au Club 3000. Nous occupons deux chambres l’une à côté de l’autre. Le centre est sympa mais mériterait une petite rénovation.

Nous passons notre 1ère journée à découvrir le centre et la plage tout à côté. Elle n'est pas très bien entretenue et il y a beaucoup de vendeurs à la sauvette et de détritus.

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lundi 25 avril:

Skanès est situé à près de deux kilomètres du centre-ville de Monastir, nous décidons de louer une voiture pour nos déplacements dans les alentours.

Après le petit déjeuner, nous partons pour Sousse.

photo4Sousse (arabe : سوسة) est une ville portuaire de l'est de la Tunisie, située à 143 kilomètres au sud de Tunis, et ouverte sur le golfe d'Hammamet (mer Méditerranée).

« Capitale » du Sahel tunisien — elle est parfois surnommée la « perle du Sahel » — et chef-lieu du gouvernorat du même nom, la population de sa municipalité atteint 173 047 habitants en 20041 alors que son agglomération avoisine les 400 000 habitants, ce qui fait d'elle la troisième agglomération du pays après Tunis et Sfax. La médina de Sousse est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1988.

La médina de Sousse, tout comme celle de Tunis, est classée au patrimoine mondial de l'Unesco (inscrite en 1988). L'un des éléments qui la distinguent est l'emplacement de la principale mosquée qui n'est pas au centre de la ville. Comme le ribat, elle était chargée de protéger le bassin artificiel de l'arsenal, ce qui explique son allure militaire.

Le ribat a vu le jour durant le règne de la dynastie des Aghlabides mais, après l'édification des murs de la ville en 859, perdit peu à peu sa fonction militaire. Alors qu'à l'étage se trouve une petite mosquée, le sous-sol est aménagé en divers locaux et magasins alors que des traces d'une presse à olives subsistent. L'imposante entrée flanquée de deux piliers de style corinthien est conçue comme une double porte, ce qui permettait de bloquer l'accès à la forteresse. Quant à la kasbah, elle se situe dans la partie la plus haute de la médina et date de l'année 844. En 853, un phare de 30 mètres de haut est baptisé du nom d'un eunuque du souverain aghladide Ziadet-Allah Ier (Khalaf El Fatâ). C'est dans ses murs qu'est logé le Musée archéologique de Sousse depuis 1951.

Les remparts, flanqués de tours carrées ou barlongues, se déploient tout autour de la médina. Les pierres sont posées en assises horizontales avec intercalation de joints et, à certains endroits, en opus africanum. Intégrant la kasbah du côté occidental, ils sont couronnés de merlons arrondis et percés par plusieurs entrées à arcs brisés et outrepassés, reposant sur des pieds-droits et inscrites dans un cadre rectangulaire paré de pierres ; un chemin de ronde en occupe la partie supérieure.

Les murs du côté de la porte de Bab El Bhar se caractérisent par la présence dans leur partie supérieure de deux séries d'arcades voûtées et superposées, ouvertes sur l'intérieur de la ville et se prolongeant sur une vingtaine de mètres.

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Nous nous dirigeons ensuite vers Monastir.

photo7Monastir (arabe : المنستير) est une ville côtière du Sahel tunisien, au centre-ouest de la Tunisie, située sur une presqu'île au sud-est du golfe d'Hammamet, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Sousse et à 162 kilomètres au sud de Tunis. En 2004, la population de la municipalité atteint 71 546 habitants

Le ribat de Monastir a été érigé par le wali Harthama Ibn Ayoun sur ordre du calife abbasside Haroun ar-Rachid en 7969 comme moyen de défense contre les attaques de la flotte byzantine en Méditerranée. Il représente, avec le ribat de Sousse, l'une des deux forteresses les plus importantes de la côte du Sahel. D'après des messages relevant de l'histoire locale et datant du début du Xe siècle, c'est un mérite que de séjourner dans ce ribat connu sous le nom de Grande forteresse. Un service de garde de trois jours au ribat de Monastir est alors considéré comme une grande action religieuse. En effet, les musulmans sont tenus de protéger leur patrie. Ce mérite était amplifié encore plus pendant les croisades.

La forteresse était perçue, aussi bien parmi les combattants que parmi les ascètes, comme un lieu de pèlerinage et de méditation pour les fêtes religieuses comme l'Achoura ou le ramadan. À l'étage supérieur de l'aile sud-est se trouvait une petite mosquée abritant un mihrab. Elle est aujourd'hui utilisée comme musée où sont exposés des objets provenant de la région ainsi que de Kairouan.

Parmi les monuments importants de la ville figure également la Grande Mosquée de Monastir, édifice en pierre de taille d'architecture sobre élevé au IXe siècle puis agrandi au cours des XIe et XVIIIe siècles

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Avant de rentrer, nous passons par Madhia

Mahdia (arabe : المهدية) est une ville côtière tunisienne située à environ 200 kilomètres au sud de la capitale Tunis. Chef-lieu du gouvernorat du même nom, elle constitue une municipalité comptant 45 977 habitants en 20041.

Construite à l'origine sur une presqu'île de 1 400 mètres de longueur sur 500 mètres de largeur, elle abrite l'un des premiers ports de pêche du pays. L'activité touristique pèse de plus en plus dans l'économie locale. La cité est un centre tertiaire qui a développé peu à peu un pôle d'enseignement supérieur, notamment avec l'établissement de l'Institut d'économie et de gestion en 1999.

Si le centre historique se situe sur la presqu'île, la ville s'est étendue vers l'intérieur des terres avec les quartiers d'Hiboun et de Zouila notamment.

mardi 26 avril:

Nous profitons de la matinée pour flaner. L’Après midi sera plus culturelle avec la découverte de Cathage et de Tunis.

photo10Carthage (قرطاج) est une ville tunisienne située au nord-est de la capitale Tunis.

L'ancienne cité punique, détruite puis reconstruite par les Romains qui en font la capitale de la province d'Afrique proconsulaire, est aujourd'hui une banlieue huppée de Tunis regroupant de nombreuses résidences d'ambassadeurs. La ville possède encore de nombreux sites archéologiques, romains pour la plupart, classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 27 juillet 1979.

La municipalité de Carthage, qui compte 15 922 habitants en 2004, abrite le palais présidentiel ou encore la mosquée El Abidine. L'aéroport international de Tunis-Carthage est situé à quelques kilomètres à l'ouest de la ville.

Le site archéologique de Carthage, dispersé dans la ville moderne, est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979. Dominé par la colline de Byrsa qui était le centre de la cité punique, il se distingue par la silhouette massive de la cathédrale Saint-Louis édifiée à l'emplacement présumé de la sépulture du roi Louis IX de France qui y mourut au cours de la huitième croisade. Pour l'anecdote, le roi Louis-Philippe Ier, qui descend de Louis IX, envoya un architecte à Carthage pour en trouver l'emplacement le plus précis. Au vu de l'impossibilité d'une telle mission, celui-ci choisit simplement le plus bel endroit. À proximité de la cathédrale, en face de cette tombe vide dont les restes ont été rapatriés en France, se trouvent les vestiges du plus important quartier de la ville dont il ne subsiste que quelques fondations et quelques fragments de colonnes.

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Forte de son héritage historique, Carthage se développe et devient une vaste banlieue résidentielle de Tunis autour du palais présidentiel. Toutefois, le développement rapide de la ville moderne risquant de détruire à jamais les vestiges, de grands archéologues tunisiens ont alerté l'opinion et l'Unesco a lancé une vaste campagne internationale entre 1972 et 1992 afin de sauver Carthage. Ce tournant est parachevé avec le classement au patrimoine mondial.

La difficulté pour le visiteur réside aujourd'hui dans l'extrême dispersion des vestiges même si certains pôles peuvent être distingués.

photo14Tunis (تونس) est la ville la plus peuplée et la capitale de la Tunisie. Elle est aussi le chef-lieu du gouvernorat du même nom depuis sa création en 1956. Située au nord du pays, au fond du golfe de Tunis dont elle est séparée par le lac de Tunis, la cité s’étend sur la plaine côtière et les collines avoisinantes.

Tunis est la capitale économique et commerciale de la Tunisie. La densité de son réseau routier, autoroutier et sa structure aéroportuaire en font un point de convergence pour les transports nationaux. Cette situation est issue d’une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices qui donnent un rôle considérable à la capitale et tendent à y concentrer à l’extrême les institutions.

En 2004, la population de la municipalité de Tunis est de 728 453 habitants — appelés « Tunisois » — d’après le recensement de l’Institut national de la statistique2. Néanmoins, au cours du XXe siècle, l’agglomération s’est largement développée hors des limites de la municipalité, s’étendant sur une trentaine de kilomètres de diamètre pour atteindre les banlieues de l’Ariana au nord, La Marsa à l’est ou Soliman au sud. Son aire urbaine compte quelque 2 412 500 habitants en 2004, soit près de 20 % de la population du pays.

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Nous n’apprécions pas beaucoup la visite des marchés, ou les vendeurs sont agressifs et insistants.

photo17Le musée national du Bardo (arabe : المتحف الوطني بباردو) est un musée de Tunis, capitale de la Tunisie, situé dans la banlieue du Bardo.

C’est l’un des plus importants musées du bassin méditerranéen et le second musée du continent africain après le musée égyptien du Caire1. Il retrace l’histoire de la Tunisie sur plusieurs millénaires et à travers plusieurs civilisations par le biais d’une large variété de pièces archéologiques.

Abrité dans un ancien palais beylical depuis 1888, il offre un prestigieux et magnifique cadre à l’exposition de nombreuses œuvres majeures découvertes depuis les débuts des recherches archéologiques dans le pays. Initialement appelé musée Alaoui (المتحف العلوي), du nom du bey régnant à l’époque, il prend sa dénomination actuelle de musée du Bardo après l’indépendance du pays même si la dénomination est attestée avant cette date.

Le musée rassemble l’une des plus belles et des plus grandes collections de mosaïques romaines du monde grâce aux fouilles entreprises dès le début du XXe siècle sur les différents sites archéologiques du pays dont Carthage, Hadrumète, Dougga ou encore Utique. Certaines des œuvres exposées n’ont pas d’équivalent, telle la mosaïque « dite de Virgile ». Plus généralement, les mosaïques du Bardo représentent une source unique pour les recherches sur la vie quotidienne en Afrique romaine. De l’époque romaine, le musée renferme aussi une riche collection de statues en marbre représentant les divinités et les empereurs romains retrouvées sur les différents sites notamment ceux de Carthage et Thuburbo Majus.

Le musée possède aussi de riches pièces découvertes lors des fouilles de sites libyco-puniques dont principalement Carthage, même si le musée national de Carthage a la vocation d’être le musée de ce site archéologique majeur. Les pièces essentielles de ce département sont les masques grimaçants, les statues de terre cuite et les stèles d’un intérêt majeur pour l’épigraphie sémitique, la stèle du prêtre et l’enfant étant la plus célèbre. Le musée abrite également des œuvres grecques découvertes en particulier dans les fouilles du navire de Mahdia, dont la pièce emblématique reste le buste d’Aphrodite en marbre, rongé par la mer et pourtant toujours d’une beauté émouvante.

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photo22Avant de renter, nous passons par le joli village de Sidi Bou Saïd (سيدي بو سعيد), un village de Tunisie situé à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Tunis. Il compte 4 793 habitants selon le recensement de 2004. Perché sur une falaise dominant Carthage et le golfe de Tunis, il porte le nom d'un saint : Abou Saïd.

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mercredi 27 avril:

Nous passons la matinée à faire quelques activités offertes par le centre

Tennis, tir à l’arc, mini-golf et piscine. Certains s’en sortent bien, d’autres un peu moins. Pour ma part, les flèches se plantent près du centre, mais j’ai un énorme bleu sur le bras.

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Puis nous nous rendons à El Jem.

photo29El Jem ou El Djem (arabe : الجم) est une ville tunisienne située aux portes de la région du Sahel.

Rattachée administrativement au gouvernorat de Mahdia, elle constitue une municipalité comptant 18 302 habitants en 2004.Fondée sur les ruines de la cité antique de Thysdrus ou Thysdritania colonia, elle est célèbre pour son amphithéâtre, le plus grand de l'Empire romain (entre 27 000 et 30 000 spectateurs3) après le Colisée de Rome (45 000 spectateurs) et celui de Capoue. Celui-ci accueille chaque été depuis 1985 le Festival international de musique symphonique d'El Jem.

Nous visitons le 3ème amphithéâtre d'El Jem qui compte parmi les monuments les plus célèbres de Tunisie, l'antique Thysdrus a possédé deux autres amphithéâtres, de moindre mesure.

Le premier serait daté du Ier siècle av. J.-C. et devait donc être rudimentaire, sans maçonnerie, mais avec une cavea « creusée dans le roc d'une colline, dont la typographie lui a imposé ses dimensions et ses contours ».

Il a dû être aménagé par des marchands ou des agriculteurs italiens immigrés pour les combats de gladiateurs. Il est d'une grande valeur documentaire car représentant un jalon unique dans son genre. Suite à la détérioration de cet amphithéâtre et au développement économique et urbanistique de Thysdrus, et après plusieurs tentatives de restauration, il est décidé à l'époque flavienne de réaménager complètement la même colline — la seule de la région — en « la comblant de remblais sur une hauteur de plus de deux mètres, [pour] allonger le grand axe de l'arène, qui atteignit les proportions de 60 mètres sur 40 mètres ».

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Une tribune est ajoutée sur le petit axe, des gradins construits sur des remblais tassés, deux carceres (cellules et pièces où les gladiateurs et les bêtes sauvages attendent l'entrée en scène) sont mis en communication avec l'arène. Si l'édifice gagne en solidité et fonctionnalité, c'est sans préoccupation d'ordre esthétique. Il est à noter que malgré leur proximité, ce deuxième amphithéâtre est distinct du premier de par l'emplacement et le style de construction, notamment les éléments essentiels que sont la cavea et l'arène qui « divergent totalement par le choix de leur modèle ». Ce nouvel amphithéâtre est comparable à de nombreux autres présents en Tunisie, comme à Thuburbo Majus, avec une structure adossée à une butte naturelle partiellement aménagée.

El Jem est « unique au monde » par le fait de posséder trois édifices appartenant chacun à l'une des trois grandes catégories connues d'amphithéâtres, tous trois étant civils et non militaires, puisque la ville n'a jamais eu de garnison.

jeudi 28 avril:

photo31La Grande Mosquée de Kairouan, aussi appelée mosquée Sidi Oqba, reste aujourd'hui encore l'emblème de la ville et constitue le plus ancien et le plus prestigieux monument islamique de Tunisie et du Maghreb. Cette mosquée est également considérée comme l'une des plus belles et des plus harmonieuses réalisations architecturales de l'Islam.

Elle est fondée vers 670 par le conquérant de l'Afrique du Nord, Oqba Ibn Nafi (communément appelé Sidi Oqba à Kairouan), à proximité du campement de ses armées. Elle est agrandie à plusieurs reprises par les dynasties qui vont se succéder en Tunisie. Sous le règne des Aghlabides, c'est surtout à Ziadet Allah Ier (817–838) et Aboul Ibrahim (856–863) que l'on doit les extensions de la mosquée. Ibn Nadchi, mort en 1433, le plus illustre historien et prédicateur local de son époque, rapporte que c'est sous le règne d'Aboul Ibrahim que le mihrab a pris sa forme définitive. C'est également à Aboul Ibrahim qu'est attribuée l'extension de la salle de prière pour offrir une nef plus large supportant une nouvelle coupole dans l'axe de la cour intérieure. En 1294, les Hafsides entreprennent une importante rénovation de l'édifice sacré, les portails étant réétayés et les galeries pourvues de nouveaux arcs. En dépit de multiples mesures modificatives, le cœur ancien de la Grande Mosquée est resté aujourd'hui dans sa forme originelle datant de l'époque des Aghlabides (au cours du IXe siècle).

Dans sa forme définitive, la mosquée s'étend sur 125 mètres de long et 73 mètres de large, couvrant une superficie totale de 9 000 m2. Elle appartient au type architectural de la mosquée de cour. La salle de prière supporte deux coupoles dont l'une est disposée au-dessus du mihrab aménagé au milieu du mur de la qibla, partie la plus ancienne, tandis que l'autre coupole a été construite lors de l'extension de la mosquée, au-dessus d'une galerie à arcs outrepassés axée sur la grande cour intérieure. La salle de prière se compose de 17 nefs dans le sens de la longueur, sept travées et un transept. La nef centrale mène au mihrab, niche de forme semi-cylindrique soigneusement ornée et dont l'état actuel date du début de la seconde moitié du IXe siècle.

Juste à côté s'élève le minbar original à onze marches. Ses parois latérales ont été montées en caissons très ouvragés en bois de teck importé d'Inde. Ce minbar, réalisé vers l'an 862, est considéré comme la plus ancienne chaire du monde musulman. Au centre de la niche de prière, habillée de panneaux de marbre, on peut lire la 112e sourate du Coran, rédigée en calligraphie kufi, avec l'invocation jointe du prophète, eulogie sur le modèle exact de l'inscription intérieure au Dôme du Rocher de Jérusalem. À proximité du minbar, le souverain ziride Al-Muizz ben Badis édifie la maqsura, le siège de l'imam disposant d'un accès particulier au mur de la qibla, que l'on nomme Bab El Imam. Le bâti décoratif en bois avec sa dédicace de fondation constitue l'un des plus beaux témoignages de l'art musulman. Selon une inscription ultérieure, il a été rénové en 1624. La détermination de la direction pour la prière remonte au VIIe siècle et s'écarte de 31 ° par rapport à l'orientation exacte ; la qibla n'a pas été modifiée lors de l'ornementation en marbre de la niche d'origine par les Aghlabides

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Le mausolée de Sidi Sahbi, généralement appelé mosquée du Barbier, est en fait une zaouïa qui se trouve hors les murailles de la médina. Il s'agit d'un vaste ensemble architectural construit en grande partie au cours du XVIIe siècle. C'est le bey mouradite Hammouda Pacha Bey qui fait construire le mausolée, la coupole et la cour alors que le bey Mohamed El Mouradi fait ajouter les bâtiments annexes, le minaret et la médersa constituée d'un oratoire, d'une salle d'ablution et de chambres destinées aux étudiants.

La population y vénère un saint local de Kairouan, un certain Abou Zamaa el-Balaoui, un compagnon du prophète Mahomet. Selon la légende, il aurait conservé trois poils de la barbe du prophète, d'où l'appellation donnée à l'édifice. Dans l'histoire de la ville de Kairouan, ce compagnon du prophète est à relier à une parole attribuée à ce dernier, si l'on en croit notamment At-Tirmidhi.

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Le prophète aurait prédit que « chacun de mes compagnons qui meurt dans un pays, deviendra au jour de la résurrection le guide et la lumière envoyés par Dieu pour les gens de ce pays ». Dès le Xe siècle, les chroniqueurs locaux rapportent que des habitants de la ville auraient découvert là un tombeau contenant un corps intact. L'endroit est donc à considérer comme le pur produit d'une croyance islamique populaire.

On parvient à la sépulture par une grande cour intérieure et un couloir aux parois couvertes de carreaux de céramique richement ouvragés à la mode turque et de panneaux de stuc.

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C'est seulement au XVIIe siècle que l'on a fait édifier une coupole au-dessus du tombeau et que l'on a adjoint à la cour intérieure une petite médersa et des locaux pour accueillir les visiteurs du tombeau. Ces ailes ont été rénovées au début des années 1990 et sont aujourd'hui accessibles au public.

photo37Le calife omeyade Hicham ben Abd al-Malik donne l'ordre au gouverneur de Kairouan, Obeid Allah Ibn El Habhab, de construire quinze bassins pour alimenter la ville en eau. Mais les bassins des Aghlabides, le plus célèbre des quinze bassins, est édifié par le souverain aghlabide Aboul Ibrahim (règne de 856 à 863) entre 860 et 86249 : c'est un réservoir constitué de deux citernes circulaires découvertes et communiquant entre elles.

Le grand bassin est un polygone de 64 côtés mesurant 129,67 mètres de diamètre intérieur et d'une capacité de 57 764 m³. Il sert parfois comme bassin de plaisance et de divertissement notamment sous Ziadet Allah III (règne de 903 à 909)50. Le petit bassin est un polygone simple de 17 côtés faisant 37,40 mètres de diamètre intérieur et d'une capacité de 4 119 m³. Les eaux de débordement de l'oued Merguellil étaient recueillies dans le plus petit bassin où elles décantaient avant de transiter par le grand bassin pour alimenter en partie la ville.

vendredi 29 avril:

Hammamet (الحمّامات) est une ville tunisienne située sur la côte sud-est du cap Bon, à une soixantaine de kilomètres au sud de Tunis. Rattachée au gouvernorat de Nabeul, elle constitue une municipalité de 63 116 habitants1, dont 40 197 habitants pour la ville elle-même1, et s'étend sur une superficie de 3 600 hectares. Elle forme avec l'agglomération de Nabeul une conurbation bipolaire de 185 000 habitants. Elle est souvent présentée comme une station balnéaire, l'une des principales du pays. Le développement récent de la marina de Yasmine Hammamet renforce l'importance de l'industrie touristique dans l'économie locale. En effet, réputée depuis la deuxième moitié du XXe siècle, la ville offre aux touristes de longues plages le long du golfe portant son nom.

Nous n'avons pas beaucoup apprécié cette ville qui fait plus attrape touristes qu'authentique. Il y a beaucoup de luxe, des centres commerciaux... les enfants achètent quelques babioles.

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photo40Visite du marché de Nabeul

Le marché hebdomadaire du vendredi matin attire de nombreux touristes et habitants du cap Bon. Nabeul est également connue pour son agriculture et, notamment à l'étranger, pour son artisanat. Là, c'est beaucoup mieux, on côtoie la population et découvrons que toutes les ventes se font à même le sol et que tout le monde marchande.

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photo44Après-midi organisée par le centre de vacances, rencontre avec les dromadaires et reconstitution de scènes locales.

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Alors, tu viens ? Un petit bisou !!!

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Cuisson du pain, le pain est pétrit avec les mains et collé le long de la paroi du four.

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Petite balade avec son papa !!!!!!!!

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Frère et soeur