Randonnée jeu de piste - PARIS XIème

De temps en temps, nous faisons une randonnée sous forme de jeu de piste. Ces balades sont extraites du livre "Jeux de Piste et énigmes à Paris" de Jean Richard Matouk. Cette fois-ci, nous allons à la découverte du 11ème arrondissement. Page 96 du livre.

Le 11e arrondissement de Paris est un des vingt arrondissements de Paris. Il est situé sur la rive droite de la Seine entre les places de la Nation, de la République et de la Bastille. Arrondissement discret, moins touristique que d'autres, le 11e a joué un rôle exceptionnel dans l'histoire de Paris et de la France. Il fut au cœur du Paris révolutionnaire et des grandes révoltes ouvrières du XIXe siècle. Autrefois quartier ouvrier accueillant un tissu dense d'entreprises artisanales, le 11e arrondissement est aujourd'hui un arrondissement « branché » notamment vers la place de la Bastille, la rue Oberkampf ou la rue de Lappe, en raison de l'installation de nombreux bars et discothèques. Aux termes de l'article R2512-1 du Code général des collectivités territoriales (partie réglementaire), il porte également le nom d'« arrondissement de Popincourt », mais cette appellation est rarement employée dans la vie courante.

Le départ est donné sous forme d'énigme et il faut trouver le nom d'une station de métro. La veille à la maison, toute la famille cherche une solution. Après moult erreurs, nous arrivons finalement à être d'accord, ce sera la station Saint Ambroise.

Située à hauteur du 71, boulevard Voltaire, l’église Saint-Ambroise actuelle a été construite de 1863 à 1868, d’après les plans et sous la direction de l’architecte Théodore Ballu, peu après le percement du boulevard du Prince-Eugène (ancien nom du boulevard Voltaire). Son style est un mélange du néogothique, néoroman et néobyzantin, très en vogue à cette époque, notamment dans la capitale française. Ses deux flèches élancées rappellent celles de certaines cathédrales. Elle remplace une autre église appelée Notre-Dame de la Procession qui se trouvait légèrement en avant, approximativement à l’emplacement du square et qui a alors été démolie. Mgr Maurice d'Hulst en a été le vicaire. L’église Saint-Ambroise n’a été consacrée par le cardinal Léon-Adolphe Amette que le 7 décembre 1910.

L'indice d'après, nous entraine vers une école. Bon avec la photo, cela semble facile, mais nous avons cherché un petit peu avant de la trouver. Il nous faut ensuite trouver un ancien abattoir.

Le square Maurice-Gardette est situé vers le centre du 11e arrondissement. Son plan au sol occupe un rectangle d'environ 130 m dans sa longueur, du nord-ouest au sud-est, et 80 m dans sa largeur, du sud-est au nord-ouest. Au total, il occupe 9 443 m² : il s'agit du plus grand espace vert du 11e arrondissement. Le square est entouré de rues sur chacun de ses côtés : au nord-ouest, la rue Lacharrière ; au sud-ouest, la rue duLe square est ouvert en 1872 à l'emplacement des anciens abattoirs de Ménilmontant, détruits en 1867. Il porte alors le nom de square Parmentier. Il est rebaptisé après la Seconde Guerre mondiale du nom de Maurice Gardette, résistant et conseiller municipal du quartier, fusillé en 1941. Général-Blaise ; au sud-est, la rue Rochebrune ; au nord-est, la rue du Général-Guilhem.

Le centre du square est doté d'un kiosque à musique datant de 1899. Le square comporte une statue de bronze, Le Botteleur, œuvre de Jacques Perrin datant de 1891 et représentant un paysan liant des bottes de foin.

Nous n'avons pas trouvé l'énigme 5, soit l'indice à disparu, soit nous n'avons pas bien réfléchi. L'indice d'après est une charade, cela nous convient mieux.

Les indices suivantes nous entrainent vers la place d'un fondateur du Front populaire.

Nous voici déjà à l'indice numéro 9: La Petite Roquette

La Petite Roquette fut une prison pour enfants mineurs de 14 a 20 ans, puis une prison pour femmes à partir de 1935. L'écrivain Jean Genet y fut détenu avant son orientation à la colonie agricole de Mettray. Il y fut incarcéré en 1925 à l'age de 15 ans. Il évoque cette période de sa vie dans son autobiographie romancée : Miracle de la rose. La Petite Roquette, restée en activité, connaît également sa part de changements. À la fin des années 1920, la prison pour femmes de Saint-Lazare venant de fermer, on transfère les jeunes détenues vers d’autres « foyers », et on enferme désormais les femmes à la Petite Roquette. Cette politique d’incarcération ne change pas jusqu’à la fermeture, effective en 1974, la Petite Roquette est une prison de femmes.

Après la loi de 1939, interdisant les exécutions capitales en public, la Petite Roquette a été désignée comme lieu d’accueil pour l’exécution des femmes à Paris. La loi fut appliquée à deux reprises, le 6 février 1942, pour la mère infanticide Georgette Monneron, et le 30, pour l’avorteuse clandestine Marie-Louise Giraud. Mme Giraud n’a pas été la dernière femme guillotinée dans l’Hexagone, quatre femmes furent exécutées en France après elle, dont deux en métropole par guillotine (voir article Exécutions en France) : la première, Lucienne Thioux (veuve Fournier), guillotinée en 1947 à Melun, qui assassina par noyade son mari en le jetant d'un pont dans la Marne, la seconde, Madeleine Mouton guillotinée en 1948 à Sidi-bel-Abbès en Algérie française pour empoisonnement d'une dizaine de personnes, la troisième, Geneviève Calame (née Danelle) fusillée à Paris la même année en compagnie de son époux Roger, pour collaboration avec la Gestapo, la quatrième, Germaine Leloy-Godefroy, guillotinée en 1949 à Angers, qui tua son époux durant son sommeil, avec une feuille de boucher.

Ici, nous avons un petit moment de flottement, et Denis nous fait faire un petit tour dans le quartier pour tout compte fait revenir devant la porte de la prison.

Une fois dans le droit chemin, les indices suivants sont plutôt simples mais il faut quand même compter sur notre imagination pour différencier platanes et acacias en décembre quand il n' a plus une feuille sur les arbres.
Nous découvrons le Jardin de la Cité de Beauharnais, il est petit, bien fleuri et possède un cadran solaire.

La suite se passe sans encombre et nous nous retrouvons devant le temple Luthérien du Bon Secours.

Nous nous retrouvons Rue de Montreuil, un peu par hasard et rejoignons la rue du Faubourg saint Antoine. Nous ratons les 3 photos ci-après car nous avons du passer devant sans les voir.

Evènements à la Folie Titon

À gauche, le no 31bis de la rue de Montreuil où se situait l’entrée de l’ancienne Folie Titon ; au milieu, la plaque commémorative du premier décollage de montgolfière en 1783 et à droite, celle rappelant les émeutes d’avril 1789, juste avant la Révolution française.

Nous remontons donc le Boulevard, et croisons une ancienne fontaine, mais nous ne savons pas si c'est la 1ère ou la 2ème recherchée. heureusement, une plaque commémorative et un ours nous remettent dans le droit chemin.

Il nous faut maintenant tourner dans une petite rue bien célèbre pour ses bals populaires.

Dans les années 1930, 17 bals y étaient installés, dont Le Chalet, La Boule Rouge, Les Barreaux Verts, Le Bal Chambon. L'un d'entre eux ouvrit au no 9 de la rue, en 1936 sous le parrainage de Mistinguett : le Bal à Jo, du nom de son propriétaire, Jo France, qui avait déjà créé un petit cabaret cinq ans plus tôt, la Bastoche, dans la même rue, mais qui venait de reprendre les locaux du Bal Vernet. Au son de l'accordéon, il fera danser la java au tout-Paris. En juin 2011, l'établissement, qui a enregistré plus de 5 millions d'entrées depuis sa création, célèbre son 75e anniversaire. La rue de Lappe est très réputée pour sa vie nocturne et est devenue aujourd'hui le cœur du quartier branché de la Bastille.

Là, encore un moment de flou, nous n'avons pas trouvé le poète célèbre, donc nous tournons un peu dans le quartier.
le Poète était Paul Verlaine, mais il n'y a pas de rue de ce nom dans le quartier et encore moins de maison.
L'indice d'après nous indique la colonne du génie de la Bastille et sa place. Nous trouvons entre deux restaurants, une cour pavée qui correspond à l'énigme n°22. Nous voila repartis.

A la sortie de la cour, nous nous heurtons à une embuche, mais tournons à gauche pour rejoindre le Boulevard cité dans l'indice suivant.

Indice 26 : deux femmes dévêtues est facile et nous reprenons notre route. A côté de moi, une bestiole (écureuil, souris, rat ????) remplie ses joues de nourriture en prévision de l'hiver. Il est bizarre, car il se tient comme un écureuil mais a une queue de rat.

Bon, c'est encore raté pour le numéro 27, nous ne trouvons pas de conserve grrr!!!

Les derniers indices sont flous et nous sommes tout prêt de finir la boucle, nous décidons de regagner la voiture.

Voici le trajet rapporté par la montre GPS. Nous avons mis 2 h 38 et fait presque 10 km. Le ciel était clair malgré un peu de fraicheur, c'était super.