Randonnée jeu de piste - PARIS XIXème

18 mai 2012

De temps en temps, nous faisons une randonnée sous forme de jeu de piste. ces balades sont extraites du livre "Jeux de Piste et énigmes à Paris" de Jean Richard Matouk. Cette fois-ci, nous allons à la découverte du 19ème arrondissement. Page 164 du livre.

L’assassinat de Jean Jaurès a lieu trois jours avant le début de la Première Guerre mondiale.
Raoul Villain assassine le leader socialiste le vendredi 31 juillet 1914 à 21 h 40, alors qu’il dîne au café du Croissant, rue Montmartre, dans le 2e arrondissement de Paris, au cœur de la République du Croissant, à deux pas du siège de son journal, L’Humanité. Il tire deux coups de feu : une balle perfore le crâne du célèbre tribun et l’autre se fiche dans une boiserie. Jaurès s’effondre, mortellement atteint.
Son meurtre met un terme aux efforts désespérés qu’il avait entrepris depuis l’attentat de Sarajevo pour empêcher la déflagration militaire en Europe. Il précipite le ralliement de la majorité de la gauche française à l’Union sacrée, y compris beaucoup de socialistes et de syndicalistes qui refusaient jusque-là de soutenir la guerre. Cette Union sacrée n’existe plus en 1919 lorsque son assassin, Raoul Villain, est acquitté. Le transfert des cendres de Jaurès au Panthéon, en 1924, souligne une autre rupture politique intervenue au sein de la gauche, entre communistes et socialistes.

photo1Pour notre départ, nous nous garons dans l'avenue Jean Jaurès devant un immeuble un peu bizarre. Nous galérons un peu, car il faut une carte spéciale pour le stationnement et des agents tournent dans le secteur.

Le démarrage est moyen car nous ne trouvons pas le temple de la restauration rapide (indice 2), heureusement le chef-lieu de Seine et Marne, va nous servir de repère. Bon, on flanche aussi un peu sur l'indice 4, nous n'avons pas de guide et ce n'est pas toujours facile. l'image suivante n'est pas de nous, nous aurions dû voir ce bâtiment, ce qui ne fut pas le cas.

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Les indices 5 à 7 sont difficiles, nous longeons le parc des Buttes-Chaumont, avant d'y pénétrer.

Le parc des Buttes-Chaumont est un jardin public situé au nord-est de Paris, dans le 19e arrondissement.

Inauguré en 1867 pendant les dernières années du règne de Napoléon III, il s'agit d'une réalisation de l'ingénieur Jean-Charles Alphand. Avec une superficie de 24,73 hectares, le parc des Buttes-Chaumont est le cinquième plus grand espace vert de Paris, après le bois de Vincennes, le bois de Boulogne, le parc de la Villette et le jardin des Tuileries. Il s'agit également d'un des espaces verts parisiens présentant le plus grand dénivelé (plus de 30 m), héritage des carrières sur lequel il a été construit.
Le parc a une forme concave, le seul côté étant droit est celui se trouvant au nord-est (le long de la rue de Crimée). Les rues Manin (au nord) et Botzaris (au sud) l'entourent et se rejoignent au sud en formant une pointe. Dans sa plus grande longueur, entre les pointes nord et sud, le parc mesure 820 m de long ; dans sa plus grande largeur, le long de l'extrémité est, il mesure 450 m. Au total, sa périphérie mesure 2 475 m.
Sa partie basse comporte un lac de 1,5 ha, au centre duquel s'élève une île escarpée de 30 m de haut. Au total, le parc comprend 12 ha de pelouses, 6 ha de massifs de plantation, 1 ha d'enrochements et 4,5 ha réservées à la circulation (5,5 km de voies et 2,2 km de chemins).
Ce lac est alimenté par 3 ruisseaux qui descendent les pentes du parc, le premier à l'ouest, le deuxième à l'est et le dernier au sud. Ce dernier ruisseau, alimenté par le bassin de la Villette, pénètre dans la grotte du parc sous la forme d'une cascade artificielle de 32 m de hauteur.
Le centre du lac est occupé par une île. Correspondant à une ancienne carrière à ciel ouvert, elle prend la forme d'une falaise de 30 m de hauteur, grossièrement triangulaire. À la pointe sud, l'île n'est distante du bord du lac que de quelques mètres.
Elle est surmontée d'un kiosque, dit "temple de la Sibylle", construit en 1869 par Gabriel Davioud en s'inspirant du temple de Vesta à Tivoli, en Italie3 (une construction similaire, également construite par Davioud, se retrouve dans le bois de Vincennes sur l'île de Reuilly).

L'île peut être atteinte par deux ponts :

• à l'ouest, une passerelle suspendue d'une portée de 65 m
• au sud, le pont des Suicidés, une passerelle en maçonnerie de 12 m de portée et de 22 m de hauteur.

Par ailleurs, un escalier de 173 marches pratiqué à l'intérieur du rocher permet de descendre jusqu'au lac. Il est fermé au public.
Sur le flanc sud du lac est construite une grotte (en fait, une ancienne entrée d'une carrière souterraine). Elle mesure 14 m de large pour 20 m de haut et est décorée de fausses stalactites en ciment armé dont les plus grandes atteignent 8 m.

Le parc comporte également trois restaurants (dont le Rosa Bonheur exploité par la société cinématographique Why Not Productions4,5.) et deux théâtres de Guignol : le théâtre guignol Anatole et le Guignol de Paris.

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Il y a de quoi se perdre dans ce grand parc, nous tournons pas mal de fois avant de comprendre l'énigme 12, et nous rebroussons chemin pour la reprendre du début.

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Nous sortons du parc après avoir correctement répondu aux énigmes 17 et 18. un corbeau sur notre passage à l'air de se moquer de nos erreurs.

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Bon, la canalisation, la charade, et l'anagramme, aucun problème, les indices 19 et 20 sont faciles.

photo9Le quartier d’Amérique est le 75e quartier administratif de Paris situé dans le 19e arrondissement.
Dans ce quartier se trouvaient les anciennes « carrières d'Amérique », d'où on extrayait le gypse et les pierres meulières pour la construction des immeubles parisiens (dans les arrondissements du centre). Selon une légende urbaine, les carrières étaient ainsi nommées car une partie du plâtre produit aurait été exporté, et aurait servi à édifier la Maison-Blanche, à Washington, aux États-Unis. Mais un panneau d'information de la mairie de Paris1 explique qu'il n'en est rien.
La plus grande des carrières a été transformée en parc sous Napoléon III : il s'agit maintenant du parc des Buttes-Chaumont.
Une bonne partie de ce quartier a été rasée par les promoteurs immobiliers dans les années 1960 et 1970, qui ont édifié des tours à la place des maisons et des guinguettes, en particulier dans le quartier de la place des Fêtes. Il reste cependant de toutes petites ruelles, appelées « villas », bordées de lilas, et des maisonnettes très pittoresques (les villas de Mouzaïa).

Nous ne connaissions pas ce quartier, il est très sympa et rappelle par certains côtés, des quartiers de Nice ou il y a ce genre de villas.

Les indices suivant nous entrainent vers la Cité de la musique. Nous faisons une halte pique nique devant la grand halle, la chienne est vannée.

La Cité de la musique est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous tutelle du ministère de la Culture et qui regroupe un ensemble de services et lieux dédiées à la musique. Elle est située sur la place de la Fontaine-aux-Lions à la porte de Pantin dans le quartier du Pont-de-Flandres, dans le 19e arrondissement de Paris. Conçue par l'architecte Christian de Portzamparc, elle a été inaugurée le 7 décembre 1995.

La Cité comprend :

• un amphithéâtre ;
• une salle de concert entièrement modulable, pouvant accueillir de 800 à 1 500 spectateurs ;
• le musée de la musique contenant une importante collection d'instruments de musique classique datés pour l'essentiel entre le XVe et le XXe siècle ;
• des expositions ;
• des lieux d'ateliers ;
• des espaces de documentation très importants.

La Cité de la musique gère directement la Salle Pleyel par l'intermédiaire de sa filiale Cité-Pleyel et sera étroitement liée à la future Philharmonie de Paris en 2014.

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Les indices 30, 31 et 32, nous font nous diriger vers le Parc de la Villette.

Le parc de la Villette, situé dans le XIXe arrondissement de Paris (quartier du Pont-de-Flandre), est l'un des plus grands parcs de la capitale, établi sur le site des grands abattoirs de la Villette, construits en 1867 sur décision de Napoléon III et détruits presque totalement en 1974. Il s'étend sur 55 hectares dont 33 d'espaces verts, ce qui en fait le plus grand espace vert de la capitale intra muros devant le jardin des Tuileries (25,5 ha)1, le parc des Buttes-Chaumont (25 ha)2 et le jardin du Luxembourg (23 ha). De la Porte de la Villette au nord à la Porte de Pantin au sud, le canal de l'Ourcq le traverse en son milieu. Deux passerelles piétonnes enjambent le canal et font la liaison entre le nord et le sud. Depuis 2008, un pont flottant mobile est installé en été, à mi-chemin entre ces deux passerelles, et facilite le passage des promeneurs, des cyclistes et des personnes à mobilité réduite.

La réalisation architecturale du parc a été confiée en 1983 à Bernard Tschumi, architecte français d'origine suisse, suite au concours international pour la conception architecturale du parc lancé en 1982. La particularité essentielle du parc est de ne pas rompre la perspective du nord au sud. Une promenade cinématique fait apparaître des jardins à thème qui sont autant d'aires de jeux, de théâtres où la nature est mise en scène. Une « galerie » rectiligne couverte d'un toit en forme d'onde fait la liaison entre le nord et le sud. Le parc est fortement ponctué par une trame systématique d'édifices rouges appelés « Folies ».

Une programmation culturelle variée offre tout au long de l'année de nombreuses occasions de divertissements : concerts (jazz, musiques du monde, électroniques, classique, contemporaine, pop et rock), cirque contemporain, expositions, théâtre, danse, cinéma en plein air…

L'été, une navette fluviale relie, via le canal de l'Ourcq, le Bassin de la Villette place de Stalingrad à Aulnay-sous-Bois en faisant étape au parc. Par ailleurs, des croisières d'une à plusieurs heures sont proposées avec la Villette comme point de départ ou d'arrivée. Le parc communique avec celui des Buttes-Chaumont par l'allée Darius Milhaud.

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Les différents indices dans la cité sont parfois difficiles à trouver, nous tournons un peu en rond, mais finissons par trouver la sortie.

Et oui, nous voila en photo ci dessous, même la chienne pose.

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l'Indice 38, nous permet de regagner la rive et de conserver notre "bon sens".

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Le canal Saint-Martin est un canal de 4,55 km de long situé entièrement dans les 10e et 11e arrondissements de Paris. Il relie le bassin de la Villette — et au-delà le canal de l'Ourcq — au port de l'Arsenal (le port de plaisance de Paris) qui communique avec la Seine. C'est un canal de petit gabarit destiné, à l'origine, à l'adduction d'eau potable dans la capitale. Inauguré en 1825, il comporte neuf écluses et deux ponts tournants pour une dénivellation totale de 25 m.

Avec le canal de l'Ourcq, le bassin de la Villette et le canal Saint-Denis, il constitue le réseau des canaux parisiens, long de 130 km, qui appartient à la Ville de Paris. Le canal Saint-Martin est inscrit monument historique depuis le 23 février 1931.

La rotonde de la Villette, ou barrière Saint-Martin, est l'une des barrières d'octroi du mur des Fermiers généraux. Construite juste avant la Révolution par l'architecte Claude Nicolas Ledoux comme élément du mur des Fermiers généraux, la rotonde en constituait le bâtiment le plus imposant. Ce bâtiment, qui existe toujours, se situe sur l'actuelle place de la Bataille-de-Stalingrad, dans le 19e arrondissement, face au bassin de la Villette.

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Nous avons mis presque 4 heures pour cette balade, arrêt pique nique compris et fait plus de 12 km.