Randonnée à Plombières (21)

30 juin 2012

Aujourd’hui, notre rando est préparée avec soin par Denis. Il mélange deux randos du Topo Guide « Le grand Dijon à Pied » exceptionnellement pour nous. Il s’agit de la n°25 et de la 26 (pages 89 à 93).

Notre départ se fait d’un parking non loin de la Mairie de Plombières. C’est une petite commune de 2860 habitants située dans le département de la Côte d’Or et tout près de Dijon.

Nous sommes garés non loin de cette jolie maison à l’ombre des arbres car aujourd’hui ça chauffe. Je lui trouve beaucoup de charme.

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Pour continuer notre balade, il faut passer près de l’église et s’engager sous la ligne de la SNCF par un petit tunnel. L'église paroissiale dédiée à Saint-Baudèle se remarque par la présence d'un superbe clocher octogonal couvert de tuiles vernissées, classé monument historique, très caractéristique de la région de Dijon L'église dans le centre de la ville a été construite sur un édifice du XIIIe siècle dans les années 1520-1530 et a été admirablement restaurée.

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Nous prenons une petite route sur notre gauche qui nous offre une jolie vue sur l’église mais ou il faut faire attention ou l’on pose ses pieds !!!!

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Nous suivons ensuite les indications du guide, et montons par un petit chemin en sous-bois assez agréable ou la végétation est assez méridionale.

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photo11Le vue panoramique est superbe et nous en profitons pour récupérer un peu, car ça grimpait quand même l’air de rien.

Ensuite c’est le flou artistique, Denis s’empêtre dans tous les petits chemins qui s’offrent à nous et nous suivons une piste qui ressemble à une piste de moto ou vélo cross, ça monte et ça descend !!!!

Par contre, nous sommes perdus mais pas déçus du tout car nous traversons des champs de fleurs tout à fait fantastiques. C’est vraiment trop beau la nature !!!!!!

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Nous voyons bien sur la photo suivante notre itinéraire, vous le voyez-vous aussi ce petit sentier en terre.

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Nous passons un bon moment à observer l’activité autour de nous, c’est beau.

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Bien après cette période de rêve, une surprise nous attend au bout de la route, il n’y a pas d’issus, juste un grand portail et une clôture. Bon là il aurait fallu voir ma tête, plus jeune, j’aurai escaladé mais là ça ne me tente pas. Au bout d’un petit moment, Denis trouve un endroit ou d’autres promeneurs se sont déjà égarés et où ils ont enjambés la clôture. Ouf, nous respirons.

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Nous voici maintenant en pleine campagne et tout près de la ferme de Changey. Nous prenons quelques belles photos de champs avec des coquelicots et des fleurs de lin.

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Nous traversons une route un peu plus grande et empruntons un chemin soit disant interdit à toute personne mais étant noté sur notre guide. Nous sommes surpris par un bruit bizarre et un animal qui détale, c’était drôle car on le suivait à la trace dans le champ à l’endroit où l’herbe bougeait, mais on n’était pas trop fière car ne sachant pas quelle taille pouvait avoir la bête.

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Bon là, je rigole, mais la balle de foin est énorme et je ne peux pas la faire bouger. Nous voilà à nouveau perdus, le tracé jaune est mal indiqué et nous ne savons pas où aller, heureusement Denis qui patrouille les environs découvre une sente au bout du champ qui va nous conduire tout droit sur le centre équestre de Bonvaux.

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photo26Le Prieuré de Bonvaux : en 1214, les religieux du monastère du Val des Escoliers, près de Chaumont en Bassigny et de l’ordre de Saint Augustin, se trouvèrent en surnombre. Ils durent songer à une séparation et envoyer ailleurs une petite colonie.

Grâce à la générosité de Garnier de Fontaines, ils fondèrent le Prieuré de « Notre Dame de Bonvaux sous Talant » en 1215. Dans leur maison, ils donnent l’instruction aux jeunes fils des seigneurs du voisinage, lesquels sont naturellement les bienfaiteurs du Prieuré. Parmi eux, figure Kalo de Saulx, mort en 1270 et enterré à Bonvaux. Sa pierre tombale se trouve dans la partie basse de la chapelle.

photo27Les prieurs commanditaires se succèdent jusqu’en 1790, quand est prononcée la suppression des ordres religieux.

Bonvaux est vendu le 2 Avril 1791 au Sieur Mathieu, pour la somme de 29.000 livres. Après être passé entre les mains de sept propriétaires différents, et avoir subi de fortes dégradations, Bonvaux est acquis par Eugène Debost en 1878.
Son fils, Charles, fait d’importantes réparations et constructions, inspirées du style Violet le Duc, ce qui modifie le caractère religieux de l’ensemble. Son fils, Guy Debost, poursuit et complète les aménagements intérieurs.
En 1970, La ferme est devenue un centre équestre L’ensemble a une superficie de 140 hectares, pour moitié en prés, l’autre en forêt, sillonnée de nombreuses promenades. L’ancienne chapelle est aménagée en salle de réception.

Nous retrouvons au bout de cette rue, le chemin que nous avons emprunté à l’aller, les escargots sont toujours là.

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