La Belgique

du 7 au 12 mai 2013

Ce voyage devait au départ s’effectuer sur 8 jours, mais suite à quelques problèmes nous avons juste fait un périple de 5 jours. En effet, le 27 avril, nous avions pris la route avec notre pick up et sa cellule, mais arrivé à Vouziers (dans les Ardennes) nous avons malencontreusement perdu notre roue arrière gauche. Cela fait tout drôle d’entendre un grand bruit et de se retrouver penché sur un côté. Dans notre malheur, rien de grave pour nous ou les gens aux alentours, mais notre voyage est fichu. A priori, la voiture sortant de révision, le garagiste a oublié de resserrer correctement les boulons de cette roue.

Nous balisons la route et Denis téléphone tout de suite à un garage. Pendant ce temps-là, je cherche au bord de la route les boulons et autres pièces manquantes.

Denis est toujours en ligne, quand un monsieur s’arrête et nous dit « le garage c’est moi ». Il nous prend de suite en charge, après avoir remis provisoirement notre roue, nous suivons à 5 km/h notre garagiste. La réparation va être longue et notre assurance nous procure un taxi pour rentrer avec armes et bagages à la maison.

Une semaine plus tard, le véhicule étant réparé, nous repartons à l’attaque de la Belgique.

Mardi 7 mai:

Nous commençons par un arrêt à Bouillon, il tombe des cordes. Nous allons donc directement au camping « Hilaru ».

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Il pleut toute la nuit.

Mercredi 8 mai:

Au matin, il est encore tôt, nous profitons d’une éclaircie pour nous rendre à Bouillon par un petit chemin de Halage. Il y a environ 2 km à faire et c’est très agréable (sauf à un endroit où les pavés sont glissants).

Bouillon est une ville francophone de Belgique, située en Région wallonne dans la province de Luxembourg. La localité est un centre touristique important, notamment pour son célèbre château qui domine la Semois du haut de son rocher.

L'avoué du Saint-Sépulcre, dont l'origine demande encore quelques approfondissements scientifiques, le duc Godefroy dit de Bouillon, est le personnage le plus célèbre de la localité. Il a vendu son château à l'évêché de Liège pour financer la première croisade, en 1099. La légende prétend qu'il serait né dans les Ardennes, légende qui trouve son origine dans les écrits de Jacques de Vitry qui trouva commode pour convaincre les gens originaires de l'évêché de Liège du bienfondé d'une participation à la croisade contre les Albigeois de manipuler un peu l'histoire et de faire naître ce personnage héroïque en bord de Meuse.

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Voici devant nous la citadelle de Bouillon.

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La ville est paisible à cette heure matinale.

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est presque 10 heures et nous reprenons la route. Nous croisons quelques belles vaches peu farouches

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Puis nous allons directement nous placer sur le Camping de Namur « Les trieux ». L’accueil est sympa, et les terrains sont un peu en pente, les toilettes sont propres.

Nous venions de terminer de manger et faisions quelques mots croisés en attendant l’heure de se coucher, quand le ciel est devenu tout noir et menaçant. Il est presque 22 heures quand la foudre tombe à quelques centaines de mètres du camping. C’est assez effrayant et le camping est plongé dans le noir ainsi que les environs. Le ciel nous envoie dans le même temps des trombes d’eau. Pour nous aucune casse, l’ordinateur était fermé et la batterie de la voiture a pris le relai, donc nous sommes les seuls à avoir de la lumière.

Nous décidons de nous coucher et sommes bercés par la pluie sur les vélux.

Jeudi 9 mai:

Nous partons assez tôt du camping et faisons un arrêt à la citadelle de Namur. Nous trouvons juste une place le long de la rivière. Le ciel est à nouveau dégagé. Après une petite grimpette, nous avons une assez jolie vue sur la ville.

Namur est une ville francophone de Belgique, capitale de la Wallonie depuis 1986, et chef-lieu de la province de Namur. La ville occupe une position centrale à 63 km au sud-est de Bruxelles, à 28 km à l'est de Charleroi et à 56 km à l'ouest de Liège. Occupé dès le Néolithique, le confluent de la Sambre et de la Meuse a vu naître la cité romaine au début de notre ère. Ancien fief des Comtes de Namur, rattaché à la maison du Luxembourg puis à l'empire habsbourgeois, la citadelle de Namur fut l'enjeu de nombreux sièges au cours des époques. Malgré les dégâts subis par les conflits, la ville conserve un riche patrimoine mobilier et immobilier à découvrir. Aujourd'hui capitale régionale, la ville est le siège du Parlement, du Gouvernement et du Service public de Wallonie, mais également la ville hôte du Festival International du Film Francophone et du KIKK Festival.

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Nous entendons au loin un train à vapeur et voyons passer un bon nombre de péniches.

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Ensuite, petit arrêt à la Ronquière ou il y a un joli petit port de plaisance et le fameux ascenseur à bateaux.

La construction du plan incliné de Ronquières a débuté en mars 1962, sur décision du ministère des Travaux Publics, pour s'ouvrir à la navigation en 1968. En autorisant le passage de péniches de 1350 tonnes, cet ouvrage a permis la suppression de 14 anciennes écluses.

Caractéristiques générales:

Longueur totale : 1800 m y compris le pont-canal
Longueur pente : 1432 m
Inclinaison longitudinale : 5 %
Dénivellation : 67,73 m
Nombre de bacs : 2
Eclusage : simultané de 2 péniches de 1350 t
Durée d'une translation : +/- 22 minutes
Durée totale de franchissement de l'ouvrage : +/- 50 minutes

Toutes les manœuvres du plan incliné sont centralisées. Elles sont effectuées par le personnel éclusier qui, situé au 6ème étage de la tour, a une vue d'ensemble sur l'ouvrage. Concrètement, une accélération de 10 mm/s² est appliquée pendant environ 32 secondes. Elle reste constante pendant environ 1,30 minute avant de décroître jusqu'à 0 pendant environ 32 secondes. A ce moment, le bac atteint sa vitesse normale de 1,20 m/s. Une autre vitesse peut être sélectionnée par le préposé aux manœuvres (par exemple 0,30 m/s, 0,60 m/s, 0,90 m/s ou 1,30 m/s). Une fois la vitesse choisie atteinte, le bac conserve cette vitesse sous le contrôle de l'équipement de régulation.

Pour éviter de trop fortes oscillations des péniches dans le bac, la régulation tient notamment compte de sa vitesse instantanée, de la force du vent sur ses parois, de la température ambiante, de la descente ou de la montée du bac, de son accélération ou décélération... La position et la vitesse du bac sont déterminées par 3 impulseurs (20.000 impulsions/s.). En tenant compte de la vitesse du bac et de la course qu'il reste à parcourir, la régulation détermine l'endroit exact où il faut commencer à décélérer pour aborder l'enclave (extrémité du canal) en douceur. La loi de décélération du bac est inverse de celle relative à l'accélération.

Lorsque le bac atteint l'extrémité, il est verrouillé à l'enclave : la vanne de vidange est fermée ; Les portes bief-bac sont levées :la péniche peut quitter le bac ; Les portes bief-bac sont descendues : le vide d'eau entre les portes bief-bac est effectué par l'intermédiaire de la vanne de vidange.

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Nous faisons un petit tour à pied pour voir cela de plus près, il n'y a aucune péniche à l'intérieur.

photo17Nous passons à côté d'un deuxième ascenseur, celui de Strépy-Thieu

Dès le 19e siècle, la liaison des bassins de la Meuse et de l'Escaut par une voie d'eau navigable s'était révélée indispensable pour le transport du charbon et plus largement pour le développement économique du Hainaut. La construction du canal du Centre fut donc décidée par la loi du 4 août 1879. L'ouvrage, ouvert à la navigation en août 1917, était prévu pour des péniches d'un gabarit de 300 tonnes. En 1963, les travaux de modernisation ont débuté afin de mettre le canal au gabarit européen de 1350 t. Mais comment rattraper la dénivellation de 70 m entre La Louvière et Thieu ? Le canal précédent franchissait cette chute au moyen de 2 écluses et de 4 ascenseurs hydrauliques de 16 m, mis en service entre 1888 et 1919. Pour remplacer les six anciens ouvrages, et compte tenu de la configuration du terrain, la formule d'un ascenseur vertical de 73 m de chute a fini par s'imposer.

L'ouvrage est constitué de deux ascenseurs funiculaires indépendants. Chacun comprend un bac mobile qui se déplace verticalement entre le bief amont et le bief aval. La masse de chaque bac rempli d'eau est équilibrée par 16 contrepoids de suspension et 8 contrepoids de commande, reliés au bac par un système de câbles d'acier (112 câbles de suspension et 32 câbles de commande).

Nous avons faim et décidons de déjeuner sur un grand parking au pied du canal.

Nous poursuivons notre route et allons nous garer devant un petit château : Le château d’Écaussinnes-Lalaing est un ancien château fort dont les origines remontent au XIe siècle. Bien que niché sur un escarpement rocheux dominant la Sennette il se trouve aujourd’hui au cœur du village d’Écaussinnes qui s’est développé à ses pieds (dans le Hainaut, Belgique) et dont il est une des attractions touristiques principales. Le château est classé au patrimoine majeur de Wallonie. Encore empreint de l’austérité médiévale, le château fort garde la mémoire des grandes familles qui l’ont habité. Si le rez-de-chaussée (le cachot, la chapelle gothique, la vieille cuisine, la salle d’armes) évoque le Moyen Age, l’étage rappelle davantage le XVIIIe siècle. D’autre part, les collections très diverses qui y sont exposées font du château fort un intéressant musée.

Perché sur un roc escarpé dominant la vallée de la Seneffe, le potager fleuri d'Ecaussinnes-Lalaing s'épanouit depuis plusieurs siècles, à l'abri de ses murs qui lui assurent un microclimat.
Nous en faisons le tour pour nous dégourdir les jambes.

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Il est un plus de 15 heures et nous nous rendons au camping de Tournai. Il s'agit du camping de l'Orient, il est situé à peine 4 km du centre ville. Il fait beau, nous décidons de nous rendre en ville.

Tournai est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d’arrondissement en province de Hainaut et siège de l'évêché de Tournai.

Tournai est une des plus vieilles villes de Belgique avec Arlon et Tongres. Elle a joué un rôle historique, économique, religieux et culturel important au sein du Comté de Flandre durant le Moyen Âge2.

Le beffroi (le plus ancien de Belgique) et la cathédrale Notre-Dame de Tournai sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. La cathédrale, imposante construction d’art roman et d’architecture gothique, est célèbre pour ses cinq tours ainsi que pour son trésor. Tournai est surnommée la ville aux cinq clochers.

Le Tournaisis est le nom que l’on donne à la région de Tournai.

La Grand-Place de Tournai a une forme triangulaire. Elle le doit à la convergence de plusieurs voies antiques. Situé à l'origine en dehors des premiers remparts de la ville, ce vaste espace a servi de cimetière dans sa partie ouest, du Ier siècle au IVe siècle de notre ère.

À l'époque carolingienne, au moment de la reprise du grand commerce en Occident, le cimetière depuis longtemps abandonné se transforme en place de marché. L'importance économique de ce marché attire les foules.

Lorsque la ville reçoit du roi de France Philipe Auguste sa charte lui garantissant les libertés communales, en 1187, les Tournaisiens choisissent le marché pour y dresser un Beffroi, symbole de ces libertés chèrement acquises.

À partir de ce moment, la Grand-Place devient le centre de la vie communale.

L'épisode le plus tragique de l'histoire du marché se situe les 16 et 17 mai 1940. L'aviation allemande détruit toutes les maisons, ne laissant que debout quelques façades. Dans le souci de garder au cœur de la ville son caractère, les Tournaisiens ont reconstruit leur Grand-Place en s'inspirant des styles anciens. Seules quelques maisons ont opté pour un style contemporain.

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photo20Notre-Dame de Tournai est la cathédrale du diocèse de Tournai. Elle est le seul édifice religieux de Belgique qui ait été construit comme cathédrale. Chef d'œuvre du gothique scaldien, ce monument est, par l'alliance harmonieuse des styles roman et gothique et par sa taille et son architecture caractéristique, un des témoins les plus impressionnants de l'art d'occident. Elle fait partie du patrimoine majeur de Wallonie et est classée depuis l'an 2000 au patrimoine mondial de l'UNESCO.

photo21Le beffroi de Tournai est le plus ancien beffroi de Belgique et relève du Patrimoine majeur de Wallonie.

Il fut construit à partir de 1188, quand le Philippe-Auguste roi de France permit aux bourgeois de Tournai d'avoir en quelque endroit une cloche afin de s'en servir pour leurs affaires. Il fut consolidé dès 1294. Avant cette date la tour :
« devait se présenter comme une simple tour carrée terminée par une terrasse crènelée et flanquée aux angles de contreforts arrondis. Ce beffroi devait sembler grêle et peu solide. Aussi, dès 1294, on songea à le fortifier. On construisit les contreforts à pans coupés, les tourelles octogonales des angles et on exhaussa la tour de toute la hauteur de la grande fenêtre. On surmonta le tout d'une flèche en ardoise et de clochetons. »

L'incendie du beffroi dans la nuit du 13 au 14 février 1391 en détruisit le couronnement. Divers autres arrangements intervinrent au cours des siècles. En 1782, le dragon qui surmontait le beffroi fut remplacé par un globe terrestre surmonté de l'aigle autrichienne, en souvenir de la visite de l'empereur Joseph II à Tournai en 1781.

Le plan horizontal du beffroi a la forme d'un parallélogramme irrégulier avec des contreforts à pans coupés. Il mesure 70 mètres de haut. La première partie est entre le sol et la première galerie intérieure, la deuxième atteint la seconde et la troisième la flèche et les tourelles. Un escalier de 257 marches permet d'atteindre cinq étages de pièces servant autrefois de prison. La bancloque annonce les fêtes publiques et le timbre donne l'alarme. Le beffroi servait comme tour de guet, comme prison, comme clocher et comme hôtel de ville. Le beffroi est devenu un site UNESCO en 1999.

Denis décide de monter en haut du beffroi, la vue y est superbe car on domine la Grande Place, après quelques photos, il me rejoint car la chienne ne peut pas monter.

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Nous avons fait nos 12 km et sommes bien contents de retrouver le camping. Il est un peu bruyant mais convenable.

Vendredi 10 mai:

Nous partons de bon matin et décidons de nous diriger vers GENT, au bout de quelques kilomètres, nous sommes sous des trombes d'eau, et du coup, nous changeons nos plans et repartons vers le sud, visiter une grande ville avec la pluie nous parait peu intéressant.

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Nous passons la nuit au bord du lac des Vieilles-Forges, en France !! un peu au nord de Charleville-Mézières. Nous sommes un peu écœurés, il pleut dru, les sorties et les photos sont impossibles.

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Samedi 11 mai:

D'un commun accord, nous optons pour un retour anticipé à la maison, en passant toutefois par le château de Pierrefonds.

Le ciel s'est dégagé.

Le château de Pierrefonds est un imposant château fort situé à Pierrefonds, dans le département de l'Oise, à la lisière sud-est de la forêt de Compiègne, au nord de Paris, entre Villers-Cotterêts et Compiègne.

Le château de Pierrefonds présente la plupart des caractéristiques de l'ouvrage défensif du Moyen Âge. Il fut sauvé par Viollet-le-Duc, au XIXe siècle, qui y entreprit également d'importants travaux de décoration et de création de mobilier.

Ce château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862. Il est géré par le Centre des monuments nationaux.

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