Samedi 16 avril:
Départ 7 heures du matin de Quincy. Les personnes présentes sont : Denis, Marlène et son copain Laurent, moi et Varna notre chienne.
Le 4 x 4 et la cellule sont chargées à bloc (nourriture, eau, tente pour les jeunes….).
Pour éviter de payer trop cher les autoroutes nous prenons les chemins de traverses : A6 puis A71…… De toute manière le pick up plafonne
entre 100 et 110 !!!!
Après un pique-nique à …., nous arrivons vers 16 heures à la Gare de Sète ou nous devons récupérer Sabrina, la jeune fille que
nous accueillons.
Camping pour la nuit : Camping des Sablettes au Grau d’Agde. Il y a très peu de monde, la saison débute seulement et ce camping vient d’être repris par un couple de l’Essonne, beaucoup de travaux sont à prévoir. Ce n’est pas le grand luxe mais cela nous convient.
Après le montage de la tente des jeunes, nous faisons une petite balade en bord de mer et par la même occasion recherchons les cadrans solaires (maigre récolte). Varna est impeccable et nous avons même fait la connaissance d’un chien errant qui nous suit partout, difficile de le semer.
Petit diner sympa, puis douches et c’est là que ça devient comique, il n’y a pas de lumière, les tactiques sont différentes suivants les personnes. Laurent la prend dans le noir, Marlène avec une petite lampe de poche, et nous avec notre grande lampe, l’un tient la lampe pendant que l’autre fait sa toilette.
La nuit est tranquille, à part une attaque de moustiques, la matinée est un peu bruyante avec le passage des voitures.
Dimanche 17 avril:
Petit déjeuner et départ pour la frontière. Trajet assez tortueux le long de la côte. Belles vues sur Collioure, Port Vendres…. A Port Vendres, nous croisons une course de triathlon, les nageurs sortent de l’eau pour enfourcher leur vélo, puis poursuivre par de la course à pied. C’est très rigolo car il y en a partout.
Le passage de la frontière est sans problème, car les guérites sont à l’abandon.
Déjeuner
Puis petit arrêt à Cadaqués pour visiter cette petite ville.
Cadaqués est le village le plus oriental d'Espagne situé dans la comarque de l'Alt Empordà de la Province de Gérone en Catalogne. Cette municipalité occupe la plus grande partie de la côte du levant du massif du cap de Creus. Isolée par les montagnes, Cadaqués vit face à la mer et pratiquement séparée, par la terre, du reste de l'Empordà, jusqu'à la fin du XIXe siècle.
La vigne qui l'a enrichie au XVIIIe siècle l'a pratiquement ruinée avec l'arrivée du phylloxéra au début du XIXe siècle.
Paradoxalement, l'isolement du village devint un facteur de prospérité au début du XXe siècle car les touristes se disséminaient dans les zones d'accès plus facile en ignorant ses coins les plus reculés, ce qui permit de conserver une certaine virginité urbanistique très appréciée actuellement. Cadaqués doit son charme intact à Salvador Dali qui l'a défendue contre les promoteurs immobiliers.
Le village est présidé par l'église de Santa Maria, qui contient un autel baroque exceptionnel par sa taille et son originalité, et dont les piliers sont soutenus par quatre géants. Le bras de l'un aurait été cassé par le joueur de piano mécanique manchot pendant la guerre civile qui donna son titre à un film "Les pianos mécaniques" avec Melina Mercouri filmé à Cadaqués en 1964.
Le village est animé, il fait un temps idéal et nous trouvons facilement de la place pour nous garer (c’est payant). Nous trouvons quelques cadrans, notamment un joli sur l’Eglise qui date du XVII siècle et se situe au centre du village. Elle est entourée par des nombreuses ruelles, qui mènent vers la plage et donnent à Cadaqués son charme pittoresque. Le vieux quartier accueille un grand nombre de galeries, de boutiques de mode et des magasins artisanaux. En hiver ces magasins sont parfois ouverts le week-end. A partir de Pâques le village se rempli de touristes et la plupart des commerces restent ouverts en permanence. Nous achetons notre pain.
Nous repartons et allons-nous installer à Rosés au camping SALATA. Il est situé près de la mer. Mise en place de la tente et du pickup, repas et douches.
Nous allons faire un petit tour en soirée au bord de la mer, il fait bon. Le seul hic c’est que je suis en pyjama avec ma veste de kway. Je viens de lancer une nouvelle mode, tout le monde admire mon pantalon à petits pois.
Lundi 18 avril:
Nous continuons notre périple et découvrons au gré du voyage de jolies criques et de petits villages.
Nous nous arrêtons à Castello d’Empurie qui, s’étend sur 41,84km2, cette ville atteignit sa splendeur maximum durant le Moyen-Âge, quant au XIème siècle les Comtes d’Empúries y installèrent leur résidence, convertissant la ville en la capitale du comté.
Les édifices se trouvant dans le quartier monumental appartiennent à l’époque médiévale et conservent l’aspect traditionnel de ce quartier. Dans ce centre, il est possible de rencontrer des survivances de l’ancien urbanisme, telles que les places avec porches, la rue Bordell, les quartiers artisanaux et le Call, situé entre les rues de St. Pere més Baix et des Peixaterias Velles, dont il ne reste aujourd’hui que les tracés urbanistiques.
Nous y dégotons 3 cadrans, dont un est assez intéressant.
Passage à Pals ou sur notre route il y a un cadran
Puis arrêt à Palafrugell pour une petite visite.
Palafrugell est une commune de la comarque de Baix Empordà de la province de Gérone, en Catalogne, en Espagne. Avec une population de près de 23 000 habitants, c'est la commune la plus importante de la comarque. La ville est limitrophe de Mont-ras, Forallac, Torrent, Regencós et Begur. Elle englobe les noyaux urbains de de Santa Margarida et Ermedàs, le village de Llofriu, et le pied du massif des Gavarres avec ses hameaux Calella de Palafrugell, Llafranc, Tamariu i Aigua Xelida.
La commune est donc divisée entre mer et montagne, bien que l'importance de son littoral ait conditionné son développement social et économique, transformant une ville traditionnellement fermée en un centre touristique et de services important. C'est l'un des lieux représentatifs de la Costa Brava qui dispose d'une tradition culinaire importante et d'une richesse culturelle dont l'écrivain Joseph Pla est l'emblème le plus visible. Une des principales sources de richesses de la ville a été l'industrie du liège qui jouit encore d'un grand prestige pour avoir concentré une grande partie de l'exportation de bouchons de lièges dans le monde. Palafrugell est une des destinations touristiques les plus importantes de la province de Girone et le second lieu de résidence de la comarque. Sa population au plus fort de l'été atteint les 60 000 habitants, triplant la population résidente. La frange littorale est composée de 12 km de criques et petites plages.
Il y a quelques cadrans et nous en profitons pour demander où ils se trouvent à deux dames avec un bébé. Elles parlent vite, j’ai du mal à suivre, et comme elles ne savent pas trop elles interpellent d’autres personnes. C’est assez comique, Denis et les enfants rigolent en douce.
Nous trouvons celui de la calle Nou, pendant que je le prends en photo, un monsieur me tapote sur le bras en m’expliquant que c’est lui qui l’a créé.
Beaucoup de rues semblent avoir été renommées, déduction notre récolte est bien pauvre, juste 2 cadrans dans cette ville.
Nous reprenons la route et traversons de nombreuses villes qui ressemblent assez à des stations balnéaires : discothèques, salles de spectacles, bar, hôtels, discothèques, ciné, discothèques…
Ça doit être la cohue l’été, car en avril il y a déjà du monde et ça circule mal sans parler de la chaleur.
Nous arrivons ensuite au Camping « Barcelona » de Mataro ou nous allons nous installer pour trois nuits. Il y a pas mal de monde. Son emplacement n’est pas des plus sympathiques car nous sommes coincés près de la voie ferrée et de la route, les plages et la ville ne sont pas à côté. Par contre, il y a un service gratuit de navettes pour aller en ville, à la plage à la gare ou à Barcelone.
Il est calme, les sanitaires sont propres.
Vers 18 heures, ayant installé notre campement, nous allons faire un tour en bord de mer. Il faut longer la voie ferrée, et il n’y a aucune barrière, les trains passent près de nous.
A cet endroit, il y a peu de plage, car ce sont de gros rochers, nous escaladons un peu et nous retrouvons au bord de l’eau. Il fait beau et environ 22 °.
Nous mangeons dehors, il fait bon.
Mardi 19 avril:
Aujourd’hui, Laurent et Marlène se rendent à Barcelone, ils ont réservés des places dans le car, départ 9 h 15 retour prévu à 20 h.
De notre côté, nous avons tout notre temps et vaquons à nos occupations habituelles.
A 10 h 15, nous prenons la navette qui va nous emmener au centre-ville de Mataró, Varna est de la partie et inaugure ce moyen de transport, elle est confiante et ne dit rien.
Mataró est également un centre culturel important dans la comarque du Maresme, dont elle est la capitale. Il y a deux musées et un parc, le Parc Central ; ce dernier est très grand et dispose de zones pour les enfants et la famille. Le centre est composé de rues piétonnes, la Riera et la rue Barcelona constituent la principale zone marchande de la ville. Il y a aussi un centre commercial, le Mataró Park, à côté de l'hôpital. Dernièrement, cette ville a connu un net accroissement de sa population, ce qui a engendré la naissance d'un nouveau quartier avec des appartements modernes : La Via Europa.
Petite ville sympa, mais rien d’extraordianire, nous trouvons quelques cadrans et faisons une bonne dizaine de kilomètres.
Au centre ville nous dégustons une petite pizza sur un banc, ainsi qu’une spécialité du coin, une sorte de beignet avec du chocolat. Excellent.
La journée est bien ensoleillée mais pas trop chaude.
Mercredi 20 avril:
Journée à Barcelone
Départ par autobus à 9 h 15, nous avions réservé nos places la veille. Varna est encore une fois avec nous. C’est très drôle car elle n’est pas toute seule, il y a 3 autres chiens avec nous. Elle s’endort sur mes genoux et ne bouge pas du trajet qui dure environ ¾ heures.Le car nous dépose place de la Catalogne, qui a 10 heures est déjà noire de monde. La Place de Catalogne ou "Plaça Catalunya" en Catalan, vaste place née de la démolition des remparts en 1854 est un point central de la ville et naturellement le centre névralgique du quartier fait de banques, d’hôtels et magasins réputés. Elle se trouve en haut des Ramblas..
Nous commençons notre périple en remontant le Passeig de Gracia qui est une avenue barcelonaise reliant la Plaça de Catalunya (Place de Catalogne) au quartier de Gràcia et une des plus grandes artères de la ville moderne. Avant de devenir au XIXe siècle un quartier de Barcelone, Gràcia était un village de la banlieue barcelonaise, et le Passeig de Gràcia le chemin qui menait de Gràcia à Barcelone.
Le Passeig de Gràcia est long d'environ un kilomètre et perpendiculaire à la mer. Le long de cette avenue, on peut admirer quatre constructions célèbres : la Pedrera et la Casa Batlló d'Antoni Gaudí, la casa Lleó Morera de Lluís Domènech i Montaner et la casa Amatller de Josep Puig i Cadafalch. Les trois dernières font partie de l'illa de la Discòrdia (l'îlot de la discorde).
La Casa Lleó-Morera, oeuvre de Lluís Domènech i Montaner, est une des meilleures représentations du modernisme catalan et c'est le premier édifice que l’on peut voir lorsque l’on monte le Passeig de Gràcia. Le nom quelque peu curieux de cet édifice n’a rien à voir avec ses propriétaires. "Lleons" (lions) et "Moreres" (mûriers blancs) viennent des symboles décoratifs inspirés des écus médiévaux que Doménech i Montaner a voulu refléter dans son œuvre. Toute la décoration de l’édifice, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, représente la sensibilité de l’époque et rappelle souvent l’atmosphère wagnérienne. Il faut tenir en compte qu’en 1902, quand a commencé la construction de la maison, Richard Wagner était alors le musicien à la mode chez les bourgeois catalans qui étaient en faveur du modernisme des édifices. En réalité, la Casa Lleó-Morera ne s’est pas construite de zéro puisqu’elle est le résultat de la rénovation d’une autre maison, la Casa Rocamora, faite dans les années 1864. Ce projet de Domènech i Montaner a gagné le premier prix du concours d’architecture organisé par la ville. Cependant, cette édifice n’a pas toujours eu que des bons moments.
Pendant des années, surtout au milieu du XXème siècle, il est tombé à moitié dans l'oubli et a subit diverses attaques durant la guerre civile et l"après-guerre. Les conséquences de ces agressions furent que quelques sculptures extraordinaires en forme d'une nymphe, oeuvre d’un autre artiste catalan remarquable, d'Eusebi Arnau, furent détruites.
Cependant, il y a une anecdote qui explique pourquoi ces statues n’ont pas toutes disparu. Quand le concierge a vu les attaques dont avait souffert la maison, il a sauvé toutes les statues qu’il a pu. Un peu plus tard, Salvador Dali s’y est intéressé et les a achetées à ce qui vaudrait aujourd´hui 30 Euros. Actuellement, une de ces statues peut se voir au Musée Dali de Figueres, dans la province de Gerona.
Les travaux de restauration de l’édifice ont commencé en 1992, afin de récupérer les éléments perdus et s’assurer de sa conservation, et il est aujourd’hui en parfait état. Cependant, bien que son intérieur soit l’un des meilleurs ensembles modernistes de la ville, la Maison le Lleó- Morera est privée et elle ne peut pas être visitée. Ce qui est certain est que l’on peut passer un certain temps à contempler tous les détails de la façade, depuis les arcs médiévaux, aux fées légendaires et en passant par les bustes et les sculptures de femmes.
La casa Amatller : Dessiné en 1900 par l'architecte Puigi i Cadafalch, l'édifice présente un pignon à redans d'inspiration nordique, à l'image de ceux d'Amsterdam. Il est habillé de céramique colorée à reflet métallique. L'entrée des piétons et celle pour les véhicules sont ornées d'un décor gothique.
Elle jouxte la Casa Battlo : qui est le résultat de la réforme totale d'une ancienne maison conventionnelle construite l'année 1877. Gaudí reçut la commission de renouvellement total de l'immeuble du propriétaire Josep Batlló i Casanovas, industriel textile. Sur cette base, Gaudí construisit cette surprenante maison, une des plus fantaisistes et spéciales de Barcelone. Le projet d'Antoni Gaudí i Cornet réalisé l'année 1904, se vit fortement controversé par les autorités municipales de l'époque, à cause d'une série d'éléments du dessin de Gaudí qui dépassaient largement les limites des arrêtés municipaux.
Malgré les problèmes mentionnés, l'immeuble fut sélectionné comme une des meilleures oeuvres de 1906 par la Mairie Barcelone.
Les changements réalisés par Gaudí au vieil immeuble, furent radicaux et le modifièrent complètement. En fait, l'édifice de Gaudí est un immeuble pratiquement nouveau. Gaudí ajouta la tribune, les balcons, le grenier et deux étages additionnels ainsi que toute la céramique polychrome.
À l'intérieur, les espaces furent complètement réorganisés pour obtenir une ventilation et une illumination plus naturelles. À la
cour, qui fut considérablement agrandie, Gaudí y incorpora une grande lucarne centrale et la recouvrit de céramique progressivement
plus claire en descendant, de manière a unifier la lumière de haut en bas.
À l'extérieur, Gaudí modifia totalement la façade côté rue, donnant à quelques éléments comme la tribune du premier étage, les balcons
et le toit, les formes ondulées qui caractérisent son œuvre et l'enrichissant avec des éléments sculpturaux et décoratifs qu'on peut
apprécier parfaitement sur les images ci-dessous.
La façade postérieure, plus conventionnelle, fut dessinée pour harmoniser avec les façades des immeubles voisins de la manière
caractéristique des intérieurs d'îlots de "l'eixampla" (Quartiers de la ville moderne) de Barcelone.
Les collaborateurs de Gaudí pour la réalisation de cet immeuble furent le architectes Josep Maria Jujol et Joan Rubió i Bellver, les métallurgistes Germans Badía, les menuisiers Casas i Bardés, le céramiste Sebastiá Ribó et les Tallers Pelegrí réalisateur des vitrages, selon Permanyer.- voir Collaborateurs de Gaudí -.
Le rez-de-chaussée eut au début une application strictement commerciale. Ils servirent à l'installation de firmes prestigieuses comme la Galerie Syra.
La famille Batlló vendit en 1954 l'édifice à la famille Bernat qui est l'actuelle propriétaire et qui réalisa une importante restauration dirigée par Joan Bassegoda i Nonell. Cette restauration fut inaugurée en 1995 et permit de dédier le souterrain, le rez-de-chaussée et le premier étage à des actes sociaux, fonction qu'ils continuent à avoir à l'heure actuelle.
L'immeuble est protégé dans le Catalogue Patrimonial de Barcelone depuis 1962 et depuis 1969 il est catalogué par l'Unesco comme Patrimoine de l'Humanité.
Description :
La façade couverte de mosaïques de splendides formes et couleurs, est peut-être la plus attrayante et imaginative de la ville.
Ses formes sinueuses et ondulantes et les composants qui la décorent rassemblent quelques-uns des éléments symboliques si propres de
Gaudí.
Les balcons ressemblent à des fragments de crânes avec les ouvertures des yeux et le nez.
Les colonnes de la tribune du premier étage ont forme d'os humains.La forme du toit est des plus caractéristiques de Gaudí pour
des immeubles urbains, culminé par une forme ondulante qui rappelle le dos arqué d'un dragon; il est recouvert de tuiles céramiques
qui semblent des écailles.
Cet original toit accueille dans son intérieur un grand grenier dans la ligne de celui de Bellesguard. Cette solution pour l'ensemble
du grenier et le toit qui le couvre, servira plus tard à Gaudí comme base pour la culmination de sa plus importante et dernière
oeuvre civile - La Pedrera - où il porte jusqu'à ses dernières conséquences cette technique. Tous ces greniers sont construits avec
de la brique disposée sous forme d'arcs avec une grande force de sustentation.
L'immeuble se culmine avec une tour avec la croix de quatre bras typique de Gaudí.
L'intérieur est aussi très imaginatif et il montre des éléments décoratifs très variés comme mobilier, vitrages décorés, éléments de
fer forgé, foyers, etc.
Gaudí dédia une spéciale attention au premier étage avec une spéciale disposition des toits, une décoration avec des formes authentiquement originales et des pièces d'un dessin très soigné.
Ces trois maisons sont magnifiques, ma préférence va vers celle de Gaudi. Nous ne pouvons pas la visiter car il y a une heure d’attente et les chiens ne sont pas admis.
Nous continuons donc notre chemin en passant devant un édifice assez bizarroïde, la fondation Antoni Tapies.
Le bâtiment qui abrite la Fondation date de 1879 et a été projeté par l'architecte Lluís Domènech i Montaner dans le pur style "moderniste" (Art nouveau espagnol) pour la maison d'édition Montaner i Simon. La transformation du bâtiment utilise habilement les structures et espaces anciennement dévolus à des bureaux et au stockage pour les nouvelles fonctions d'exposition et d'accueil du public. Le haut du bâtiment est couronné par une gigantesque sculpture de Tàpies en métal bouclé. C’est assez spécial !!! il faut bien le dire.
En remontant le passeig de Gracia, nous rencontrons la célèbre Casa Mila.
La Casa Milà (surnommée ironiquement "La Pedrera"; "La carrière") est l'une des réalisations de l'architecte Antoni Gaudí à Barcelone. Elle figure sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Elle est située au 92, passeig de Gràcia, au cœur de la principale extension urbaine de Barcelone, le quartier de l'Eixample. Ce monument appartient au courant Modernismo, la branche espagnole de l'Art Nouveau.
Cet immeuble de rapport a été construit pour Roser Segimon de Milà épouse de Pere Milà entre 1906 et 1910. Il est également appelé par les Barcelonais la Pedrera, ce qui signifie « la carrière » en catalan et en espagnol, en raison de l'apparence qu'offre la façade ondulée du bâtiment. Ce qualificatif était initialement péjoratif et visait à en souligner l'aspect organique, voire l'absence de ce qui était alors considéré comme un véritable projet architectural. On remarque en effet que le bâtiment ne comporte pas de ligne droite, et la façade est conçue de telle manière qu'on ne peut pas tracer de verticale du toit au sol. Très peu appréciée des promoteurs, qui la qualifient d'« horrible », ils refusent de payer l'intégralité du salaire de Gaudí. À la suite du procès engagé par l'architecte et perdu par les Milà, celui-là décide de verser les sommes récupérées à un couvent de religieux.
La Casa Milà est aujourd'hui un des monuments les plus visités de Barcelone. L'accès à sa cour intérieure en est libre, et il est possible de visiter un appartement ainsi que les toits, qui ont été conçus comme une vaste terrasse ondulée ouverte sur la ville.
Nous faisons un petit détour pour passer Plaça del sol, ou doit se trouver un beau cadran solaire !!!!! Nous sommes un peu déçu car il paraissait immense sur la doc, en fait il est assez minuscule.
L’étape suivante est la maison : Casa de les Punxes
La construction en briques rouges avec ses six pinacles a été érigée en 1905 par Josep Puig i Cadafalch. Il doit son nom, "Casa de les Punxes" (maison des pointes), aux tours qui rappellent des chapeaux de sorcières. L'édifice semble tout droit sorti d'un conte des frères Grimm. Il y a un joli cadran solaire sur l’une des façades.
La prochaine étape est très importante pour moi, c’est la fameuse « Sagrada familia » j’adore. Il y a un monde fou, la file d’attente fait le tour du monument.
Manque de chance, le soleil n’est pas au rendez-vous et les photos sont bien pâles.
Temple Expiatori de la Sagrada Família de son nom complet en catalan, ou Templo Expiatorio de la Sagrada Familia en espagnol (en français : « temple expiatoire de la Sainte Famille »), est une basilique mineure catholique de Barcelone. C’est l’un des exemples les plus connus du modernisme catalan et un monument emblématique de la ville. Œuvre inachevée de l’architecte catalan Antoni Gaudí, la Sagrada Família est située dans le quartier du même nom (district de l’Eixample). L’architecte a conçu une minutieuse symbologie qui fait de cet édifice un poème mystique. Il a également fait preuve de grandes audaces de construction formelle, telles la manière de concevoir la structure d’arc parabolique ou la combinaison des traitements sculpturaux naturalistes et de l’abstraction des tours. Selon les données de l’année 2004, la Sagrada Família est le monument le plus visité d’Espagne, dépassant l’Alhambra de Grenade et le musée du Prado à Madrid : en 2008, elle a en effet attiré plus de 2,7 millions de visiteurs. L’œuvre réalisée du vivant d’Antoni Gaudí, la crypte et la façade de la Nativité, a été déclarée patrimoine de l’humanité par l’Unesco en 2005.
S’agissant d’un temple expiatoire, les travaux sont exclusivement financés grâce à l’aumône. En conséquence, il n’a pas été possible de construire simultanément les différentes parties du monument lorsqu’il l’eût fallu, mais depuis les années 1990, l’affluence de visiteurs et le renom mondial de l’œuvre ont fait évoluer la situation économique.
Projet de 1881 Le premier architecte nommé est Francesc de Paula Villar i Lozano. Il élabore un projet d’église de style néo-gothique comprenant une nef de trois vaisseaux fermée par un chœur à déambulatoire. Le jour de la Saint-Joseph de 1882, l’évêque José Maria de Urquinaona y Vidot en pose la première pierre[5] en accord avec la proclamation du concile Vatican I qui fait de saint Joseph le patron de l’Église universelle.
Depuis 1987, les travaux sont sous la direction de Jordi Bonet i Armengol. Les faiblesses dans les matériaux utilisés pour la crypte obligent à procéder à des renforcements. Ceux-ci se terminent en 2002. Cette même année voit le début des travaux de la façade de la Gloire. Trois ans après, en 2005, la partie construite sous la direction de Gaudí (la crypte et la façade de la Nativité) est classée au patrimoine culturel de l’Humanité par l’Unesco.
Le 18 mars 2007, la commémoration des 125 ans de la première pierre du temple a donné lieu à une cérémonie et à une fête. Des sardanes dont la santa Espina ont été jouées au pied du temple. La Sagrada Familia est couverte en 2008 et est ouverte au culte conformément au souhait de Joan Rigol. En 2009, les premières structures de la tour de la Vierge apparaissent. L’église est consacrée par le pape Benoît XVI le 7 novembre 2010..
D’après des estimations basées sur les avancées des techniques modernes et la croissance des dons, la construction devrait s’achever en 2026 pour le centenaire de la mort de Gaudí.
Nos prenons un déjeuner bien mériter face à la Sagrada Familia.
Puis nous nous dirigeons vers le parc de la Ciutadella en prenant la carrer de la Marina.
Derrière nous, nous apercevons au loin La Torre Agbar (en catalan ou en espagnol), ou Tour Agbar, est un gratte-ciel de Barcelone dans la communauté autonome de Catalogne en Espagne, datant du début du XXIe siècle. Elle a été dessinée par l'architecte français Jean Nouvel en collaboration avec la firme d'architecture barcelonaise b720. La tour a ouvert ses portes en juin 2005, et a été inaugurée officiellement par la famille royale d'Espagne le 16 septembre 2005. Elle mesure 145 mètres de haut et comporte 38 étages, dont quatre en sous-sol et offre 30 000 m² de bureaux.
Le Parc de la Ciutadella abrite en son sein des bâtiments gouvernementaux tel que le Parlement de Catalogne, des musées comme le Musée d'Art Moderne et un parc zoologique. Le parc est construit sur le site d'une citadelle militaire construite au début du XVIIIe siècle et détruite en 1868. La fontaine est assez belle mais elle est en refection.
Ensuite nous nous dirigeons vers le « Barri Gotic » qui est aussi connu comme Quartier Gothique, c’est l’endroit où la ville médiévale de Barcelone s’est formée. En observant les photos es vous verrez que ce quartier se caractérise par des ruelles étroites et tortueuses, souvent pavées et bordées de vieux bâtiments.
Picasso y vécu et y débuta sa carrière entre 1895 et 1904, Joan Miró aussi y vécu pendant toute sa jeunesse.
Le Barri Gotic se situe à droite des Ramblas lorsque vous regardez vers la Plaça Catalunya. Pour ceux qui ne connaissent pas Barcelone, les Ramblas c’est l’avenue piétonne de 1,2 Km qui traverse le coeur de Barcelone.
Le Barri Gòtic est le cœur historique de la ville, dessiné par les Grecs puis les Romains. Ce quartier est plein de charme. Flânez le long de ses ruelles médiévales, perdez-vous entre les petites places, découvrez une Espagne authentique ou bien encore la cathédrale, le musée de la ville, le Palau de la Generalitat…
Nous faisons un arrêt bien mérité et en profitons pour nous acheter de savoureuses glaces, un peu chères mais excellentes.
Nous visitons le quartier de la cathédrale ou il y a toujours beaucoup d’animations, danseurs, jongleurs, mimes…. Et revenons à la place de la Catalogne en passant par les ramblas, que de monde. Nous n’en pouvons plus et il n’est que 17 heures.
Nous décidons donc de reprendre le train pour retourner à Mataró et de ne pas attendre le car de 20 heures.
La chienne découvre une nouvelle fois un autre moyen de transport, je crois qu’elle en a plein les pattes et se couche sous la banquette.
Arrivée à destination, nous constatons que la navette ne passera que dans une heure, nous optons pour la marche à pied et faisons les 3 km le long de la plage.
Belle journée, nous sommes harassés.
Jeudi 21 avril:
Nous replions nos affaires pour commencer la remontée sur la France.
Nous découvrons quelques cadrans en cours de route.
Une petite étape à Besalù
Besalú est une commune espagnole de la province de Gérone, en Catalogne, dans la comarque de Garrotxa. Elle fut entre 898 et 1112 un comté indépendant du même nom. Besalú est principalement connu pour son très bel ensemble historique et architectural. L'abbaye bénédictine fondée en 977 est dédiée à Saint Pierre de Besalú. Il est aussi attesté que c'est à cet endroit que se déroula un concile en 1077 se voulant dans la continuité de celui de Gérone (1068).
Les restes de la synagogue et d'un bain rituel de purification (mikvé) visibles près du fleuve Fluvià témoignent de la présence dans la ville d'une communauté juive importante jusqu'au début du XVe siècle.
Le pont fortifié fut érigé au XIIe siècle sur la rivière Fluvià. Il servait de péage pour entrer dans la Garrotxa pyrénéenne.
Le bourg a été classé pour l'abondance de ses édifices médiévaux.
Nous reprenons notre véhicule pour nous diriger doucement vers la France et rencontrons sur notre chemin quelques cadrans.
Nous prenons une photo de Prats de Mollo, simplement pour le souvenir car c’est un endroit où j’ai passé quelques étés en compagnie de mes cousins. Paul, mon cousin était maître-nageur de la piscine municipale.
Nous couchons au camping d’Amélie les Bains
Vendredi 22 avril:
Petit passage à Paziols, commune des Corbières située au pied du Mont Tauch sur le Verdouble et sur le terroir Corbières (AOC)
Nous nous arrêtons à la Prade pour déjeuner, il n’y a absolument personne. C’est l’endroit où j’ai passé toutes mes vacances d’enfance. L’été, c’est surpeuplé.
En fin d’après-midi, nous sommes à Carcassonne et nous trouvons un camping pas trop loin de la cité. Il est encore tôt et nous en profitons pour la visiter. Un chemin ombragé tout près de l’eau nous y conduit en une petite demi-heure.
Samedi 23 avril:
Nous nous réveillons sous une pluie battante, on n’y voit pas à un mètre.
Nous partons dans la matinée. En chemin, nous croisons le viaduc de Garabit qui est un ouvrage ferroviaire situé près et sur la commune de Ruynes-en-Margeride, en France dans le Cantal, qui permet à la ligne de Béziers à Neussargues (ou ligne des Causses) de franchir les gorges de la Truyère, affluent du Lot. Entièrement métallique, il fut construit par la société Gustave Eiffel & Cie et achevé en 1884, mais la mise en service de la ligne n'eut lieu qu'en 1888. Il est situé sur la route de Saint-Flour à Mende, à 14 kilomètres de Saint-Flour.
Nous passons la nuit à Saint Flour, il tombe toujours des cordes, au petit matin, le brouillard laisse la place à une belle éclaircie.