Voyage organisé par le CE de Denis avec l'Organisme Vacances Transat.
mercredi 20 avril:
RDV le mercredi 20 avril à 12 h devant le travail de Denis. Le car est déjà là, ça sent le départ. Nous sommes 35 personnes à participer à ce voyage.
Après les multiples formalités, nous voila installés dans l'avion pour 9 h 30 de vol. Pour une fois, pas de perturbations. Un repas nous est servi vers 18 h et un petit déjeuner 4 h après. Nous atterrissons à La Havane à 20 h 25 heure locale. Il y a un décalage horaire de - 6 heures.
Fiche détaillée de l'aéroport de La Havane - HAV :
Nom de l'aéroport : Aeropuerto Internacional José Martí - Pays : Cuba Situation de l'aéroport : 15 km au sud ouest de La Havane La distance entre Paris et La Havane est de 7876 km
La récupération des bagages est longue et fastidieuse. Nous faisons la queue pour avoir des papiers qui à la fin s'avèrent inutiles. une carte de tourisme est à remplir elle sert de Visa, elle est obligatoire et valable pour 30 jours. Notre guide Transat nous attend dans le hall d'entrée et nous emmène à notre bus. Elle se présente et explique le déroulement de la soirée. Nous arrivons à notre Hôtel, nous prenons la clé, échangeons nos euros en CUC, et allons diner. Le repas est assez moyen mais il est tard. Nous sommes dans notre chambre au 7ème étage à 23 h 34 (5h34 en France), la journée fut longue.
Il y a beaucoup de bruit dehors, mais il ne faut pas l'oublier, nous sommes à Cuba.
jeudi 21 avril:
Nous sommes réveillés tôt et nous en profitons pour faire nos premiers pas dans la Capitale Cubaine. Les gens sont accueillants, ils viennent vers nous facilement. Nous déjeunons copieusement
8 h30 RDV dans le bus, pour une présentation par la représentante cubaine de Transat.
Cuba, ou la République de Cuba, est un État insulaire des Caraïbes formé de l'île de Cuba (la plus grande île des grandes Antilles), de l'île de la Jeunesse et de quelques autres petites îles. Il est situé, au nord des Antilles, à la confluence de la mer des Caraïbes, du golfe du Mexique et de l'océan Atlantique ; au sud de la côte est des États-Unis et des Bahamas ; à l'est du Mexique et à l'ouest des îles Turques et Caïques ; au nord des Îles Caïmans et de la Jamaïque.
Cuba est la deuxième île la plus peuplée des Caraïbes avec près de 11 241 161 habitants. Sa capitale est La Havane, sa langue officielle l'espagnol et deux monnaies y sont utilisées : le peso cubain et le peso cubain convertible.
L'île a été une colonie espagnole de 1492 à 1898 puis un Territoire des États-Unis d'Amérique jusqu'au 20 mai 1902. Depuis la révolution de 1959, Cuba se définit comme une république socialiste, dont le Parti communiste de Cuba, créé en 1965, constitue la « force dirigeante supérieure ». Cuba est membre de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) depuis la Déclaration conjointe signée par Hugo Chávez et Fidel Castro le 14 décembre 2004 à La Havane.
Le peso cubain :Vous ne le saviez peut-être pas, mais il y a 2 monnaies en circulation sur l’île : le peso cubain et le CUC (peso convertible). Jusqu’en 2004, les cubains utilisaient le peso (la monnaie nationale) alors que les touristes payaient en dollars ! Mais, aujourd’hui le dollar américain n’étant plus accepté, le Gouvernement a décidé de créer le peso convertible, destiné aux touristes et indexé sur le dollar. Les cubains utilisent le peso cubain, mais sachez que certains biens ne leur sont accessibles qu’en CUC, et sont donc très chers comparativement à leur salaire (savon, shampoing, vêtements,…). La valeur du CUC est bien plus élevée que celle du peso cubain. La valeur du CUC est très proche de celle de l'euro. Cette monnaie n'a toutefois pas de valeur sur le marché international car il n'est échangeable qu'à Cuba
Vue de notre chambre
9 h nous partons pour une 1ère visite : la Vallée de Vinales Il y a 2 h 30 de route dont 1 h 30 sur l'autoroute. Cuba possède une large autoroute qui traverse le pays d’ouest en est. Ou presque. Une large bande de bitume à 3 ou 4 voies qui reste assez vide mais ou l'on rencontre bus, vaches, piétons, vélos, tracteurs, trous, ornières... A la sortie des villes, nous apercevons beaucoup de Cubains faisant du stop. Le système de transports publics entre villes est difficile et surtout très cher. Il faut donc se débrouiller. Peu de cubains ont des voitures, celles que nous voyons sont des taxis. Pendant le trajet, la guide, nous raconte l'histoire de son pays.
Histoire de Cuba :
Après presque trois mois de voyages en mer, le 27 octobre 1492, Christophe Colomb s'est exclamé : "C'est la terre la plus belle que les yeux d'un homme n'ont jamais vue". Il venait de découvrir Cuba et 18 ans plus tard, Diego Velázquez commence la conquête de l'île. Les premières villes sont fondées : Baracoa (1512), San Salvador de Bayamo (1513), Trinidad et Santiago de Cuba (1514), La Habana ou la Havane (1514).
C'est vers la fin du 16ème siècle que vont apparaître les premières plantations de canne à sucre qui allaient devenir le pilier économique de la colonie. Mais la population indigène ayant été décimée par les conquistadors espagnols, on fait venir massivement des esclaves noirs d'Afrique pour travailler dans les plantations. Au cours du 17 ème siècle, Cuba se met à exploiter également le café et le tabac.
En 1762, La Havane est occupée par les anglais, et durant onze mois, plus de mille navires marchands entrent et sorte du port cubain, établissant un commerce important avec les Treize Colonies d'Amérique du Nord. Les anglais amènent durant cette période plus de 10.000 esclaves noirs pour développer l'industrie sucrière. L'Espagne récupère La Havane en 1763 en échange de la Floride.
Vers l'indépendance :
Mais les créoles s'enracinent de plus en plus à leur terre, perdent le contact avec la métropole, et peu à peu un sentiment nationaliste va germer.
Le 10 octobre 1868 commence la lutte pour l'indépendance. Carlos Manuel de Céspedes met le feu à sa propre exploitation de canne à sucre en guise de rébellion et proclame l'indépendance de Cuba en donnant la liberté à ses esclaves. Cette première révolte va durer dix ans. La Guerre des dix ans n'a pas eu le succès escompté. Des petits groupes indépendants se sont formés et ont provoqué la désunion entre les cubains. En 1878, la paix est rétablie par le général espagnol Arsenio Martínez Campos.
Mais c'est cette même année qu'apparait José Martí, grande figure de l'indépendance cubaine. Il fonde le Parti Révolutionnaire Cubain et dirigera la guerre contre l'Espagne jusqu'en 1895, aux côtés de Máximo Gómez et Antonio Maceo.
Cuba, colonie américaine :
Les forces cubaines mettent à mal l'armée espagnole et en 1898, les Etats unis interviennent dans la bataille en prenant pour prétexte l'attentat contre un de ses navires dans le port de La Havane, le "Maine". Les forces américaines en finissent rapidement avec l'armée espagnole très affaiblie, et un traité de paix est signé à Paris le 10 décembre 1898. Les Etats unis reçoivent alors le contrôle de Cuba, Puerto Rico et des Philippines.
En 1901 le Sénat et la Chambre des Représentants accordent la souveraineté à l'île de Cuba, mais les Etats Unis s'autorisent à intervenir politiquement, économiquement et militairement à tout moment.
Le 20 Mai 1902, l'indépendance est ratifiée mais Cuba reste de fait une colonie sous tutelle des Etats Unis. A partir de ce moment des gouvernements corrompus vont se succéder, livrant les richesses du pays aux américains.
L'opposition cubaine va alors s'organiser. Julio Antonio Melia, leader étudiant, et Carlos Baliño vont fonder la Confédération Ouvrière de Cuba et le Parti Communiste Cubain. Les inquiétudes des étudiants vont croître face à la dictature de Gerardo Machado puis de Fulgencio Batista, et un véritable sentiment indépendantiste va se répandre à nouveau sur l'île.
La Révolution Cubaine :
Le 26 juillet 1953, un groupe de jeunes dirigés par Fidel Castro attaque le Cuartel Moncada, une citadelle militaire, dans le but d'armer le peuple et de fomenter une insurrection générale. L'assaut échoue et Fidel Castro est incarcéré dans la prison de l'Ile des Pins. Cependant, sous la pression populaire le gouvernement accorde l'amnistie aux prisonniers et Fidel Castro s'exile avec ses camarades à Mexico en 1955.
C'est à Mexico que Fidel Castro va rencontrer Ernesto Che Guevara. Ensemble ils vont organiser la Révolution Cubaine qui débutera avec l'expédition du Granma, el la guérilla dans la Sierra Maestra.
Le premier janvier 1959, le dictateur Fulgencio Batista est défait par les forces révolutionnaires de Fidel Castro.
L'embargo américain :
Mais rapidement Cuba va devoir à nouveau lutter contre les Etats Unis qui impose à Cuba un embargo commercial, et le 14 octobre 1962 une crise éclate quand les américains découvrent l'installation de missiles soviétiques sur l'île. Dès lors, les relations entre les deux pays vont être très tendues, même si en 1965 un accord est signé permettant aux opposants cubains d'émigrer vers les Etats Unis.
La chute du mur de Berlin qui entrainera celle de l'Union Soviétique va isoler davantage Cuba. Le pays ne recevant plus les aides économiques de son allié communiste, le pays va s'appauvrir. De nombreux membres de l'ONU demandent alors la fin de l'embargo sur Cuba, en vain. Les Etats Unis décident au contraire d'imposer des sanctions contre les pays qui feraient du commerce avec Cuba, y compris l'Union Européenne.
Cependant, les investisseurs étrangers bravent les lois dictées par le président américain George Bush, et le tourisme se développe très rapidement à Cuba. Cette première percée contre l'embargo américain a conduit à la normalisation des relations politiques entre Cuba et l'Espagne, la République Dominicaine, le Guatemala et le Canada.
Nous faisons un arrêt technique sur la route et nous nous apercevons que tout est payant, l'eau est très chère et il faut payer pour aller aux toilettes, faire des photos ....
Pinar del Rio
Notre premier arrêt sera une visite de la fabrique de Cigares Francisco Donatien, tout y est encore fait à la main, l'odeur est pénible.
La fabrication du cigare se décompose en plusieurs étapes
Après la culture et la récolte, qui se fait feuille par feuille et à la main, de manière à ne pas endommager le tabac, surviennent le séchage et la fermentation des feuilles de tabac. Le séchage est réalisé dans des hangars appelés à Cuba casas del tabaco. Les feuilles, cousues entre elles, sont pendues sur des perches.
Une cinquantaine de jours plus tard a lieu la première fermentation des feuilles à une température ne dépassant pas 35 °C. Empilées, les feuilles exsudent leur excès de résine. Puis elles sont mouillées, avant de passer dans les mains des regazadoras qui les écôtent, en ôtant la nervure médiane de la feuille et les classent en fonction de leur taille, de leur teinte et de leur texture. Elles connaissent ensuite leur seconde voire leur troisième fermentation affinant ainsi les saveurs et les arômes et éliminant les dernières impuretés. La seconde fermentation dure jusqu’à soixante jours et la température ne doit pas dépasser 42 °C. Après une phase de repos sur clayettes, les feuilles, enveloppées dans un emballage en toile sont enfin mises en balles. Elles vieilliront ainsi, de six mois à deux ans, ou plus, avant de prendre le chemin de la manufacture.
le cigare est un assemblage de cinq types de feuilles dont les trois premières constituent sa tripe. Le rouleur place de deux à quatre feuilles de tripe bout à bout, que l'on roule ensuite dans les deux moitiés de la sous-cape pour obtenir ce qu'on appelle une poupée. Le tout est ensuite pressé dans des moules de bois.
Un rouleur produit entre 50 et 140 cigares par jour.
Nous visitons ensuite une Rhumerie, la visite est courte et nous n'apprenons pas grand chose.
Partout dans l’île, nous apercevons des affiches, fresques et autres décorations à la gloire de la Révolution. Des petits messages du genre « nous vaincrons » "vive la révolution", ou des citations de l’une des grandes figures de la Révolution. Le Che apparait très souvent sous diverses formes (affiche, statue, carte postale...)
Déjeuner créole au son de la musique du pays dans un restaurant à la sortie de la grotte de Palenque. Le repas est moyen à base de riz, de poulet (cuit au feu de bois) il y a des fruits en entrée, fromage servi avec une pate de goyave.
Des animaux nous entourent (chien, chat, poules...), un rapace à tête rouge plonge du haut de la falaise sur des poussins, la mère qui protège ses petits perd quelques plumes dans l'action.
Cette grotte est proche à la route de Viñales à San Cayetano. À 4 Kilomètres de Viñales, avant d'arriver à la Grotte de l'Indien. Dans cette grotte on a trouvé des peintures, des restes d'outils. C'est un endroit ou se cachaient les esclaves quand ils s'échappaient.
Nous rendons visite à un paysan qui possède une maison de séchage. En quelques mots il nous en explique le fonctionnement.
Nous voila dans Vinales où nous avons 20 mn de temps libre.
Nous nous rendons ensuite au belvédère de l'Hôtel Los Jazmines où l'on a une vue imprenable sur la vallée.
La vallée de Vinales s'étend des villes de Pinar à Vinales, à plus de 150 km à l'Ouest de La Havane, à Cuba. Elle englobe le parc national de Vinales, blotti au cœur de la Sierra de los Organos. Ce site exceptionnel est reconnaissable grâce aux « mogotes », énormes buttes de calcaire datant de l'époque des dinosaures, désormais recouvertes d'une épaisse végétation.
La formation de ces roches s'explique par un changement géologique important. La région était quelques centaines de mètres plus élevée au temps des dinosaures. Des rivières souterraines ont rongé le soubassement des roches, formant des grottes. Puis, le toit s'est effondré au fil des siècles, ne laissant que les parois érodées encore visibles aujourd'hui. Le site est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1999.
Nous profitons d'un spectacle de chant et du déhanchage d'un gros buffle qui transporte les amateurs.
Il est près de 17 h 45 et nous allons visiter un orchideario à Soroa (la visite était prévue à 16 h, mais ici tout se négocie)
Le climat convient tout à fait aux orchidées et à une multitude de plantes plus ou moins rares.
Nous rentrerons à l'Hôtel vers les 21 h, sur la route, nous avons croisé de nuit des scooters sans phares, des personnes faisant du roller dans le noir, 3 ou 4 personnes sur une moto... Repas rapide et nous allons nous coucher.
vendredi 22 avril:
7 h 30 petit déjeuner, il est varié, de bonne qualité et copieux.
8 h, nous nous rendons avec Denis à l'Hôtel National pour échanger de l'argent, l'endroit est vieux mais somptueux.
8 h 30 Départ en bus jusqu'à la Place de la Révolution où nous attendent une vingtaine de coco-taxi !!!
Cette place est immense et très froide, elle est entourée de monuments dédiés à la révolution (un mémorial en forme de pyramide, un immeuble à l'effigie du Ché, et un autre avec le portrait de José Marti).
Voila notre moyen de transport, bien aligné le long de la place. De loin, tout semble parfait, de près nous sommes partagés entre une envie de rigoler et une franche inquiétude, pas de démarreur, tout est pourri et on distingue le sol à travers la rouille sous nos pieds.
Heureusement le trajet est court, car il faut s'accrocher quand on passe sur les nids de poule, éviter de respirer car les scooters dégagent une odeur de gasoil terrible, tenir son chapeau, regarder devant pour éviter le mal de scooter ....
Ils nous déposent au cœur de la vieille ville près du château de la Real Fuerza, nous sommes sur la Place d'armes, il y a beaucoup de monde, des étudiants, des vendeurs de livres et bibelots, des artistes en tout genre... Nous allons visiter le Palais des Capitaines Généraux, qui est un remarquable bâtiment d'architecture baroque cubaine.
Une petite balade à pied, nous emmène à travers la vieille ville : Catédral, plaza...Nous rencontrons des élèves, suivant les classes, ils portent des uniformes de différentes couleurs.
Ensuite, nous allons visiter le Musée du Rhum, "Fundacion Havana Club", un historique nous est présenté par un Cubain plein d'humour, puis il détaille les processus de fabrication, la fin de la visite se fera sur une dégustation et bien entendu un passage dans la boutique.
Un système de santé performant.
Non seulement les soins sont entièrement gratuits à Cuba mais la qualité est au rendez-vous. Cuba forme beaucoup de médecins qui s’exportent à l’étranger. L’île possède plus de médecins que l’Afrique entière !
Ceux-ci sont compétents, preuve l’espérance de vie qui atteint à Cuba 79 ans pour les femmes et 75 ans pour les hommes.
Nous déjeunons dans un restaurant sur la vieille place : soupe / poulet - riz - purée - glace à la fraise tagada (bof)
Après le déjeuner, nous voila de nouveau dans la vieille ville à arpenter les rues sous une grosse chaleur. Les belles constructions côtoient des bâtiments en état de délabrement complet. La population est très colorée et il y a un un formidable métissage racial (la peau peut aller du très clair au noir le plus dense).
Nous allons jusqu'au Capitole qui est en travaux. Ce bâtiment est l'emblème national du pays. On le voit sur de nombreuses iages entouré de magnifiques voitures. C'est le cas en vrai aussi.
17 h 30 nous sommes de retour à l'Hôtel et profitons d'un temps calme pour faire quelques achats.
19 h 30 Départ en vieilles voitures pour le fort de Cuba ou une cérémonie se déroule tous les soirs. Nous avons une Chevrolet blanche de 1957
Au fort, la cérémonie est simple, par contre nous avons une très belle vue sur La Havane.
Au retour, nous déjeunons dans un restaurant en bord de route. Rien de bien nouveau : poulet / riz / fruits
samedi 23 avril:
Petit déjeuner à 7 h : pane cake, fruits, omelette... j'adore
Départ en car avec nos valises pour la région de Jaguey Grande.
Un premier arrêt pour une mini visite en train d'une réserve fruitière. Le train fume beaucoup et il fait une chaleur moite. Les fruits sont excellents et nous goutons au sucre de canne, aux goyaves, aux bananes...
Visite rapide d'un atelier de Locomotives.
Nous partons ensuite pour la baie des cochons, célèbre pour l'opération qui a eu lieu le 17 avril 1961, ou le peuple repoussa pendant 3 jours "les envahisseurs" américains.
Nous déjeunons au Restaurant "Cuevas de las pescas", les alentours sont sales et une odeur forte règne sur les lieux. Notre guide nous explique que c'est l'odeur des centaines de crabes écrasés sur la route et dont les cadavres sont en plein soleil.
Le restaurant n'est pas nickel et je ne parle pas des toilettes qui sont dans un état pitoyable (porte béante, odeur forte, pas d'eau, il faut donc vider un seau...). Nous devions manger des langoustes, mais ce sera pour une autre fois, nous n'en voyons pas la queue d'une.
Quelques uns se baignent dans la mer des Caraïbes, mais il y a beaucoup de vagues.
Nous prenons ensuite une route cahotante en bord de mer qui va nous amener à "Cienfuegos" classée au patrimoine de l'UNESCO.
Nous faisons le tour de la ville : teatro Terry, parque Jose Marti... Cienfuegos est une ville portuaire et municipalité de Cuba, capitale de la province de Cienfuegos. Elle est située au fond d'une des plus belles baies de la mer des Caraïbes, à 228 km au sud-est de La Havane. Le centre historique est bien préservé. Elle gagna tôt – dès l'époque coloniale – son titre de « Perle du Sud ».
Nous nous rendons ensuite au "Palacio El Valle qui est un ancien palais du xxe siècle, de style mauresque, roman, gothique et vénitien de la ville de Cienfuegos à Cuba. Ce palais est actuellement un hôtel restaurant.
Le palais Del Valle se situe dans le quartier de Punta Gorda de la ville de Cienfuegos à Cuba. Il est construit en 1917 par un milliardaire marchand de sucre espagnol Oclico del Valle Blanco.
Nous visitons le palais, puis dégustons un cocktail sur la terrasse face à la baie. Notre hôtel "El Jagua" est juste à côté et est beaucoup moins somptueux.
Nous dinons au Palais, le repas est bon mais habituel, poisson riz et dessert. En allant nous coucher, nous rencontrons des américains assez faits et la clé de la chambre s'est démagnétisée, Denis doit aller à l'accueil expliquer le problème. Le matin réveil avec vue sur les toits.
dimanche 24 avril:
7 h petit déjeuner et départ à 8 h 30 pour la ville de Trinidad. Sur notre route, visite d'un atelier de poteries, il n'y a pas de démonstration car nous sommes Dimanche.
Nous voila à Trinidad qui fut fondée en 1514 par le conquistador espagnol Diego Velázquez de Cuéllar et a longtemps vécu grâce à la canne à sucre. La ville est réputée pour son centre historique à l'architecture coloniale inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1988.
Restaurée, la ville n'a rien perdu de son charme colonial. Les rues pavées et les maisons aux couleurs pastel contribuent à donner l'impression que le temps s'est arrêté depuis l'époque coloniale. Du xviie au xixe siècle, la ville fut au centre du commerce du sucre et des esclaves. Les bâtiments qui circonscrivent Plaza Mayor témoignent de la richesse des propriétaires de l'époque.
Une grande période d'isolement, de 1850 à 1950, permit de préserver l'architecture de la ville, de sorte qu'elle a conservé son aspect d'autrefois. Le centre historique a récemment fait l'objet d'une restauration soigneuse dans les moindres détails, ce qui en fait la ville coloniale la mieux conservée de l'île.
Aujourd'hui, elle vit surtout grâce à l'essor du tourisme sur l'île et en est devenue un des lieux les plus réputés.
Nous faisons une 1ère balade avec notre guide et découvrons quelques figues locales puis un arrêt dans une taverne "La Canchanchara" pour déguster une canchanchara (miel, citron, eau, rhum)
Il fait une chaleur terrible et l'air est moite.
Nous enchainons par le restaurant ou nous allons avoir notre langouste. Les toilettes comme partout sont dans un état déplorable.
Visite du musée "Palacio Cantero" (museo municipal de Historia) qui est une splendide maison coloniale qui a été construite entre 1827 et 1830, puis transformée en musée en 1980. Dallée de marbre de Carrare et dotée d'un beau patio en brique.
Comme d'habitude, je parcours rapidement les pièces et préfère étudier de plus près de charmantes bestioles à mes pieds. Il y en a partout et pour avancer, elles roulent leur queue en tire bouchon.
Nous avons 2 heures de libre pour arpenter la ville. Nous en profitons pour faire quelques achats et monter en haut du clocher.
La chaleur est presque intenable, il faut se rafraichir sans cesse.
La journée prend fin et nous nous rendons à l'Hotel Club Amigo. ou tout est inclus.
Quelle déception : Le bâtiment est en très mauvais état, et nous devons changer de chambre tellement la notre sent le moisi, les équipements sont à la limite de l'insalubrité. La piscine n'a pas d'eau et la plage n'est guère propre.
Nous allons nous balader avant d'aller manger ou le repas n'est vraiment pas terrible.
lundi 25 avril:
7 h 30 petit déjeuner - une autre déception nous attend, nous devions visiter la région en camion militaire, cela n'est pas possible, par manque de camion, du coup la journée ne sera pas aussi dépaysante que prévue.
Petit jus de fruit offert avant une randonnée sur le sentier de Guanayara.C'est très sympa, notre guide qui parle très bien notre langue, nous donne des explications sur la faune et la flore (arbres, médicaments, termites...) Le tronc ci dessous a été piqué par le bec très dur du pic vert.
La falaise regorge d'endroits où les guêpes font leur nid. Après 3,6 km, nous découvrons la cascade, certains se baignent et les plus téméraires sautent de la falaise.
Conformément à nos habitudes, nous préférons explorer les environs et nous rencontrons des serpents, des oiseaux..
Nous découvrons : des agaves, l'arbre de belle mère, un amandier de 250 ans, le palmier royal, le marabou, l'oiseau fétiche du pays, mais il bouge trop et les photos sont ratées, la citronnelle, des manguiers...
De retour de notre rando, un repas nous attend à l'ombre des pagottes.
Retour à notre hôtel pas très sympa. Balade en bord de mer.
Repas sous forme de buffet.
mardi 26 avril:
Petit déjeuner, il fait un froid de canard dans la salle trop climatisée.
Nous prenons ensuite la route pour Sancti Spiritus en longeant la Vallée de Los Ingenios, d’une superficie de 225 km2 , qui est constituée des trois vallées de San Luis, Santa Rosa et Meyer. Elle est appelée ainsi à cause des ingenios, les sucreries qui fonctionnaient au xixe siècle (plus de 50 en activité à son apogée) et où travaillèrent plus de 11 000 esclaves (chiffre en 1827).
La vallée, de 40 km de longueur, située entre Trinidad et Sancti Spíritus est parsemée d’haciendas, de castels, de maisons d’esclaves et d'environ 75 sucreries en ruine.
La Torre Manaca à Iznaga est une tour de 45 m de hauteur et de sept étages, construite en 1816 qui servait à la surveillance des esclaves dans les champs de canne, idéale aujourd’hui pour embrasser la vue sur le panorama et le massif de l’Escambray1.
La vallée est, avec Trinidad, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988.
Nous nous arrêtons à l'Hacienda Macana Iznaga
Il y a un petit marché et des personnes nous attendent pour proposer (toujours en échange d'argent) de la broderie (fait main), des bijoux, des objets en paille, faire des photos avec un faucon crécerelle.
Nous achetons un beau chapeau en paille pour Denis (agrémenté d'une superbe sauterelle) et quelques babioles.
Ensuite nous faisons le tour de la ville de Sancti Spiritus.
Nous nous dirigeons ensuite vers une auberge pour déjeuner (saumon, petits gâteaux), elle est près d'un joli pont en pierre. Le repas est moyen mais l'ambiance est bonne. La vue par contre de l'autre côté de la rive est édifiante, il y a un grand nombre de taudis qui sont bien entendus habités.
Nous reprenons le car pour nous diriger sur Santa Clara.
Elle fut fondée en 1689 par les habitants de Remedios qui, par peur des attaques de pirates, avaient fui la côte. Elle est nommée en l'honneur de Claire d'Assise.
Pendant la révolution cubaine, le 28 décembre 1958, accompagné de seulement 300 hommes, Che Guevara parvint à prendre la ville avec l'aide d'une partie de la population et à vaincre les quelques 3 000 soldats du dictateur Batista qui la défendaient. Le lendemain, Che Guevara infligeait une nouvelle défaite aux troupes gouvernementales en faisant dérailler un train militaire transportant 408 soldats et tout un arsenal d'armes, qui devaient bloquer la progression des rebelles. Après s'être emparé des points stratégiques de la ville, ces derniers parachevèrent leur victoire par l'encerclement des hommes de Batista, lequel pris alors la fuite vers Saint-Domingue le 1er janvier 1959 et accéléra la chute de son régime.
Nous visitons le Mausolée du Ché, et nous devons par précaution (suite à une tentative de destruction du mausolée) laisser toutes nos affaires dans le car, rien n'est toléré (ni téléphone, appareil photo, sacoche...). Cela ne m'arrange pas vraiment, car j'avais une petite mission à faire pour une amie de ma rue.
J'arrive tout de même à déposer des fleurs et des objets au pied de la statue du Ché sous l'oeil de nombreuses caméras
Le mausolée de Che Guevara est un complexe funéraire situé à Santa Clara, à Cuba. Il abrite les restes du révolutionnaire marxiste Ernesto « Che » Guevara et de seize de ses compagnons, morts au cours d'une guérilla en Bolivie en 1967. L'ensemble, érigé à partir de 1982, est dominé par une statue monumentale du « Che ».
Les restes du révolutionnaire, découverts en 1997 dans une fosse commune à Vallegrande, en Bolivie, sont rapatriés à Cuba quelques mois plus tard. Le 17 octobre 1997, après avoir reçu les honneurs militaires, ils sont transférés dans le mausolée au cours d'une cérémonie solennelle, retransmise en direct par la télévision cubaine.
Le choix du site de Santa Clara a été préféré à La Havane en souvenir de la bataille de Santa Clara (décembre 1958), au cours de laquelle Ernesto Guevara s'était illustré. La prise de la ville marqua un tournant dans la révolution cubaine, le président Fulgencio Batista fuyant son pays quelques heures après avoir eu connaissance de cet événement.
Sa construction débute en 1982, sous la supervision de plusieurs architectes et sculpteurs (Jorge Cao Campos, Blanca Hernández, José Ramón Linares, José de Lázaro Bencomo et José Delarra). L'architecture du complexe laisse une grande place aux volumes et aux formes géométriques. À l'intérieur, une flamme éternelle a été allumée par Fidel Castro en mémoire du « Che » et de ses compagnons.
De nombreuses personnes ont travaillé à sa réalisation, achevée en 1988. Un grand panneau historié rappelle des événements marquants de sa vie : son séjour au Guatemala, ses combats dans la Sierra Maestra aux côtés de Fidel Castro et de Camilo Cienfuegos, mais aussi son action comme ministre de l'industrie. Un peu plus loin, un autre conserve, gravé dans la pierre, les mots d'adieu du « Che » adressés à Fidel Castro, peu avant de quitter Cuba pour poursuivre la révolution sous d'autres latitudes. À quelques mètres de là, sur un immense piédestal, une statue du « Che » combattant surplombe une vaste esplanade. La célèbre devise « Hasta la victoria, siempre ! » (Jusqu'à la victoire, toujours !) court au bas du monument.
Nous visitons ensuite le train blindé qui est un haut lieu de la Révolution, puisque c'est ici que le Che fit vaciller l'armée régulière en s'emparant d'un train blindé rempli de munitions. Les wagons ont été conservés et transformés en musée.
Nous visitons rapidement le centre ville de Santa Clara, une petit groupe de jeunes improvise un petit concert en chantant et en agitant des maracas.
Il est encore tôt quand nous arrivons à notre hébergement villa "la Granjita". Ce sont des petits bungalows disséminés dans la nature, une jolie grenouille à pates palmées se repose sur le rebord de notre fenêtre (certains ont moins de chance et rencontrent de grosses araignées), le restaurant est dans une grande hutte en bois, le repas est diversifié et bon sous forme de buffet. La nuit n'est pas très calme (beaucoup de bruits)
mercredi 27 avril:
Petit déjeuner et nous partons pour la visite d'une école. les enfants et leurs maîtres nous ont préparé un spectacle, les costumes sont fait à partir d'objets recyclés et nous avons le droit à de menus cadeaux (cacahuètes, magnet de l'école..), en retour nous leur offrons des stylos, carnets, produits de toilette...
Les enfants ont devant leur table des photos à l'effigie des grands de leur pays et les jouets utilisés sont tous recyclés.
Nous reprenons le car pour nous rendre vers le lieu ou va se terminer notre voyage.
Varadero
La péninsule d’Hicacos, mieux connue sous le nom de VARADERO, est la plus importante station balnéaire de Cuba. Sa superbe plage de sable blanc de 21-km de long est considérée par plusieurs comme étant une des plus belle du monde.
Des milliers de touristes visitent Varadero chaque année afin de profiter de ses eaux turquoise et calmes et du chaud soleil de ce paradis Caribéen, mais Varadero a bien plus à offrir qu’une plage sublime. Même si la destination manque un peu de l’authenticité et du riche environnement culturel que l’on retrouve dans les villes coloniales tel que La Havane ou Santiago de Cuba, Varadero fournit tout de même un bon aperçu de la culture cubaine à travers ses musées, galeries d’art, cabarets, bars et cafés, concerts, marchés, etc.
Les amoureux de la nature peuvent profiter des sentiers de randonnées, des grottes et peintures rupestres, et de la flore et la faune de la Réserve Écologique Varahicacos. On retrouve aussi à Varadero un des deux seuls clubs de golf du pays, l’autre se trouve à La Havane. Les sports nautiques tel que: la plongée sous-marine, la plongée en apnée, la voile, la pèche, les balades en catamarans ou en bateaux, le kitesurf, etc., sont bien-sûr des activités des plus populaire.
C'est immense, une véritable ville, avec ses piscines, ses restaurants.. Nous sommes à l'Hôtel IBEROSTAR, dans de petits immeubles.
Nous fuyons cette foule et préférons aller nous balader dans les alentours, une petite baignade et la recherche de cachette.
Une petit anecdote rigolote, nous cherchions l'endroit d'une cachette près d'un parc avec des cactus, bien entendu pour y pénétrer il fallait payer, nous allions renoncer quand le jeune qui tenait l'entrée nous a couru après avec notre boite tant convoitée à la main, il avait compris ce que nous recherchions. Nous l'avons remercié et avons discuté avec lui un petit moment.
Le soir avec des amis, nous sommes allés au restaurant "romantico"
jeudi 28 avril:
Petit déjeuner copieux, puis départ à pied pour quelques cachettes, nous prenons ensuite le Varadero Beach Tour (c'est un bus) qui va nous déposer au centre de Varadero. C'est assez comique, car pour les personnes assises en haut dans la partie découverte, ils prennent dans la tête les arbres toutes les 5 mn.
Nous reviendrons à pied pendant un long moment et visiterons un marché, un parc..
Nous profitons une dernière fois de la plage, de la piscine, Denis goûte à toutes les spécialités à base de rhum..
vendredi 29 avril:
Après le petit déjeuner, nous préparons nos affaires et regagnons notre autocar qui va nous ramener sur La Havane et plus précisément à l'aéroport.
Décollage pour la France et arrivée le samedi 30 avril en matinée.