C’est un voyage organisé par le CE, nous voulions faire connaître ce pays aux enfants. Notre port d’attache est Iria Mare, ou nous avons deux chambres pour la semaine.
Péloponnèse : région la plus méridionale de Grèce continentale, à laquelle elle est reliée par l'isthme de Corinthe. Elle tient son nom du roi Pelops qui, dans la mythologie, fut offert en festin aux dieux par son père, Tantale. Pelops était considéré comme le père fondateur des Jeux Olympiques.
Le Péloponnèse, bordé à l'Est par la mer Égée et à l'Ouest par le mer Ionienne, présente un paysage de collines et de côtes déchiquetées. Des montagnes nues, comme les massifs du Taygète (2404 m) et du Ziria (2377 m), surplombent d'étroites plaines côtières. Creuset de la civilisation mycénienne, à l'origine de la Grèce classique, le Péloponnèse fut ravagé, de 267 après J-C, au XIe siècle par les Goths, les Huns, les Slaves et les pirates, puis gouverné par les Francs (après 1212) et les Turcs (après 1453), avant d'être enfin réuni à la Grèce en 1828. Ville principale : Patras. Production de vins blancs et rouges, d'olives et de fruits, industries textiles, alimentaires et papeteries.
Samedi 10 avril:
Découverte de notre Club de vacances
Construit sur un jardin de 75000m2, Iria Mare Hôtel est réparti sur 15 bâtiments à côté de la magnifique plage d'Iria. C'est un choix idéal pour des familles et pour ceux qui cherchent un environnement tranquille avec toutes les commodités nécessaires.
Nous avons deux chambres concomitantes et nous sommes en demi-pension. La nourriture n’est pas excellente mais il y a de nombreuses spécialités du pays à goûter.
Dimanche 11 avril:
Après une bonne nuit, nous décidons d’aller découvrir les environs. C’est la semaine de Pâques qui est très suivie dans ce pays. Beaucoup de personnes sont orthodoxes.
Les gens semblent très accueillants. Nous traversons un champ d’artichauts pour nous rendre au village. Les églises sont décorées.
De retour au village de vacances, nous pouvons pratiquer des activités : tir à l’arc, piscine, apprendre le grec ou à danser.
Lundi 12 avril:
Journée de repos.
Mardi 13 avril:
Nous louons une petite voiture ou nous sommes serrés comme des sardines.
Le canal de Corinthe est une voie d'eau artificielle creusée à travers l'isthme de Corinthe, en Grèce, pour relier le golfe de Corinthe, dans la mer Ionienne, à l'ouest, au golfe Saronique, dans la mer Égée, à l'est. Le canal de Corinthe fait donc du Péloponnèse une île, puisqu'il perce de part en part l'isthme reliant cette péninsule au reste du territoire grec.
Le canal mesure 6 343 m de longueur et 21 m de largeur. La tranchée atteint une profondeur maximale de 52 m. Il permet d'éviter aux navires de moins de 10 000 tonnes et 8 mètres de tirant d'eau un long détour de 400 km autour de la péninsule.
Il est donc principalement utilisé aujourd'hui par des navires de touristes. Environ 11 000 navires empruntent cette voie chaque année. Le canal a été creusé entre 1882 et 1893, à l'initiative de Français.
Dès le VIe siècle av. J.-C., on facilitait le passage des bateaux grâce à une voie dallée munie d'ornières de guidage, sur laquelle des chariots transportaient les bateaux. Le système appelé diolkos (en grec : δίολκος) est parfois considéré comme le premier transport guidé connu.
La première tentative de construction d'un canal à cet endroit est attribuée à Néron en 67, qui inaugura les travaux avec une pelle en or. Elle mobilisa 6 000 prisonniers juifs envoyés par Vespasien. L'année suivante, à la mort de Néron, son successeur Galba abandonna le projet, jugé trop onéreux.
En 1829, Pierre Théodore Virlet d'Aoust, membre de la Commission de Morée, dresse un projet de canal présenté au gouvernement grec dirigé par Ioánnis Kapodístrias après l'indépendance de la Grèce. Ce projet est estimé à 40 millions de francs-or.
En novembre 1869, l'ouverture du canal de Suez amène le gouvernement grec à faire voter une loi sur "l'ouverture de l'isthme de Corinthe". Le gouvernement grec désigne les entrepreneurs français E. Piat et M. Chollet pour en faire la réalisation mais elle reste à l'état de projet.
Le général d'origine hongroise, naturalisé italien István Türr, rencontre, en 1880, le gouverneur de la Banque nationale de Grèce pour étudier la possibilité de réaliser le canal dans le cadre de la loi de concession de 1869. Il fait étudier le projet par l'ingénieur Béla Gerster en partant du projet de Virlet d'Aoust. En 1881, le gouvernement grec confia le projet à Türr et signe un accord de concession de 99 ans.
Une compagnie française, la "Société internationale du canal maritime de Corinthe", est fondée en 1882, par Istvan Türr et le banquier français Jacques de Reinach avec un capital qui est fixé à 30 millions de francs-or.
L'Acrocorinthe (grec : Ακροκόρινθος) est la citadelle de l'ancienne Corinthe. Le site, défendant l'isthme de Corinthe, fut occupé du VIe siècle av. J.-C. au XIXe siècle et possède de nombreux vestiges des différents occupants — Corinthiens, Romains, Byzantins, Francs, Vénitiens et Ottomans — qui s'y sont succédé.
Nous visitons ensuite le site archéologique d’Epidaure.
Le sanctuaire d'Asclépios est un haut-lieu de la médecine grecque, situé en Argolide dans le dème d'Épidaure, à environ 10 km à l'ouest de la petite cité portuaire de Palea Epidavros. Durant l'Antiquité, les pélerins accouraient de toute la Grèce pour se faire soigner dans le sanctuaire d'Asclépios, dieu guérisseur. Ce lieu abritait des médecins très réputés. Comme dans tous les sanctuaires grecs, des épreuves sportives et théâtrales étaient organisées en l'honneur des dieux. On a retrouvé à Épidaure des vestiges importants d'équipements sportifs, mais le site est surtout célèbre pour son théâtre.
Le théâtre d'Épidaure est le mieux conservé et passe pour le plus accompli de tous les théâtres grecs antiques. Probablement construit au début du IIIe siècle av. J.-C.1, il est parvenu jusqu'à nous dans un état exceptionnel. Les gradins de calcaire gris, presque tous d'origine, n'ont été restaurés que sur les deux ailes. L'attribution traditionnelle de la construction du théâtre à Polyclète le Jeune, architecte de la tholos qui vivait au IVe siècle av. J.-C., due à Pausanias2,3, ne semble plus guère admise.
Le koilon, qui signifie le « creux », appelé aussi cavea en latin, formant l'ensemble des sièges des spectateurs, se développe en un hémicycle de 55 rangées de gradins, divisé en deux niveaux par un couloir appelé diazôma. Il était constitué, à l'origine, de 34 volées de gradins, pouvant accueillir 6 200 spectateurs répartis sur 12 sections (kerkidès) séparées par 11 escaliers. Le niveau supérieur, ajouté au IIe siècle av. J.-C., compte 21 gradins et 22 kerkidès. La capacité du théâtre se trouva ainsi portée à 12 000 spectateurs1. Il a été remarqué que les rapports entre les nombres de ces gradins des deux niveaux encadrent le nombre d'or (34/21 = 55/34 = 1,61..). Le sommet des gradins, d'un rayon de 58 m, se trouve situé à 22,50 m au-dessus de l’orchestra.
Des sièges d'honneur en pierre, pourvus de dossiers, occupent le premier rang (proédria), tout autour de l’orchestra. Lors de la construction, l’orchestra circulaire de terre battue, de 20,28 m de diamètre, circonscrite par des dalles de marbre, accueillait les acteurs aussi bien que le chœur des danseurs et des musiciens. La scène (skènè) quadrangulaire, dont on distingue encore les soubassements, fut ajoutée par la suite, ainsi que l'avant-scène (proskénion), avec ses 14 colonnes. Les portes d'entrée monumentales (parodoi) ont été reconstituées1.
L'acoustique du théâtre d’Épidaure est justement renommée. Elle est capable de propager jusqu'aux rangées supérieures le moindre son produit au bas des gradins. Les visiteurs en font traditionnellement l'expérience par des chuchotements, une chute de pièce de monnaie ou une allumette craquée en plein centre de l'orchestra, là où se trouve une dalle circulaire, réputée pour être l'autel (thymélé) du dieu Asclépios.
Mycènes (en grec ancien Μυκῆναι / Mykễnai) est une cité antique préhellénique située sur une colline au nord-est de la plaine d'Argos, dans le Péloponnèse, et entourée de murs cyclopéens (assemblage de blocs énormes).
Mythe : Selon la mythologie grecque, Mycènes est fondée par Persée suite au meurtre accidentel d'Acrisios, roi d'Argos. Alors que la ville lui revient légitimement, Persée préfère céder cette royauté à Mégapenthès, neveu du défunt, et part fonder une nouvelle ville, qu'il baptise « Mycènes » soit en allusion au pommeau de son épée, soit en allusion au champignon qu'il trouve sur place. Des traditions concurrentes évoquent une Mycène, fille d'Inachos ou encore un Mycénée, petit-fils de Phoronée.
Mycènes est le royaume du héros homérique Agamemnon, chef des Achéens lors de la guerre de Troie. Homère la décrit comme chère à Héra et « riche en or ». La richesse de la ville est en effet proverbiale dès l'Antiquité.
L'enceinte cyclopéenne est percée de deux accès, tout comme à Tirynthe. La porte des Lionnes constitue l'entrée principale : elle est formée d'un trilithe au linteau énorme surmonté d'un triangle de décharge à encorbellement obturé par une plaque sculptée représentant deux lionnes dressées de part et d'autre d'une colonne à chapiteau. L'ensemble est datable de -1250. Une seconde porte ou « poterne » s'ouvre au nord de l'enceinte, elle aussi constituée d'un trilithe, mais plus petite et sans décor sculpté.
Le mur a été construit en trois phases: la première date d'environ -1350. Puis au milieu du -XIIIe siècle, la défense est étendue vers le sud et l'ouest. Vers -1200 se situe le renforcement et l'extension de la citerne et des entrepôts.
Mercredi 14 avril:
Nauplie (en grec moderne Ναύπλιο / Náfplio ou Anápli) est une ville grecque du Péloponnèse. Capitale de l’Argolide, siège d’un évêché, située en bord de mer, c'est une cité historique et touristique qui compte 13 822 habitants (2001). La ville est installée sur le versant nord de la presqu'île d’Itch-Kalé (85 m) ou Acronauplie. Elle est dominée par le rocher Palamède (ou Palamidi) (286 m), qui surveille la plaine de l'Argolide et de Lerne.
Occupée successivement par les « Francs », les Vénitiens et les Turcs, qui y ont laissé leur empreinte, la ville est dominée par deux forteresses : Acronauplie et Palamède. Elle a été la seconde capitale de l'État grec libre (1828-1834), après Égine. L'entrée du port est gardée par la forteresse Bourdzi, de style vénitien.
Nous visitons le fort Palamède.
Puis la petite ville, curieux les viandes qui pendent dans la rue au soleil !!!!
Vue sur la forteresse Bourdzi ou Bourtzi : Ilot de Bourtzi et sa forteresse vénitienne de fin du 15e siècle, nommée au début Castello dello Soglio.
Jeudi 15 avril:
Journée sur l’île de Poros
Poros (Πόρος en grec moderne) est une île grecque du golfe saronique. Elle est tout proche de l'Argolide (Péloponnèse). D'une superficie de 33 km² et d'une circonférence de 42 km, elle compte (1995) 3500 habitants.
Elle est à 31 milles marins du Pirée avec qui elle est reliée quotidiennement par des hydrofoils, les flying dolphins ou par bateaux à grande vitesse, les flyingcat (une heure) ou par simple ferry (2 heures 30, avec arrêts à Egine et Methana).
Poros est surtout séparée du Péloponnèse par un étroit chenal (passage ou poros en grec) de 250 m à 400 m de large. La traversée s'effectue tout au long de la journée en barques-taxis ou en bateaux aménagés pour les véhicules.
Poros est également reliée par hydrofoils et ferries avec d'autres îles et villes du Péloponnèse, en fonction des saisons.
Vendredi 16 avril:
Journée plage à Tolo
En passant, on s’est arrêté à Tolo qui est situé au fond d'une baie profonde entourée de montagnes. On rentre dans Tolo par une avenue bordée d'hôtels et on va jusqu'au port de l'autre côté de la ville. Une balade sur la digue, il y a des bateaux de pêche et des bateaux de plaisance. Tous les bateaux sont pimpants. La côte le long de la ville est une plage de sable, ce qui est rare dans ce pays aux plages de galets. La vue sur la baie et les montagnes avec les petits bateaux qui rentrent à la tombée du jour est plutôt sympathique.
C'est bientôt la fin des vacances et il va falloir songer à ranger ses affaires !!!!