Le Guatemala

du 27 février au 9 mars 2008

Au cœur de l’Isthme centraméricain, le petit territoire du Guatemala attire aujourd’hui les voyageurs du fait de sa diversité géographique et de ses traditions fortes qui lui confèrent une identité à part, bien distincte de son voisin mexicain. Berceau de la civilisation Maya, ce pays recèle de sites archéologiques parmi les plus impressionnants édifiés par ce peuple.

La monnaie de ce pays est le Quetzal, elle porte le nom de l’oiseau enchanteur à longue queue, emblème du pays. Un euro vaut environ 10 quetzals.

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Mercredi 27 février:

photo1Rendez vous à 7 heures au Plessis-Robinson pour prendre le car se rendant à Roissy.

Envol sur vol régulier avec CONTINENTAL AIRLINES
Décollage Paris CDG à 12 h 40 à bord d’un 777 arrivée à HOUSTON à 16 h30
Décollage de HOUSTON à 19 h 10 à bord d’un 737 arrivée à GUATEMALA CITY à 22 h 01

Arrivée à l’aéroport International du Guatemala « La AURORA » qui se situe à environ 12 km du centre ville ou notre guide Mario nous attend ainsi que le chauffeur de notre car Jorge

Nous allons dans un Hôtel proche de l’aéroport, prendre un repos bien mérité. L’Hôtel a pour nom « STOFELLA »- Avenida 12-28 Zona 10 à Guatemala ou un repas froid nous attend.

Jeudi 28 février:

Petit déjeuner à l’Hôtel : Thé ou café – fruits frais du pays – fromage blanc et croissant

Transfert en car vers le lac Atitlan.

photo3Le lac Atitlan est l’un des plus beaux lacs du monde, il est situé à 1500 m d’altitude au creux d’une dépression. Il se situe au pied des volcans Toliman, Atitlan et san Pedro et s’est formé suite à l’effondrement d’un cône volcanique, créant une caldeira qui s’est peu à peu remplie d’eau. Ses rives sont jalonnées de petites baies protégées, ponctuées d’une dizaine de villages habités par les Mayas Cakchiquels et T’Zutuhils. Ces villages portent tous des noms d’apôtres.

Promenade en bateau sur le lac, traversée 1 h 15, beau soleil (coups de soleil).

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Visite du village Tz’utujil de Santiago Atitlan. La population nous attend sur le ponton. Nous sommes sur la rive Sud du Lac. Ce village est niché dans une petite crique protégée, au pied des volcans Toliman et San Pedro. Ses habitants ont conservé le mode de vie des Mayas. Le village est réputé pour la pratique fervente du culte de Maximon, saint patron de la ville.

Les Tz'utujils (orthographe dans la transcription alphabétique des langues maya, simplifié en Tzutujils) forment l'un des 21 peuples mayas du Guatemala. Avec les Xinkas, les Garifunas et les Ladinos, ils forment les 24 groupes ethniques du pays. Ce mot désigne également l'une des 23 langues mayas du Guatemala.

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Nous découvrons l’un de ses habitants qui nous présente les traditions indiennes mayas. Découverte aussi des costumes locaux et du dialecte. La petite fille sur la photo de droite, va me tenir la main tout le long de notre visite, elle est adorable mais recouverte de crasse, sa petite main colle dans la mienne.

Nous reprenons le bateau, pour aller déjeuner tout près de là. La soupe est présente à tous les repas.

Nous remontons dans le bateau pour nous rendre à San Antonio Palopo qui est un village Kaqchiquel. Le tissage, la pêche, l’élaboration de produits en fibres d’agave et le tressage de joncs y sont les activités les plus importantes. Les costumes portés par les villageois surprennent par leurs coloris fascinants.

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Retour avec le bateau à Panajachel et installation à l’hôtel Cacique Inn Calle embarcadero – Lake Atitlan – à Panajachel – repas : soupe d’asperges – porc et ses légumes – fruits.
L'hôtel est très sympa, beaucoup de fleurs dans le jardin.

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Vendredi 29 février:

Petit déjeuner à l’hôtel : pan cake ou omelette – jus de fruits – pain.

photo16Les cimetières du Guatemala ne semblent pas avoir une connotation aussi triste que les nôtres. Les enfants viennent y jouer à cache-cache derrière les tombes ou courent dans les allées tandis que les adultes viennent faire la sieste ou pique-niquer auprès de leurs proches disparus. On y trouve des tombes de toutes les variété et de toutes les couleurs, certaines sont simples, d'autres recouvertes de carrelage.

Départ pour la visite de deux des quatre plus beaux marchés indiens du Guatemala.

Le marché Kaqchikel de Solola, où il n’y a pratiquement pas de touriste donc avec un grand caractère d’authenticité compte parmi les plus typiques des hautes terres et rassemble tous les habitants de la région. Beaucoup d’étalages avec des couleurs (soit des fruits soit des tissus). On y trouve des gâteaux ou des poussins en vrac, beaucoup d'épices.

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photo23Le marché de San Francisco el Alto est le marché le plus grand d’Amérique Centrale. Il y a une foule intense et malheureusement des pickpockets qui nous volent notre porte monnaie qui était dans une poche pourtant bien fermée.

Le marché à bestiaux situé tout en haut du village est incroyable, on y trouve de tout.

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Au cimetière de Zunil, les tombes sont colorées et les gens viennent y faire la fête. Des enfants s’amusaient à faire du toboggan sur une tombe.

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Nous reprenons la route pour nous rendre à Quetzaltenango qui est la deuxième ville du Guatemala (120 000 habitants), appelée aussi « Xela » en quiché. La ville est dominée au Sud par le volcan Santa Maria 3772 m et au sud Ouest par le Santiaguito 2488 m qui est toujours en activité. Nous y voyons des fumerolles. Le centre ville a été détruit en 1902 par un séisme.

C’est une région ou la nature est belle et la culture maya authentique.

Nous visitons un atelier modeste de teinture de textiles ou l’on nous explique comment naissent les couleurs.

photo28Visite ensuite de l’église de San Andres Xecul, une église coloniale à forte influence indienne. Cette église est assez étonnante car sa façade jaune vif est envahie de représentations multicolores ( anges, fleurs, vignes, saints…).

La façade jaune vif de l’église fait penser à un huipil (vêtement artisanal maya), avec ses anges multicolores et ses couleurs vibrantes. C’est la façade la plus célèbre du pays. Dans l’église de San Andrés Xequl se déroulent de nombreuses fêtes et processions.

Continuation vers Huehuetenango et installation à l’Hôtel Del Prado Entrada a la ciudad Zona 5 Huehuetenango. C’est un hôtel assez modeste ou nous avons des difficultés à avoir de l’eau pour nous doucher. Cela provoque quelques anecdotes car le système de canalisation est vraiment à revoir. Les chambres sont alignées dans un couloir, et quand une personne tire de l'eau, les autres n'en n'ont plus ou alors un tout petit filet. Belles crises de rigolade. Certains ne sont pas arrivés à se rincer les cheveux.

Repas : Soupe « verte » assez indéfinissable – Bœuf et riz et légumes – ananas

Samedi 1er mars:

photo31Aujourd’hui, nous allons emprunter un transport local car les routes que nous allons prendre sont trop difficiles pour notre car.

Départ en car pour Todos Santos Cuchumatanes. La route est pittoresque et rapidement elle se transforme en chemin pierreux.

Nous traversons des paysages magnifiques et de nombreux villages.

Nous faisons un arrêt à un mirador situé à 3500 m. Dommage pour nous, les nuages recouvrent le paysage, ce qui semble t’il est courant. Nous apercevons au loin un volcan.

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Après avoir croisé deux camping-car bien courageux (des allemands et des français), nous atteignons le village de Todos Santos Cuchumatanes.

Ce village maya mam constitue la principale attraction des Cuchumatanes qui sont vraiment isolés de tout. Malgré un certain développement, il a su conserver un mode de vie typique, comme en témoignent les tenues traditionnelles portées par les hommes et les femmes sans exception. Le costume des hommes est original, composé d’une chemise rayée avec un col brodé et d’un pantalon rouge rayé de blanc. Le port d’un chapeau de paille est obligatoire.

Un grand marché occupe les rues et la place centrale.

Dans ce village, les traditions ancestrales sont conservées, c’est une petite ville qui fête avec ferveur, le 1er novembre, pour la fête de tous les saints.

Mario nous raconte une anecdote sur une course de cheval dans ce village qui a lieu le jour de la toussaint. Tout le monde se prépare depuis plusieurs jours. Les cavaliers costumés s’élancent à la nuit tombée dans les rues du village. Ils doivent faire des allées et retour entre deux points et à chaque passage ils s’arrêtent pour boire du rhum. Le vainqueur est celui qui restera le plus longtemps sur son cheval.

Parfois il arrive un accident, les cavaliers sont blessés ou il y a parfois un mort. Cela veut dire le village est protégé. Les indiens n’ont pas peur de la mort, pour eux il y a un après.

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Nous revenons pour déjeuner à l’Hôtel del Prado. Puis nous reprenons la route, pour regagner Panajachel.

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photo36Nous arrivons, la nuit est tombée. Le dîner a lieu dans un petit restaurant dans une rue animée de Panajachel.

Le repas : soupe - viande et légumes – et nous voyons arriver un superbe gâteau, mais après avoir goûté, nous nous apercevons qu’il est au lait caillé. Les enfants s’approchent de notre table, le dessert ne sera pas perdu pour tout le monde. Un petit chien profite lui aussi des restes.

Une petite fille nous vend des petites poupées aimantées.

Petite ballade dans la rue et achat de quelques cadeaux. Il fait bon et nous rentrons nous coucher à l’Hôtel Cacique Inn (voir Jeudi) ou nous rencontrons aussi des problèmes d’eau.

Dimanche 2 mars:

Avant de partir, nous prenons quelques photos des fleurs dans le parc de l’Hôtel.

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Départ pour la visite du village réputé de Chichicastenango, qui est un village traditionnel, berceau spirituel de l’ethnie K’iché, témoin tous les jeudi et dimanche d’une fantastique explosion de couleurs et d’artisanat au marché de San Tomas, où de nombreux indiens descendent des hauts plateaux pour offrir au marchandage le produit de leu travail quotidien.

Le village est situé en altitude et entourée de vallées.

Ancien grand centre de commerce cakchiquel, la ville fut désertée au moment de la conquête espagnole, puis repeuplée par les Quichés, toujours majoritaires aujourd’hui.

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photo41Le marché est le plus grand et le plus connu du Guatemala. Nous y trouvons des multitudes de petits cadeaux à des prix dérisoires. Il n’y a pas d’agression de la part des vendeurs et il faut marchander pour se faire bien voir.

Nous devions visiter l’église pittoresque de Santo Tomas, mais cela est impossible car c’est le jour des baptêmes collectifs et nous ne pouvons pas y pénétrer. Dans l’église, il y a un office catholique et au milieu un office maya. Cela m’arrange car il y a beaucoup d’encens et de foule. La foi de ce peuple et leurs rites sacrés qui ont lieu sur les différents autels mayas donnent une ambiance mystérieuse.

Nous visitons un atelier de fabrication de costumes pour les danses traditionnelles indiennes. Malheureusement, il n’y a pas d’activité et une de nos collègues enfile le costume traditionnel qui est extrêmement lourd.

Certains d’entre nous ont le courage de monter sur la colline pour voir un rituel maya, les autres décident de parcourir le marché ou il y a une procession assez importante. Des pétards, de l’encens…

Le midi, nous allons déjeuner chez l’habitant. Après avoir gouté l’alcool de la région à base de sucre de canne dans des petits verres creusés dans des calebasses, les femmes nous invitent à essayer de faire des galettes de maïs. Tout le monde n’a pas le tour de main nécessaire et certaines galettes sont assez drôles.

Le repas est excellent et original : petit pain enrobé dans une feuille de maïs, soupe, poulet avec une sauce assez épicée, beignet de banane (ou l’on pouvait rajouter de l’alcool).

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L’après-midi, nous prenons la route direction Antigua

Antigua : « La belle coloniale » qui s’étend dans une vallée paisible à 1530 m d’altitude, cernée de 3 volcans : l’Agua, le Fuego et l’Acatenango. La ville d’Antigua (40 000 habitants) est dotée d’un riche patrimoine architectural et d’un site magnifique. Ses rues et ses avenues sont pavées de galets irréguliers, et bordées de maisons basses peintes de couleurs gaies.

Une procession doit normalement se dérouler dans la rue principale d’Antigua, qui est pour cette occasion tapissée de tableaux de fleurs.

Après quelques temps d’attente, nous décidons d’aller dîner et de revenir voir le défilé après.

Dîner dans un joli restaurant : Soupe à la tomate – poivrons farcis – gâteau au lait caillé

Une fois de plus nous avons de la chance, deux enfants ont hérité de nos poivrons et de nos gâteaux.

Puis nous retournons voir la procession du Dimanche de Carême.

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Le car nous ramène à l’hôtel à Guatemala City, c’est le même que le 1er jour.

Lundi 3 mars:

Départ vers Antigua pour la visite de la ville.

La ville d’Antigua, joyaux de style colonial est l’ancienne capitale du Royaume du Guatemala qui comprenait à l’époque l’actuelle Amérique Centrale, et une partie du Mexique (Chiapas et Tabasco), elle a été fondée en 1543. Deux siècles durant, elle a été un centre culturel et artistique remarquable.

Gravement endommagée lors de tremblements de terre successifs, elle a été déclarée Monument National et Monument des Amériques le 7 juillet 1965.

Le palais des Capitaines : il ne se visite pas, il est sur la place centrale et aborde une imposante façade à colonnades, il fut le siège du gouvernement, aujourd’hui, il abrite l’Hôtel de police, la préfecture et l’office du tourisme.

La cathédrale de Santiago : est à droite de la grande place, construite en 1680 à l’emplacement d’une église du XVIème siècle, elle ne fut jamais achevée, sa construction ayant été interrompue de nombreuses fois par des tremblements de terre. Elle fut restaurée à plusieurs reprises mais partiellement seulement. Derrière sa façade qui a conservé le style baroque, on trouve des ruines à ciel ouvert, qui témoignent de la richesse de ses décorations d’origine.

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L’église de San Francisco : où se trouve la tombe de frère Pedro de Bethancourt, bienfaiteur des pauvres à une architecture majestueuse typique de l’architecture baroque coloniale. Construite au milieu du XVIème siècle, puis détruite et reconstruite plusieurs fois, elle présente à l’intérieur d’élégants retables.

Le couvent Santa Clara et son église (bâtiment blanc sur la photo) : inauguré en 1734, il fut détruit par un tremblement de terre en 1773. Les vestiges, qui restent très imposants, comportent un cloître qui renferme une grande fontaine, ainsi qu’un jardin. L’église à juste conservée une élégante façade ouvragée de style baroque.

L’Arc de Santa Catalina enjambe la rue, il est daté du XVIIème siècle et l’on peut apercevoir derrière le volcan Agua.

Visite d’une taillerie de Jade. La plupart des civilisations anciennes utilisaient le jade comme symbole de pouvoir et de richesse. On a retrouvé de nombreuses parures dans les sépultures royales.

Déjeuner : Soupe – au choix bœuf ou poulet au citron – Salade de fruits

Le couvent de la Merced (bâtiment jaune) : avec sa façade travaillée de style baroque est la plus célèbre et la plus imposante des églises d’Antigua, construite à partie de 1548, elle a été détruite et restaurée au XIXème siècle. Nous montons sur l’un de ses côtés car cela nous permet d’admirer une imposante fontaine dont la vasque mesure 27 m de diamètre.

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Nous avons du temps de libre pour faire nos achats.

La ville est très jolie et cernée, au nord et à l’est, par des précipices vertigineux qui l’isolent des chaînes de montagnes environnantes.

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Nous rencontrons un petit garçon « Carlos » qui se proposent de nous cirer nos chaussures, malheureusement nous avons tous des chaussures en toile et cela n’est pas possible.

Repas au même restaurant que le midi : Soupe – Porc - Glace

Retour à l’Hôtel à Guatemala City

Mardi 4 mars:

Nous traversons rapidement Guatemala City et faisons un arrêt sur la grande place « plaza de la Constitucion » pour quelques photos. Elle fut construite au XVIIIème siècle. A l’origine, les espagnols avaient choisi Antigua pour Capitale, alors baptisée Santiago de los caballeros, mais elle fut détruite en 1773 par un terrible tremblement de terre. Le gouvernement décida donc de déplacer la capitale sur l’actuel site de Guatemala City. La terre continua néanmoins à trembler en 1917 et en 1976 ou un séisme détruisit une grande partie du centre ville.

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Puis départ en direction du Honduras, nous traversons de jolis paysages de collines et de montagnes, parsemés de villages.

Déjeuner le midi à Copan : Purée de Haricots rouges avec des tortillas (tiède) c’est délicieux – Palette de porc et purée d’avocats – petites pommes de terre et riz – ananas

Arrivé et découverte du site de Copan, l’un des plus grands de l’époque classique.

Pour leur importance historique, les ruines de Copan ont été décrites comme « l’Athènes du nouveau monde ». le parc regorge de multiples stèles et sculptures en pierre. Proche de la frontière avec le Guatemala, ce site est l’une des plus belles cités du monde Maya.

La richesse de ses monuments et ses immenses stèles sculptées d’inscriptions hiéroglyphiques et de bas reliefs est le témoignage de l’aboutissement de l’art maya. On y trouve également le plus grand terrain de balle « pelota » d’Amérique Centrale.

La région de Copan est également un lieu agréable et attractif, le village est petit et accueillant. Il est entouré de plantations de café et de tabac.

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Arbre fromager

Si les premiers peuplement de la vallée de Copan datent de 1200 ac JC, la présence maya ne remonterait qu’à 400 ap JC. Le premier grand seigneur à s’établir sur le site, fut le roi Soleil Ara-quetzal qui régna de 426 à 435 et il fonda la grande dynastie de Copan ; Un des plus grands seigneurs de la cité fut 18-lapin (695 à 738). Il fit d’importantes conquêtes mais fut tué lors d’une guerre contre la cité de Quiriga. Plus tard, le roi Coquillage fumée restaura la grandeur de Copan 749-763) on lui doit notamment l’escalier hiéroglyphique.

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photo67Dîner dans le même restaurant que le midi qui est assez typique : tacos + purée de haricots rouges (nous en avons redemandé car nous avions apprécié) lamelles de bœufs avec différents légumes – fruits

Installation dans un hôtel à 4 km de Copan.

Mercredi 5 mars:

Départ pour la visite du beau musée des sculptures. Inauguré en 1996, il présente un certain nombre de stèles originales ainsi qu’une splendide reproduction à l’échelle du temple de Rosalila avec ses couleurs d’origine.

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Déjeuner dans un resto du complexe aquatique sur le bord de la route : Chips avec sauce au fromage et coulis de tomates – zébu avec des légumes – glace avec papaye

Petit arrêt près d’une bananeraie ou Mario nous explique comment cela fonctionne.On remarque que Denis est très attentif.

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Les ruines de Quiriga se situent à 205 km de Guatemala city, à la hauteur du village Los Amates. Nous y arrivons par une petite route en terre.

En cours de route, visite de Quirigua, où se trouvent les plus hautes stèles du Monde Maya, ainsi qu’une plantation de bananes. Cet admirable site maya est perdu au milieu d’une bananeraie. Fondé au Vème siècle ap JC, la cité passa rapidement sous la domination de Copan, jusqu’en 737 où le roi de Quirigua Cauac-ciel vainquit et tua 18 lapins. Il fit ériger en l’honneur de sa victoire ces immenses stèles à son image. La stèle la plus grande (10,66m) est la plus grande du monde maya.

Grâce à sa situation géographique, Quiriga permettait de contrôler la route du Jade de la rivière Motogua et d’exploiter les gisements de Jade et d’Obsidienne, produits très demandés par les Mayas.

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Continuation vers Rio Dulce

Installation à l’Hôtel au bord du Rio Dulce, près du fortin colonial de San Felipa

Repas : Soupe Bœuf + frites + légumes + salade de fruits

Jeudi 6 mars:

Debout tôt pour prendre des photos du lever de soleil.

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La ville de Rio Dulce est située à l’extrémité du Lac Izabal. Il n’y a rien de caractéristique si ce n’est les petits hôtels au bord du lac ou il fait bon séjourner.

photo79Descente en bateau du Rio Dulce. Nous nous attendions à une balade assez calme, en fait c’est… surprenant. Ces embarcations filent à la vitesse du vent, nous sommes secoués de toute part et tressautons au rythme des vagues.

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Fortin colonial de San Felipa : cette petite forteresse a été construite en 152 pour protéger les villages des pirates. Elle servit plus tard de prison, puis fut abandonnée pendant de nombreuses années. Aujourd’hui entièrement restaurée elle fait l’objet de visites guidées.

Petite croisière au milieu de la forêt : mangrove, nénuphar … Nous traversons les gorges de la cueva de la vaca

Et rencontre avec les habitants.

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Arrivée à la petite ville de Livingston où de nombreux oiseaux nous attendent sur les bateaux et les pontons.

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Non loin de Puerto-Barrios sur la côte Caraïbe, se trouve le village de Livingston. Dans ce lieu coupé du reste du monde, on y accède uniquement en bateau, on se croit plus en Afrique qu’au Guatemala.

En effet, les habitants de cette région sont les descendants d’esclaves noirs en fuite, qui se sont installés ici. Ils donnent vraiment l’impression d’avoir réussi à perpétuer des traditions et une culture Africaine.

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Repas : Soupe – Crevettes grillées et riz – Bananes en compote

En fin d’après-midi, remontée du Rio Dulce en bateau.

40 km en moins de ¾ heure . Nous faisons un petit arrêt car notre chauffeur s’approvisionne en poissons avant de rentrer chez lui.

Nous reprenons notre car, pour continuer à travers la région du Péten pour observer les phénomènes de déboisement et de colonisation sauvage.

Arrivée à la bourgade de Flores, établie au bord du Lac Peten Itza.

Installation à l’Hôtel : Hôtel Santana – Playa poniente à Flores

Dîner : Soupe – buffet bœuf sauté ou poulet – pâtes – légumes – gâteau à la banane

Vendredi 7 mars:

Visite du vaste site archéologique de Tikal, somptueux centre cérémoniel où nous découvrons la monumentale architecture maya, ainsi que les pyramides et les temples mystéreux enfouis dans la forêt tropicale.

Une passionnante rencontre avec l’univers Maya du VIIIème siècle, ainsi qu’avec la faune et la flore des basses terres tropicales du Nord.

Le parc National de Tikal s’étend sur 576 km2 et regroupe 3000 édifices, 200 stèles asscoiées à des autels et pas moins de 100 000 objets.

Situé au cœur de la Biosphère Maya, Tikal se trouve en pleine forêt tropicale, ou l’on peut observer l’exubérante flore (les kapokiers, les sapotilliers, les palmiers, les cèdres…) et la faune surtout des singes araignées, des coatis et des oiseaux, où près de 300 espèces ont été recensées.

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Déjeuner sur place : Soupe – bœuf ou poulet grillé – Melon pastèque

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Continuation de la route et passage de la frontière vers Belize City.

Arrivée et installation à l’Hôtel : Hôtel Belize Biltmore – 3 miles Northern Hwy à Belize City.

Repas : soupe – poisson et riz – gâteau au chocolat

Samedi 8 mars:

Rapide tour de la ville et arrêt près de la plage.

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Décollage Bélize City à 13 h 16 / Arrivée Houston à 15 h 53

Décollage Houston à 18 h 35 / Arrivée Paris CDG Dimanche 9/3 vers 9 h 10.