Italie du Nord

mai 1983

Ce récit va être très court, car c’est notre premier voyage en amoureux, nous n’avions pas de gros moyens et juste un vieil appareil photo. De plus, je reprends ce texte en 2012 et nos mémoires sont incertaines.

A priori, nous voilà partis pour une petite semaine. Nous y allons avec notre vieille Alfa Roméo de couleur verte.

Découverte de Venise :

Venise

La basilique Saint-Marc (italien : basilica di San Marco), à Venise, est la plus importante basilique de Venise. Construite en 828, reconstruite après l'incendie qui ravagea le palais ducal en 976, elle est, depuis 1807, la cathédrale du patriarche de Venise. Elle est située sur la place Saint-Marc, dans le quartier de San Marco qui lui doivent leur nom.

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photo 3Le palais des Doges ou Palais Ducal est situé entre le Rio della Paglia, la petite place Saint-Marc (Piazzetta San Marco), la basilique Saint-Marc et le canal Saint-Marc. Il borde l'entrée du Grand Canal vénitien. Visible depuis l'Adriatique, il est situé sur le côté méridional de la place Saint-Marc.

photo 4Le campanile de Saint-Marc de Venise est une tour campanaire, de 98,6 mètres de haut, qui se trouve seule dans un coin de la Place Saint-Marc, près de la façade de la basilique. Elle fut construite en 912. Surnommée autrefois el padron de casa, elle servait de tour de garde. Ce campanile a une forme simple, avec une tour en brique, de base carrée de 12 mètres de large et 50 mètres de hauteur, au-dessus de laquelle se trouve le logement pour cinq cloches. Le haut est surmonté d'un cube, sur les faces duquel sont représentés des lions et des Allégories féminines de Venise (La Giustizia : « La Justice »). La tour est surmontée d'une flèche pyramidale, au sommet de laquelle trône une girouette d'or sous la forme de l'archange Gabriel. Le campanile a atteint sa forme actuelle en 1514.

Le Pont des Soupirs ou Ponte dei sospiri est l'un des nombreux ponts de Venise en Italie. Il passe au-dessus du Rio de Palazzo o de Canonica et relie les anciennes prisons aux cellules d'interrogatoires du Palais des Doges. C'est l'un des lieux touristiques les plus célèbres de la ville. Le nom Pont des Soupirs suggère le soupir exprimé par les prisonniers conduits devant les juges, lors de leur dernier regard porté sur Venise. C'était donc la dernière image de la liberté pour ceux qui allaient finir leurs jours en prison. Il existe plusieurs ponts portant le même nom, notamment à Cambridge et à Oxford.

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Ensuite poursuite de notre visite en passant par la ville de Padoue.

photo 7La basilique Saint-Antoine de Padoue (Basilica di Sant'Antonio da Padova en italien) est la plus grande église de la ville de Padoue et la plus visitée. Elle n'est néanmoins pas la cathédrale padouanne, titre qui revient au Dôme de Padoue. La place proche accueille la statue du Gattamelata, œuvre de Donatello. Ce dernier réalisa également dans l'église le maître-autel, la barrière du cœur et un crucifix. Elle est dédiée à saint Antoine de Padoue ou Lisbonne, un moine franciscain portugais du XIIIe siècle, docteur de l'Église.

photo 8Puis nous passons une longue journée à visiter la belle ville de Florence : Vue générale depuis l'esplanade Michel-Ange ou Piazzale Michelangelo, nous avons de la chance, il fait beau malgré un voile de nuages.

photo 9Le Ponte Vecchio (le « pont vieux ») est le pont le plus célèbre de la ville de Florence en Italie, sur le fleuve Arno, entre l'Oltrarno et le Lungarno, ses rives gauche et droite. Il traverse l'Arno à son point le plus étroit, presque en face des Offices.

Santa Maria del Fiore (Sainte Marie de la Fleur) est la quatrième église d'Europe par sa taille, après Saint-Pierre de Rome, Saint-Paul de Londres et le Dôme de Milan. Elle fait 153 mètres de long et la base de la coupole fait 90 mètres de large. Son plan est basilical c'est-à-dire : comportant une nef à trois vaisseaux, les collatéraux étant moins hauts que le vaisseau central, avec un chevet comportant trois chapelles rayonnantes, soutenant l'immense coupole de Filippo Brunelleschi.

La coupole de la cathédrale est la plus grande coupole en appareil maçonné jamais construite. On peut voir, à l'intérieur, une des plus grandes fresques narratives : 3 600 m2 de fresques, exécutées par Giorgio Vasari et Federigo Zuccaro.

La construction, commencée sur les anciennes fondations de l'église Santa Reparata, en 1296 par Arnolfo di Cambio, a été continuée par Giotto de 1334 jusqu'à sa mort en 1337. Giotto n'entamera que la construction du campanile et ce sont Francesco Talenti et Giovanni di Lapo Ghini qui continueront la construction en 1357.

En 1412, son nom fut changé en Santa Maria del Fiore. L'église a été consacrée le 25 mars de l'an 1436, à la fin des travaux de la coupole de Brunelleschi, par le Pape Eugenio IV.

À l'heure actuelle, elle est la cathédrale de l'archidiocèse de Florence.

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photo 12Le Palazzo Vecchio est l'hôtel de ville de Florence, chef-lieu de la Toscane en Italie. Ce palais-forteresse, en forme de parallélépipède situé sur la Piazza della Signoria, est un des plus beaux bâtiments de la ville. Il côtoie la Loggia dei Lanzi et les Offices. Son nom remonte au transfert des Médicis pour le nouveau Palais Pitti situé de l'autre côté de l'Arno, à partir de là, le palais sera qualifié de vecchio (traduction : vieux en italien).

photo 13Œuvre de Bartolomeo Ammannati (1563-1565) et de quelques-uns de ses élèves, parmi lesquels Il Giambologna, la fontaine fut construite pour le mariage de François Ier de Médicis et de la grande-duchesse Jeanne d'Autriche en 1565. Au tout départ, la commande avait été faite à Baccio Bandinelli qui en dessina le plan mais mourut avant le tout début de réalisation.

Le personnage de Neptune, en marbre blanc de Carrare, a les traits de Cosme Ier de Médicis et fait référence à la puissance maritime de Florence. Il repose sur un piédestal décoré par les statues de Scylla et de Charybde au centre d’une vasque octogonale.

La fontaine a subi de nombreux dommages au cours des siècles : elle a été utilisée comme lavoir au XVIe siècle, elle fut vandalisée le 25 janvier 1580, un satyre fut volé au cours du carnaval de 1830 et elle fut bombardée par les Bourbons en 1848. Le 4 août 2005, la main droite du Biancone ainsi que son trident furent endommagés, suite à une tentative d’escalade au cours de la nuit (restauration au printemps 2006).

Une après-midi sera consacrée à la visite de Pise.

Pise (en italien Pisa) est une ville italienne d'environ 87 000 habitants, chef-lieu de la province de même nom en Toscane. Elle est célèbre dans le monde principalement pour sa tour penchée. Elle est traversée par le fleuve Arno et située sur la via Aurelia.

Pise

photo 14La cathédrale : L'édifice construit avec un appareillage alterné de marbre clair et sombre, présente comme plan d'ensemble une croix latine. La façade due à Rainaldo, est superposition de trois galeries à colonettes. Des portes de bronze, fondues en 1602 d'après les dessin de Jean de Bologne, remplace celles existant à l'origine. L'intérieur est constitué de cinq nefs d'une longueur de 100 mètres, agrémenté d'un plafond à caissons datant du XVIIe siècle. Les colonnes corinthiennes en granit situées entre la nef et l'abside proviennent de l'ancienne mosquée de Palerme, ramené comme butin lors de l'expédition de 1063. La chaire sculptée par Giovanni Pisano entre 1302 et 1311, repose sur six colonnes de porphyre et cinq piliers, représentant des figures allégoriques et religieuses.

La grande mosaïque de l'abside représentant le Christ en majesté, entouré par la Vierge et de saint Jean l'évangéliste a été achevée par Cimabue en 1302, et miraculeusement survécu à l'incendie de 1595. Le saint Jean l'évangéliste est la dernière œuvre de l'artiste avant la mort et l'une des rares dont apparaissant un document certifié.

photo 15La tour penchée de Pise (torre pendente di Pisa en italien), un des symboles du centre de l'Italie et emblème de la ville toscane de Pise, est le campanile de cathédrale, située au chevet de celle-ci, sur la Piazza dei Miracoli (La place des Miracles), et dont la construction débuta en 1173.

Sa célébrité vient notamment de son inclinaison caractéristique (qui est actuellement d'un angle de 3,99° vers le sud), apparue très rapidement après sa construction, du fait qu'elle a été édifiée sur une plaine alluviale. Ce défaut serait dû, soit à un défaut de fondation, soit à un affaissement de terrain dû à une roche : la marne.

photo 16Fermé au public pour des raisons de sécurité le 7 janvier 1990 puis rouvert le 15 décembre 2001, le monument a été visité par 18 millions de personnes au cours des soixante années précédentes. Devant le risque d'écroulement, d'importants travaux ont été engagés à partir de 1993. D'un montant de 28 millions d'euros, ils ont permis de redresser la tour et de la stabiliser pour au moins une centaine d'années ; cependant, d'autres affirment qu'elle restera encore au moins 300 ans debout. Aujourd'hui elle est considérée comme stabilisée ; depuis l'été 2004, elle n'a connu que des oscillations physiologiques de faible amplitude, selon le collectif scientifique responsable de la consolidation de l'édifice.

Les visites ont pu reprendre depuis le 15 décembre 2001, mais certains scientifiques craignent que cela n'écourte la vie de cette construction, qui reste assez fragile. De prochains travaux vont permettre d'alléger la tour en la débarrassant des aménagements obstruant les étages ; il redeviendra alors possible de voir le ciel depuis l'intérieur comme dans un gigantesque télescope, comme cela était possible avant 1935.

Nous sommes en 1983 et la montée de la tour est encore possible, c’est très impressionnant, elle est construite dans le style roman, elle est haute de 55,86 mètres côté sud (et de 56,70 m côté nord, du fait de son inclinaison) et a un diamètre externe de 15,5 mètres à la base. Sa masse estimée est de 14 500 tonnes. Cette tour creuse, de diamètre interne de 7,4 mètres (4,2 m au sommet), est composée de deux cylindres de pierre concentriques entre lesquels court un escalier en colimaçon de 293 marches. Entre chacun des 8 étages, des colonnes de marbre de Carrare servent de support, et de nombreuses sculptures sont visibles. La porte est décorée de sculptures d'animaux et autres grotesques de style roman.

La montée est difficile car étroite et sombre, en plus, il y a pas mal de monde. Mais cela vaut le coup en arrivant en haut, la vue est magnifique.

Une journée ensuite est dédiée à Milan :

photo 18Nous visitons la forteresse des Sforza :

Une première forteresse, connue sous le nom de Castello di Porta Giovia, fut édifiée par Galeazzo Visconti au XIVe siècle, plus par crainte de son frère, Barnabé, avec qui il s'était partagé Milan, que d'agressions extérieures1. Un siècle plus tard, le règne de la dynastie des Visconti s‘interrompait avec la mort, le 13 août 1447, de Filippo Visconti. La République Ambrosienne qui lui succéda décida de détruire la forteresse2. C’est sur ses ruines que Francesco Sforza entreprit de construire le Castello Sforzesco, qui devint la résidence des ducs de Milan.

photo 17Il s'agit d'un quadrilatère, entouré de douves, et flanqué, côté ville, de deux tours rondes, qui abritaient des citernes d'eau, et côté campagne (à l'époque) de deux tours carrées. Le château était divisé en deux parties, séparées par un fossé, le fosso morto. Côté ville, un vaste champ de manœuvre auquel étaient adossées les casernes. Côté campagne, la cour ducale et la Rocchetta, forteresse à l’intérieur de la forteresse, où demeurait le duc. Le trésor ducal était conservé à l'intérieur d'une des deux tours carrées, la Torre Castellana. L'architecte florentin le Filarète fut appelé à Milan pour construire la tour centrale, côté ville, la tour du Filarète. Elle servit à entreposer la poudre à canon, et fut détruite par une explosion en 1521. C'est seulement au début du XXe siècle, lors de la campagne de restauration menée par Luca Beltrami, qu'elle fut reconstruite.

photo 19Ludovic le More employa quelques-uns des plus grands artistes alors présents à Milan pour embellir le château. Léonard de Vinci peignit l’enchevêtrement de troncs d'arbres de la Sala delle Asse3 (1496-1497), Bramantino, son Argos pour la salle du trésor (1490-1493) et Bramante conçut la ponticella di Ludovico il Moro, une passerelle couverte reliant les appartements du duc aux remparts extérieurs.

À la mort de Francesco II Sforza en 1535, Milan passa sous domination espagnole. Une ligne de fortification en forme d’étoile fut construite autour du château. Elle fut détruite pendant l'occupation napoléonienne (1802-1814).

À partir de 1815, le Château des Sforza servit de caserne aux troupes autrichiennes. Lors des cinq journées d'insurrection contre l'occupation autrichienne (18-22 mars 1848), le général autrichien Radetzky ouvrit le feu sur les insurgés depuis le château.

Le 25 octobre 1893, les autorités militaires rendirent le Château des Sforza à la Commune de Milan. Sa démolition fut envisagée, mais elle fut écartée grâce à l’intervention passionnée de Luca Beltrami. La restauration qu’il entreprit était destinée à faire du château un musée et une institution culturelle. Le fond du musée était constitué de donations faites par de riches familles milanaises et du fond communal.

Le château des Sforza fut restauré après avoir été endommagé par une bombe en 1943.

La cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Milan (ou Duomo di Milano, en italien) est située sur la piazza del Duomo, à Milan, en Italie. C'est la troisième plus grande église du monde (et la deuxième plus grande cathédrale gothique) après Saint-Pierre de Rome et la cathédrale de Séville.

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La Galleria Vittorio Emmanuele II est une galerie commerçante historique de prestige de style néo-classique à tendance baroque du XIXe siècle du centre de Milan. Surnommée le « salon de Milan », elle constitue un passage entre la place du Dôme de Milan et la Scala. Elle a été baptisée du nom du roi Victor-Emmanuel II d'Italie.

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L'Arena Civica (depuis 2003 Arena Gianni Brera) est un stade situé à Milan, en Italie. L'enceinte qui accueille principalement les matches de l'Amatori Rugby Milan a une capacité de 30 000 places. Le stade accueille la finale de la Coupe Latine de football 1956 entre le Milan AC et l'Athletic Bilbao.

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