Madrid

Week-end du 25 au 27 octobre 2019

Vendredi 25 octobre:

Notre RDV est à 7h10 à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle – Terminal 2 F ou une personne de l’Agence Tours square nous attend.

Nous avions réservé une place au parking de l’aéroport par Internet et bien entendu en arrivant là bas, rien ne fonctionne !!!

Nous sommes à la sortie n°15 et nous voyons l’agent avec son petit panneau.

Après les salutations d’usage, il nous demande notre nom. Cela commence bien, nous ne sommes pas dans la liste ou plutôt nous y sommes mais sous un nom différent : M. et Mme BLANDIN. Nous voyons le monsieur pâlir nous aussi bien entendu. Après avoir donné les billets au reste du groupe, il nous demande d’aller avec lui au guichet d’Air France.

Après un moment d’attente, une hôtesse nous accueille et nous informe que cela risque d’être impossible, car nos billets font partis d’un billet groupe. Après moult discussions, codes erronés, pianotage sur l’ordi, conciliabule avec son chef, elle arrive à modifier nos noms, voila une heure de perdue, il ne nous reste plus qu’à courir. Merci à cette hôtesse !!!

Au pas de course, nous passons les différents SAS, et retrouvons nos collègues.

Notre décollage se fait avec un peu de retard sur le vol AF 1300, mais nous arrivons à Madrid avec quelques minutes d’avance. Le vol fut parfait et le petit sandwich bienvenu.

Il est 11h30 et notre guide et le chauffeur de car nous attendent à la sortie de l’Aéroport.

Nous sommes à la périphérie de Madrid en peu de temps et nous allons déposer nos bagages à l’Hôtel Agumar qui est situé tut à côté de la Gare d’Atacha (rendue malheureusement célèbre pour ses attentats de mars 2004 et ses 191 morts).

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Hotel Agumar

Nous avons quartier libre jusqu’à 15 heures. Nous décidons de remonter la calle Atocha jusqu’à la Place Mayor. En route, nous trouvons de quoi nous restaurer.

photo 2Cette place à arcades est le cœur du Madrid des Austrias, quartier historique de la ville et l'un de ceux qui ont le plus de charme. Avant que Madrid ne devienne une capitale avec de grandes avenues et des boulevards, sa topographie était faite de petites rues et de passages qui nous transportent aujourd'hui à l'époque des spadassins et des picaros.

La Plaza Mayor fut édifiée sur le terrain de l'ancienne Plaza del Arrabal, là où se tenait le marché le plus fréquenté de la ville à la fin du XVe siècle, lorsque Philippe II installa la cour à Madrid. En 1617, l'architecte Juan Gómez de Mora fut chargé d'uniformiser les bâtiments de la place qui allait accueillir, au fil des siècles, des fêtes populaires, des corridas, des béatifications, des couronnements, mais aussi plus d'un autodafé.

La Casa de la Panadería fut construite par Diego Sillero vers 1590. Même s'il ne subsiste aujourd'hui que le sous-sol et le premier étage du bâtiment original, celui-ci servit toutefois de modèle aux autres bâtiments de la place. Parmi les nombreuses fonctions qu'elle a assumées, on peut citer notamment celle de boulangerie principale de la ville, qui fixait le prix du pain afin que les plus nécessiteux puissent en acheter. Elle servit également de demeure royale, abrita l'Académie royale des Beaux-arts de San Fernando et l'Académie d'Histoire. C'est actuellement le siège de l'Office de tourisme de Madrid. La décoration que nous pouvons admirer sur sa façade n'a pas toujours été la même au cours de toutes ces années, suite à la succession de travaux et de restaurations. On doit à Carlos Franco les peintures murales qui ornent aujourd'hui le bâtiment, où l'on distingue des figures mythologiques liées à l'histoire de Madrid, à l'image de la déesse Cybèle.

Les incendies ont cependant modifié la physionomie de la place à plusieurs reprises. Le plus dévastateur fut celui de 1790, qui justifia une reconstruction par l'architecte Juan de Villanueva. Ce dernier limita la hauteur des façades à deux étages, ferma la place aux quatre coins et édifia de nouveaux porches d'accès. En raison de son aspect monumental, le plus connu de tous est le porche de Cuchilleros dont l'escalier en pente raide permet de franchir un dénivelé accusé. Les pittoresques immeubles de cette rue attirent l'attention en raison de leur hauteur élevée et de l'inclinaison des façades qui font office de contreforts. Ce porche doit son nom aux étals de couteliers qui s'y installaient et fournissaient en matériel les bouchers de la Plaza Mayor, où se situe la Casa de la Carnicería, en son temps la halle principale de la ville.

La statue équestre de Philippe IIIest l'une des plus précieuses œuvres d'art qui ornent les rues de Madrid. Conçue par Juan de Bolonia et achevée par Pietro Tacca en 1616, elle garda l'entrée de la Casa de Campo pendant des siècles. La reine Isabelle II la céda en 1848 à la ville qui décida de l'installer Plaza Mayor. Excepté pendant la période des deux républiques, la sculpture n'a plus quitté cette place qui est sans doute la plus emblématique de Madrid.

La place est couverte de monde, et en plus il fait très beau (environ 22°). J’admire la façade très décorée de la Casa de Panaderia. Il y a des peintres, des caricaturistes, des amuseurs de foule … c’est très hétéroclite.

Nous continuons notre balade par la place San Miguel ou se trouve un immense marché.

Inauguré en mai 1916 comme les Halles, cet établissement centenaire (un des rares et meilleurs exemples d'architecture en fer de la ville) est devenu le premier marché gastronomique de Madrid en mai 2009. Ce marché va vivre en 2018, une période de consolidation de la majeure partie de son contenu gastronomique.

Situé en plein cœur du Madrid des Habsbourg et affichant plus de 10 millions de visiteurs par an, le Marché de San Miguel est le temple gastronomique de la ville, la quintessence contemporaine de tous les recoins de la gastronomie espagnole. Du Jambon ibérique aux fruits de mer les plus frais qui arrive de Galice au quotidien, en passant par les plats de riz méditerranéens ou les fromages les plus spéciaux de Castille, des Asturies ou du Pays Basque. Des produits et des vins de grande qualité provenant de tous les coins d'Espagne, répartis dans 30 stands et 3 supports mobiles.

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Nous avons du mal à nous faufiler parmi la foule. Les étals sont magnifiques et donnent envie de gouter à tout, mais les prix sont exhorbitants. Les jolis gâteaux se vendent entre 5 et 10 euros pièce.

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Nous nous dirigeons maintenant vers la Plaza de la Villa

photo 6La Plaza de la Villa est l'un des ensembles monumentaux les mieux conservés de Madrid. Elle est située dans le centre historique, à proximité de la Puerta del Sol, et c'était jusqu'à il y a peu le siège de la Mairie de la capitale.

Ce fut l'un des premiers noyaux de population du Madrid médiéval, car partent de celle-ci trois petites rues correspondant au tracé primitif de la ville : celle du Codo, celle du Cordón et celle de Madrid. Tout autour, on peut admirer les façades principales de trois bâtiments de grande valeur historico-artistique, édifiés à différents siècles. Le plus ancien est la Casa-Torre de los Lujanes (XVe siècle), qui est bâtie dans un style gothique mudéjar et située sur la partie orientale de la place. C'est actuellement le siège de l'Académie des Sciences morales et politiques. Les deux édifices plus récents sont la Casa de Cisneros (XVIe siècle), un palais plateresque qui clôt la partie méridionale de l'enceinte et la Casa de la Villa (XVIIe siècle), de style baroque, l'un des sièges de la Mairie de Madrid, dans la partie orientale de la place.

photo 7Au XVe siècle, la Plaza de la Villa a adopté son nom actuel, au même moment où Madrid a reçu le titre de « Ville Noble et Loyale » octroyé par le roi Henri IV de Castille (1425-1474). À l'occasion du troisième anniversaire de la mort du marin Álvaro de Bazán (1526-1588), en 1888, la Mairie a décidé d'ériger un monument en sa mémoire. Il n'a toutefois été inauguré que le 19 décembre 1891. Il trône depuis cette date au centre de la place et est actuellement entouré d'un grand parterre de fleurs.

Nous prenons le métro « La Latina » pour rejoindre l’hôtel où la guide nous attend pour la visite du Parc du Retiro.

Ses 125 hectares et plus de 15 000 arbres forment une véritable oasis de verdure au cœur de Madrid. Du point de vue botanique, ses jardins sont un vrai patrimoine : le Jardín de Vivaces (le jardin des plantes vivaces), les jardins de Cecilio Rodríguez (jardins classiques aux airs andalous), les jardins de l'architecte Herrero Palacios, la Roselada (la roseraie) et enfin, le Parterre français et son cyprès chauve, le plus vieil arbre de Madrid dont on dit qu'il pourrait avoir quelque 400 ans.

En plus d’être un des poumons de Madrid, ce lieu propose également des activités culturelles, ludiques et sportives aux Madrilènes et aux visiteurs. Parmi ses éléments architecturaux et historiques les plus remarquables, on peut citer : le Grand bassin, qui propose plusieurs activités (barques à rame, le bateau et la classe solaire et l’école municipale de canoë-kayak, qui s’adresse aux enfants et aux jeunes de 7 à 17 ans), le Palais de Velázquez et le Palais de Cristal, tous deux actuellement utilisés comme salles d’exposition. Le Palais de Cristal, pavillon romantique créé pour accueillir un échantillon de plantes exotiques à l’occasion de l’Exposition des Philippines de 1887, est l’un des principaux exemples de l’architecture du fer en Espagne.

En outre, le Retiro abrite des sculptures et des fontaines remarquables telles que le monument dédié à Alphonse XII, projet de l'architecte José Grasés Riera ; le Reservado de Ferdinand VII, situé à l'angle des rues O'Donnell et Menéndez Pelayo, qui comprend la Casa del Pescador, la Montagne artificielle et la Casa del Contrabandista (ancienne discothèque Florida Park), qui lui confèrent un côté romantique. On remarque également la statue de l’Ange déchu, seule sculpture au monde qui représente le diable ; la fontaine de Los Galápagos, qui commémore la naissance d’Isabelle II, le surprenant Ermitage de San Pelayo et San Isidoro, la Forêt du souvenir et le Théâtre des marionnettes, un théâtre unique en Europe qui propose une programmation tous les weekends.

Le parc du Retiro est l’un des endroits préférés des touristes et des Madrilènes pour se promener et faire du sport, notamment de la course à pied et du patinage. Si vous visitez le parc avec des enfants, vous pourrez profiter avec eux de nombreux espaces de jeu.

Les passionnés de botanique ne doivent pas manquer d’admirer le cyprès de marais mexicain, sans doute l’arbre le plus ancien de Madrid. On raconte que cet arbre se dresse en ce lieu depuis 1630. Il s’agit d’une espèce exotique ayant la particularité de ne pas perdre ses feuilles tous les ans, mais seulement certaines années. Certains racontent que durant la Guerre d’indépendance contre les Français cet arbre fut l’un des rares exemplaires qui fut épargné dans le parc, utilisé par les Français comme quartier général. Il semblerait que les soldats de Napoléon installèrent entre les branchages de cet arbre gigantesque un canon pour faire feu sans se faire repérer.

Beaucoup de monde dans ce parc, il faut dire que le soleil brille !!! une anecdote racontée par la guide est l’arrivée de petits perroquets verts mexicains il y a quelques années et qui depuis se multiplient à toute vitesse. Ils ne sont pas farouches et chassent un peu les autres volatiles du parc.

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Le Palais de Cristal du Retiro est un exemple emblématique de ce que l'on appelle l'architecture du fer à Madrid. Il s'agit d'une structure en métal et en verre située dans le parc du Retiro, édifiée en 1887 à l'occasion de l'Exposition des îles des Philippines, organisée cette année-là.

Il fut construit par Ricardo Velázquez Bosco et son projet d'édification s'inspire du Crystal Palace de Paxton. Il fut conçu comme une gigantesque serre pour abriter des plantes tropicales mais c'est actuellement il appartient au ministère de la Culture qui l'utilise comme salle d'expositions temporaires du musée national centre d'art Reina Sofía.

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photo 12Le grand bassin du Retirose trouve au milieu du parc du Buen Retiro. Il est fréquenté par les Madrilènes qui viennent y prendre le soleil et faire un tour en barque.

Construit entre 1634 et 1636 par l’architecte Cristobal de Aguilera, ce bassin a été le cœur du jardin du palais du Buen Retiro et a accueilli des spectacles aquatiques, comme des batailles navales ou naumachies, et les balades en barque des rois et leur cour. Il était relié à cette époque par un cours d’eau à la chapelle, aujourd’hui disparue, de San Antonio des Portugais. Par ailleurs, le Retiro comptait sur ses propres arsenaux pour construire des navires. L’étang possédait alors en son centre une île de forme elliptique, scène de représentations théâtrales ou musicales.

Près d’un siècle plus tard, au même endroit, le chanteur Farinelli charmait la cour de Philippe V d’Espagne. Au cours du dernier tiers du XVIIIe siècle, les eaux recouvrirent l’île centrale du grand étang. En 1902, le monument à Alphonse XII fut érigé grâce à un financement par souscription populaire. Il constitue un exemple magistral de l’architecture historiciste. Conçu par José Grases Riera et achevé par Teodoro Anasagasti, la statue équestre qui le couronne est l’œuvre de Mariano Benlliure.

Actuellement ce bassin propose plusieurs activités, comme les barques à rame, le bateau solaire…..

La journée commence à peser, nous serions bien un instant à nous reposer au bord du lac, mais non le grand Musé du Prado nous attend.

Le Musée du Prado

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Le musée national du Prado préside l'un des itinéraires touristiques les plus visités de la capitale : le Paseo del Arte (Promenade de l'Art). Outre Les Ménines de Vélasquez et Les fusillades du 3 mai de Goya, on peut admirer dans ses salles des chefs-d'œuvre des écoles espagnole, italienne et flamande. Le Prado abrite une précieuse collection de quelque 8 600 toiles et plus de 700 sculptures. Nous vous recommandons de consulter un guide et de préparer votre visite avant d'entrer dans le musée.

photo 14Le musée du Prado possède la collection de peinture espagnole la plus complète au monde. La visite peut commencer par le XIe siècle, avec les fresques mozarabes de l'église San Baudelio de Berlanga. Les œuvres de Bartolomé Bermejo, Pedro Berruguete, Juan de Juanes ou Luis de Morales assurent ensuite le lien entre la peinture gothique hispano-flamande et la Renaissance. Les salles dédiées au Greco abritent quant à elles quelques-unes des peintures les plus singulières du maniérisme, comme le Chevalier avec la main sur la poitrine ou la Sainte Trinité.

Le Siècle d'or est largement représenté par des œuvres de Ribera, Zurbarán et Murillo nous aidant à comprendre le contexte dans lequel est apparue la peinture de Velásquez, qui culmine avec les tableaux Les Ménines et Les Fileuses, également exposés au musée. À la charnière entre le XVIIIe et le XIXe, les salles dédiées à Goya montrent aussi bien les cartons réalisés pour la manufacture royale de tapisseries que les Peintures noires avec lesquelles l'artiste couvrit les murs de sa demeure, La Quinta del Sordo. Enfin, plusieurs salles sont consacrées à la peinture du XIXe siècle, avec des œuvres de Fortuny, des Madrazo et de Sorolla.

La peinture italienne, indispensable pour comprendre le passage de l'art médiéval à la Renaissance, montre en outre une très forte influence sur l'art baroque espagnol Du Quattrocento (XVe siècle), mentionnons L'Annonciation de Fra Angelico, le coffre avec l'histoire de Nastagio degli Onesti de Botticelli, La Dormition de la Vierge de Mantegna et Un ange soutient le corps du Christ d'Antonello de Messine. Plusieurs Vierges de Raphaël témoignent de la splendeur classique du Cinquecento (XVIe siècle), et les toiles de Titien, du Tintoret et de Véronèse, hauts représentants de l'école vénitienne, font partie des trésors les plus précieux du musée du Prado. Les différents courants de l'art baroque italien sont parfaitement représentés par les œuvres du Caravage, de Guido Reni et d'Annibal Carrache.

L'école flamande est fort bien représentée, en raison des liens politiques entre la monarchie espagnole et la Flandre. Le musée du Prado héberge des œuvres très significatives des maîtres primitifs flamands comme La Descente de croix de Van der Weyden et le Jardin des délices de Jérôme Bosch, que Philippe II collectionnait de façon obsessive, mais aussi les œuvres caractéristiques de la splendeur baroque de la cour de Bruxelles, avec Rubens, la famille Bruegel, Jordaens et Teniers pour ne citer que les auteurs les plus représentés. La peinture française, hollandaise et allemande est également présente dans les collections du musée. Dürer, Claude Gellée le Lorrain, Rembrandt ou Watteau font partie des artistes à ne surtout pas manquer. Bien que moins connues, les salles dédiées à la sculpture et aux arts décoratifs sont également très intéressantes. Mentionnons par exemple la statuaire romaine, le Trésor du dauphin (vaisselle héritée par Philippe V) et les œuvres de Leone et Pompeo Leoni réalisées à la demande de Philippe II et Charles Quint.

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Ce n’est pas le genre de peinture dont je rafole, mais la guide explique bien et donne du sens à certains tableaux. Celui du Christ lavant les pieds de ses disciples de Le Tintoret, retient mon attention car suivant l’endroit ou on se trouve la table est toujours de face et en regardant le tableau par la droite, nous avons un point de fuite fantastique qui donne à ce tableau l’impression d’être en trois dimensions.

Il se fait tard pour nous, la guide nous laisse et nous devons trouver un restaurant pour diner.

Les Madrilènes mangent très tard, et quand nous nous présentons, rien n’est prêt et nous sommes seuls.

Le restaurant ne paie pas de mine, il est assez cher et notre jambon Ibérique est servi dans une assiette toute simple, en plus il faut payer en liquide et en sortant nous avons encore faim.

Nous avons fait 11 km dans la journée, alors direction l’hôtel.

Samedi 26 octobre:

Petit déjeuner copieux (œufs, café, jambon, fromage, pain, viennoiseries…)

9h30, la guide nous attend dans le hall de l’Hôtel pour nous faire visiter le Palais Royal et une visite du vieux Madrid.

photo 16Demeure des rois espagnols depuis Charles III jusqu'à Alphonse XIII, le Palais royal de Madrid est ouvert à tous ceux qui souhaitent voyager à travers l´histoire de l'Espagne. Bien qu'il ne soit pas habité par les monarques actuels, l'édifice est la résidence officielle des rois d'Espagne.

Bien avant que Madrid ne devienne la capitale de l’Espagne, l’émir Mohamed Ier choisit le village de Magerit (nom arabe de la ville) pour y ériger une construction destinée à protéger Tolède de l’avancée des chrétiens. L’édification est utilisée de temps à temps par les rois de Castille jusqu'à ce qu’au XIV e siècle, elle devienne ce qui sera plus tard connu sous le nom d’Antiguo Alcázar. Charles Ier d’Espagne et son fils Philippe II sont les responsables de la transformation, qui convertit le bâtiment en résidence permanente des monarques. Mais, en 1734, un incendie ravage le palais des Habsbourg et, sur ses ruines, Philippe V commande la construction d’un nouveau palais.

photo 17Á la mort de Filippo Juvara, à qui avait été confiée la construction dans un premier temps, c’est son disciple, Juan Bautista Sachetti, qui s’occupe de réaliser les plans définitifs. Sept ans s’écoulent entre la pose de la première pierre en 1738 et la fin des travaux ordonnés par Philippe V. Cependant, c’est Charles III d’Espagne –surnommé le « roi maire » à cause du grand nombre de réformes et initiatives qu’il développa dans la ville– le premier monarque qui habite le nouvel édifice et qui se charge de compléter la décoration. Ses successeurs, Charles IV –à qui on doit la création de la Salle des Miroirs– et Ferdinand VII ajouteront à l’ensemble des éléments décoratifs, tels des horloges, des meubles, des lustres ou encore des chandeliers.

Le bâtiment s’inspire des plans réalisés par Bernini pour la construction du Louvre de Paris. Il est érigé autour d’une cour carrée et doté d’une galerie et d’une place d’armes, où se situe la façade principale du palais. Aussi bien la décoration que la distribution de chaque espace du palais ont évolué au cours du temps, s’adaptant aux besoins de ses locataires royaux.

photo 18Parmi les quelque 3 000 pièces et espaces du palais, on remarque notamment l’escalier principal, projeté par Sabatini avec plus de 70 marches ; le salon du trône, couronné par la fresque de Tiepolo qui orne le plafond; le salon de Alabarderos, la salle de bal transformée par Charles III en Salle des Gardes ; la Salita Gasparini, à la superbe décoration à base d’éléments végétaux; la pharmacie royale, qui conserve des placards pour les plantes médicinales, des récipients en céramique, des frasques de la fabrique de La Granja et même des ordonnances prescrites à la Famille Royale ; et la chapelle royale, qui abrite une collection d'instruments à corde fabriquée par le légendaire Antonio Stradivari.

L’armurerie royale est considérée comme l'une des plus riches collections du genre. Elle rassemble des armes et armures utilisées par les rois d’Espagne et d’autres membres de la royauté, depuis le XIIIe siècle. La galerie de peinture abrite quant à elle quelques-uns des trésors les plus précieux conservés par Patrimonio Nacional (l'organisme public chargé de la conservation des biens liés à la Couronne) tels la Vierge à l’enfant de Luis Morales, le Portrait d’Isabelle la Catholique, de Juan de Flandes, ou encore Salomé portant la tête de Jean-Baptiste, du Caravage. Velázquez, Goya, Federico Madrazo et Sorolla sont parmi les autres peintres représentés.

photo 19Ouverte au public en octobre 2017, après une restauration complète des espaces comme du matériel exposé, la cuisine du Palais royal est l’un des plus remarquables exemples des cuisines historiques des résidences royales européennes qui ont traversé les siècles jusqu'à aujourd'hui. De par ses dimensions mais aussi par la conservation de l'ensemble et l'intérêt comme l’ampleur de ses ustensiles. L’ensemble de la cuisine royale occupe tout un côté du premier sous-sol et a conservé ses installations historiques, en grande partie restaurées entre 1861 et 1880 de par la volonté d’Isabelle II et Alphonse XII.

Les relèves de la garde
Deux jours par semaine (sauf événements officiels ou conditions météo défavorables), le Palais royal sert de décor majestueux aux différentes relèves de la garde: deux relèves hebdomadaires (le mercredi et le samedi) devant la Puerta del Príncipe et le grand spectacle de la relève solennelle chaque premier mercredi du mois (sauf janvier, août et septembre).

Nous poursuivons notre visite par la cathédrale jouxtant le palais.

photo 20Située dans le Madrid des Habsbourg, la cathédrale de Madrid a une histoire courte, mais mouvementée. Les premiers plans de l’église furent tracés en 1879 par Francisco de Cubas afin d’accueillir le panthéon de la défunte reine Mercedes d’Orléans. La première pierre a été posée en 1883, mais quand le pape Léon XIII a émis en 1885 la bulle instituant l’évêché de Madrid-Alcalá, le projet d’église s’est transformé en cathédrale.

Cubas a alors préparé un nouveau projet, plus ambitieux que le précédent, inspiré cette fois-ci par le gothique français du XIIIe siècle, auquel s’ajoutent des éléments des cathédrales de Reims, des Chartres et de Léon. Ce projet comportant pour la première fois une grande crypte romane est celui qui a servi de support à la construction définitive. La cathédrale a été conçue comme un temple votif, érigé par le peuple, mais les dons ont été insuffisants, ainsi le chantier a pris du retard. En 1899, le marquis de Cubas est décédé et la direction des travaux a été confiée à Miguel Olaborarría, Enrique Ma Repullés et Juan Moya.

La crypte a été inaugurée en 1911, mais les travaux ont été suspendus pendant la Guerre civile et ont repris avec peu de ressources en 1939. À partir de cet instant, les critères esthétiques changent et l’on considère qu’une cathédrale gothique ne convient plus, car elle tranche trop avec son environnement. En 1944, la Direction générale des Beaux-Arts convoque un concours national pour apporter une nouvelle solution architecturale, remporté par Fernando Chueca Goitia et Carlos Sidro. En 1950, les travaux reprennent, le cloître est achevé en 1955 et la façade principale en 1960. La cathédrale a été considérée comme terminée en 1993. Elle a été consacrée par le pape Jean Paul II lors de son quatrième voyage en Espagne, le 15 juin 1993. Elle comporte aussi un musée abritant les saints patrons de la ville : la Vierge de la Almudena et saint Isidore le Laboureur, et elle présente une retranscription de la vie de l'Église au travers des sept sacrements.

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J’ai beaucoup aimé cette église, elle n’est pas glaciale et son intérieur coloré la rend bien vivante !!!!

Nous continuons en remontant la Calle Mayor jusqu’à la Place du même nom et nous allons jusqu’à la Puerta del Sol.

Centrale et animée, la place de la Puerta del Sol est l'un des emblèmes de Madrid. Lieu de rendez-vous habituel des Madrilènes et passage obligé pour tous nos visiteurs, c'est ici que convergent plusieurs rues parmi les plus fréquentées telles que Mayor, Arenal, Alcalá et Preciados. La place, en forme de demi-cercle, concentre aussi quelques-uns des éléments les plus représentatifs de la ville.

Il faut d'abord lever les yeux pour admirer la célèbre horloge de la Casa de Correos, siège du gouvernement régional de la Communauté de Madrid qui, chaque 31 décembre, marque des douze coups de minuit l'arrivée du Nouvel An. Comme le veut la tradition, une foule rassemblée à ses pieds prend alors, un par un, les douze grains de raisin dans une cérémonie retransmise à la télévision à des millions d'Espagnols.

photo 25Au même endroit, juste devant la grande porte de la Casa de Correos, on trouve à même le sol cette fois la plaque du Kilomètre Zéro, qui signale le point de départ du réseau routier national et qui suscite tant de selfies des touristes espagnols. La Puerta del Sol abrite aussi, du côté de la rue Alcalá, la statue de l'Ours et de l'Arbousier, qu'on retrouve sur le blason de la ville, particulièrement chérie par les Madrilènes qui en font un point de rendez-vous habituel.

À l'opposé, à l'entrée de la rue Arenal, se dresse la statue de la Mariblanca, une réplique de l'originale du XVIIe siècle qui couronnait jadis une fontaine située au même endroit et qui est aujourd'hui conservée à la Casa de la Villa (l'ancienne mairie sur la Plaza de la Villa). Et non loin de là, au centre de la place, se trouve la statue équestre de Charles III, le monarque qui modernisa Madrid au XVIIIe siècle grâce à un ensemble de travaux d'amélioration des infrastructures de la ville.

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Il est 13h, et la guide a terminé sa visite. Nous retournons Plaza Mayor pour déjeuner. Ce ne sera pas un déjeuner typique mais classique.

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Nous continuons notre journée par des dégustations de Turron et de chocolat. C’est vraiment très bon. Nous profitons d’un moment d’accalmie sur la place, pour nous faire tirer le portrait par un peintre de rue. Ce sera une caricature très amusante !!

Nous voulons voir la Place Espana, alors nous remontons vers le Nord mais des travaux nous font faire un grand détour et nous passons devant le Temple de Debod

Il s’agit d’un temple égyptien du IIe siècle av. J.-C installé au Parc del Cuartel de la Montaña, à proximité de la Plaza de España. Le temple fut donné à l’Espagne par le gouvernement égyptien pour éviter qu’il soit inondé après la construction du grand barrage d’Assouan.

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La construction du temple fut initiée au commencement du IIe siècle av. J.-C par le roi Adijalamani de Méroé, qui consacra une chapelle aux dieux Amon et Isis. La chapelle est décorée avec des bas-reliefs. Les rois suivants de la dynastie ptolémaïque construisirent de nouvelles chambres autour du noyau original. Après l’annexion de l’Égypte par l’Empire romain, les empereurs Auguste, Tibère et peut-être Hadrien achevèrent la construction et la décoration du bâtiment.

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Au VIe siècle, après la conversion de la Nubie au christianisme, le temple ferma et fut abandonné. Au XXe siècle, en raison de la construction du barrage, le gouvernement égyptien l’offrit à la ville de Madrid où il fut transporté, reconstruit pierre par pierre et ouvert au public dans son emplacement actuel en 1972. La reconstruction qui a eu lieu à Madrid a conservé l’orientation de son site d’origine, c’est-à-dire est-ouest. Pour comprendre le sens de l’emplacement de ce magnifique édifice, ses motifs décoratifs et pour en découvrir son histoire, des maquettes, des vidéos et des projections audiovisuelles sur les murs y sont présentées.

Nous voici enfin Plaza de España

Située au centre-ville, au bout de la Gran Vía et tout près du Palais royal, la Plaza de España est célèbre pour sa statue de Don Quichotte et ses deux gratte-ciels érigés là au milieu du XXe siècle. Plusieurs rues parmi les plus commerciales et touristiques convergent ici, sur une grande place bordée d'espaces verts. Cet espace vert de 2,70 hectares accueille un célèbre monument en l'honneur de Cervantès et une fontaine avec un bassin, avec des zones de repos ombragées et d'autres aménagées en jardin. Deux bâtiments emblématiques de Madrid se trouvent autour de la place: la Torre de Madrid et l'Edificio España. Ici convergent aussi trois des grandes rues touristiques et commerciales les plus fréquentées: Gran Vía, Princesa et Cuesta de San Vicente. Sur la place, il est courant de rencontrer des groupes de touristes de toutes les nationalités tout au long de l'année.

Les jardins sont fermés jusqu’en 2021 pour rénovation.

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Nous faisons la Gran Via d’un bout à l’autre. Les bâtiments sont magnifiques !!!

photo 32La Gran Vía centenaire, dans la zone touristique Sol-Gran Vía, constitue l’une des principales artères de la ville et une avenue madrilène incontournable. Construite entre 1910 et 1931, elle marqua le début de la modernisation de la capitale avec la création conséquente des premiers gratte-ciels du pays, inspirés par les courants architecturaux étasuniens.

Le projet fut pensé pour décongestionner un centre-ville chaotique qui était formé d'un entrelacement de ruelles. 22 d’entre elles disparurent au cours de la réalisation des trois tronçons dont le premier partait du croisement avec la calle Alcalá. Ce premier tronçon s’étendait jusqu’à la Red de San Luis, le deuxième jusqu’à la plaza del Callao, et le dernier atteignait la plaza de España. Chacun finit donc par illustrer la tendance architecturale en vogue au moment de sa construction.

Étant donné que le projet dut préserver trois bâtiments religieux – l’Oratoire de Caballero de Gracia, l’église de San José et l'église disparue de San Francisco de Borja –, le tracé de l’avenue fut plus irrégulier que prévu. Le résultat est un magnifique ensemble de bâtiments qui inclut le fameux Metrópolis, le bâtiment Telefónica, le Casino Militar, le bâtiment Capitol et le cinéma Callao.

Comme il fait vraiment très beau, nous décidons de monter tout en haut du Circulo de Bellas Artes, sur la terrasse. Il y a la queue car le nombre de personnes sur la terrasse est limité, un ascenseur assez vieillot nous entraine au sommet de ce beau bâtiment.

Le Círculo de Bellas Artes (CBA), situé en plein centre, à l'angle des avenues Alcalá et Gran Vía, est l'un des espaces culturels privés les plus importants d'Europe, connu pour son ouverture vers les courants artistiques les plus marquants et les plus novateurs. Ce centre pluridisciplinaire propose des activités allant des arts plastiques à la littérature en passant par la science, la philosophie, le cinéma ou les arts de la scène.

Au cours des premières années du XXe siècle, les principaux représentants de la vie culturelle de l'époque, tels que Jacinto Benavente ou Carlos Arniches, firent partie de la direction du CBA, tandis que le jeune Picasso suivait ses cours de peinture et Ramón María del Valle-Inclán Il fréquentait ses salons.

Le siège actuel du Círculo est un projet commandé à l'architecte Antonio Palacios, à qui l’on doit notamment des bâtiments emblématiques de Madrid comme le palais des Communications, le siège du Banco Central de la rue d’Alcalá ou le palais de Maudes. Il a été inauguré par Alphonse XIII le lundi 8 novembre 1926 avec une exposition de peintures d'Ignacio Zuloaga dans la salle Goya.

Le toit-terrasse du CBA est un célèbre point de vue offrant une vue imprenable sur la ville de Madrid. Il accueille également des événements culturels et dispose d'un restaurant qui est l'un des plus prisés en été.

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Il y a beaucoup de monde, nous sirotons nos boissons, il fait 25 °.

Nous rentrons à pied tranquillement en passant devant le palacio de Cibeles et devant le Prado.

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Nous faisons la queue pendant plus d’1/2 heure devant le Jardin Botanique, sans vraiment comprendre pourquoi. Je ne sais pas si c’est la période de l’année qui veut ça, mais il n’y a pas grand-chose à voir.

Nous sommes déçus. Il y a juste quelques beaux Bonzais.

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Nous revenons à l’Hôtel, il est 19 heures. Nous avions prévu d’aller manger un peu en dessous de l’Hôtel, un resto qui semblait réputé mais il était fermé, nous remontons jusqu’au Musée National de la Reine Sofia et entrons dans une pizzéria qui semble sympathique. Tout y est bon, l’ambiance et le service sont impeccables.

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Voilà une autre journée de passée, 15 km dans nos papattes.

Dimanche 27 octobre:

Nous avons la journée de libre jusqu’à 17 heures.

Nous retournons au Parc du Retiro faire du Géocaching, la récolte est un peu maigre.

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Notre destination suivante sera donc les Arènes de Las Ventas. Nous ferons quelques stations en métro.

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À partir du projet de José Espelius, décédé avant la fin des travaux, les arènes furent achevées par Manuel Muñoz Monasterio en 1931 et inaugurées cette même année. Entourée de gradins pouvant accueillir jusqu'à 23 798 aficionados, l'arène même mesure 60m de diamètre, ce qui fait d'elle l'une des plus vastes au monde.

Édifié dans un style néo-mudéjar avec des carreaux de faïence peints à la main, le bâtiment abrite un important musée de la tauromachie qui propose de découvrir l'histoire du lieu. On y trouve également une chapelle dédiée à la Vierge de Guadalupe et celle de la Paloma, patronnes respectives du Mexique et de Madrid, ainsi que l'indispensable infirmerie dotée des dernières avancées techniques et de deux salles d'opération complètement équipées. Las Ventas est l'une des principales arènes au monde, un véritable temple de la tauromachie où les toréros connaissent la gloire ou la déroute.

Pour mieux connaître les emblématiques arènes de Las Ventas, il est possible de faire une visite touristique avec un audioguide disponible en 10 langues (espagnol, anglais, français, italien, allemand, portugais, russe, japonais, coréen et chinois), qui parcourt les lieux les plus emblématiques du monument et son Musée de la Tauromachie. Cette visite est ouverte tous les jours de l'année et les billets peuvent être achetés directement à la billetterie.

Pour déjeuner, nous retournons sur notre place préférée La place Mayor, ou nous dégusterons une superbe tortilla bien entourée de verdure avec une bière pour Monsieur et des petits desserts.

Nous prenons à nouveau le métro, pour nous rendre dans un quartier moins connu où se trouve Matadero.

photo 43L'ancien abattoir de Madrid, formé par un ensemble de hangars de style néo-mudéjar construit au début du XXe siècle sur les rives du Manzanares, est aujourd'hui une petite ville dédiée à la culture où les visiteurs trouveront, entre autres espaces, les suivants:

Naves Matadero : Centre International des Arts Vivants, un espace hors du commun ouvert à toutes les disciplines des arts visuels et de la scène, ainsi qu'à la litterature, la philosophie, la musique ou encore les activités transmedia.

Casa del Lector : la programmation de ce grand centre culturel met les lecteurs et la lecture à l'honneur.

Central de Diseño : situé dans le hangar 17 C et soutenu par la Mairie de Madrid et par la DIMAD (Association des Designers de Madrid), ce lieu est dédié à la promotion et à la diffusion du design.

Cineteca : il s'agit de la première et l'unique salle du pays consacrée quasi exclusivement au cinéma documentaire.

Intermediae : une initiative de la municipalité de Madrid qui donne à la ville un espace pour la création contemporaine, conçu comme catalyseur entre les créateurs et les citoyens, afin de découvrir et de présenter des formes alternatives d'expression, de création et de pensée.

Abierto X Obras : l'ancien hangar frigorifique est un espace singulier d'expérimentation de pratiques artistiques.

Plaza y Calle Matadero : un espace polyvalent en plein air où sont organisées tout type d’activités culturelles et ludiques.

Le complexe Matadero Madrid comprend en outre des espaces réservés aux professionnels de l'art leur permettant de développer leurs projets (Factoría Cultural, Extensión AVAM) ainsi que plusieurs zones de restauration ouvertes au public: La Cantina (Cineteca), Cafetería Naves et l'été, Terraza Matadero.

Nous aurions aimé pousser notre balade jusqu’au Pont de Tolède, mais c’est vraiment très loin. Nous nous contenterons donc de longer le fleuve Manzanares dont les abords ont été très bien aménagés. De là nous reprendrons un bus qui nous ramènera près de la Gare d’Atocha.

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L'ancien bâtiment des voyageurs d'Atocha est devenu un jardin tropical qui vise à mettre en valeur la gare suite à la ré-inauguration de celle-ci pour accueillir le train à grande vitesse (AVE). La structure métallique et recouverte de verre qui couvrait les quais de la gare a été utilisée comme serre avec des étangs. Le jardin est intégré par plusieurs milliers de plantes de 260 espèces différentes, en provenance d'Amérique, d'Asie et d'Australie.

Voilà notre voyage à Madrid se termine avec plus de 10 km à pied , retour à l’hôtel pour prendre nos bagages et un car qui va nous amener à l’aéroport.

Il est 19 heures, nous grignotons un dernier sandwich. Envol à 20 h 05 sur un Airbus A319. La première ½ heure est pénible car il y a de fortes perturbations, mais arrivée sans encombre à Paris avec un peu d’avance.

Très beau week end fatiguant mais dépaysant !!!