Les Pays Baltes

Samedi 8 août (640 km):

Départ de Quincy à 7 heures, Francilienne puis A4 direction l’Allemagne au nord de Frankfort. Nous avons un petit problème de frigo, mais une fois que l'on roule cela à l'air de rentrer dans l'ordre. Varna (notre chienne) a repris sa place habituelle entre nous deux. Passage de la frontière allemande à 11 h 45, sans voir personne. Nous pique niquons vers 12 h, le temps est ensoleillé mais il y a de gros nuages derrière nous. Je conduis une petite heure (120 km).

Nous arrivons à Grünberg à 15h30. Il fait lourd, nous redoutons l'orage. Nous nous installons au camping "Spitzer Stein" (50°35'27''N - 8°58'25''E). Il est propre, il y a peu de bruit, nous payons 16 euros. Comme il est tôt, nous décidons de faire du géocaching et en moins de 3 heures, nous trouvons 3 cachettes sur 4 (dont une multi avec énigmes) et cela nous a permis en plus de visiter le centre ville qui n'est qu'à 800 mètres. La région est vallonnée et bien verte. Ce soir, il y a un concert de folk mais nous préférons nous reposer. Petite douche et repas simple et frais.

Le paysage est joli et pour résoudre les énigmes de la multicache (GC3KE1M / GC1Q1GA / GC4PJ91) on doit s'enfoncer un peu dans les bois.

Il y a un tilleul géant de 400 ans, d'après la légende ces arbres permettaient d'indiquer les chemins aux voyageurs et servaient de marquage aux croisements. Celui ci est immense et il a du voir de nombreux évènements durant sa longue vie. Il y a aussi pas mal de stèles commémoratives, des moutons et des insectes. La chienne peine un peu avec sa patte boiteuse.

Dimanche 9 août (655 km):

Départ de Grünberg à 7 h 30 direction la Pologne. Le temps est gris au départ mais se lève rapidement. A 9 h 20, nous sommes à Gottingen. Il y a énormément d'éoliennes et des champs de panneaux solaires. C'est vrai que les Allemands sont un peu écolo. Il y a peu de traffic mais pas mal de travaux sur l'autoroute. Le trajet est monotone mais l'autoroute bien entretenue. Je conduis 1 h 15 environ 120 km.

A 12 h 15, nous déjeunons sur le bord de l'autoroute. En Allemagne, il faut faire attention car les stations avec essence sont très rares.
Le temps est chaud maintenant. Aux environs de Berlin, on ne sait pourquoi, nous faisons 5 km en presque 1 heure !!!
Et 40 km avant Szczecin, juste avant la frontière, il y a une portion d'autoroute de 4 km avec des bosses, nous sommes secoués et j'en ai presque mal au coeur.

Szczecin est la 7e plus grande ville de Pologne, le chef-lieu de la Voïvodie de Poméranie occidentale ainsi que la 3e plus grande ville portuaire de ce pays. Cette ville fut anciennement connue en France sous le nom allemand Stettin, faisant alors partie de la Poméranie prussienne. La ville se situe dans l'extrême nord-ouest de la Pologne sur deux rives de la rivière Oder tout près de son entrée dans la lagune de Szczecin à Trzebież près de Police. L'archipel qui se trouve entre deux bancs de l'Oder est une zone industrielle et portuaire.
Un circuit touristique de 7 km, marqué au sol par une ligne pointillée rouge, permet de voir les 42 principaux monuments de la ville, tels le château des ducs de Poméranie, du XIIIème siècle, reconstruit au XVIème, avec sa grande horloge astronomique dans la cour intérieure, la cathédrale, l'église Saint Jean et plusieurs portes des anciens remparts, l'ancien hôtel de ville, des maisons hanséatiques, etc. Tous ces monuments ont été très abîmés pendant la seconde guerre mondiale, et largement restaurés après la fin du communisme.

Le camping "Marina" (53°23'42''N - 14°38'11''E) est près du port comme il fait beau, nous faisons une petite balade à pied. Nous sommes fatigués et par conséquent, nous ne ferons pas les 5 km à vélo pour aller en ville.

Lundi 10 août (370 km) :

Départ de Szczecin à 7 h30 pour Gdansk.

Nous voulions passer à Gdynia pour voir son port et un peu la ville mais nous renonçons rapidement vu le monde sur la route.

Gdynia est un port important de la baie de Gdańsk, sur la côte sud de la mer Baltique et une station balnéaire du nord de la Pologne. Située en pays cachoube, dans la voïvodie de Poméranie, Gdynia fait partie d’une conurbation qui comprend aussi la station thermale de Sopot, la ville de Gdańsk (Danzig) et des communes de banlieue, le tout formant une région métropolitaine appelée Trójmiasto (Tricité) et abritant une population de plus d’un million d’habitants.
La ville elle-même compte 250 242 habitants sur un territoire de 135,5 km², ce qui en fait la 12e plus grande ville de Pologne et 2e plus grande ville de la voïvodie de Poméranie. Gdynia est ville ayant les statuts de powiat.
Nous nous arrêtons à Auchan pour quelques courses, le centre commercial est immense et je n'y comprends pas grand chose. J'espère juste avoir acheté ce qu'il faut. Denis m'attend dehors avec la chienne.

station balnéaire de Sopot avec ses villas, sa célèbre rue piètonne Monte-Cassino et sa jetée-promenade la plus longue de Pologne qui s’enfonce sur plus de 500 m dans de la mer. Petite halte devant le monument des Trois Croix qui commémore les événements liés à Solidarnosc, mouvement syndical et politique qui provoqua la chute du communisme en Europe Centrale et Orientale.

Nous nous dirigeons vers Sopot avec l'intention d'y passer la nuit. Et bien, impossible de s'arrêter, il y a du monde partout et les gens se garent dans le moindre petit trou. La ville à l'air sympa et le camping est plein. Nous allons donc une fois de plus changer nos prévisions et nous nous dirigeons vers Gdansk.

Nous arrivons vers 16 h 30, il y a du monde partout car en fait nous sommes à 500m de la plage. Le camping Stogi (218) (54°22'11"N - 18°43'47"E) est bondé et après avoir trouvé une place à un papy espagnol devant nous, le jeune du camping nous dégotte une petite place en face du restaurant. Nous sommes serrés les uns contre les autres. Il y a en plus les jeux d'enfants tout à côté, ça promet.
Nous décidons de faire un tour à la mer toute proche, il y a des gens absolument partout. On pense que cette année, la température qui avoisinne les 32 ° depuis un long moment, surprend les polonais peu habitués à de telles températures et donc ils envahissent tout ce qui peut les rafraichir.

Denis va tremper les pieds dans la Baltique qui n'est pas froide du tout. Par contre, il y a beaucoup d'algues !!!!

Nous rencontrons un couple de français du 77, ils passent 3 semaines en Pologne chez des amis et visitent les environs.

21 h30 il fait bien moins chaud mais il y a toujours du bruit.

Mardi 11 août:

Départ vers 7 h 30 pour visiter Gdansk. Nous prenons le tramway au bout du camping, la ligne 8 (le camping nous vend les billets, les chiens sont acceptés) et au bout de 25 mn, nous voila au centre de Gdansk.

Nous trouvons 3 cadrans solaires à  Gdansk !!!!

Nous profitons de notre arrivée ici pour méler géocaching et visite de la ville. Nous trouverons 5 cachettes sur 8.
Nous découvrons : la porte haute, le grand arsenal, l'hôtel de ville, la fontaine de Neptune, la porte verte, différentes églises...

La grue, la plus grande dans l’Europe médiévale, située au bord de la MotΠawa, est le monument le plus caractéristique de Gdansk. Elle servit au transbordement et au dressage des mâts sur des navires et en même temps elle fut une porte de la ville. A l’intérieur on peut voir le mécanisme du moteur reconstruit et fonctionnant toujours et un énorme tambour en bois, actionné jadis par la force des jambes.

La Fontaine de Neptune, le symbole de Gdańsk, située devant la Cour d’Artus depuis 1633 dont l’initiateur était le maire de Gdańsk, Bartłomiej Schachmann. Le personnage de Neptune symbolise la mer au bord de laquelle est située Gdańsk. Le modèle est fait par Peter Husen et Johann Rogge, il a été fondu en 1615 à Augsbourg. L’auteur du projet de la fontaine était Abraham van den Blocke. La grille magnifique qui l’entoure date du 1634. Dans les années 1757 – 1761 Johann Kral Stender a changé le bassin et le socle en style de rococo, il a ajouté une pléiade des montres marins. Selon une des légendes de Gdańsk c’est Neptune qui a influencé l’invention de la fameuse liqueur Goldwasser. Celle-ci raconte comment Neptune contribua à la création de la boisson corsée, quand, debout sur la fontaine, il prit rage à la vue des pièces d’or amoncelées dans l’eau à ses pieds. Furieux, il planta un vif coup de trident dans le métal qui éclata en mille petits morceaux dorés qui tintèrent l’eau comme par magie.

Un monsieur sur la place Neptune, très gentil s'occupe de notre chien, il ameute une dame dans un restaurant qui au bout d'un moment nous apporte une gamelle d'eau pour Varna, le Monsieur est radieux.

A 8 heures, peu de monde en ville mais à partir de 10 h 30 c'est la foule !!!! beaucoup de touristes mais aussi pas mal de Polonais en vacances.

Vers 11 h 45, nous nous attablons un peu au frais et commandons deux repas, c'est excellent !!! du porc pour moi du boeuf pour Denis. Nous payons l'équivalent de 20 euros

Nous reprenons notre marche pour quelques photos, il fait très chaud et il y a beaucoup de monde. Nous décidons donc de reprendre le tramway vers notre camping. Nous y sommes 20 mn plus tard ou une dernière cachette nous attend dans les bois.

Mercredi 12 août (470 km):

Nous partons du Camping à 6 h 45 pour nous rendre à Malbork. Sur notre route, un accident et des policiers dévient tout le monde sur une petite route de campagne, nous voila bien, nous sommes rudemment secoués et il y a une armada de camions impressionnante. Presque 25 mn après, la rue est à nouveau barrée par un 2ème accident. Un camionneur sympa, nous indique qu'avec notre camping car, nous pouvons couper à travers le village. Ce que nous allons faire volontiers.

A 8 heures, nous sommes à Malbork et trouvons de la place sur le parking vide du château. Nous prenons le temps de faire le tour du château à pieds, il est immense et aussi de faire quelques photos.

La ville en elle-même, construite autour de la forteresse de Marienbourg (Malbork en polonais), a été fondée en 1274 sur la rive droite de la rivière Nogat, bras de la Vistule, par les chevaliers teutoniques. La rivière et le terrain plat permettant un accès aisé aux barges à une centaine de kilomètres de la mer, les chevaliers teutoniques l'intégrèrent à leur État, y collectèrent des péages et imposèrent un monopole sur le commerce de l'ambre. La ville devint plus tard membre de la ligue hanséatique et de nombreuses réunions de la Hanse s'y tinrent.

Le château a été agrandi plusieurs fois au XIVème siècle pour acquérir sa structure actuelle. C'est le plus grand château en brique au monde, et l'une des plus grandes forteresses d'Europe avec ses 20 ha de bâtiments fortifiés.

Le tout est entouré de murs en anneau qui en ont fait une forteresse imprenable.

Après la bataille de Grünewald en 1410 et la destruction de l'ordre des Chevaliers Teutoniques qui s'en est suivie, il est passé sous le contrôle des rois de Pologne qui en ont fait un centre administratif et une résidence temporaire pour leurs visites en Poméranie.

Quand nous revenons au parking, un gardien nous attend et nous demande de payer pour la journée 40 zlotys soit environ 10 euros. Denis explique que nous sommes restés moins d'une heure et en plus que nous n'avons pas d'argent polonais. Nous donnons une pièce de 2 euros au jeune homme qui est ravi.

Départ à 9h pour la Lituanie.

Les routes sont parfois peu praticables, il y a des bouts de tronçons refaits et d'autres en travaux. La chienne a du mal à dormir et se plaque au sol. Nous arrivons à 15 h 45 au Lac de Vistytis, Kempingas Puselé (54°25'40''N - 22°45'06''E),et nous nous apercevons qu'en fait il y a une heure de décalage, il est donc 16 h45.

Après l'installation sommaire, nous faisons un petit tour à pied. En face de nous se trouve l'enclave Russe.

Le lac Vištytis est un lac situé sur la frontière entre la Lituanie (apskritis de Marijampolė) et la Russie (oblast de Kaliningrad). Nommé d'après la petite ville de Vištytis situé sur la côte nord du lac, il couvre une superficie de 16,6 km², dont la majeure partie fait partie de la Russie. La frontière lituano-russe suit les contours des eaux du lac, ce qui fait que les baigneurs lituaniens entrent dans les eaux territoriales russes lorsqu'ils vont nager. Situé près de montagnes et forêts, le lac est une réserve naturelle protégée. Il est parfois surnommé le Baïkaleuropéen du fait de sa faune et flore riche et unique.

La vue est belle sur le lac, nous ne sommes que 2 camping-cars et une tente. Une fois les baigneurs partis, il y a un silence reposant qui nous change bien du camping de Gdansk.
Il faut demander la clé pour pouvoir prendre une douche, les installations sont assez sommaires, mais cela nous suffit bien.

Après un petit repas et un film, nous voila rapidement au lit.

Jeudi 13 août (210 km):

Départ vers 8h pour Kaunas.

Nous nous arrêtons au village de Vistytis pour le découvrir et faire 2 cachettes. Il y a beaucoup de maisons très pauvres, faites de tôles ou de briquettes. Il y a une cachette près de l'église et en haut de son pylone une cicogne donne à manger à son petit.

Nous passons ensuite au moulin ou nous attend une 2ème cachette.

Nous continuons ensuite en direction de Kaunas.

Nous avons de la chance car de nombreuses voitures sont stationnées le long de la rivière, alors nous allons faire comme eux. En plus, nous sommes près du centre historique de la ville.

Visite de Kaunas : Le château de Kaunas, l’église de St-George le Martyr, le Grand Séminaire, la place de l’Hôtel de ville, l’ensemble du monastère des Jésuites, l’église de la Ste-Trinité, la vieille Poste, l'Archi-cathédrale basilique, l’église Vytautas, la maison de Perkūnas, la rue de Vilnius, l’avenue Laisvės, le monument du Grand-duc Vytautas, la place de l’Unité (Vienybės), le Musée National d’Art Mikalojus Konstantinas Čurlionis ou le Musée - mémorial Antanas Žmuidzinavičius, l’Église de la Résurrection du Christ, l’ensemble de l’église et du monastère de Pažaislis.

Nous trouvons un cadran solaire à l' University of Technology - 19, Radvilenu [ 54°54'18" N - 23°57'01" E ].

Nous commençons par le château, construit au XIIIème siècle et détruit plusieurs fois par la suite. Il n’en reste qu’une petite partie, aujourd’hui en restauration. De là, nous allons voir l’église Saint Georges toute proche, très abîmée par plusieurs incendies mais toujours utilisée. En traversant les jardins du Séminaire, nous arriovns sur la place de l’hôtel de ville, grand bâtiment blanc de 1542 surmonté d’une tour de 43 m de haut. Nous Continuons vers le bord du Niémen en passant devant plusieurs bâtiments anciens comme le lycée jésuite, la maison Parkunas, bâtiment gothique du XVIème siècle ancien comptoir de marchands, puis l’église Wytautasjuste au bord du fleuve.

A 12 h, après la découverte de cachettes et de la ville, nous nous arrêtons à un restaurant.

Nos desserts sont surprenants, Denis a des cerises chaudes au Cognac et moi un superbe gâteau au chocolat avec ???? des olives caramélisées (eh oui).

Après la visite de Kaunas, retour au camping-car pour un nouveau départ vers 14h en direction du camping "Honey Valley" de Siliné (55°5'30''N - 22°57'48''E) où nous arrivons vers 15h30.

Le camping au 1er abord ne paie pas de mine, et on s'engage dans un chemin entre les arbres. A notre arrivée, un monsieur nous attend il est très sympa et ravi d'avoir des français. Le camping est en fait charmant, le gazon est bien taillé, il y a un petit étang et nous sommes seuls. Les toilettes sont chauffées et il y même une pièce avec micro ondes... Le monsieur ajoute le drapeau français au dessus de sa porte. Une cigogne est en train de casser la croute près de nous.

Comme il est encore tôt, nous allons faire 2 cachettes situées à proximité. Pour la 1ère, Denis me fait passer à travers un champ d'orties, et on s'aperçoit qu'en fait de l'autre côté il y a un chemin. Arrivés sur place, nous sommes perplexes, mais ou est t'elle ? en levant la tête tout d'un coup nous l'apercevons qui nous nargue à 4 m du sol dans un arbre. Nous sommes sur le point d'abandonner quand un couple de jeunes lithuaniens propose de nous aider car eux aussi ils cherchent. Et Voila Martinas qui grimpe!!! Nous leur proposons de faire la suivante avec eux, nous avons bien fait, elle est encore plus haute à environ 10 m. Après quelques mots de sympathie, chacun repart. Nous restons avec une armada de bestioles qui nous piquent allègrement.

Quelques campeurs arriveront dans la soirée.

Nous nous endormons au calme après une bonne douche et un petit repas.

Vendredi 14 août (225 km):

Départ à 8 h 15 pour le Delta du Niemen, en passant par Siluté, Rusné et le Parc national de l'Isthme de Courlande.

L'Isthme de Courlande (Neringa), devenue parc national pour préserver l'écosystème fragile, constitue un des plus beaux endroits d'Europe. Cette bande de terre avec ses dunes de sable est classée patrimoine de l'UNESCO. Les plages y sont naturelles.

La journée commence bien, il y a des travaux et d'innombrables trous sur la chaussée, il faut avoir un bon oeil pour les éviter car ils ne sont pas signalés. Notre véhicule tangue en tous sens. Nous continuons sur la même route, dans des paysages de forêts nordiques entrecoupées de villages agricoles jusqu’à Siluté. Là, nous prenons la route 206 en direction de Rusné située au bord de l’Atmata, le bras principal du delta du Niémen. Il y a de longues lignes droites, et soit des forêts soit des champs, beaucoup de maisons en bois assez pauvres, les agriculteurs ont de vieux tracteurs et les quelques vaches éparses sont traitent à la main.

Rusné : cet ancien village de pêcheurs est le seul de Lituanie à être situé sur une île à l'embouchure du Niémen et à la frontière Russe. L'église du village date de 1809. Le poisson fumé de la région est ici le meilleur.

Nous achetons quelques courses à l'alimentation du coin, il y a bien peu de choses. Nous en profitons pour faire un petit tour et chercher une cachette que nous ne trouverons pas.

Nous faisons ensuite une boucle dans les zones marécageuses du delta, prenant une route en partie non goudronnée qui est sensée nous emmener voir Minija la petite Venise Lituanienne. 5 km de piste africaine ou il n'y a pas une âme et beaucoup de cailloux. Tout d'un coup nous voyons une sorte de biche !!!

Au bout d'un moment, un panneau nous signale que c'est la fin de la route !!! Je n'en peux plus tellement je rigole. Denis semble perplexe mais nous n'avons pas le choix il n'y a que de l'eau. En traversant un jardin, je prends une photo de la rivière et du village.

Nous refaisons donc en sens invers les 5 km de piste.

Nous nous rendons ensuite à Venté, nous avons en face de nous l'Isthme de Courlande. Bon, c'est joli mais il n'y a pas grand chose à voir. Il y a un phare, une avancée dans la mer Baltique et un Centre ornithologique. Nous déjeunons dans le camping-car et repartons peu après.

Nous voila partis pour Klaipeda, les routes ne sont pas toujours très bonnes et les indications quasiment inexistantes. Du coup, nous ne trouvons pas le centre ville, il y a beaucup de voitures et nous décidons d'aller au camping "Pajürio Kempingas" (55°45'57''N - 21°05'37''E).

Le camping a 4 étoiles (ah bon), il est assez étroit, l'eau des douches coule goutte à goutte et il n'y a pas internet. Nous rencontrons un couple de français qui font le même périple que nous mais en sens inverse. Nous échangeons quelques points de vue. Les trains passent assez souvent, dont de longs convois.

Nous profitons qu'il soit encore tôt pour aller jusqu'à la plage et trouver une cachette.

Samedi 15 août (256 km):

Départ à 8h pour la Colline des Croix avec un arrêt à Plateliai et Žemaičių Kalvarija.

Denis a du mal à gérer son GPS et nous faisons quelques kilomètres supplémentaires. A Plungé, un grand train à l'air en panne sur le passage de la voix ferrée, nous faisons demi-tour comme tout le monde. Arrêt à Plateliai vers 10h15. Nous faisons quelques pas près du Lac réputé pour sa propreté. Dans l'eau peut être mais aux alentours c'est assez sale. Il y a des fourmilières géantes et ça pullute à nos pieds.

Parc National de Zemaitijos (de Samogitie):

Le parc est situé dans la région des terres basses au nord-est de la Lituanie. Le parc couvre 21 720 ha et est essentiellement constitué de plusieurs jolis lacs, de marais et des forêts vastes. Le plus grand lac s'appelle Plateliai, c’est le plus clair et le plus propre de la région de Samogitie.

Nous rencontrons des villages typiques avec ses chapelles et églises en bois (Plateliai, Berzoras, Zemaiciu Kalvarija,...).

Arrêt à Žemaičių Kalvarija ou nous déjeunons au son de la messe du 15 Aôut car nous sommes arrêtés tout à côté et ce qui se passe dans l'église est restitué à l'extérieur.

Ensuite on reprend la route pour la Colline des Croix où nous serons vers 13h30.

Il y a un parking payant pour se garer, mais nous ne trouvons pas l'horodateur. Beaucoup de personnes achètent des croix pour les ajouter à l'édifice. C'est assez impressionnant et cela ne me met pas très à l'aise, des personnes prient, d'autres pleurent, d'autres s'étonnent....

La Colline des Croix (en lituanien : Kryžių Kalnas) est un lieu de pèlerinage situé près de la ville de Šiauliai, au nord de la Lituanie. Les premières croix ont été posées sur la colline fortifiée au xive siècle. Au cours du temps, de nombreuses croix, des crucifix, sculptures de patriotes lituaniens, des statues de la Vierge Marie, des effigies en étain et des rosaires y ont été apportés par les pèlerins catholiques.

La vraie raison de l'existence de cette colline est ancrée dans l'histoire de la Lituanie. Au cours des siècles, l'endroit s'identifia à la résistance pacifique des Lituaniens catholiques en dépit des menaces auxquelles ils ont dû faire face à travers leur histoire. Envahie en 1795 par la Russie durant le partage de la Pologne (qui à l'époque formait une fédération avec le Grand-duché de Lituanie), la Lituanie a disparu de la carte de l'Europe. Quand l'ancienne structure politique de l'Europe de l'Est s'effondre en 1918, la Lituanie déclare à nouveau son indépendance. Durant toute cette période, la Colline des Croix a été utilisée par les Lituaniens comme centre de prière pour la paix, pour leur pays et pour l'amour des disparus.

Plus récemment, le site a pris une signification plus particulière durant les années 1944-1990, alors que la Lituanie faisait officiellement partie de l'URSS. Les Lituaniens ont continué à se rendre à la Colline afin d'y déposer des offrandes et montrer leur attachement à leur identité, leur religion et leurs racines. Ainsi, malgré l'acharnement des Soviétiques à retirer les nouvelles croix et à raser le site au bulldozer (au moins par trois fois), de nouvelles croix ont continué à apparaître. En 1985, les autorités soviétiques ont renoncé à retirer les croix.

Depuis l'indépendance de leur pays, les Lituaniens ont continué à ajouter des milliers de croix, chapelets et autres objets de culte. Les croix y sont actuellement au nombre de 200 000, rappelant aux visiteurs la lutte d'un peuple pour la liberté de son pays. Le 7 septembre 1993, le Pape Jean-Paul II s'est rendu à la Colline des Croix, la déclarant site d'espoir, de paix, d'amour et de sacrifice. Devenues représentatives de l'art populaire du pays, des croix existent dans de nombreux villages et au bord des routes. La Lituanie est d'ailleurs parfois surnommée "le Pays des Croix".

Partout sur notre route, nous rencontrons des cigognes, dont le nid a été fait au dessus des poteaux électriques.

Nous faisons le tour de Siauliai ou il n'y a rien à voir, puis nous nous arrêtons à un premier camping qui semble à l'écart de tout et assez rustique. Nous choisirons le 2ème,Kaimo turizmo Sodyba "Girele" (55°59'56''N - 23°22'58''E), ou nous sommes les seuls une fois de plus. Le terrain est grand, un petit chalet en bois a des toilettes et une douche très propre (nous passerons un bon moment à savoir comment elle peut fonctionner, heureusement un Monsieur vient à notre aide).

Un mariage a lieu dans le Motel Restaurant tout proche, mais nous n'entendons pas grand chose.

Je rectifie ma phrase de tout à l'heure, le mariage est assez bruyant et dure jusqu'à 4 heures du matin et en prime nous avons vers minuit un feu d'artifice tiré à côté de notre camping car. La chienne pourtant sourde se met à trembler et fini dans le lit tout contre moi. Super !!!

Dimanche 16 août (240 km):

Départ à 7 h 45 pour la Lettonieavec un arrêt prévu à Kuldiga.

Cette route, en mauvais état par endroit, nous emmène à Kuldiga, l'une des deux anciennes capitales du duché de Courlande et cité hanséatique à partir de 1378. Nous allons d’abord voir les chutes de la Venta, la rivière qui traverse la ville, dites les plus larges d’Europe (249 m de large, mais seulement 2 m de haut).

Après, nous allons faire une promenade aux alentours pour dénicher quelques cachettes de géocaching (4/4 ce n'est pas mal) La chienne traine un peu les pattes, nous poursuivons notre visite de Kuldiga mais renonçons à aller dans le centre. Nous faisons un petit repas au bord de la route et repartons à 14 h.

Kuldiga, ville de l'Ouest de la Lettonie, est une des plus belles villes médiévales de la Lettonie. Avec son architecture ancienne et ses nombreux monuments et sites historiques, Kuldiga est imprégnée d'une ambiance qui lui est propre. La visite de sa vieille ville demeure un moment incontournable pour chaque touriste. La richesse de son histoire et de ses traditions culturelles est visible partout où on se promène dans ses rues étroites et ses maisons en toits de tuiles. Lieux d'intérêt à visiter à Kuldiga : La maison garde du palais, sur le Pont Venta ; Le centre historique ; L'Église luthérienne de Catherine ; L'Église luthérienne Anna ; L'Eglise de la Trinité ; L'Ancien hôtel de Ville ; La Stafenhagena House ; Jacob's Pharmacy ; La Ivande Estate ; L'Edoles Palace ; L'Église luthérienne Edoles...

Puis comme nous sommes un peu en avance sur notre planning, nous allons chercher un camping non pas à Padure "le Nabite" mais à Ventspils 50 kilomètres plus loin au Piejuras Kempings (57°23'0"N - 21°32'16"E).

Il est près de la mer, calme, sous les pins et bien grand. Nous déposons nos affaires et partons à vélo découvrir la ville (environ 12 k à pédaler).

Ventspils est un centre touristique populaire qui offre de nombreuses distractions sur la superbe et bien équipée
plage (drapeau bleu) et dans le Parc Aquatique de Ventspils.

Les touristes sont invités à se promener sur les rues pavées de la Vieille Ville de Ventspils, du Château de l’ordre des Lives (1290) et d’Ostgals.

Lundi 17 août (245 km):

Départ vers 7h30 pour le Cap Kolka route P124, nous y arrivons il est à peine 9 heures et il n'y a absolument personne. Un poteau signale qu'on est bien au bon endroit.

Cette pointe de terre entre mer Baltique et golfe de Riga est particulière, il y règne une atmosphère hors du commun. Cette pointe a été longtemps interdite à l'époque soviétique et cela lui a permit de conserver son état sauvage. Le cap Kolka est situé pour moi au bout du monde et l'on perçoit toute la puissance des éléments naturels. Ce matin nous avons de la chance car en plus du fait qu'il n'y a personne, la luminosité est parfaite. La mer semble calme mais elle est dangereuse et un panneau signale qu'il est interdit de se baigner dans cet endroit. Un monument rend hommage aux marins disparus en mer, et la plage de sable blanc est recouverte d'arbres torturés et rejetés sur la côte.

Nous reprenons la route côtière P 131 vers le sud-est en direction de Riga. Entre Kolka et Roja, il y a à Purciema une dune blanche de 900 m, il y a un parking payant mais nous préférons nous garer un peu plus loin, juste en face du départ d'un petit sentier qui fait le tour de la dune sur environ 1,5 km. Parfois Denis est obligé de porter la chienne qui se prend les pattes dans les planches. Nous découvrons sur ce sentier une cachette pour le geocaching.

Nous continuons sur la même route et nous nous arrêtons un peu plus loin à Roja, joli petit port de pêche situé à l'embouchure de la rivière du même nom. Je prends de quoi déjeuner au magasin du coin. En passant, nous effrayons une colonie de mouettes. Nouvel arrêt quelques km plus loin à Kaltene pour voir une curiosité géologique locale : des rochers ronds ont été charriés par les glaciers et déposés sur la plage et dans la mer. Nous déjeunons sur le parking à proximité. Je suis étonnée par la saleté des gens, des monticules de papiers et bouteilles trainent ça et là.

Nous arrivons à Riga, capitale de la Lettonie  à 13 h 50 et nous allons nous installer au camping (Riga city camping / 56°57'23"N 24°4'45"E, 18 € la nuit tout compris), proche du centre ville sur la rive gauche de la Daugava (il ne faut pas traverser le fleuve, mais tourner à droite juste avant le pont) ; ce camping aménagé et équipé sommairement est situé sur le site du parc des expositions, à 20 minutes de marche de la vieille ville. Comme il est encore tôt, nous décidons d'aller découvrir la ville en vélo (nous ferons environ 12 km), la chienne est bien calée dans sa carriole et nous voila partis.

Riga est la charmante capitale de la Lettonie

Nous nous perdons un peu dans le dédale des étroites rues pavées de la Vieille Ville, et cela n'est pas facile pour pédaler.

Les rues sont  étroites, et les maisons de charme datent du 16ème-18ème siècles. Nous visitons les belles places de la Vieille Ville : la place du Dôme avec la cathédrale et son impressionnant dôme et la place Livu avec une multitude de restaurants en plein air.
Le centre de Riga est situé au sein de la ceinture des canaux de la ville et de la rivière Daugava et de nombreuses personnes profitent d’une balade détente sur l’un des bateaux touristiques qui  emmènent autour de la vieille ville.
Nous revenons vers le centre ville, et passons devant l’Opéra national, puis le Monument de la Liberté et allons voir la cathédrale orthodoxe, construite à la fin du XIXème siècle ; elle possède une belle iconostase. Toutes les rues sont en travaux et beaucoup de bâtiments en rénovation.

Photos dans l'ordre : (l'église de la Nativité - l'Opéra - le monument pour la liberté - La cathédrale St Jacobs - les 3 frères - la maison des têtes noires)

Devant la Maison des têtes noires, nous rencontrons deux couples de personnes d'un certain âge qui viennent de Clermont Ferrand, nous échangeons impressions et bons plans. A la statue de la Liberté, quelques gardes défilent au pas. Les photos dans l'ordre : The powder tower - la Mairie - et l'église st Peter

Nous passons par l’Hôtel de ville, bâtiment construit en 1750, rasé par les soviétiques et reconstruit à l’identique. Sur cette place se trouve la maison des Têtes noires, érigée en 1334 et modifiée plusieurs fois jusqu’à la fin du XVIIIème siècle par la confrérie des têtes noires propriétaire des lieux, détruite par les soviétiques en 1948 et reconstruite à l’identique. Sur cette place se dresse une statue de Roland de Roncevaux, symbole de la résistance à l’oppression et point zéro de toutes les routes lettones.

Juste à côté, sur la place Latviesu Strelnieku, sont érigés deux monuments soviétiques qui ont été conservés depuis l’indépendance en 1991, le monument aux fusiliers lettons héros de la première guerre mondiale datant de 1971, et le musée des occupations, gros parallélépipède sombre construit en 1970.

La cathédrale, commencée au XIIIème siècle, agrandie et remaniée plusieurs fois jusqu’au XXème siècle et son cloître attenant, sont  en travaux de restauration.

Par les petites rues avoisinantes, il reste  la maison des trois frères, ensemble de trois maisons hanséatiques des XVème à XVIIIème siècles ayant appartenu à trois frères marchands et le Parlement, bâtiment du XIXème siècle point de départ de la révolte de 1991 contre les soviétiques, ayant conduit à l’indépendance de la Lettonie, puis à son entrée dans l’Union Européenne en 2004.

Riga est internationalement célèbre pour son magnifique quartier art nouveau qui se trouve un peu à l’écart de la vieille ville. Nous nous dirigeons vers la rue Alberta et découvrons les plus beaux bâtiments art nouveau d’Europe. D’autres bâtisses Art Nouveau sont situées sur les rues avoisinantes Elizabetes, Dzirnavu et Antonijas.

Nous passons au supermarché (500 m du camping) avant de regagner notre camping car. Il fait très beau !!!

Mardi 18 août (140 km):

Journée dans le Parc National de la Gauja à 1h de Riga. Départ à 8 h du Camping de Riga. La nuit a été calme.

Il y a une petite ville à l'entrée du Parc national de Gauja, datant du 12ème siècle, Sigulda, quand les Allemands y ont construit un grand château. Le château fut détruit pendant la Grande Guerre nordique mais ils restent les ruines du bâtiment principal et les deux tours qui en font un milieu populaire de festivals en plein air. Aucun problème pour se garer à cette heure là et les parkings sont assez nombreux.  Nous cherchons une cachette que nous ne trouvons pas, puis nous montons dans une des tours pour avoir une vue d'ensemble. Depuis les ruines du château nous avons une belle vue sur la rivière Gauja.

Sigulda est une ville de la région de Vidzeme en Lettonie, à 53 km de la capitale Riga. Située sur les rives de la Gauja, elle fait partie du territoire du Parc national de la Gauja. La rive gauche est appelée Turaida, elle est célèbre par son architecture gothique et associée à la légende de la Rose de Turaida. La grotte de Gutmanis, qui se trouve sur son territoire est la plus grande de Lettonie. La rive droite porte le nom de Krimulda. Sur son territoire se trouvent les ruines du château médiéval de Sigulda et la grotte Trou au Diable, l'ancien lit de source et lieu de culte païen. La ville possède de nombreux autres monuments historiques et architecturaux.

C'est un important site touristique qui pour la beauté de son paysage a été surnommé la Suisse de Vidzeme. La ville dispose d'équipements sportifs comme une piste de luge qui peut accueillir des compétitions internationales officielles de bobsleigh, de luge ou de skeleton.

Les ruines du château Livonien de Segulda sont devenues aujourd'hui un lieu de concert à ciel ouvert. A proximité, le nouveau château construit en 1878, et qui servit de refuge aux intellectuels indépedantistes de la fin du XIXème siècle.

Nous nous rendons ensuite au château de Turaida, l'entrée est à 4,98 euros et notre chienne est acceptée.

Construit en bois au début du XIIIème siècle par un chef livonien, c'est aujourd'hui un monument médiéval en brique plusieurs fois détruit et reconstruit. Le bâtiment actuel est une reconstruction partielle de celui qui a été incendié en 1776 par ordre de l'évêque de Riga. Il reste la tour principale haute de 38 mètres, une des parties les plus anciennes du château, ainsi que deux autres tours plus petites et quelques pans de mur. De nombreuses expositions présentent la vie du château et de ses environs dans le cadre de l'histoire plus générale de la Lettonie.

A côté du château, sur le même promontoire se trouve la colline des Dainas, un ensemble de sculptures modernes d'Indulis Ranka qui évoque les chansons traditionnelles lettones. Un petit musée ethnographique de plein air présente quelques maisons plus ou moins anciennes et une église de bois de 1753, la plus ancienne de Lettonie. A côté se trouve la tombe de Maija, la rose de Turaida, jeune fille de 19 ans morte tragiquement d'après la légende.

Nous allons ensuite à Ligatne et trouvons un petit coin où nous garer pour déjeuner. Nous redescendons dans le village pour une ballade et des cachettes. La cachette sous le petit pont fut facile, par contre nous avons essuyé un échec pour la seconde, Denis a passé 20 mn sous un pont avec le l'eau jusqu’aux genoux et nous n'avons rien trouvé.

Nous allons ensuite au Lac Araisi où là nous trouvons une cachette.

La journée a été longue, nous nous dirigeons vers le camping de Raiskums (Camping Apalkalns / 57°19'02''N - 25°08'52''E). L'accueil est excellent, les places sont grandes et goudronnées avec pour chacun une table, un barbecue... Les toilettes sont nickel et nous sommes au bord d'un petit lac. Nous trouvons aussi à proximité une cachette.

Nous avons en face de nous un couple d'Alsacien avec qui nous allons sympathiser, prendre l'apéro et échanger nos coordonnées. Ils font un périple en Europe pendant 6 mois.

Mercredi 19 août (390 km):

Je suis réveillée tôt et j'en profite pour faire de belles photos du petit lac.

Départ vers 8 h 15 pour l’Estonie. Nous faisons un arrêt chez "Rimi" pour quelques courses. Nous passons par Parnu ou il n'y a pas gand chose à voir.

Nous faisons un 1er arrêt à Keila-Joa pour admirer les chutes d'eau. Keila-Joa, qui se jette de ses six mètres dans la rivière Keila. Cette cascade est l’une des plus imposantes d’Estonie, elle peut atteindre 70 mètres en largeur au printemps et en automne, lorsque la rivière est en crue. Deux ponts pédestres surplombent la rivière en amont. Une tradition russe veut que les jeunes mariés y accrochent des cadenas gravés à leurs noms, puis jettent la clé à l’eau en symbole de leur amour éternel.

Un autre arrêt à la falaise de Turisalu promontoire de 31 mètres de hauteur qui offre une vue incomparable sur le golfe de Finlande. Ces falaises de calcaire ont été sculptées par le fleuve Neva dont on pense qu’il se jetait il y a des millions d’années dans ce qui s’appelle aujourd’hui le golfe de Finlande. Cette partie du littoral est particulièrement caractéristique du nord de l’Estonie. De l'endroit ou nous sommes, les falaises nous ne les verront pas, mais nous découvrons le golfe et la clareté de l'eau.

Nous arrivons au Camping (Pirita Harbour camping / 59°26'53''N - 24°48'27''E) près de Tallinn à 18 h.

Jeudi 20 août (110 km):

Visite de Tallinn. Départ à 7 h 55 du camping à vélo (20 km), sur notre route, nous apercevons au loin, la vieille ville, la city, et la zone portuaire avec ses gros bateaux et son ballon captif.

Près du port, nous trouvons quelques cachettes et admirons les jolis bateaux.

La vielle ville médiévale de Tallinn est connue dans le monde entier pour son architecture hanséatique authentique. Les rues pavées et les maisons qui remontent au XIème siècle sont très jolies mais pas toujours évident d'y rouler en vélo.

L’Hôtel de Ville de Tallinn est purement et simplement le symbole de la vieille ville. Situé en plein cœur de la ville médiévale, il fut construit au 13e siècle et achevé en 1404.C'est un exemple unique d’hôtel de ville de style gothique en Europe. Le monument domine la place principale, Raekoja Plats, qui est le poumon de l’activité touristique locale durant la haute saison. Sur la place, ne manquez pas la plus ancienne pharmacie d'Europe au numéro 11. La tour de l'hotel de ville peut être visitée, on y a une très belle vue.

En face du Parlement se dresse la cathédrale Orthodoxe construite en 1900 alors que l'Estonie était encore dominée par l'Empire tsariste russe. Cette cathédrale fut édifiée en l'honneur du Prince de Novgorod, Alexander Yaroslavich Nevsky, qui mena la Bataille de la Glace du lac Peipsi en 1242 et repoussa l’avancée des croisés Teutons vers l'est. C'est un chef d’œuvre architectural dont l’intérieur est richement décoré de mosaïques et d’icônes.

Église St Olav : De 1549 à 1625, ce bâtiment était le plus haut du monde ! Sa pointe, qui culminait à 159 mètres (124 aujourd'hui), constituait un repère pour les bateaux approchant de la ville. Cela faisait accessoirement office de paratonnerre et la foudre frappa la pointe a de nombreuses reprises, brulant totalement la structure à trois reprises. La montée des marches vers la tour et sa vue imprenable à 360 degrés sur toute la vieille ville est immanquable.

Les Trois Sœurs (14e siècle) Aujourd’hui transformées en hôtel, ces trois bâtiments situés à deux pas de St Olav étaient autrefois des maisons de marchands. La rue Pikk, qui était l’artère principale de la cité médiévale (conduisant à la mer), regorge de façades et de portes aussi sublimes qu'intrigantes.

Paks Margareeta : Voici 'la Grosse Margaret', qui garde l’entrée nord de la ville et surtout l’accès a la mer. Avec un tel édifice, il s'agissait de protéger mais aussi d'impressionner les visiteurs arrivant par le port: 25 mètres de diamètre, 20 mètres de hauteur et des murs de 5 m d’épaisseur. Construite entre 1511 et 1530, elle fut utilisée comme arsenal, prison et est aujourd'hui le toit du musée maritime. Son toit offre une vue sur le port, la baie et la vieille ville.

Passage Sainte Catherine : Katariina käik est une charmante petite ruelle qui relie les rues Vene et Müürivahe. Restauré en 1995, le passage est bordé par des bâtiments du 15-17e siècles et offre aux touristes une excellente vision de l’atmosphère médiévale de la ville.

Porte et rue Viru : La porte qui contrôle l’accès Est de la ville fut construite au 14e siècle mais les deux tours (1345-1355) qui subsistent aujourd'hui ne sont que les restes d'une bien plus imposante structure. Vous entez ensuite dans la vieille ville par la rue Viru qui conduit à la place de l’Hôtel de Ville.

Nous retournons au camping, il est 12 h 15 et nous nous dirigeons vers le Parc National de Lahemaa et dans un premier temps : les chutes de Jägala.

Sur une largeur de plus de 50 mètres, les chutes plongent du haut de leurs huit mètres dans une cuvette en calcaire, formée par l'érosion au cours de milliers années.

L'itinéraire nous amène ensuite au parc national de Lahemaa (le « pays des baies ») : créé en 1971, il regroupe quatre péninsules et de nombreux îlots parsemant le golfe de Finlande. Les forêts, maré- cages et zones côtières du Lahemaa abritent quelques 200 espèces d'oiseaux et environ 900 plantes différentes. Parmi les plus pittoresques, le village d'Altja possède une architecture côtière typique. Käsmu, le « village du capitaine », comptait autrefois une école nautique et abrite désormais un musée maritime. Quant à Viinistu, ce village de pêcheurs traditionnel a installé dans une ancienne usine de poissons un musée présentant des œuvres d'art estoniennes classiques et modernes.

Les rivages sont rocheux et sablonneux, il y a des tourbières, des forêts de pins pittoresques, des forêts ancestrales, ainsi que des milieux arides et des rivières qui ont donné lieu à une falaise en calcaire. Il existe de nombreux blocs erratiques, qui ont été apportés de Finlande par la glace continentale.

Nous faisons un passage par Parispea, Turbuneeme et par Viinistu

Nous nous rendons au camping de Vosu (Lepispea caravan & camping / 59°34'33''N - 25°56'11''E). Il fait encore bien chaud, nous allons mettre les pieds dans l'eau. La chienne est ravie et court dans les vagues.

Vendredi 21 août (240 km):

Départ à 8h pour Tartu et Vöru en longeant le lac Peïpous. Nous passons tout d'abord à Kasmu pour une petite cachette près d'une chapelle, les maisons près de la plage sont très belles. Les corbeaux ici sont bicolores et nous observent du haut des toits.

Nous allons ensuite à Oandu, sur les conseils du Guide vert qui nous vante l'endroit comme étant une zone remplie de Castors. Il y a de jolies vues, des baies petites et noires, des moustiques, une belle cachette mais point de castors. A priori, personne n'en a vu depuis bien longtemps.

Au détour d'un chemin, nous sommes recompensés et voyons une bien jolie biche, qui reste un moment à nous observer. Je suis un peu déçue, car à en croire les livres, ces pays possèdent un nombre important d'animaux (ours, élans, lynx, aigles, renards, biches...) et nous n'en voyons aucun, pourtant les routes sont petites et nous sommes seuls. J'en vois plus souvent dans nos forêts près de Paris.

Nous nous arrêtos à Tartu pour Visiter la ville.

Deuxième ville du pays et ancienne cité hanséatique, Tartu est surtout connue pour son université, la première d'Estonie. Nous stationnons sur une route très proche de la vieille ville, et payons 2 euros pour 3 h.

Nous voyons d’abord l’hôtel de ville édifié en 1789 avec son carillon qui joue à midi et à 18 h et devant lui, sur la place, s’élève la fontaine avec la statue de 1998 « le baiser des étudiants », devenue le symbole de la ville ; il y a de nombreuses statues modernes évoquant des personnages importants du pays éparpillées un peu partout.

Une cachette se trouve au Parc Botanique, nous avons bien fait de faire ce détour la décoration est magnifique et le jardin propre et apaisant.

Nous montons sur la colline de l’ancienne cathédrale, site d’origine de la ville de Tartu en passant sous le pont des anges. Cette cathédrale est une ruine majestueuse de style gothique nordique, dont une partie a été restaurée pour en faire la bibliothèque universitaire. Autour d’elle a été aménagé un jardin bordé de plusieurs bâtiments universitaires.

Une autre cachette est près de la cathédrâle en ruine sous un vieux pont.

Départ 15 h 30 pour rejoindre notre camping (Camping Kure Turismitalu / 58°24'25"N - 26°36'43"E) à Tartu. Il se trouve dans la cour d'un hôtel. La dame n'est pas très aimable, elle a un chien qui aboie très souvent et en plus nous avons le bruit d'un chantier pas très loin.

Il faut aller sonner pour que la dame nous ouvre l'hôtel pour aller prendre nos douches. 22 euros (dont 4 pour les douches)

Samedi 22 août (365 km):

Départ 7 h30 du camping. 9 h 20 Un petit arrêt au supermarché de Vorù, ou je trouve tout ce que je veux. Seul petit bémol, j'ai acheté des bières et la vente est interdite avant 10 heures. Nous allons faire le plein du camping car et nous revenons.

Nous repartons par la 67 puis prenons une petite route qui mène à Rouge.

Nous nous arrêtons sur la même route à Haanja pour esclader le Suur Munamägi, le point culminant (318 m) d’Estonie ; il y a un long escalier en sous-bois, à gravir. Au sommet, un ancien château d’eau a été transformé en tour d’observation (6 euros pour la montée et la descente en ascenseur, 3 euros si on le fait à pied) d’où l’on a un point de vue sur la région. Les arbres sont assez hauts et nous cachent les lacs.

Nous trouvons quelques cachettes sur notre route. Pas toujours facile de les trouver du premier coup.

Les routes sont assez "pourries". Denis veut éviter un chemin en terre de 18 km. Nous faisons un détour pour nous retrouver sur un chemin guère plus grand et en travaux sur 10 km.

Nous arrivons au camping de Kazinci (Camping Siveri / 56°01'19''N - 27°24'07''E) à 17h ou une dame charmante et d'un certain âge nous attend, elle ne parle pas l'anglais et barragouine un peu toutes les langues, elle nous fait beaucoup rire car pour désigner notre chienne elle fait ouaf ouaf . Il y a un beau terrain avec vue sur le lac. 17 euros pour le camping car + chien + élec + douche + internet.

La journée se termine sur un magnifique coucher de soleil. Nous avons aussi droit à une nuée de fourmis volantes !!! il y en a partout.

Dimanche 23 août (170 km):

Départ vers 8 h 15 pour la Littuanie.

Nous redescendons doucement vers la France. Une petite visite à Daugavpils, beaucoup de grands ensembles de type soviétique, peu de magasins et peu de monde. Nous découvrons une cachette au château de Gaugavpils. Nous sommes dans la région la plus "russe", les bâtiments sont tristes et délabrés, les gens assez pauvres. On remarque beaucoup de squats et de bâtiments désaffectés. Seules les églises semblent vivre.

Tout au long de notre parcours dans les pays Baltes, nous avons rencontré les anciens systèmes de passage à niveau, sans barrière.

Nous irons coucher au Camping de Palusé (Paluse camping / 55°19'40"N - 26°6'19"E). Pas très accueillant mais pratique, les toilettes sont propres et on s'habitue assez bien aux douches avec leur petit rideau

Il est tôt, nous allons donc visiter le village.

Devant nous se dresse l'église Saint-Joseph. Toute de bois bâtie, elle date de 1757. Au-dessus de la porte, une inscription nous invite à "entrer bon" et à "sortir meilleur". Une cachette se trouve à proximité.

Nous continuons par une balade près du lac et dans la forêt à la recherche d'une deuxième cachette. Nous reviendrons par un joli sentier botanique.

Lundi 24 août (150 km):

Une anecdote amusante, ce matin je vais pour préparer le petit déjeuner et je cherche partout mon couteau à beurre, Denis me dit : tu as du le faire tomber dans la poubelle !!!, je regarde : rien. Pas grave, ce n'est qu'un couteau, je vais ensuite pour mettre les bols, bizarre il en manque. Une idée commence à germer dans mon esprit. Vous devinez ? Et bien Denis en allant faire la vaisselle la veille, en a profité pour faire un arrêt "technique" et il est revenu sans la vaisselle !!! je n'arrive plus à m'arrêter de rire à voir son air dépité. La dame du camping aura un cadeau et puis voila !!!

Une autre anecdote, le même jour, nous nous étions acheté un pain au raisin pour déjeuner, et nous voila devant ce met appétissant qui nous change de notre pain habituel. Quelle déception, il était au fromage et aux lardons.

Nous partons du camping à 7 h 30. Sur la route, nous découvrons une jolie église et ses maisons en bois, dans le village de Labanoras.

A 10 heures nous arrivons à Vilnius, dont la vieille ville est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous nous garons derrière le château de Vilnius sur un parking gardé et nous payons 4 euros pour la journée.

Centre politique du grand-duché de Lituanie du XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Vilnius, fondée par le grand-duc Gediminas, a exercé une profonde influence sur le développement culturel et architectural d'une grande partie de l'Europe orientale. Malgré invasions et destructions, son centre a conservé un ensemble imposant de bâtiments historiques de styles gothique, Renaissance, baroque et classique, ainsi que sa structure urbaine avec ses espaces historiques et son environnement de verdure. Les façades sont souvent colorées et largement sculptées ce qui donne à la vieille ville un charme certain renforcé par le superbe château de briques qui surplombe tout Vilnius. Mais depuis quelques années, la ville se met à l'heure du capitalisme et les buildings de verre et d'acier sortent de terre de ça et là.

Nous passons devant le Musée National Lituanien, et faisons un arrêt sous un pont pour découvrir une cachette.

La ville s'éveille et il y a peu de monde. Nous découvrons la place de la Cathédrale ; celle-ci s’élève à la place de la première église de la ville, construite en 1251 par Mindaugas, le premier roi de Lituanie. Elle a été détruite et reconstruite plusieurs fois, la version datant de la fin du XVIIIème siècle est néo-classique, son beffroi de 57 m de haut est situé un peu à l'écart de l’édifice principal. Derrière la cathédrale, le palais des Grands Ducs, a été reconstruit à l’identique après avoir été totalement détruit. il y a un très beau cadran solaire.

Nous allons voir l’église Sainte Anne qui est une église catholique, située dans la vieille ville de Vilnius, rue Mairono. De style gothique tardif, elle constitue l'un des monuments les plus représentatifs du centre historique avec sa belle façade de briques dentelée, que Napoléon voulait transporter en France. A côté se trouve l’église Saint François des Bernardins.

Nous ne trouvons pas la cachette qui se trouve à proximité.

Ensuite nous passons devant la cathédrale orthodoxe qui est endommagée pendant les attaques allemandes sur le Front de l'Est. Elle est ensuite restaurée en 1957 et 1980 et 1998. Les paroissiens qui la fréquentent sont des descendants de Russes et de Biélorusses.

Rue de la littérature : C'est une petite rue piétonne où il ya une exposition en plein air consacrée aux écrivains, enfin aux artistes en général et qui commémore les différents auteurs dans le pays. Dans l’église de Saint Michel Archange et dans les bâtiments séparés de l’ancien monastère de Bernardins on trouve un Musée du patrimoine de l’Eglise.

L’Église Saint Casimir (en dessous à gauche) est la première église baroque de Lituanie. Les moines jésuites, avec l’aide de Leonas Sapiega, chancelier d’État du Grand-duché de Lituanie, la fit construire en souvenir de Saint Casimir, patron de Vilnius. L’Église fut construite sur le plan de la première église baroque du Saint nom de Jésus, Il Gesu. L’Église Saint Casimir fut la plus importante église jésuite du Grand-duché de Lituanie.

Nous allons déjeuner dans une rue commerçante, nous avons comme d'habitude du mal à nous décider et certains restaurants n'acceptent pas les chiens. Denis va choisir du daim avec des pommes et une galette de pomme de terre et moi une entrecote lituanienne avec ses légumes. C'est bon.

Et voila notre dessert.

Denis monte sur la colline de Gédiminas (eh oui les chiens sont interdits, je reste donc en bas), lieu précis où Vilnius fut fondée ; ici s’élève la tour de Gediminas, seul reste de l’ancien château fort, qui domine la ville. Il cherche une cachette et met un peu de temps car il y a beaucoup de monde et on doit rester discret. Il prend aussi quelques photos du panorama.

Nous nous rendons ensuite au camping de Trakai (Kempingas Slényje / 54°40'08''N - 24°55'46''E). L'accueil n'est pas très agrable, c'est quand même incroyable tous ces gens qui ne savent pas sourire. Il est assez cher 24,10 euros, les toilettes ne sont pas nickels et il n'y a même pas internet. Par contre, il est calme et bien situé. Nous avons vue sur le lac et au loin le château de Trakai. Nous trouvons une jolie cachette au creux de cet arbre.

Mardi 25 août (360 km):

7 h 30, nous partons en vélo pour aller découvrir le château, (15 km aller et retour) il fait toujours aussi beau et c'est agréable. La chienne dans sa carriole est ravie.

Le château de Trakai, construit sur une île du lac Galvé par le Grand Duc Kestutis et agrandi par son fils Vitautas le Grand, a connu une histoire mouvementée allant jusqu’à sa quasi-destruction au XVIIème siècle et son abandon. Ses ruines ont été un grand sujet d’inspiration pour les poètes romantiques ; il a été rénové à partir des années 1950 et le parc national a été créé en 1991 pour assurer sa sauvegarde.

Le village voisin de Trakai héberge une communauté originale, celle des Karaïtes, minorité d’origine turque amenée sur place par Vitautas qui en avait fait sa garde personnelle, dont la religion est un mélange de judaïsme ancien et d’islam. Ils habitent des maisons de bois à trois fenêtres (une pour Dieu, une pour Vitautas et une pour eux) dans la rue principale du village. Nous ne trouvons pas la cachette au château mais celle dans le village, près de la caserne des pompiers.

En revenant, il y a une belle côte à monter (9 %). Pour moi avec mon vélo électrique c'est confortable, mais Denis avec la carriole et la chienne (environ 30kg) peine un peu. Mais cela vaut le coup, car nous découvrons après quelques coups de pédales, une colline avec des croix. La butte des anges. Nous y dégottons une cachette originale.

Nous reprenons le camping car et cheminons vers la Pologne. Il y a une multitude de camions, qui roulent très vite, les routes sont étroites, bordées de grands arbres et assez dangereuses, toute l'infrastructure est à refaire dans ce pays.

Nous avons du mal à trouver un camping car ils veulent tous être payés en liquide et nous n'avons pas de Zlotys.

Nous en trouvons enfin un près de Mragowo, le camping Lorsby (53°50'29"N - 21°12'36"E) ou un monsieur très gentil avec 2 gros chiens nous accueille. Nous sommes près d'un lac, les toilettes sont nickel.

Nous prenons ce jour là, notre premier déluge depuis 3 semaines, il va tomber des cordes toute la nuit.

Mercredi 26 août (380 km):

Départ 7 h30 du camping. La nuit fut très calme et le soleil est revenu.

Nous prenons la direction d'Olsztyn par la P16.

Nous nous arrêtons à Torùn pour visiter la ville qui est très jolie et animée. Toruń est une ville en Pologne situé sur la Vistule, dans la voïvodie de Couïavie-Poméranie. Elle doit ses origines à l'ordre des chevaliers teutoniques qui y construit un château pour l'État teutonique au milieu du XIIIe siècle, pour servir de base à la conquête et à l'évangélisation de la Prusse.

Elle a rapidement eu un rôle commercial au sein de la ligue hanséatique, grâce à son port fluvial sur la Vistule qui permet l'importation de marchandises venant de la Baltique et du reste de l'Europe, et l'exportation de produits locaux ou provenant de l'amont du fleuve. Nombre des imposants édifices publics et privés des XIVe et XVe siècles qui subsistent dans la vieille ville comme dans la ville nouvelle témoignent de son importance.

La ville possède une université appelée Université Nicolas Copernic en hommage à Nicolas Copernic natif de la ville.

La ville est inscrite à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.

Elle porte le nom de la ville des anges, en référence à son blason qui représente un ange et un rempart surmonté de trois tours et qui symbolise que la ville a été confiée à la protection de Dieu.

L'Hôtel de ville de Toruń fut construit au xiiie siècle dans la vieille ville où il occupa des fonctions administrative et de commerce. Il aujourd’hui abrite un musée régional.

Le château des Chevaliers Teutoniques a été édifié entre 1233 et 1236. On suppose qu’il fut d’abord construit en bois avant d’être en briques. Après la bataille de Grunwald en 1410, les murs extérieurs ont été fortifiés et la garnison renforcée. Il fut victime d’un incendie en 1420, mais les villageois n’ont pas aidé les chevaliers à l’éteindre. En 1454, le château fut attaqué par les villageois. Les douves, les parties inférieures du château et la tour sont les seules parties encore conservées en bon état.

Nous nous rendons le soir Poznan au camping Malta Nr 155 (52°24'12"N - 16°59'2"E).

Il y a pas mal de monde mais il reste quelques places. Des gardiens vont tourner toute la journée dans le camping et font des rondes la nuit. Cela crée une atmosphère bizarre.

Denis se rend au zoo pour une éventuelle cachette qu'il ne trouvera pas.

Jeudi 27 août (595 km):

Comme c'est l'heure de rentrer, nous allons passer un long moment sur la route. Beaucoup de circulation et surtout des camions.

Nous serons donc à 16 h 30 au Camping Am Hohen Hagen de Dransfeld (51°29'28"N - 9°45'41"E) à 13 km de Gottingen en Allemagne.

33 euros c'est bien cher mais l'accueil est charmant, il est bien situé, il y a une superette à 1 km et quelques aliments au camping. Une piscine est à proximité. Les toilettes sont supers propres, il y a de la musique, ca sent bon et les douches sont équipées de truc pour le massage.

Il y a des cachettes à proximité et nous allons donc nous promener.

Petite anecdote : je vais prendre ma douche et en revenant j'explique à Denis que les douches sont super, il y a des jets partout, dans le dos... Il y va à son tour et quand il revient il a l'air bizarre. En fait, il y avait un monsieur, Denis est donc entré dans la 1ère douche venue, il se désabille, et commence à prendre sa douche et s'aperçoit que c'est la seule douche classique, il n'ose pas changer de cabine.

Vendredi 28 août (490 km):

Nous revoila en France, nous coucherons ce soir à Metz, nous connaissons déjà le camping. Cela fait drôle d'entendre parler français.