Samedi 29 avril:
Départ de la maison à 4 h 15 car nous avons RDV à 5 h à Orly Ouest pour un vol direction Rome.
Vol EZY4241 pour Rome Fiumicino à 7 h 05. Aucun souci.
Arrivée à l'heure prévue, n'ayant aucun bagage en soute, nous sommes dehors rapidement, une accompagnatrice nous attend. Elle s'appelle Natala et va nous accompagner en car jusqu'à l''Hôtel, elle va nous donner des indications (à une vitesse incroyable) et nos pass transports pour 3 jours.
Week-end à Rome, tous les deux sans personne. Florence, Milan, s'il y a le temps. Week-end rital, en bagnole de fortune, variét' mélo à la radio. Week-end rital, Paris est sous la pluie. Bonheur, soupirs, chanson pour rire, chanson ritale. Humm, chanson ritale pour une escale.
Week-end à Rome afin de coincer la bulle dans ta bulle D'poser mon cœur bancal dans ton bocal, ton aquarium.
Une escapade à deux, la pluie m'assomme, l'gris m'empoisonne. Week-end à Rome pour la douceur de vivre Et pour le fun puisqu'on est jeunes. Week-end rital, retrouver le sourire. J'préfère te dire, j'ai failli perdre mon sang-froid. Humm, j'ai failli perdre mon sang-froid.
Oh j'voudrais, j'voudrais, j'voudrais coincer la bulle dans ta bulle Poser mon cœur bancal dans ton bocal, ton aquarium.
Il vento nei capelli, caro, accelera e alza la radio. Humm, la notte, la notte, humm, la notte, la notte. Humm, chanson ritale pour une escale.
Oh, j'voudrais tant, j'voudrais tant coincer la bulle dans ta bulle Et traîner avec toi qui ne ressemble à personne.
La notte, la notte la notte, la notte la notte, la notte la notte, la notte...
Situé au cœur de Rome, l'Hotel Apogia Lloyd Rome 3 étoiles est un exemple d'architecture traditionnelle.
L'hôtel est à une petite distance à pied des stations de métro Castro Pretorio et Polyclinico et de la gare Roma Termini.
Comme à notre habitude, nous en profitons pour faire un peu de géocaching dans le quartier.
Parc Borghèse: A l’origine de la Villa Borghese, un modeste morceau de terre était la propriété de la famille Borghese depuis 1580. Mais au début du 17è siècle, le Cardinal Scipione Caffarelli Borghese, neveu préféré de Paolo V, entama une série d'acquisitions de terrains limitrophes avec l'intention de créer une "villa de délices", symbole du statut social de la famille.
La première construction de la Villa, confiée aux deux architectes Flaminio Ponzio et Giovanni Vasanzio et maintenu jusqu'à la fin du 18è siècle, prévoyait,en suivant la tradition classique, une part urbaine et une part rustique, dont l’ensemble est divisé en trois "clôtures", délimités avec des portes d'accès.
Dans la première clôture, la plus représentative, étaient placés, outre le Casino Nobile, voulu du Cardinal pour recevoir sa copieuse collection d'art, de nombreuses statues et fontaines et un "jardin arboré".
Malgré quelques remaniements, l'organisation géométrique de cette clôture reste la même. L'actuelle Parc des Daini correspond à la seconde clôture, un jardin réservé au prince. À la frontière entre la première et la seconde clôture on trouvait le Jardin Secret, avec les maisonnettes de la Volière et de la Méridienne.
La troisième clôture était la partie la plus vaste et la plus dégagée, et donc celle qui dans le temps a subi le plus de changements.
À partir de la fin du 18è siècle, par le souhait de Marc-Antoine Borghese, des travaux de transformation et d’embellissement furent entrepris, confiés aux architectes Antonio et Mario Asprucci, qui concernèrent le Casino Noble, les édifices mineurs et le parc.
L'intervention la plus visible fut la réalisation du Jardin du lac, un jardin à l'anglaise, avec l'introduction d’espèces exotiques et de la construction d'un petit temple de style néo-classique. Dans les premières décennies du 19è la villa fut agrandie avec le rattachement à la Villa Giustiniani vers Porte du Peuple et des Villas de Pamphili et Manfroni vers la Porte Pinciana.
Les travaux se poursuivirent avec l'intervention de Luigi Canine qui laissa dans la Villa une nouvelle organisation et de nombreuses petites oeuvres d'inspiration éclectique et néo-classiques. Une nouvelle phase s’ensuivit par l'acquisition par l'État (1901) puis par la ville, qui essai de transformer la villa en une sorte de lotissement et entama même une longue série de remaniements dans le but de l'adapter au nouvel emploi public. De la fin de la guerre à aujourd'hui, nombreuses furent les interventions de restauration et de récupération de l'organisation et des décorations du parc d’origine.
La volonté de promouvoir une politique qui conjugue tutelle et culture, permet l'ouverture d'une nouvelle phase pour la Villa Borghese, chère aux romains et aux touristes, retraite d'artistes célèbres, d’écrivains, et inspiratrice des musiciens.
La Galerie Borghese regroupe trois collections, dont la plus réputée est celle des sculptures baroques et des peintures de la Renaissance (Le Caravage, Le Bernin, Guerchin, Le Titien, ...).
Ses autres collections concernent l'art Moderne (Goya, Renoir, Van Gogh,...) et l'art des Etrusques.
la Piazza del Popolo
La Place du Peuple fut conçue au XVIe siècle pour offrir une entrée majestueuse en arrivant à Rome par la Via Flaminia. La monumentale Porta del Popolo remplaça la Porta Flaminia.
Son étendue permet l'organisation d’événements et de manifestations, en pouvant accueillir jusqu'à 65 000 personnes.
La place et sa porte sont un bon exemple de la stratification architecturale de Rome, phénomène courant dans la ville éternelle, où les Papes successifs opérèrent des remaniements et des embellissements, avec des architectes comme Domenico Fontana au XVIIe siècle ou Valadier au XIXe.
Trois églises s'affichent sur la place. La plus ancienne est la basilique de Sainte Marie du Peuple (Santa Maria del Popolo), située sur le côté de la porte, construite au XIe siècle et rénovée par la suite, au XVe et au XVIIe par le Bernin. C'est l'un des plus remarquables édifices de la Renaissance romaine.
De 1562-1565 Nanni di Baccio Bigio refit la façade externe de la porte. En 1655, Gian Lorenzo Bernini rénova la face interne et la corniche.
En 1573, le pape Grégoire XIII fit installer au centre de la place une fontaine par Giacomo della Porta (une des dix-huit fontaines conçues après la restauration de L'aqueduc Vergine). Mais en 1589, le pape Sixte V y érigea un grand obélisque, haut de 24 mètres, autrefois placé dans le Cirque Maxime. Domenico Fontana déplaça alors la fontaine de de la Porta au début de la Via del Corso.
L'obélisque a été réalisé vers le XIIe siècle avant notre ère, célébrant la gloire de Seti Ier et de Ramsès II. Auguste le ramena d’Héliopolis lors de sa conquête Égypte.
Les églises jumelles : Santa Maria in Montesanto (1675) et Santa Maria dei Miracoli (1678), furent construites à la demande d'Alexandre VII. Elles occupent les deux pôles du trident formé par la Via del Corso, la Via del Babuino et la Via di Ripetta. Ces deux édifices baroques furent commencés par Carlo Rainaldi, puis terminés par le Bernin en collaboration avec Carlo Fontana.
La forme de la place est héritée de la fin du XIXe siècle. Auparavant, sa physionomie était celle d'un carré trapézoïdale, élargi vers le Trident. A partir de l'occupation napoléonienne, Joseph Valadier imagina une nouvelle disposition pour installer deux casernes. Ce projet fut abandonné au profit d'un autre en raison du terrain accidenté entre la place et le Pincio. A la suite de quoi, la place prit sa forme elliptique actuelle, avec une double exèdre, agrémentée de nombreuses fontaines et de statues.
Valadier déplaça la fontaine de Giacomo Della Porta et il acheva le travail en réaménageant les pentes et la terrasse du Pincio.
La nouvelle fontaine centrale entoure l'obélisque avec à chacun de ses angles un lion en marbre de style égyptien, d'où l'eau coule de la gueule.
Peu après, il réalisa aussi les deux quasi-jumelles fontaines. L'eau déborde depuis une grande demi-coquille dans un bassin. Au sommet de chaque fontaine, à chaque extrémité se trouve une paire de dauphins avec les queues coudées, tandis qu'au centre un groupe de statue est la seule différence entre les deux œuvres. A l'Ouest, vers le Tibre et sur un rocher, une statue de Neptune est flanquée de deux Tritons avec autant de dauphins. A l'est, du côté du Pincio, le rocher porte la statue de la déesse Rome, flanquée des statues assises du Tibre et de l'Aniene, et au pied de laquelle, la louve du Capitole allaite les jumeaux. Les structures en arrière, vers le Pincio, avec les niches d'où l'eau coule en cascade sont aussi de Valadier.
En 1878-1879, les deux tours qui fortifiaient la porte ont été démolies et deux arcs latéraux furent ajoutés.
La vue est très belle et comme il fait beau nous voyons loin devant nous. Nous remontons ensuite vers le Vatican en passant par la Place de la Liberté et la Via cola di Rienzo.
Nous avons RDV devant l'entrée des Musées du Vatican avec notre guide Lorena.
Il y a foule et comme il est tôt, nous allons déguster des fruit frais qui nous font du bien malgré leur prix exorbitant.
Nous attendons la guide et le moment de passer, il y a foule et c'est long !!!
Nous commençons par une terrasse et l'on a un aperçu du dôme et des jardins.
D'une richesse sans commune mesure, ces "palais des Papes" comprennent non seulement des œuvres, sculptures, fresques, mosaïques, objets qui nous parviennent depuis l'antiquité égyptienne jusqu'à l'époque moderne, mais les musées du Vatican ce sont aussi des merveilles de la renaissance comme la chapelle Sixtine de Michel-Ange et les chambres de Raphaël.
Parcours des musées du Vatican : musées Chiaramonti et Pio-Clementino (antiquités), galerie renaissance (pinacothèque), chambres de Raphaël et chapelle Sixtine, galerie des tapisseries et des cartes.
La chapelle Sixtine : La voûte fut réalisée par Michel-Ange entre 1508 et 1512, ces somptueuses fresques illustrent principalement la Genèse et des épisodes de l'Ancien testament.
Michel-Ange peignit aussi le Jugement dernier sur le mur du fond, les fresques des parois furent réalisées par plusieurs artistes importants à partir de 1473 lorsque Sisto IV commanda la chapelle : Le Pérugin, Botticelli, Ghirlandaio, Rosseli, Signorelli.
La Basilique Saint Pierre : Selon la tradition, la Basilique Saint-Pierre est construite sur le tombeau de l'apôtre Pierre qui daterait de l'an 60, à l'endroit où il fut crucifié et condamné.
Ce lieu est devenu sous l'empire de Constantin l'identification de la religion chrétienne en tant que culte officiel de l'empire romain. Les bases de la basilique furent alors réalisées et les travaux commencés en 315 ont été terminés onze ans plus tard, avec l'inauguration de l'église par le pape Sylvestre II.
Après plus qu'un millénaire d'histoire, le bâtiment dans lequel ont été également accueillis quelques fresques de Giotto avait atteint un degré de dégradation avancé lorsque le pape Nicolas V a décidé une restauration radicale. Celle-ci fut confiée à Leon Battista Alberti et à Bernardo Rossellino.
Après la mort du pontife, le pape Jules II décida d'interrompre les travaux, changeant le projet pour édifier une nouvelle cathédrale. En 1506 le travail a été confié à Bramante qui a commencé par détruire la basilique préexistante et qui a ensuite établi la base de celle qui sera la plus grande cathédrale de la chrétienté.
Plus de cent ans furent nécessaires pour réaliser les travaux de la Basilique, pendant lesquels les artistes les plus célèbres prirent la direction des travaux ; de Raffaello Sanzio, qui choisi vers 1514 de transformer le plan de l'édifice de Bramante en une croix latine, à l'il Giovane et Michel-Ange, de Sangallo de d'Antonio.
Sous le pontife Paul III, en plus de décider d'un nouveau projet original de croix grecque, Michel-Ange conçu le dôme dont il a personnellement suivi la réalisation jusqu'à sa mort en 1564.
Nous ressortons du côté de la Place Saint Pierre, ça fourmille de toute part, et ce piétinement pour la visite nous a exténué. Nous remontons la Via Conciliazone et nous arrêtons pour déguster une très bonne glace.
le château San Angelo : La structure d'origine de la forteresse du château Saint-Ange ainsi que celle du pont d'Elio (de nos jours connu comme le pont Saint-Ange) a été établie par l'architecte Demetriano entre 117 et 138 après J.-C., pour le mausolée de la famille de l'empereur Hadrien (voir mausolée d'Hadrien)
Au sommet, se dressait la statue de l'Empereur, personnifié en Dieu soleil.
En 271 des bastions défensifs sont ajoutés sur l'avant-poste des murs d'Aurélien, du côté du Tibre.
En 1277, le château devient la propriété de l’église qui décide sa transformation complète en forteresse prison et le raccorda aux bâtiments du Vatican par le passage fortifié dit le "passetto".
Le nom de « château Saint-Ange » vient d'une apparition miraculeuse pendant la peste de 590 où selon la tradition, le pape Gregorio Magno priant dans le cortège, aurait eu la vision d'un ange qui abaissait son épée. Il aurait interprété ce geste comme l'annonce de la disparition de la peste dans la région.
En mémoire de cet évènement, une statue en bois a été placée au sommet. Elle connut de nombreuses versions, dont certaines en marbre, puis une en bronze, qui fut fondue en 1527 pour forger des pistolets.
La statue actuelle (la sixième) est l'oeuvre du travail de l'artiste Werschaffelt en 1753.
L’intérieur de l’édifice est constitué de cinq niveaux. En plus des nombreuses salles datant de l'ère romaine, le chateau comprend plusieurs salles couverte de fresques de la Renaissance.
Nous l'avons visité il y a quelques années.
Le Pont Saint-Ange (Ponte Sant Angelo en italien) est un pont piéton qui s'appuie sur les fondations d'un pont antique : le Pons Aelius, construit par l'empereur Hadrien en l'an 134 de notre ère pour rejoindre son mausolée circulaire (l'actuel château Saint-Ange) par une voie magistrale.
Les trois arches centrales du pont font partie de la structure originale, alors que les arches extrêmes ont acquis leur forme actuelle à la fin du 19e siècle, lors de la canalisation du Tibre.
Parmi les statues, à l’extrémité opposée au château, se trouvent Saint Paul (à droite) de Paolo Taccone et Saint Pierre (à gauche) de Lorenzetto, installée ici par Clément VII en 1534.
Sur les parapets, les statues de la fameuse série des dix statues dessinées par le Bernin et principalement réalisées par ses élèves. Elles étaient destinées pour une théâtrale Via Dolorosa rejoignant Saint-Pierre, avec chaque ange portant un instrument de la Passion. Elles sont : colonne de la flagellation et fléau, le suaire et la couronne d'épines, les clous, les vêtements et les dés, la croix et titulus, la lance qui perça le côté du Christ et de l'éponge de vinaigre.
Deux d'entre eux, dont celui avec la couronne d'épines sont des copies d'originaux exécutées par le Bernin qui sont actuellement conservées dans l'église de Sant' Andrea delle Fratte.
Nous traversons le Pont Umberto 1er et remontons jusqu'à la Place d'Espagne. en chemin, nous croisons un carrefour Market ou nous achetons de quoi dîner dans la chambre de l'Hôtel, nous sommes fourbus, il est presque 19 h 30
Nous prenons un taxi sur cette Place qui pour 8 euros va nous remonter jusqu'à la Via Alessandria devant notre Hôtel.
Une bonne douche, une pique nique improvisé, une prévision de la journée de demain et un peu de lecture.
Dimanche 30 avril:
Comme nous nous sommes couchés tôt, il est à peine 8 h et nous déjeunons, la personne qui nous accueille parle au moins 5 langues et est charmante.
CPain, croissant, fruits, yaourts, céréales, café, jambon...
CNous allons chercher le Métro à la Policlinico, Direction le Colysée.
CIl est à peine 9 h et il y a déjà une heure d'attente, nous ne visiterons pas le Colysée car nous l'avons déjà fait en 2001 avec les enfants
Le sol de Rome est très souvent fait de pavés, inégaux et de guingois, nos pieds et chevilles souffrent.
Situé à proximité immédiate du Colisée, l'arc de Constantin fut construit en 315 en l'honneur de la victoire de Constantin sur Maxence à la bataille du pont Milvius en 312.
es reliefs proviennent de monuments romains plus anciens, le pourtour des arches et leurs pieds datent de Constantin.
Les médaillons proviennent d'un monument inconnu érigé pour Hadrien, les hauts reliefs d'un monument de Marc-Aurèle.
L'intérieur de l'arche ainsi que les sculptures latérales viennent d'une frise en l'honneur de Trajan, de sa campagne contre les Daces. Les huit statues de Daces sont de la même époque.
De récentes découvertes suggèrent que le bâtiment aurait été financé par la campagne de Judée, et en particulier par le pillage du temple de Jérusalem.
Si le Colisée est en partie détruit aujourd'hui, ce n'est pas à cause de l'usure du temps.
En effet, même si les tremblements de terre ont quelque peu endommagé le bâtiment, il a surtout servi pour de nouvelles constructions dès le moyen-âge.
Ainsi, la basilique Saint-Pierre a par exemple hérité de ses pierres.
Histoire du Colisée
L’amphithéâtre était destiné à abriter les combats de gladiateurs.
Ce n’est qu’au Moyen Age que le bâtiment prît son nom actuel de Colisée, en raison de sa proximité avec une statue colossale de Néron.
Si les théâtres et les temples romains s’éloignent peu de leurs précurseurs grecs, les arènes - dont le Colisée est l’exemple le plus abouti– sont tout à fait novateurs dans l’histoire de l’art.
Bien que très friande de ce genre de spectacle, Rome ne se dota de son premier amphithéâtre en dur qu’en 29 avant Jésus Christ, sous le règne d'Auguste. Ce premier édifice fut brûlé en 64 de notre ère, le Colisée était destiné à le remplacer.
Si Rome construisit son premier amphithéâtre bien plus tard que ceux de ses provinces, c'est peut-être en raison de la méfiance que l’Urbs vouait à tous les lieux de rassemblement, susceptibles de devenir des foyers d’agitation.
En ce sens, la construction du Colisée pourrait être la marque de l’optimisme politique des empereurs, tranchant sur la vie politique de la République romaine.
Plus certainement, on sait que l’amphithéâtre fût en partie bâtit pour des raisons économiques : Vespasien, pourtant économe, voulait procurer du travail aux personnes ruinées par les guerres civiles plutôt que de les nourrir à ne rien faire.
Le gigantesque chantier débuta en 72 de notre ère, et se sont les fils de Vespasien – Titus puis Domitien – qui achevèrent sa construction.
Son inauguration en 80 fût le prétexte à des Jeux grandioses, étalés sur cent jours, qui causèrent la mort de 5 000 fauves et de 2 000 gladiateurs.
Il pouvait accueillir entre 50 000 et 75 000 spectateurs. Il servit pendant près de 500 ans principalement pour les combats de gladiateurs, mai aussi pour d'autres spectacles publics, comme des simulacres de batailles navales (des naumachies), des exécutions publiques, des chasses d'animaux sauvages, des reconstitutions de batailles célèbres et des drames basés sur la mythologie.
Le bâtiment a finalement cessé d'être utilisé au cours du haut Moyen Âge. Il a plus tard été réutilisé pour des buts variés tels que des habitations, des ateliers d'artisans, le siège d'un ordre religieux, une forteresse, une carrière et un sanctuaire chrétien.
La conversion des empereurs au christianisme, puis l’édit d’Honorius en 404, sonnent le glas de l’usage festif de l’amphithéâtre.
Au Moyen Age, il servi en particulier de carrière et perdît ses gradins, son plancher et une partie de sa façade.
Aujourd'hui, c'est devenu l'un des repaires favoris des chats romains.
Nous prenons le Via San Gregorio pour rejoindre le cirque Maximus
Le Cirque Maxime est situé dans le vallon qui sépare la colline du Palatin de celle de l'Aventin.
C'est le siège de jeux - courses de chevaux et de chars - depuis les débuts de la cité.
Les premières installations furent en bois et remontent probablement à l'époque des Rois Tarquins au VI ème siècle av-JC.
Les premières structures en pierre remontent au IIème siècle av-JC, elles concernaient surtout les équipements employés pour les compétitions.
C'est sous Jules César que les premiers gradins en pierre sont construits, donnant à l'édifice sa forme définitive vers 46 av-JC.
Le monument fut restauré après un incendie et embelli par Auguste qui ajouta même un obélisque de Ramses II rapporté d'Egypte. Il fut déplacé au XVIème siècle par le Pape Sisto V sur la Place du Peuple (Piazza del Popolo).
D'autres embellissements se succédèrent sous les empereurs Tibère et Néron et un arc fut érigé pour Titus en 81 ap-JC.
Après un incendie important, il fut reconstruit par Domitius et Trajan en 103 ap-JC : c'est de cette époque que remontent la plupart des restes qui ont traversé le temps jusqu'à nos jours.
Maintes fois embelli, en 357 ap-JC Constantin y ériga un second obélisque égyptien de Toutmosis III (aujourd'hui devant Saint-Jean du Latran).
Le cirque sera utilisé jusqu'aux dernières compétitions organisées par Totila en 549.
Aujourd'hui diverses manifestations ont lieux sur le Cirque Maxime, dont un festival de musique qui se tient au début de l'été où des stars pop/rock sont invitées.
Devant nous, se dessine la colline du Palatin
La colline du Palatin est une des sept que compte Rome. C'est une des parties plus anciennes de la ville.
Haute de 70 mètres, elle donne d'un coté sur le Forum Romain et de l'autre sur le Cirque Maxime. Elle est devenue un grand musée en plein air, visitable de jour.
La légende veut que Rome ait été fondée sur le Palatin. De récentes fouilles ont montré que des populations y habitaient déjà vers 1000 Av-JC. Selon la Mythologie Romaine, ce fut le lieu où Romolus et Rémus furent trouvés par la louve qui leur sauva la vie (voir Mythe de la fondation de Rome). Lorsque Romolus est devenu adulte, il y fonda la "Rome Carrée" avec les bergers provenants d'Albalonga qui - après le célèbre enlèvement des Sabine et l'union avec le peuple des agriculteurs - alla en s'agrandissant sans cesse.
Un très ancien lieu de culte, qui aurait été mentionné dans la mythologie a récemment été redécouvert lors des restauration des palais du Palatin, ce serait la grotte sacrée où la louve a recueillit les jumeaux (voir mise au jour de la grotte sacrée).
Plus tard, la colline fut habitée par des nobles et riches romains, attirés par sa splendide position. Ils construisent ici leurs villas et de leurs palais.
En 63 av JC, naquit Octave, fils adoptif de Jules César, et premier empereur de Rome avec le nom d'Auguste. Son attachement à ce lieu lui fit choisir le Palatin comme lieu où faire construire le Palais Impérial. Il acheta la maison de l'orateur Ortense, située près de la soi-disante " maison de Romulus" qui selon la tradition existait encore en 31 av JC. Il acquit également les maisons voisines et y demeura sans toutefois en faire un palais véritable.le "Domus Augustana" est achevé en 26 av JC.
Le portique central tout en marbre était orné d'un groupe de gigantesques statues. Parmi ces édifices, le premier était une Bibliothèque très grande, avec des oeuvres latines et grecques, avec au centre une très vaste Salle de Lecture, ornée de la colossale statue en bronze d'Auguste. Auguste y organisait souvent des réceptions littéraires et oratoires auxquelles devaient participer les meilleurs hommes de lettres et des artistes.
Après la bibliothèque, s’élevait le temple d'Apollo, construit entièrement en marbre blanc de Carrara, avec une porte en ivoire sculpté. Devant le palais il y avait même un temple de Vesta. Aujourd'hui l'unique partie de cette époque dont on conserve quelques restes, est la "Casa di Livia" la maison de Livie.
A la mort d'Auguste, les successeurs habitèrent le Palatin, qui devint ainsi la demeure habituelle des familles impériales. L'empereur Tibère, successeur d'Auguste fit ériger le Domus Tiberiana, aujourd'hui recouvert du Jardin Farnese.
La partie la plus monumentale du Palatin est le "Palais des Flavi" érigé par Domitien. Les salles étaient destinées aux réceptions exceptionnelles et aux autres occasions solennelles. La partie principale était une basilique. Les agrandissements de la résidence impériale sont dus à Tibère et à Caligula. Néron y fit construire le domus Transitoria et le jardin qui relie le Palatin à la colline de l'Esquilin. Septime Sévère compléta une dernière fois les palais impériaux du Palatin.
L'édifice fut démoli par le Pape Sisto V, il reste toutefois une très grande terrasse d’où on admire un panorama merveilleux.
Septime Sévère construisit également les Thermes dont on conserve des restes.
On conserve aussi des restes du Pedagogium, où s’instruisaient les membres de la garde impériale. Le Stade est un autre édifice indépendant, érigé par l'empereur Domitien pour les jeux athlétiques et pour les exercices militaires.
Comme le Forum, les palais impériaux furent abandonnés lorsque Rome fut désertée.
Au Moyen âge on construisit ici des fortifications et des jardins de riches familles. Les Farnese et les Barberini y créèrent ensuite des parcs et des vignes, dont les célèbres "Jardins Farnesina" remplis de plantes ornementales.
Aujourd'hui, comme dans beaucoup d'autres lieux de Rome, les fouilles continuent sur le Palatin.
Nous remontons vers le Tibre, en passant par la Place "Bocca de la verita"
La place prend son nom de la célèbre Bouche de la Vérité (Bocca della verità), masque placé dans le portique de l'église de Santa Maria in Cosmedina.
Selon une célèbre légende romaine, la bouche de cette ancienne plaque d'égout mangerait la main de tous ceux qui en la plaçant à l’intérieur prononcerait un mensonge.
La place est située au centre de l'ancienne zone marchande de Rome, entre le port fluvial près de l'île Tiberine, et l'Emporio.
Tombé sous l'influence byzantine après la chute de l’empire, elle fut le centre d’une colonie grecque.
Trois églises chrétiennes y furent construites.
Jusqu'en 1868 il s'y tenaient les exécutions capitales par guillotine.
Le Forum Boarium
Sous les romains, c'était le forum Boarium, et aujourd'hui la place se vante d’un ensemble de monuments unique au monde : deux temples antiques bien conservés, une fontaine du XVIIIème, une église du haut moyen-âge avec un splendide clocher.
Le soi-disant temple de Vesta (ou temple rond) est un des plus anciens. Son plan est circulaire, il date du IIème siècle av JC. Attribué par erreur à Vesta en raison de sa ressemblance avec le temple homonyme situé sur le Forum romain, il est en réalité dédié à Hercule.
A côté on trouve le temple de Portunus, divinité du port fluvial, un exemple d'architecture gréco-romaine du IIème siècle av JC. Siège jusqu'au XIXème de l'église de Santa Maria Egiziaca, ex-courtisane, protectrice des femmes de mauvaise renommée.
De l'autre côté de la place, l'arc de Janus date du IVe siècle. Derrière la basilique San Giorgio in Velabro élevée au VIIe siècle contigüe à l'arc Arco degli Argenti.
Nous traversons le Pont Palatino et nous avons une belle vue sur le le Ponte Rotto (Pont rompu), la seule arche survivante du Ponte Aemilius, premier pont en pierre de Rome, construit entre -179 et -142.
Restauré plusieurs fois à partir du 13e siècle, il s'écroula définitivement en 1598.
nous revenons par l'ïle Tiberine et découvrons le quartier du théatre de Marcellus.
Construit sur le Champ de Mars à Rome, le théâtre fut commencé sous Jules César et terminé sous Auguste. C'est le plus ancien théâtre en pierre de Rome qui ait subsisté.
Il est dédié au neveu d'Auguste, Marcellus, et était formé de trois étages pouvant contenir environ 13 000 spectateurs.
Il reste une grande partie de l'édifice, car il fut utilisé comme palais au Moyen Âge.
Le palazzo dei Savelli domine les deux premiers étages d'arcades antiques.
Le Temple d'Apollon Sosiano
Le temple d'Apollon Sosiano, ou plus exactement le temple d'Apollon Circus, se trouvait à proximité du cirque Flaminius et du Théâtre de Marcellus.
Les trois colonnes redressées aujourd'hui visibles appartiennent à la reconstruction de l'époque augustéenne, mais le culte du dieu Apollon y était pratiqué depuis longtemps, au moins depuis le Ve siècle avant notre ère.
C'est après une peste, en 431 avant J.-C. que fut inauguré le premier temple dédié à Apollon guérisseur par le consul Gnaeus Julius. Il fut restauré et modifié par la suite, dont en -179 par le censeur Marcus Aemilius Lepidus, lors de la construction du théâtre voisin.
Le temple, orienté vers le sud, jouxte le temple de Bellone. Le podium du temple était taillé dans le tuf à l'époque d'Auguste.
L'intérieur des parois de la cella était décoré avec du marbre africain, dont une frise représente des scènes de batailles liées au triomphe d'Octave en 29 avant J.-C.
Le fronton du temple était décoré avec des sculptures prises sur un temple grec classique datant du Ve siècle avant J.-C., représentant des Amazones luttant contre des Grecs (actuellement au musée de la Centrale Montemartini)
Les décorations étaient novatrices, avec l'adjonction d'éléments floraux pour célébrer Auguste, comme les lauriers de la frise ou les chapiteaux corinthiens modifiés.
L'utilisation du marbre était une nouveauté. Seule la façade était construite en marbre, le reste étant en pierre plus malléables comme le tuf ou le travertin.
Le Monument Victor Emmanuel II
Ce monument imposant de marbre blanc, le Vittoriano, fut construit entre 1885 et 1927 en l'honneur de l'Italie unifiée, sous son premier Roi, Victor Emmanuel II de Savoie. C'est un édifice de style néo-classique conçu par Giuseppe Sacconi.
On y accède à travers un vaste perron, occupé à moitié par le Monument aux soldats inconnus, l’Autel de la Patrie, où se trouve enterré un soldat de la première Guerre Mondiale, souvenir des innombrables morts tombés pendant la Grande Guerre qui sont restés sans sépulture ou qui n’ont jamais été identifiés.
Une statue du Roi de 12 mètres de hauteur est placée devant le très grand portique.
À l'intérieur du Monument, se trouve le Musée Central du Risorgimento.
En face, le Palais de Venise (Palazzo di Venezia) est en particulier resté dans les mémoires comme le lieu depuis lequel Mussolini tenait ses discours à la population.
Ce monument, assez mal accueilli, est encore de nos jours peu apprécié des romains compte tenu de sa masse imposante qui rompt avec l’harmonie des autres bâtiments et qui cache le forum romain. Les habitants l’appellent souvent la « machine à écrire ». Ce dénigrement devenu tradition populaire est selon nous peut-être un peu une mode partagée « par tous ceux de bon goût qui comprennent l'esprit de Rome »
nous allons faire le tour du bâtiment en attaquant par la droit.
Le Capitole est considéré comme le centre de Rome, ce qu'il est depuis l'antiquité où il était le centre du pouvoir et le cœur religieux de la cité avec plusieurs temples aujourd'hui disparus comme le temple de Jupiter (voir colline du Capitole).
Les Roi, Empereurs, et dirigeants de Rome ont au cour des siècles voulus marquer de leur empreinte ce lieu mythique, qui a connu ainsi beaucoup de bouleversements architecturaux où participèrent de grands artistes des diverses époques
L'actuelle place, élégante et harmonieuse à l'architecture renaissance, fut exécutée par Michel Ange à l'initiative du Pape Paul III (1534-1549).
Elle est ouverte vers l'ouest, alors que dans l'antiquité elle donnait sur le forum.
Michel Ange réalisa l'escalier monumental, la place, recomposa les façades des palais, et construit un troisième palais (Palazzo Nuovo) en face du palais des Conservateurs (14e) avec un campanile. Ceux-ci sont identiques pour contribuer à l'harmonie de la place.Le Palais Sénatorial (12e) ferme la place là où la vue s'ouvrait autrefois sur le forum.
L'ensemble abrite les musées du Capitole.
Au centre, la statue équestre de Marc Aurèle (120-180), de 2,7 m de hauteur, y fut transférée en 1538 depuis le Latran sur ordre de Paul III. C'est une des rares statues de bronze rescapée de l'antiquité. L'original se trouve au musée, elle montre l'empereur en vainqueur des Germains, levant la main droite en signe de paix.
Dans le domaine artistique, cette oeuvre est considérée comme le modèle « parfait » de la statue équestre.
Au haut de l'escalier (la Cordonata) dont les balustrades sont ornées de marbres antiques, se dressent les statues colossales des frères demi-dieux Castor et Pollux, fils de Jupiter.
En bas, deux lions égyptiens de basalte noir.
Le Palais des conservateurs remplaça le siège des corporations (bâtiment du 14e). Il fut transformé par Michel Ange mais terminé par Giacomo Della Porta (1564-1568). Il abrita les Conservateurs qui étaient les officiers municipaux de l'urbanisme et de l'entretien des bâtiments.
Le Palazzo nuovo (Le Palais Neuf), est la copie du Palais des Conservateurs, il fut achevé par les frères Rainaldi (1603-1654). C'est le bâtiment historique du Musée du Capitole.
Le Palais des Sénateurs est le siège de la Mairie de Rome. Il a été construit au 13e siècle sur les fondations du tabularium. Les personnages de la fontaine devant la façade représentent le Tibre et le Nil.
Le Capitole antique romain et la place contemporaine Santa Maria in Aracoeli
En descendant de la place, un escalier monte à l'église médiévale de Santa Maria en Aracoeli, basilique qui remonte au quatrième siècle, où selon la légende, la Sybille prédit à Auguste l’arrivée du Rédempteur.
Reconstruite en style roman- gotique par les Moines Franciscains, elle leur fut confiée en 1250 par Innocent IV. A l’intérieur, l’histoire de Saint Bernard y est peinte.
D'en haut, nous avons une superbe vue sur le Forum.
La vallée du forum était à l'origine un terrain marécageux et inhospitalier.
Elle servit du Xe au VIIe siècles avant notre ère comme nécropole pour les villages des collines environnantes.
C’est vers 600 av JC, sous le règne du roi étrusque, Tarquin l'Ancien, le terrain fut drainé et le Cloaque Massima fut construit, pavé de terre battue qui devient le centre de la vie citadine.
Les édifices que nous voyons aujourd'hui sur le Forum ne sont pas tous de la même époque, et peu à peu, certains des plus anciens devinrent invisibles, enssevelis sous la terre accumulée pendant des siècles ou servant de fondations à de nouvelles constructions.
Il demeura longtemps la principale place, avec une importance historique, religieuse, et politique, rassemblant des temples importants, sanctuaires et aussi centre de la vie politique romaine (Curie du sénat romain ...).
Le forum était continuellement encombré d'avocats, plaideurs, prêtres et marchands.
Depuis la tribune en pierre des Rostres, les hommes politiques pouvaient s'adresser au peuple.
Surchargé au Ier siècle av. J-C, Jules César construisit un autre forum. D'autres suivront sous l'empire romain à l'instar d'Auguste et de Trajan ...
La Via Sacra (Voie Sacrée) traverse le forum d'est à ouest. Sur cette allée les généraux victorieux défilaient pour rendre grâce dans le Temple de Giove Ottimo Massimo (temple de Jupiter) sur le Capitole.
Place de VENISE
Ce n'est pas du tout une place typique de Rome, mais plutôt un des noeuds de circulation du centre de la capitale, qui sert de semi rond-point et d'où partent trois grandes avenues : la via dei Fori imperiali, la via del Corso et la via del Teatro di Marcello.
C'est à côté du Capitole, au départ de l’avenue impériale (fori imperiali), que se trouve la place de Venise, vaste espace qui pris sa forme actuelle à la fin du 19è.
La place est entourée du Palais Venezia, qui abrite un important musé, de l'église Saint-Marc, du Palais Bonaparte, du Palais des Généraux, et est dominée par l'imposante masse blanche du Vittoriano, le Monument à Vittorio Emanuele II (Victor Emmanuel II).
La colonne de Trajan est haute de 29,78 m. Elle est constituée de 17 grands blocs de marbre : dans le soubassement (de 10m), une porte d'entrée reliée à la Basilique introduit à l'escalier en escargot, qui est éclairé par d’étroites fentes et menait au sommet de la colonne.
La colonne devait servir comme tombe de l'empereur : dans une chambrette du soubassement a en effet été conservée l'urne d'or avec les cendres de Trajan.
Sur l’extérieur de la colonne, se déroule une spirale (23 tours pour 200 m de longueur), c'est une narration en bas-reliefs des deux guerres conduites au début du IIème ap.JC par Trajan contre les Daces.
Entre les deux guerres, il y a une figure de la Victoire écrite sur un bouclier. Le relief fut exécuté lorsque la colonne avait déjà été élevée, pour tenir compte du point de vue de l'observateur : en effet la largeur des bandes augmente au fur et à mesure que l'on va vers le haut, de sorte que du bas elles apparaissent toutes de même largeur.
Après la mort de l'empereur et de sa femme Plotine (121 ap JC), Hadrien fit construire un grandiose temple dédié à Trajan, dont il ne reste qu’une seule colonne de marbre blanc.
Une petite chapelle fut construite bien plus tard, adossée au soubassement de la colonne, appelée Saint Nicolas de la Colonne, dont le clocher était dans la colonne elle-même.
Cette très ancienne chapelle fut démolie en 1500 par ordre de Paul III.
À l'époque de Sisto V, autour de 1587, la statue de Trajan sur le sommet de la colonne fut substituée par celle de Saint Pierre.
Par chance, le coût du transport de la colonne en France était si élevé que Napoléon III renonça en 1865 à voler cette oeuvre d'art, par contre les bas-reliefs furent remarqués en craie. On remarqua à cette occasion des traces d’émaille d'or et de couleur vermeil et bleu.
Actuellement elle est au centre d’une considérable campagne de fouilles qui tend même à mettre en lumière de nouveaux éléments mais surtout à rendre son unité au Forum, aujourd’hui coupé par la présence des boulevards (construits lors des "grand travaux" dirigés par Mussolini en son temps)
Dernier des forums Impériaux construits, le forum de Trajan était aussi de son temps le plus grandiose.
Il fut commencé en 107 ; année du triomphe de Trajan sur les Daces, et fut terminé en 113 ap.JC.
C'est l'oeuvre de l'architecte Apollodoro di Damasco.
Construit pour créer un espace utile, on coupa le col qui unissait la colline du Capitole à celle du Quirinale. Preuve en est l'inscription à la de base de la Colonne de Trajan :
"a declarandum quantae altitudinis mons e locus tantis operibus sit egestus"
"Pour indiquer combien était haut le col qui avec ces travaux a été démoli"
La colonne servait même à indiquer la hauteur originaire du col coupé pour libérer l'aire du forum. Ces travaux entrainèrent la destruction de l'Atrium Libertatis (où se déroulait la libération des esclaves), et une portion de la muraille Serviane entre le Capitole et le Quirinale, dès lors dépourvue de fonction.
Le Forum de 300m sur 185m s'articulait en des terrasses surélevées les unes par rapport aux autres.
L'entrée était du côté du Forum d'Auguste, au travers d'un grand arc surmonté de la statue de Trajan sur son chariot tiré par six chevaux.
Au centre de la vaste place rectangulaire, trônait la grandiose statue équestre de Trajan.
Deux côtés étaient fermés par des portes à colonnades, où devaient être exposées des statues des précédents empereurs et des membres de leurs familles.
Le fond de la place était occupé par l'imposante Basilique Ulpia (de Marc Ulpio Traiano, nom complet de l'empereur) qui mesuraient 170 x 60 m, c’était la plus grande qui fut construite à Rome.
L'intérieur était divisé en 5 nefs séparées par quatre files de colonnes.
Parmi ses fonctions, outre celles qui sont ordinaires, judiciaires et économiques, elle avait aussi le rôle de l’Atrium Libertatis qui fut détruit.
Derrière la Basilique il y avait deux bibliothèques encadraient la colonne, une grecque et une latine
Érigé à l'initiative d'Agrippa en 27 av. J.-C., le Panthéon fut détruit par un incendie en 80 apr. J.-C. et reconstruit ensuite sur l'ordre de l'empereur Hadrien, entre 118 et 128 apr. J.-C.
Cette dernière campagne de travaux vit la création de la grande coupole à caissons, s'élevant à 43 m au-dessus du sol et percée d'un oculus.
L'édifice est un temple dédié à l'ensemble des dieux de l'Antiquité, à Mars et à Vénus en particulier, les protecteurs de la Gens Iulia.
Il devient une église chrétienne vouée à Sainte-Marie-aux-Martyrs en 609.
Il se situe sur la jolie place Piazza Rotonda
Description du Panthéon
Son porche d'entrée est doté de seize colonnes supportant un fronton en avancée.
La coupole qui symbolise la voûte céleste était non seulement l'image du lieu de résidence des dieux mais aussi celle de l'univers sous le contrôle de Rome.
Grace aux techniques les plus élaborées de l'époque, le Panthéon laisse un des témoignages des plus important du génie romain. Avec plus de 18 siècles, sa coupole détient le record mondial de portée des voûtes.
Si le Panthéon actuel est particulièrement bien conservé, son environnement a subit de nombreuses transformations.
Autrefois au fond d'une vaste cour, le Panthéon est aujourd'hui en contact direct avec la rue. En outre, si le temple dominait auparavant le site, il est désormais en contrebas à cause du réhaussement du sol de Rome au fil des siècles
Nous mangeons sur le bord de la Place dans un petit restaurant, le bruit et les mouvements de foule sont étourdissants. Un couple près de nous prend un café, ils sont mignons tous les deux quand tout à coup venu de nul part, une déjection nauséabonde et immonde s'écrase sur le tête du Monsieur aspergeant par la même occasion sa chemise, son pantalon et les affaires de la dame, après un moment de silence, la dame éclate de rire et essuie ardemment le désastre. Le monsieur semble perdu et se pose surement la question de savoir si c'est une mouette ou une autruche qui n'a pu l'éviter.
Piazza Navona
Cette superbe place, certainement une des plus fameuses de Rome, est un des centres d'attraction touristique de Rome.
La place Navone qui s'allonge sur près de 240 mètres a gardé la forme du stade de Domitien (Ier siècle de notre ère), les arcs du cirque subsistent encore sous la chaussée
Ses pavés actuels remontent au XVIe siècle.
Comme l'ensemble du quartier, la place fut réaménagée lors de la Renaissance, elle est devenue le centre de cette réussite baroque.
Un important marché s'y installa à partir du 15 e siècle.
La place Navone continue d'être l'une des plus animées de Rome, avec ses artistes peintres qui exposent. Plusieurs cafés chics et restaurants bordent la Place occupée par trois fontaines des plus baroques de Rome.
C'est Le Pape Innocent X qui décida la construction de la colossale fontaine centrale en 1651, la Fontaine des Quatre Fleuves – réalisée par Le Bernin. Elle est formée de quatre statues représentant le Nil, le Gange, le Danube et le Rio de la Plata. En son centre, l'obélisque provenant du cirque de Maxence y fut élevé, mais il était initialement dans le temple d'Isis.
La fontaine au sud de la place, Fontaine du Maure dont le personnage central ressemblerait au Bernin a été dessinée par ce dernier et réalisée par Giacomo della Porta en 1654.
Celle du nord, la Fontaine de Neptune fut construite au 16e siècle. Neptune fut sculpté au 19e par Antonio della Bitta.
La belle église de Sant' Agnese in Agone domine le côté ouest le la place, elle fut construite au 17e, ordonnée par Innocent X et réalisée pa Girolamo, Rainaldi et Borromini.
A côté de Sainte Agnès, le Palais Pamphili fut agrandi par Innocent X (de son nom de baptême Giovanni Phamphili) au 17e, c'était le palais de sa famille dont il était issu avant devenir cardinal, puis Pape. De nos jours il abrite l'ambassade du Brésil en Italie.
Un peu d'histoire
La place Navone a gardé la forme du stade de Domitien, dont les arcs subsistent encore sous la chaussée. Ses pavés actuels ont été foulés par les apôtres du XVIe siècle: saint Ignace de Loyola, saint François Xavier.
Ici se tenaient des défis en tous genres : boxe, poésie, athlétisme, puis plus tard combats de gladiateurs.
Comme presque tous les lieux destinés au divertissement des romains, il était entouré de tavernes et de bordels.
Les prostituées de luxe aguichaient les clients en exposant des peintures qui expliquaient leurs spécialités. Les esclaves, par contre, étaient exposées nues pour les possibles clients. Ces humiliations touchèrent même Sainte Agnès, à qui est justement dédiée l'église élevée par les Borromini.
Nous repassons près du Panthéon ou la foule est toujours aussi dense, pour nous diriger vers la Fontaine de Trévi
Piazza Colonna
Située au centre de la place, la colonne est présente à cet endroit depuis l'antiquité. Elle fut érigée en l'honneur de Marc-Aurèle en 180 sur le modèle de celle de Trajan, pour commémorer les campagnes militaires de l'empereur.
La place fut bâtit à la fin du XVIe siècle par le pape Sixte V, près de la chambre des députés.
En face de la colonne, se trouve l'entrée du Palazzo Chigi, qui était par le passé l'ambassade de l'Empire austro-hongrois, et est désormais le siège du Conseil des ministres.
Se trouve aussi le Palazzo Wedekind, la maison historique du journal quotidien Il Tempo dont le portique est porté par des colonnes ioniques qui proviennent de l'antique cité de Véies.
D'autres palais d'importances occupent la place, et en face, sur la Via del Corso, se situe la Galleria Colonna, (aujourd'hui Galleria Alberto Sordi).
L'élégante fontaine fut conçue par Giacomo della Porta, au nom de Grégoire XIII, et alimentée par l'Aqua Virgo.
La Fontaine de Trevi est la plus artistique de Rome, présente dans l'imaginaire collectif grâce à La Dolce Vita de Fellini.
Son histoire s’enchevêtre avec celle de la ville de Rome, depuis les débuts de l'empire.
Histoire de la fontaine
La fontaine est le terminus de l'Acqua Vergine, l'aqueduc construit par Agrippa - général et ami d'Auguste - pour alimenter ses thermes adjacents au Panthéon, qui a été inauguré en 19 avant notre ère. Ces thermes furent les premiers ouverts à un usage public.
Pline l'Ancien nous a rapporté une légende sur le nom de l'aqueduc qui viendrait qu'une fillette aurait indiqué aux soldats d'Agrippa assoiffés l'emplacement de la source (à Salone près du VIIIe mile de la Via Collatina). Cette légende fut sculptée en haut à droite de l’œuvre du centre en 1762 par Andrea Bergondi.
L'aqueduc fut gravement endommagé par les Goths en 537 qui détruisirent aussi les autres aqueducs. Il a été restauré pour la première fois en 790, puis en 1453 à la demande de Nicolas V (1447-1455). A cette occasion, une nouvelle fontaine fut installée dans le quartier du « Trejo », qui deviendra plus tard celui de « Trevi », attribuée à Leon Battista Alberti et à Bernardo Rossellini. Elle était en position perpendiculaire à l'actuelle, disposant de trois bouches et d'un grand bassins en remplaçant des trois précédents. Le mur sur lequel elle était adossée portait les armoiries de Nicolas V et de la Ville.
La fontaine fut importante pour la ville qui s'habitua à disposer d'eau de source après avoir utilisé l'eau du Tibre pendant des siècles.
Elle aurait été restaurée en 1563 par Giacomo Della Porta.
En 1570, fut décidé de construire 18 fontaines publiques alimentées par l'eau de l'Acqua Vergine, en plusieurs lieux de la ville tel qu'en ces endroits : montée de San Sebastianello, Place d'Espagne, Place du Peuple, Place Navone, Place de la Rotonde, Place San Marco, Campo dei Fiori.
Le projet fut confié à Giacomo Della Porta, et la première fontaine construite fut celle de la Place du Peuple en 1572.
En 1640, sous le pontificat d'Urbain VIII Barberini (1623-1644), Gian Lorenzo Bernini fut invité à concevoir une nouvelle fontaine et une nouvelle place, à proximité du Palais familial (Palazzo Barberini) en cours d'achèvement. Les projets initiaux présentés par le Bernin n'ont pas été réalisés, car peut-être trop chers.
Cependant, la place fut réaménagée, elle fut amplement agrandie et l'orientation de la fontaine fut changée,. Auparavant, ele s'affichait sur la Piazza dei Crociferi.
Le Bernin construisit toutefois deux bassins semi-circulaires concentriques, contre un mur de projection concave où devaient etre installés des statues. À côté de la fontaine se trouvait un grand lavoir qui a été déplacé Piazza del Lavatore.
Les travaux furent interrompus, à cause des frais de guerre engagés par la papauté contre la famille Farnèse (Duché de Parme et de Plaisance) dans la guerre de Castro.
Puis, à sa succession en 1644, avec le procès contre les Barberini et le nouveau pontife Innocent X Pamphilj, le projet du Bernin tomba aux oubliettes. Ce dernier, tombé en disgrâce, eu la charge de prolonger l'aqueduc jusqu'à la Place Navone où une sculpture monumentale devait être construite devant le palais familial (Palais Pamphilj) par Francesco Borromini.
Le projet demeura en suspens pendant près de 60 ans, jusqu'à Clément XI qui remit la question sur le tapis. Cependant, aussi bien les projets de Carlo Fontana (un obélisque sur un groupe de rochers, sur le modèle de la Fontaine des Quatre Fleuves), ou de Bernardo Castelli (une colonne sur un socle rocheux, avec une rampe en spirale), n'eurent pas davantage de succès que précédemment.
Nicola Salvi meurt en 1751 et Maini un an plus tard.
Giuseppe Pannini (architecte de l'aqueduc de l'Aqua Vergine) est chargé de finaliser le travail, mais fut renvoyé à cause de ses modifications par rapport à l'original. Les trois petits bassins sous le char sont de son initiative. Nouveau retard. En 1759, la tâche a été confiée au sculpteur Pietro Bracci, secondé par son fils Virginio.
La fontaine est finalement achevée après l'exécution du centre sculptural, sous le pontificat du pape Clément XIII Rezzonico. La troisième inauguration eu lieu Le 22 mai 1762, après trente ans de construction.
Depuis la première esquisse de Maini jusqu'à Bracci, les idées du siècle des lumières, venues de France s'infiltrèrent à Rome. On leur doit le cheval noir et le cheval blanc réalisés par Bracci.
Architecture de la fontaine de Trevi
La fontaine se trouve contre le Palais Poli qui date de 1728-1730. Le niveau du sol de la place fut abaissé en raison du niveau bas de l'aqueduc de l'Acqua Vergine.
Le thème de l'ensemble de la composition est la mer.
Une grande piscine rectangulaire aux coins arrondis est entourée par un passage, lui-même entouré par un court escalier qui remonte au niveau de la rue un peu plus haut.
Entre le coté gauche et droit de la rue, la différence de niveau est importante.
La scène est dominée par une falaise rocheuse qui occupe toute la partie inférieure du bâtiment, et par, au centre, une grande niche encadrée de colonnes, avec un plafond à caissons, occupée par une grande statue d'Océan qui conduit un char en forme d'un coquillage tiré par deux chevaux ailés, qui à son tour est conduit par un plus grand nombre de tritons.
De part et d'autre de la grande niche centrale, s'en trouvent deux plus petites. A droite, se trouve la statue de la Salubrité et à gauche celle de la Prospérité de Filippo della Valle, allusion aux effets d'une eau pure.
Les trois niches sont séparées par quatre grandes colonnes. Les deux chevaux sont désignés comme "le cheval agité" (à gauche), plus dynamique que l'autre : "le cheval calme", attitudes qui se retrouvent dans l'océan, parfois calme, parfois agité.
Les deux panneaux au dessus des petites niches comportent des bas-relief représentant Agrippa qui approuve la construction de l'aqueduc Aqua Virgo (à gauche, au-dessus de l'abondance) et à droite, la légende de la fillette qui indique aux soldats à l'emplacement de la source.
Les quatre grandes colonnes corinthiennes supportant un panneau où au dessus de chaque colonne se trouvent quatre petites statues allégoriques, de gauche à droite, l' « abondance de fruits », la « fertilité des champs, la « Richesse d'automne » et l' « Aménagement des jardins ».
Entre les deux statues centrales, surmontée par l'imposant blason des armes du pape Clément XII soutenu par deux angelots, se trouve, au centre, la grande inscription inaugurale.
CLEMENS XII PONT MAX
AQVAM virginem
COPIE ET SALVBRITATE COMMENDATAM
CVLTV MAGNIFIQUE ORNAVIT
Anno Domini MDCCXXXV pontife VI
La falaise de travertin, est sculptée aussi d'animaux et de plantes, au milieu des divers courants d'eau. Ses derniers éléments sont l'oeuvre de divers artistes tels que Maini, Pincellotti, Bracci, Della Valle, avec la participation d'une foule d'artisans de différentes spécialisations (orfèvres, menuisiers, peintres, maçons, sculpteurs ...), organisés par Salvi.
L'eau en émerge de plusieurs sorties endroits, pour s'écouler dans le grand bassin, contribuant au caractère unique et monumental de la plus célèbre fontaine au monde.
L'eau émerge notamment de dessous le char, pour remplir trois bassins avant de tomber dans la piscine. Ces trois réservoirs ne faisaient pas partie de la conception originale de Salvi, mais ont été ajoutés par Giuseppe Pannini.
Sur les rochers couvrant la rampe sur le côté gauche de la fontaine a été sculpté un grand pot de travertin, qui n'a rien à voir avec le reste du thème de la fontaine. Les commérages de l'époque (qui semblent toutefois crédibles) rapportent que Salvi le fit sculpter pour importuner la vue d'un barbier que celui-ci avait sur la fontaine depuis sa boutique, car il critiquait continuellement le travail de l'architecte.
Coutume
Dans le bassin qui représente la mer, les touristes jettent une pièce de monnaie pour s'assurer de leur retour à Rome.
Un autre rite romantique est lié à la fontaine : sur le côté gauche, se trouve la " petite fontaine des amoureux". Selon la légende les couples qui boivent à cette fontaine ont le privilège de se rester toujours fidèles
Il y a beaucoup de monde et il faut jouer des coudes pour pouvoir la voir. Quelques photos et nous retournons dans une ruelle plus calme. Nous nous posons sur des marches pour déguster notre 3ème glace (Cookies, ananas, pistache). Des jeunes arrivent avec le portable à la main, ils sont comme nous ils cherchent une cache, nous les laissons faire et une fois la cache trouvée, nous les rejoignons et partageons la découverte en anglais.
La muraille d'Aurélien fut construite entre 270 et 273 par l'empereur romain Aurélien afin de défendre la ville des attaques des barbares.
Il existait déjà une muraille, le Mur Servien, contruit sous la République et qui entourait les septs collines, mais la ville s'était développée bien au-delà.
Jusque là, le territoire même de l'empire romain suffisait amplement à protéger Rome. Mais au troisième siècle, une crise commença, avec la nouvelle menace des tribus barbares qui se déplaçaient vers la frontière germanique.
Le Mur d'Aurélien était long de 19 km, aujourd'hui il en reste 12.5 km.
Pour le construire rapidement et aussi pour des raisons économiques et militaires, beaucoup d'édifices antérieurs furent inclus dans le mur. Parmi ceux-ci, l'Amphithéâtre Castrense, la Pyramide de Cestius et une partie de l'aqueduc Aqua Claudia sur la Porte Majeure (Porta Maggiore). De nombreuses demeures furent aussi incorporées, on peut d'ailleurs en de nombreux endroits apercevoir les fenêtres obstruées.
Du temps de Maxence, il fut quelque peu renforcé, mais sous Honorius au début du Vè siècle, la hauteur en fut doublée en raison de la menace des Goths (de 6,5m), créant ainsi un double chemin, sur un niveau inférieur (devenant couvert et pourvu de fentes) et un niveau supérieur crénelé.
Même les tours furent renforcées avec une seconde plane.
Le mausolée d'Hadrien sur la rive droite du Tibre fut à cette époque incorporé au mur.
Pendant les guerres contre les Goths, le mur subit de lourds dommages.
Lundi 1er mai:
Les deux premières journées commencent à se faire sentir, nous décidons de nous rendre vers la Place d'Espagne, c'est en descente.
Nous nous rendons ensuite à la Place Berberini pour prendre le métro, nous changeons à Termini et nous nous orientons vers le cirque Maximus.
Les Thermes de Caracalla sont un des exemples les plus grandioses des thermes impériaux, dont une grande partie de la structure est conservée. Ils furent voulus par l'empereur Caracalla, construits entre 212 et 217.
Polemio Silvio, au Vème siècle, les décrivait comme une des sept merveilles de Rome, ils étaient célèbres pour la richesse de leur décoration et des oeuvres d’art qui les ornaient.
Pour sa construction, fut construit en 212 l’aqueduc de l’Aqua Antoniniana, qui traversait la via Appia avec l'Arc de Druso.
Les murs extérieurs furent par contre l’oeuvre des deux derniers empereurs de la dynastie des Sévères, Eliogabale et Alexandre Sévère.
Des travaux de restauration furent réalisés par la suite.
Suite à la destruction d’aqueducs par les goths en 537, les thermes cessèrent de fonctionner.
Les Thermes de Caracalla pouvaient accueillir plus que 1.500 personnes. Mesurant avec ses murs extérieurs 337 mètres x 328, et le seul corps central 220 mètres x 114.
La clôture extérieure était constituée d'un portique, dont on conserve très peu de restes.
Sur le côté de fond, une sorte de dôme couvert, muni de gradins, cachait les énormes citernes, qui avaient une capacité de 80.000 litres. Sur les côtés, il y avait deux salles servant de bibliothèque.
Un chemin surélevé suivait le côté intérieur de l’enceinte.
L'espace compris entre l’enceinte et le corps central était occupé d'espaces verts.
L'accès au corps central se faisait par quatre portes, elles introduisaient dans une salle carrée, peut-être l'apodyterium (le vestiaire), puis à des lieux de baignade, où se pratiquait divers exercices sportifs, soi en plein air, soi à l'abri. Suivait, une chambre rectangulaire, caractérisée par de petites ouvertures obliques qui permettaient d'éviter la dispersion de la chaleur, c'était le laconicum (bain turc) ; da là on pouvait passer au calidarium, une grande salle circulaire, de 34 mètres de diamètre, avec au centre un grand bassin circulaire d'eau chaude.
Un parcours similaire pouvait s’effectué dans l'autre moitié de l'édifice, parfaitement symétrique.
Le parcours continuait, cette fois-ci unique, dans le tepidarium, un lieu plus petit. Puis à travers le frigidarium du salon central, de forme basilicale, où la baignade se terminait dans le natatio, la piscine en plein air.
Au centre des espaces rectangulaires qui occupaient les petits côtés du frigidarium, il y avait probablement les deux bassins de granite (qui furent déplacés plus tard pour en faire les fontaines de la place Farnèse). D’autres bassins récupérés se trouvent maintenant dans la cour du Belvédère (des Musées du Vatican).
Quatre colonnes de granite, par contre, décoraient le natatio : l'unique colonne survivante se retrouve, en 1563, sur la place de la Sainte Trinité à Florence.
D’autres oeuvres d'art furent retrouvées au cours de fouilles et à diverses époques, mais surtout au XVIème siècle : les trois gigantesques sculptures Farnèse, le Taureau, la Flore et l’Hercule, maintenant au Musée archéologique national de Naples ; la mosaïque avec des athlètes (photo ci-contre), découvert en 1824, est maintenant aux Musées du Vatican.
En 1901 et en 1912 les souterrains furent dégagés, travail qui continua en 1938, lorsqu’on découvrit le mitreo, le plus grand connu à Rome.
Pendant toute la seconde moitié du XXème siècle, la partie centrale des thermes a été utilisée pour des concerts et des représentations théâtrales. En 2000 le complexe a été libéré de ces structures modernes.
Etant fatigués, nous prenons le bus 628 près du Cirque Maximus pour nous rendre sur la Place Navona.
Nous mangeons une Pizza dans un petit restaurant aux abords de la Place puis rejoignons le Tibre par de petites ruelles.
Après un petit arrêt dans le parc à gauche du château, nos repartons vers la Place Cavour.
La Piazza Cavour est une place de Rome, située entre la piazza Adriana et via Triboniano, dans le quartier de Prati.
La place, dédiée à l'homme d'état du Piémont Camillo Benso, comte de Cavour, est située dans une zone partiellement occupée par le prata Neronis, qui tire son nom de l'ensemble de la paroisse.
Dans le jardin central, créé entre 1895 et 1911 par Nicodème Severi se trouve un monument dédié à l'homme d'état: une statue en bronze sur un socle avec une plate-forme en granit et un piédestal de marbre, entouré par des allégories de l'Italie et de Rome, de la Pensée et de l'Action. Le travail, créé par Stefano Galletti, a été commencé en 1885 et achevé en 1895, dix ans après la pose de la première pierre.
Devant la place on trouve une église évangélique valdese, la maison de la communauté des fidèles romains, et de la Faculté de théologie, ainsi que le Cinéma-Théâtre Adriano (Teatro Adriano) ; sur la place on peut également remarquer la monumentale façade arrière du Palais de Justice de Rome, surnommé le Palazzaccio.
Nous remontons la via Tacico et la Via Ezio jusqu'à la station de métro Lepanto qui va nous déposer à la Station Castro Pretorio qui se situe à 500 m de notre Hôtel.
Nous faisons quelques cachettes en cours de route.
Il est un peu tôt car le rdv pour le départ est fixé à 16 h 30, mais nous ne sommes pas les seuls à nous reposer dans le salon de l'Hôtel en attendant le départ. Les jambes sont lourdes.
Le bus nous attend à l'heure et nous dépose à l'Aéroport pour prendre notre vol EZY4246.
Nous sommes de retour à la maison à 23 h 30. Quel beau week end !