Vendredi 14/02/2003 au soir
Petite surprise cette année, pour la Saint Valentin, Denis m’emmène passer un week end en Belgique.
Samedi 15/02/2003
Bruges est une ville de Belgique située en Région flamande, chef-lieu et plus grande ville de la province de Flandre-Occidentale.
Elle est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial depuis l'an 2000. Elle fut également la capitale européenne de la culture en 2002, en même temps que la ville espagnole de Salamanque.
Elle est appelée « Venise du Nord » car elle possède de nombreux canaux qui encerclent ou traversent la ville et sur les bords du centre ville desquels se trouvent encore des restes de forteresse ainsi que des moulins.
Bruges a encore un port important et héberge le Collège d'Europe.
Nous visitons la grand Place, puis nous nous promenons sur les bords des canaux.
Vues du Quai Rozenhoed
Il fait très froid, nous sommes en février.
Enclos du Béguinage et son monastère de la vigne : Le béguinage de Bruges (appelé monastère de la Vigne ou De Wijngaard), sis dans la partie méridionale du centre historique de Bruges (Belgique) date de 1245. Il est séparé de la ville par un mur d'enceinte entouré de douves. En 1927, une communauté de moniales bénédictines a pris la relève des quelques béguines qui y vivaient encore. Le béguinage est depuis lors un monastère bénédictin.
Avec les autres béguinages flamands celui de Bruges est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Son enclos paisible bordé d’une trentaine de maisonnettes béguinales (certaines datant du XVe siècle), et planté au centre d’arbres longilignes, est un des endroits les plus célèbres de la ville.
Avec leurs consœurs des autres villes flamandes, les béguines ont bouleversé l'ordre moral de l'Église, révolutionné les mentalités et modifié le paysage de nombreuses villes de Flandre. « On ne sait pas exactement où et comment est né ce mouvement, explique Silvana Panciera, sociologue à l'EHESS et auteur des Béguines (éd. Fidélité 2009). Ses premières traces remontent à la fin du XIIe siècle, à Liège ». En moins de vingt ans, il se répand comme une trainée de poudre, gagne la France, l'Italie, les Pays-Bas, l'Allemagne, la Pologne, la Hongrie. Partout, des femmes se réunissent, recréant une cité dans la cité. Leur but ? Mener une vie de perfection en milieu urbain, sans prononcer de vœux et affranchies des règles de l'Église. « Le mouvement des béguines séduit parce qu'il propose aux femmes d'exister en n'étant ni épouses, ni moniales, affranchies de toute domination masculine », explique Régine Pernoud dans son livre La Vierge et les saints au Moyen Âge.
Voici l’hôtel de ville qui date de 1376
Les moulins à vent Koelewei et Sint-Janshuis (ensembles le Bruggemuseum-Molens) font partie du patrimoine urbain. Ils font encore fonction de moulins à grain à ce jour. Le moulin Sint-Janshuis date de 1770 et se trouve sur son emplacement d’origine. Le moulin Koelewei, de 1765, a été implanté près de la porte de Damme en 1996.
Chapelle du Saint-Sang:
A l'origine, il y avait une chapelle dédiée à Saint-Basile, de style roman, érigée au début du XIIe siècle. Au cours du même siècle, elle fut construite selon le souhait du Comte de Flandre d'alors, Thierry d'Alsace, qui avait ramené la relique du Saint Sang car retrouvée en Terre Sainte lors de la deuxième croisade. Cette relique est donc conservée en ces lieux depuis 1150. Par la suite, l'édifice a été remanié plusieurs fois, comme le montre le style transitoire de sa façade gothique et renaissance.
Au rez-de-chaussée, la chapelle Saint-Basile, ou chapelle basse, a gardé son style roman et ses imposants piliers de forme cylindrique. Elle contient un bas-relief, datant grosso modo de 1300, qui représente le baptême du Christ ainsi qu'une Vierge en bois polychrome.
Hormis une crypte romane du XIIe siècle, la basilique est continuée par un bel escalier à spirale de 1530 permettant l'accès à la chapelle du Saint-Sang (puisque se trouvant à l'étage), de style gothique et datant de 1480. Celle-ci était aussi d'origine romane avant d'être transformée; elle permet de découvrir la relique du Saint Sang.
Lors de chaque dernier dimanche du mois1, est célébrée une messe en latin selon le rite tridentin (aussi appelé Forme extraordinaire du rite romain) par des prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.
À l'emplacement de l'actuel Beffroi de Bruges (en néerlandais : Belfort van Brugge) se trouvait à l'origine une première construction surmontée d'une tour en bois érigée en 1240. La construction abritait les halles aux laines et aux draps et des entrepôts. La tour avait une fonction plus administrative et servait à l'époque aux magistrats de la ville. Elle comportait une salle de coffres ainsi que les archives de la ville.
Un incendie détruisit la tour en 1280, ce qui entraîna la destruction des archives d'avant 1280. Un hôtel de ville fut construit en un autre endroit (sur le "Burg") où la plupart des fonctions administratives déménagèrent. La tour fut reconstruite en 1296 avec deux soubassements carrés et la flèche de la tour en bois.
Les halles de la ville se sont étendues au cours du XVe siècle et de 1483 à 1487 on construisit la partie supérieure octogonale en pierre blanche, flanquée de quatre tourelles, toujours surmontée d'une flèche en bois sur laquelle figurait une statue de Saint Michel.
Un incendie provoqué par la foudre détruisit à nouveau la partie supérieure, ainsi que les cloches de la ville en 1493. Lors de la réparation on construisit une flèche en bois ornée de lions grimpants.
Une galerie fut ajoutée à l'arrière des halles au cours du XVIe siècle. La cour intérieure reçut également quelques galeries au premier étage.
En 1741 un incendie détruisit une nouvelle fois la flèche de la tour. Celle-ci fut réparée en 1753. La tour reçut sa forme actuelle de couronne néogothique en 1822 à la place d'une flèche.
Le Beffroi de Bruges, d'une hauteur de 83 m, est légèrement incliné vers la gauche (d'1,19 m) depuis plus de quatre siècles. Il est visitable. Pour parvenir au sommet il faut monter 366 marches. Le carillon comporte 47 cloches.
Dimanche 16/02/2003
Gand est une ville belge, située en Région flamande, au confluent de la Lys et de l'Escaut. C'est le chef-lieu de la province de Flandre-Orientale et depuis 1559 le siège de l'évêché de Gand. Avec un peu plus de 250 000 habitants, c'est la deuxième commune la plus peuplée de Belgique, après Anvers. L'agglomération Gantoise compte pas moins de 425 000 habitants.
Capitale de l'ancien comté de Flandre, ville natale de Charles Quint, elle connut une période de floraison, tant économique que culturelle, aux XIVe et XVe siècles. De cette époque rayonnante, Gand garde un important patrimoine architectural. Une intense vie culturelle (théâtre, opéra, musées), un festival annuel du spectacle populaire (Gentse Feesten) attirant chaque année près de deux millions de visiteurs, un festival international du film font de cette ville un centre touristique de tout premier plan.
Aujourd'hui, Gand, première ville étudiante du pays avec une université et de nombreuses hautes écoles et établissements d'enseignement supérieur, est un centre de pointe dans de nombreux domaines, dont les biotechnologies1. Le port de Gand, le troisième du pays, a permis à la ville de diversifier son industrie, naguère encore fortement dominée par l'activité traditionnelle du textile.
Le château des comtes (en néerlandais Gravensteen) est un château situé dans la ville de Gand datant du Moyen Âge. Le château est un des hauts lieux touristiques de la ville. Il renferme une collection d'objets de l'époque (armes et armures), une salle de tortures, une crypte, un donjon, des oubliettes, une étable et les pièces de résidence des comtes.
Le tram de Gand à la place Korenmarkt et le shopping center dans l'ancien bâtiment de la poste.
Beffroi et Halles aux draps :
La construction du beffroi de Gand fut commencée au début du XIVe siècle. Un projet de tour, dessiné par l’architecte Van Haelst au début du XIVe siècle, en constitue probablement le plan originel. En 1338, alors que quatre niveaux étaient construits, y compris une ébauche des quatre tourelles d’angle, les travaux de construction furent soudainement arrêtés, et la tour fut couronnée à la fin du XIVe siècle par une structure (provisoire) en bois, sur laquelle fut fixé le légendaire dragon gantois, réalisé en 1377, faisant office de girouette. Après un remaniement en 1771, le comble en bois fut remplacé en 1851 par une flèche néogothique en fonte, selon les dessins de Louis Roelandt, alors architecte officiel de la municipalité gantoise. Enfin, en 1911, la flèche fut remplacée, sous la direction de l’architecte Vaerwijck, par la superstructure actuelle, censée réaliser les plans originaux du XIVe siècle.
Le beffroi renferme un ensemble de cloches, dont les plus grosses sont suspendues au 3e étage, en particulier la célèbre « Klokke Roeland », sujet de chansons populaires ; la cloche originale, du XIVe siècle, fut détruite en 1659 et remplacée par la « Triomphante » ; celle-ci, décrochée à son tour et reposant à présent sur la place Braun, au pied du beffroi, fut remplacée par la cloche actuelle, de 1948, pesant plus de six tonnes. Les 45 autres cloches du carillon, plus petites, fabriquées en 1659 par les frères
Pierre et François Hemony, fondeurs lorrains établis alors à Zutphen (prov. de Gueldre, Pays-Bas), sont logées au 5e étage. Le clavier du carillon se trouve au 4e étage, ainsi que le mécanisme de l’horloge. Les restants de l’ancien dragon de 1377, assez atteint par la corrosion, qui ornait autrefois la flèche du beffroi, et que remplace un exemplaire en cuivre plus moderne (long de 3m55), est conservé dans une salle voûtée du rez-de-chaussée ; c’est également dans ce rez-de-chaussée, plus exactement dans une pièce contiguë à la salle voûtée, sorte de cache découverte il y a quelques années par les services archéologiques de la municipalité, et qui ne prend jour qui par une menue fenêtre grillagée, que fort probablement furent jadis gardées les chartes de privilèges de la ville.
Au beffroi est accolé la "Halle aux Draps" (néerl. Lakenhalle), bâtiment gothique érigé entre 1425 et 1441, et achevé en 1903. Cet édifice comprend : un entresol, aménagé en restaurant, s’appuyant sur 20 colonnes, dont 8 ont appartenu à un bâtiment du XIVe siècle qui se trouvait à cet endroit; la halle proprement dite, avec une cheminée à l’âtre du XVe siècle et des peintures murales de 1903 ; enfin, au 2e étage, la salle d’armes, ornée de nombreux portraits, où siège, depuis sa fondation en 1613, la guilde de saint Michel.
bruges & gand
fevrier 2003