Cette année nous faisons un voyage avec le Comité d’entreprise de Denis et la section « Pénichette », la destination est Venise.
Départ Gare de Lyon vendredi 26 Mai 20h06 en train couchette
Samedi 27/05/2000
8h44 arrivée à la Gare Santa Lucia où nous laissons nos bagages à la consigne, puis Visite libre de Venise
Venise (italien : Venezia /ve'nɛtʦja/, vénitien : Venesia /ve'nɛˑsja/), surnommée la « Cité des Doges » ou la « Sérénissime », est une ville de la plaine du Pô au nord-est de l'Italie et la capitale de la Vénétie.
Fondée peu après 528, elle fut la capitale pendant huit siècles (1001-1797) de la République de Venise. La ville est célèbre pour ses canaux, sa place Saint-Marc, son palais des Doges ainsi que son carnaval. Venise comptait 268 993 habitants début 2008 dont 60 052 intra-muros3. Venise et sa lagune sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Pour ce voyage, nous sommes 39 dont 5 baudin : Denis, Aurélie, Denise, Cathy et Nicole. Nous découvrons les principaux centres d’intérêt.
La ville est parcourue par 177 canaux (dont le plus important est le Grand Canal), 455 ponts (le plus souvent arqués pour laisser passer les bateaux) et s'étend sur 118 îles situées entre l'embouchure de l'Adige (au sud) et du Piave (au nord). Elle est découpée en six quartiers historiques appelés les sestieri : San Marco, Castello et Cannaregio sur la rive gauche du Grand Canal et Santa Croce, San Polo et Dorsoduro sur l'autre rive.
Le quartier de San Marco et la basilique du même nom constituent le cœur de la cité.
Le quartier de Castello recouvre toute la partie sud-est de Venise. Son nom serait lié à la présence légendaire d'un château ou bien encore à la curie patriarcale qui se trouvait à cet endroit.
Le quartier de Cannaregio occupe toute la partie de la ville comprise entre le Rialto et la gare ferroviaire. Il est nommé ainsi en raison du caractère rectiligne des canaux qui le parcourent (canal reggio)
Sur l'autre rive, Santa Croce et San Polo doivent leur nom à deux églises, la première détruite, l'autre non.
Dorsoduro s'appelle ainsi en raison de l'altitude du sestiere qui est plus élevé que les autres, en conséquence pendant les épisodes d'« acqua alta » (eau haute), il est moins souvent inondé.
Le centre historique est entièrement piétonnier, les canaux faisant fonction de route, et les divers bateaux qui traversent seulement le Grand Canal, le Canal de la Giudecca et la lagune autour de la ville, sont le moyen de transport public. Venise est une ville unique où l'on marche presque seulement à pied, on trouve aussi des taxis d'eau- petits bateaux motorisés qui peuvent transporter de huit à dix personnes- et des gondoles- petites embarcations d'avirons très légères ; le transport privé des vénitiens au moyen des bateaux motorisés ou avirons est limité aux excursions dominicales. Des autres modèles d'embarcation, plus ou moins grosses sont destinées aux transports commerciaux. Chateaubriand constatait que Venise était une ville contre-nature ; de son point de vue, le vénitien l'estime unique ville naturelle dans un monde contre-nature.
Le midi nous mangeons tout à côté du Pont Rialto.
A 15 heures, un car nous attend pour nous transporter à la base nautique de « Porto Levante », en chemin il nous dépose devant un super marché pour que nous puissions faire nos achats.
http://www.leboat.fr/bases/italia/porto_levanteC’est là que nous prenons possession de notre bateau, un concorde 890 de 7 places, nous voyagerons avec M. et Mme Marchal.
Notre commandant de flottille ,nous réunit pour donner les informations, distribuer les cartes et les consignes. Les filles ont déjà compris le système et s’installent à l’arrière pour les derniers rayons de soleil.
Dimanche 28/05/2000
Départ de la base vers 9 h, les moussaillons sont fin prêts et notre première étape sera Venise. Nous passons quelques écluses et croisons des bateaux et de petits ilots habités.
Notre arrivée sur Venise se fait en fin d’après-midi, et nous allons nous apponter dans le port de San Giorgio, en face de la place San Marco pour y passer notre première nuit.
Il nous y arrive deux anecdotes : tout d’abord, tout le monde sait que je n’ai pas le pied marin, la traversée de l’estuaire ayant été un peu houleuse, et le clapotis des vagues le long de notre bateau ne m’encourageait guère à manger à l’intérieur. Denis très gentiment m’a installé une petite table sur le ponton face à eux qui étaient resté sur le ponton extérieur et nous avons dégusté, il me semble des pâtes. Tout un coup une bourrasque de vent s’est levée, provoquant juste derrière mon dos, une sorte de remous et je me suis retrouvée en quelques secondes bien humide. Rigolade générale.
Ensuite, nous pouvions aller nous doucher dans le phare du port ou quelques douches étaient réservées aux marins, je ne sais pas qu’elle idée me prit de m’y rendre. Je me revoie sous la douche avec une espèce de rideau assez transparent en plastique, surprise par l’arrivée de deux hommes qui venaient eux aussi pour se doucher, je n’osais plus faire un mouvement. En sortant, tout le monde rigolait parmi nos amis.
Lundi 29/05/2000
Visite de Venise à pieds, le bateau restant au port ou l’on passera la deuxième nuit. Nous découvrons la Place san Marco ; Le pont des soupirs, une vue sur la ville à partir du campanile…
Après visites, emplettes et repas, nous revenons grâce à un vaporetto sur notre ïle.
La nuit est assez calme.
Mardi 30/05/2000
Le réveil est brutal, un grand son de corne, nous tire du lit et c’est avec stupeur que nous voyons passer un paquebot à quelques mètres de notre pénichette. La circulation maritime est intense et diversifiée, on y rencontre paquebots, vedettes, voiliers, vaporetto, barques, péniches et gondoles.
Nous prenons le Vaporetto pour une dernière visite de Venise.
Départ en début d’après midi, direction Murano
L'île de Murano est située au nord de Venise, dans la lagune. Les artisans, spécialisés dans le soufflage du verre, ont une renommée internationale.
La superficie de l'île de Murano est de 1,17 km2, partagée en deux par un Grand Canal traversé par un seul pont, le Ponte Lungo (ou Ponte Vivarini), qui fait en quelque sorte de celle-ci une « petite Venise ».
L’Eglise Santa Maria e San Donato : La fondation de cette église très ancienne remonte au VIIe siècle. La vierge Marie, à laquelle l'église était uniquement consacrée à l'origine, fut associée au XIIe siècle à saint Donat, lorsque l'édifice accueillit la dépouille du saint en provenance de Céphalonie. Ses restes étaient accompagnés de ceux du "dragon" dont il avait triomphé. Les ossements du monstre (probablement des côtes de cétacé) sont encore visibles derrière l'autel, depuis la chapelle latérale gauche du chœur.
L'église est un chef d'œuvre de l'art vénéto-byzantin, connue pour trois choses : son chevet magnifique, la mosaïque de son abside en cul-de-four représentant la Vierge Orante (XIIe siècle), et surtout son exceptionnel pavement de mosaïques qui rappelle celui de la Basilique Saint-Marc de Venise (du XIIe au XVe siècle).
Ce pavement particulièrement riche en figures géométriques non figuratives, mais aussi - fait beaucoup plus rare - en représentations figuratives animalières, recèle en particulier une scène incarnant la victoire de la vigilance sur l'astuce, et représentée par deux coqs transportant un renard capturé suspendu à un rondin de bois posé sur leur épaule.
C’est à Murano qu’il nous est arrivé une mésaventure, tout de suite à l’entrée du canal, il y a une courbe, pas très facile à aborder, et sur la gauche de vieilles barques attendent des jours meilleurs. Denis, a trop braqué et en passant a arraché une attache en fer au bout d’une vieille barque. Le propriétaire qui devait passer ses jours à guetter ce genre d’incident, a surgit et a provoqué un attroupement, en criant (c’est bien un italien) qu’il ne pourrait plus faire son métier avec une barque abimée. Heureusement notre commandant de flotille a pris les choses en main et a fait jouer l’assurance.
Mercredi 31/05/2000
Départ matinal pour nous rendre à Burano.
Burano est située au nord de la lagune de Venise, au nord-est de Murano et à proximité de Torcello et Mazzorbo (à laquelle elle est reliée par un pont).
Burano est composée de quatre îlots (San Mauro, Giudecca, San Martino, Terranova) séparés par trois canaux, le rio Pontinello, le rio Zuecca (ou Giudecca) et le rio Terranova. De façon similaire à Venise, Burano est divisée en six sestieri (quartiers) : San Martino Sinistra (597 habitants) ;San Martino Destra (776 habitants) ;San Mauro (843 habitants) ;Giudecca (257 habitants) ;Terranova (362 habitants) ;Mazzorbo (329 habitants).
Malgré ses 3 000 habitants, Burano n'est qu'un simple bourg de Venise, à la différence de Torcello ou Murano, qui portent le titre de ville. Elle est connue pour sa dentelle et ses canaux bordés de maisons vivement colorées.
Nous passons la soirée le long d’un endroit aménagé, et nous profitons d’être apponté les uns à côté des autres pour faire un apéritif.
Jeudi 1/06/2000
Suite de la visite des îles et départ en début d’après midi pour Chiogga
Nos pénichettes se suivent dans le chenal et il ne faut pas dépasser les bouées car on risque de s’ensabler.
Vendredi 2/06/2000
Chioggia est une ville côtière, située sur une petite île, à l'entrée sud de la lagune de Venise, dans la plaine du Pô et au nord du delta du Pô, à vingt cinq kilomètres environ de Venise à vol d'oiseau, soit cinquante par la route. L'île historique et Sottomarina sont reliées entre elles et à la côte par des ponts.
Départ pour la base en début d’après-midi et arrivée aux environs de 18 h, nous procédons au remplissage des réservoirs. Ensuite dernière nuit à bord.
Samedi 3/06/2000
Départ vers 10 heures pour retourner à Venise. Visite rapide et départ du train à 19h45 arrivée à Paris Gare de Lyon à 8h25.
venise en penichette
mai 2000