Vietnam

du 14 au 26 avril 2018

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Programme du séjour:

Jour 1: Paris --> Hanoï
Jour 2: Hanoï
Jour 3: Hanoï / Baie d'Halong
Jour 4: Baie d'Halong / Ninh Binh
Jour 5: Ninh Binh / Hué (train de nuit)
Jour 6: Hué
Jour 7: Hué / Hoi An
Jour 8: Hoi An
Jour 9: Saigon
Jour 10: Cu Chi
Jour 11: Delta du Mekong
Jour 12: Marché flottant

État d'Asie du Sud-Est, s'étirant sur la bordure orientale de la péninsule indochinoise, le Viêt Nam possède une très longue façade maritime ouverte sur l'océan Pacifique à l'est (golfe du Tonkin, mer de Chine méridionale), au sud (mer de Chine méridionale) et au sud-ouest (golfe de Thaïlande) ; le pays est limité à l'ouest par le Cambodge et le Laos, et au nord par la Chine. Situés dans la mer de Chine méridionale, les archipels Paracel et Spratly, inhabités, mais stratégiquement et économiquement intéressants, sont revendiqués par le Viêt Nam, par la Chine et les autres pays limitrophes.

Le pays s'étire sur près de 1 500 km. Une étroite bande de plateaux et de montagnes (l'Annam) sépare les deltas du fleuve Rouge (Tonkin) et du Mékong (Cochinchine). C'est dans les régions basses, chaudes et arrosées en été (par la mousson) que se concentre une population nombreuse, toujours majoritairement rurale et qui s'accroît rapidement. Les hautes terres sont peuplées de minorités, qui représentent 10 à 15 % d'une population en majeure partie bouddhiste.

Le riz est la base de l'alimentation (il est aussi largement exporté) ; le caoutchouc, le thé, le café, le coprah sont les principales cultures commerciales. Le sous-sol recèle du charbon et du pétrole, mais l'industrie se développe et le tourisme contribue à l'essor des services.

samedi 14 avril:

Enfin les vacances, nous avons RDV à 10 h 45 au Plessis Robinson pour prendre un car qui nous emmènera à Roissy CDG ou nous devons nous présenter à 12 h 35 au Terminal 2C porte 16, auprès de Tui France (anciennement Transat) pour retirer nos billets d'avion.

Nous décollons à 15 h 35 vol EK74 dans un airbus A380, nous sommes 36 du même groupe.

Arrivée à Dubaï à 00 h 20, après le passage des douanes, nous avons presque 3h à attendre, le couloir est d'une longueur incroyable, les boutiques se suivent et se ressemblent, il y a pas mal de monde et nous avons du mal à trouver une place.

Décollage de Dubaï à 3 h 30 dans un Boeing 777 pour une arrivée à Hanoi à 13 h 15 (heure locale).

dimanche 15 avril:

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Après la récupération des bagages, et le change d'un peu d'argent, nous nous dirigeons vers la sortie ou notre guide nous attend, il s'appelle Neim. Notre car est très drôle, et au 1er abord on pourrait croire à un fourgon mortuaire, mais la couleur violette domine et cela change tout.

Pas de répit, nous enchainons sur une visite de Hanoi.

La Place Ba Dinh : située au cœur de Hanoï, la place Ba Dinh est un haut-lieu de la capitale. C’est sur cette place que le 2 septembre 1945, devant 500 000 personnes, le président Ho Chi Minh proclamait la Déclaration d’Indépendance, donnant naissance à la République démocratique du Vietnam.

Cette place historique est aussi le dernier lieu de repos du dirigeant vénéré du peuple vietnamien. Son mausolée accueille chaque jour des dizaines de milliers de Vietnamiens et d’étrangers.

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La relève de la garde a lieu toutes les 30 minutes. Elle n'est pas très impressionnante.

Tout à côté de cette place se trouve, le Palais présidentiel, ancienne résidence du Haut gouverneur Général d’Indochine édifiée en 1902 dans un vaste parc.

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Villa sur pilotis : Lors de l'indépendance du pays en 1954, Hồ Chí Minh refuse de vivre dans le luxe du Palais présidentiel et occupe plutôt les quartiers des serviteurs derrière le palais, on peut y voir son bureau et le garage qui abrite encore ses voitures En 1958, il fait construire dans les jardins une villa sur pilotis de style traditionnel. La villa lui sert dès lors de résidence et de lieu de travail et il y restera jusqu'à sa mort en 1969.

Une haie d’hibiscus entoure la maison. La porte d’entrée est faite de plantes tressées. L’allée qui conduit à la maison est bordée de manguiers. Une variété d’orchidées aux fleurs parfumées pendent aux branches des arbres, au bord de l’étang.

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La pagode à pilier unique : La pagode est située au sommet d’un pilier unique en béton (autrefois le pilier était en teck), se compose d’une élégante forme carrée et est entourée par un étang de lotus.Elle a été construite entre 1028 et 1054 pendant le règne de l’empereur Ly Thai Tong de la dynastie des Ly, la pagode au pilier unique est l’un des temples les plus emblématiques du Vietnam.

La visite de ce quartier est terminée, nous nous dirigeons vers le car. Il nous manque un voyageur, notre guide envoie quelqu'un à sa recherche. Il se reconnaitra !!!!

Le temple de la littérature : Il fut construit en 1070, à l’initiative de l’empereur Ly Tong, pour vénérer Confucius, philosophe chinois, ayant vécu dans l’Antiquité, à l’origine d’une des trois religions principales de Chine et dont la doctrine était fondée sur le perfectionnement moral de l’être humain.

Sans but religieux, ce temple servait d’Académie pour les fils de l’aristocratie destinés à devenir les hauts fonctionnaires d’état. Leurs noms et résultats d’examens sont inscrits sur 82 stèles en pierre, qui reposent sur la carapace d’une tortue, symbole de longévité et de force.

Composé de 5 cours en enfilade, c’est dans la troisième que se trouvent les stèles, inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco, ainsi qu’un grand bassin rectangulaire appelé le lac de la clarté céleste.

Dans la quatrième cour se trouve le temple de Confucius, encadré par ses disciples les plus proches. Les grues symbolisent le transport de l’âme au ciel.

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En sortant d'un temple, des jeunes filles posent pour des photographes.

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Hanoï, située sur le delta du fleuve rouge, est la capitale administrative et politique du Vietnam depuis 1976.Par opposition à sa rivale du sud, Ho chi Minh ville, Hanoï demeure le cœur historique de la nation avec ses 3,5 millions d’habitants. Le guide nous explique qu'il y a 94 millions d'habitants au Viêtnam et 65 millions de scooters.

Il est courant de voir jusqu'à 4 personnes sur une mobylette (de quelques mois à très âgés). Il sert à transporter à peu près tout comme marchandises: animaux, miroir, télévision, fleurs bois, déchets, famille, ..... mais surtout dans des quantités inimaginables.

C’est aussi souvent l’anarchie qui nous sautent aux yeux en arrivant, la plupart des feux rouges ne sont pas respectés ainsi que les limitations de vitesses et les distances de sécurité. Bien que le casque soit obligatoire, il est rarement porté. Les scooters klaxonnent mais ne s'arrêtent jamais, ils peuvent même se faufiler à contre sens, sans problème.

Les maisons sont très étroites et profondes, les taxes sont calculées selon la largeur des façades, alors on peut rencontrer des façades de 2,50 m. Mais cela ne gène pas les habitants qui vivent dehors, ou ils épluchent les légumes, ils cuisinent ,font la vaisselle.... Vendre sur le trottoir est interdit alors les gens sont assis sur de toutes petites chaises en plastique, ou simplement accroupis et peuvent se déplacer au gré de leurs envies ou en cas d'arrivée de la police.

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Ce qui est choquant, comme partout dans le pays, c'est le problème avec les déchets, tout est jeté par terre.

Partout dans les rues, nous pouvons aussi rencontrer un amas de fils emmêlés, cela parait indémêlable et on comprend le pourquoi des coupures électriques.

Avant de regagner notre hôtel, nous avons le droit à une traversée d'un quartier de la ville en cyclo pousse pour rejoindre, Le lac de l’épée restituée (Hoàn Kiêm). Il faut s'accrocher et ne pas avoir peur. les scooters doublent, klaxonnent, les piétons traversent... il y a un air irrespirable et un bruit terrible.

Les berges sont très animées et on y rencontre des promeneurs mais aussi des sportifs ou des vendeurs....

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Il est 19 h 30 et nous allons à l'Hôtel, c'est sympa nos bagages nos attendent dans nos chambres. Nous sommes à l'Hôtel FLOWER GARDEN.

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lundi 16 avril:

Petit déjeuner à l'Hôtel et route vers le village de Bat Trang.

Malgré le changement rapide de la société, le Vietnam garde encore des villages artisanaux qui contribuent à embellir la diversité de la culture vietnamienne, dont le village céramique de Bat Trang.

Situé sur la rive gauche du fleuve Rouge, à une quinzaine de kilomètres de Hanoï, le village de Bat Trang est réputé pour la qualité des céramiques réalisées avec tout le talent de ses artisans, qui se transmettent leur savoir-faire depuis plusieurs générations. Il est le village de potiers le plus ancien et le plus connu du Vietnam.

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Nous visitons les différents étages ou l'on nous apprend le secret de fabrication de ces poteries. Tout d'abord :

La fabrication et la préparation de la Terre :

L'argile, à l’état pur, est composée de silice, d’alumine et d’eau. Elle est alors blanche. Mais dans la nature, elle contient d’autres matières, de l’oxyde de fer, de la magnésie, du titane,… qui lui donnent des colorations diverses, grise, rouge, ocre. L’argile est ramassée, malaxée, puis séchée. Ensuite elle est épurée manuellement ou par triage. Pour remédier à sa trop grande plasticité, l’artisan intègre à sa terre un dégraissant (quartz, silice, chamotte…) et pour abaisser le point de température de fusion, il incorpore un fondant (cendres de végétaux, feldspath, carbonate de chaux). Selon le niveau technologique de l’artisan, la pâte peut-être plus ou moins fine et homogène. Plus la pâte est fine, plus sa préparation, sa réalisation et sa cuisson sont délicates.

Le façonnage :

Le céramiste utilise différents techniques de façonnage de la pâte, qui peuvent être combinées, pour obtenir la forme désirée :

Le modelage à la main à partir de colombins, petits boudins de terre enroulés sur eux-mêmes est la technique la plus ancienne.

Le tournage au tour permet de concevoir des formes circulaires très différentes.

Le moulage permet la répétition des formes à l’identique. Cette technique de la sculpture céramique, comprend l'estampage, le coulage à la barbotine (terre liquéfiée) et le calibrage. Les moules sont prévus légèrement plus grands que la forme souhaitée compte tenu de la rétractation de la terre pendant la cuisson.

Le séchage :

Il a lieu en atmosphère ambiante pendant un temps suffisant pour permettre l'élimination de l'eau et éviter ainsi les risques de fissures lors de la cuisson.

La décoration est peinte directement sur l'objet, puis vient le moment delLa cuisson où la pâte devient une autre matière et se transforme en poterie, faïence, grès ou porcelaine. La cuisson d’une céramique se singularise par son irréversibilité absolue, elle permet la vitrification des pâtes et la fixation des couleurs.

Ces explications sont intéressantes, mais dans la boutique les prix sont assez chers.

La Pagode de But Thap

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Il s'agit d'une des plus grandes pagodes du Vietnam et sans doute la plus belle. La pagode fut construite au XIè siècle, elle fut agrandie et rénovée sous le règne du roi Lê Than Tông. La mère de ce roi s'y retira à la mort de son fils. But Thap signifie en vietnamien "Tour en forme de pinceau à calligraphie". En effet, à l'époque de sa fondation, il était d'usage que les pagodes comportassent une tour. Cette tradition architecturale disparut au cours des siècles qui suivirent. La beauté et la magnificence de cette pagode tiennent tant à l'ampleur et à l'harmonie de la construction qu'aux oeuvres qu'on y trouve : statues, mobiliers... ainsi qu'aux admirables sculptures et aux nombreux bas-reliefs.

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Différences entre lotus et nénuphar :

Les couleurs de leurs fleurs sont voisines, elles sont pourtant bien différentes.

Les pétales des nénuphars sont allongés et pointus alors que ceux des lotus sont plus ronds et voluptueux. Le cœur du lotus est jaune et contient des graines délicieuses à manger. Lorsque les pétales sont tombés le cœur ressemble à une pomme d’arrosoir.

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Les feuilles sont également différentes : rondes et dentelées pour le nénuphar, d’une couleur vert de vessie et d’une texture presque cirée, la feuille de nénuphar laisse glisser l’eau. Les feuilles de lotus sont d’un vert bleuté.

Nous nous rendons ensuite dans un centre artisanal pour handicapés "centre artisanal Hong Ngoc". C'est tout à fait magnifique mais bien trop cher pour nos porte-monnaie.

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Nous déjeunerons dans le restaurant de cet établissement.

Je profite de ce déjeuner pour vous parler de la cuisine vietnamienne, voici une idée des plats qui nous ont été servis tout au long de notre voyage.

LA CUISINE VIETNAMIENNE

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Les Nems

Mets fameux que les occidentaux dénomment “pâtés impériaux”. Ce sont de petits rouleaux de crêpes de riz frits contenant une garniture composée de vermicelles, de crabe, de porc, d’oignons, d’herbes et de champignons parfumés. Frits dans l’huile, ils se dégustent chauds et croustillants.

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Le Banh deo ou gâteau de Lune

Ce gâteau est à base de farine de riz gluant et fourré aux fruits confits et aux graines de sésame. Il contient souvent un jaune d’œuf salé (en général de cane). La surface est décorée de motifs en relief ou de sinogrammes auspicieux. Il en existe différentes sortes, typiques de chaques régions.

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Les Xôi

Boules de riz gluant dans lequel on trouve des haricots, des fruits, des cacahuètes ou même herbes aromatiques. Ils sont cuits à la vapeur et peuvent être sucrés ou salés.

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Le Pho

Le pho est un mets traditionnel que les Vietnamiens cuisinent depuis plus de cent ans, il existe plus de 17 façons différentes de le préparer. Ce mets est originaire de Hanoi, où on y trouve encore les meilleurs pho. Il est fait à base de bœuf mais il est possible de le préparer avec d’autres viandes. Les vietnamiens en mangent à n’importe quel moment de la journée.

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Le Bun Thang

Le Bun thang (Soupe au poulet d’Hanoï) est un plat léger et subtil. C’est une soupe de vermicelles de riz avec du poulet, de l’omelette, du pâté de porc coupés en julienne et des crevettes mixées. On apprécie sa saveur, son raffinement, la diversité des ingrédients et ainsi l’attention méticuleuse portée à la préparation et à la présentation de ce plat.

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Le Bun Bo Hue (Soupe au bœuf et aux nouilles de Hue)

Les ingrédients principaux de cette recette sont la viande en lambeaux et la pâte de riz. La plupart des restaurateurs de Huê ne font pas leurs pâtes, ils les achètent à Van Cu et à Bao Vinh, deux villages situés à proximité de Huê. La viande est ensuite mise en lambeaux, bouillie et retirée du bouillon. il dépend de la qualité de la viande, qui se mesure par sa clarté.

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Le Tôm chua Hue (Crevettes aigres de Hue)

Les personnes natives de Huê sont habituellement friandes des crevettes aigres. Ce plat est aussi très populaire auprès des touristes. Il se prépare avec n’importe quel type de crevettes fraîches mais surtout avec des crevettes tigrées. La recette comprend plusieurs étapes : il faut d’abord faire mariner des crevettes fraîches avec des morceaux de bambou, de l’ail et des épices à chili, dans du vin. Ensuite, il est important de garder le mélange à température de la pièce dans un contenant bien scellé pendant trois jours. Finalement, il faut mettre le contenant dans un endroit sec et frais entre cinq et sept jours.

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Le Banh xeo

Le banh xeo est un plat vietnamien. Il est réalisé comme une crêpe faite à base de farine de riz et de curcuma, pliée en deux et garnie avec des pousses de soja, de la viande et des crevettes. Le banh xeo est souvent accompagné de plusieurs herbes aromatiques et de la sauce de poisson (nuoc mam). Il y a cependant plusieurs variantes du bánh xèo. Par exemple, celui du sud du Viêt Nam est plus large que celui du Nord ou du Centre.

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Le rouleau de printemps

Parmi les bons plats du Sud, le rouleau de printemps est un des plus populaires. Les ingrédients : de la viande, du poisson, des crevettes, des légumes, qui proviennent tous de la région Sud. Le tout enveloppé dans une galette de riz. On le sert bien frais avec une sauce spéciale.

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Nous reprenons le car pour nous diriger vers la baie d'Halong. En chemin, notre guide qui est très attentionné, s'arrête pour acheter de succulents petits ananas Victoria qu'il va nous faire gouter. Un vrai régal.

Nous sommes assez inquiets, le temps est très incertain. Nous avons eu le droit à une bonne pluie. Neim se montre plus positif que nous, il nous explique que s'il pleut, cela va permettre à la brume qui est souvent présente dans la baie de s'estomper et de faire ressortir les rochers. Nous sommes septiques.

La légende, elle, nous raconte qu’à une époque les Vietnamiens étaient attaqués par des envahisseurs quand les dieux ont envoyé une famille de dragons pour les protéger. Les dragons se sont alors mis à cracher des bijoux et du jade qui se sont transformés en iles. Ces iles créèrent un mur empêchant la venue des envahisseurs et une fois la guerre finie, les dragons décidèrent de vivre dans cette baie… c’est de là que vient le nom d’Halong qui signifie la descente du dragon.

La baie d'Along compte environ deux mille pains de sucre de toutes formes et de toutes tailles émergeant de la mer et s’étendant sur des centaines de kilomètres. Le paysage change sans cesse, l’atmosphère est étrange. Il y a quelques millions d’années, Along devait être un immense plateau taraudé par l’eau de pluie. D’immenses masses de calcaire durent se désagréger, laissant debout les roches les plus dures, livrées ensuite aux coups de boutoir du vent et de la mer. Ce qui explique les formes déchiquetées, les grottes, cavités et tunnels qui les transpercent et servirent de refuges aux combattants de la guérilla nord-vietnamienne dans les années 1940-1950. L’endroit a été classé au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1993, sous le critère de « beauté naturelle ».

Nous embarquons sur le Victoria Star : qui est une jonque traditionnelle en bois, qui comporte 24 à 32 grandes cabines privées et très bien équipées. Toutes disposent d'un large balcon avec vue sur la mer, ainsi que d'une salle de bain privée. La cuisine à bord est réputée pour sa qualité.

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Niem a raison, la brume s'estompe et laisse apparaitre un beau soleil.

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Une embarcation plus petite nous emmène vers une île.

L'ile de TI TOP

Ti Top Island est située à environ 14 kilomètres de Bai Chay à l’est de la baie d’Along. C’est un bel arrêt, la plage à la forme d’un croissant entourant l’île. Cette île est célèbre pour le paysage pittoresque à l’atmosphère calme, le sable blanc et l’eau fraîche. Quelques uns de nos compagnons iront faire trempette, l'eau y est effectivement fraiche (pas plus de 20 °). Du haut de la montagne sur Ti Top Island, la vue y est magnifique, il faut avant cela gravir de nombreuses marches.

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Nous allons donc passer la nuit dans cet endroit merveilleux.

De retour au bateau, une personne nous donne un cours pour confectionner un rouleau de printemps à la perfection. Chacun met la main à la pate de bon cœur.

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mardi 17 avril:

Pour ceux qui le désirent, un cours de Tai-Chi à lieu sur le pont du bateau à 6 h 30, malgré que cela semble bénéfique pour la santé, l'horaire est un peu tôt pour nous. Quelques courageux seront au rdv.

Nous devons êtes prêts à 7 h 30, pour aller visiter une grotte.

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La particularité de la baie d’Halong n’est pas seulement due à la multitude de pitons rocheux. Certaines îles sont encore creusées de grottes naturelles dont les plus célèbres et les plus grandes sont la « grotte de la Surprise » et celle nommée par les Français « grotte des Merveilles ».

En fait, situé au milieu de la Baie d’Halong – le patrimoine mondial de l’UNESCO, sur l’île de Bo Hon, la grotte de Surprise est sans doute un vrai chef d’œuvre de la nature se cachant derrière des feuillages de forêts tropicaux. S’étendant sur une superficie de 10,000 mètres carrés, elle captive au premier coup d’œil par ses dimensions étonnantes. Sa plus grande salle peut accueillir jusqu’à 1000 personnes. De l’embarcadère, vous trouverez son ouverture à 25 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il vous faut gravir une cinquantaine de marche de pierre et en descendre encore une dizaine pour atteindre l’entrée de la grotte.

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Ce lieu a alimenté de nombreuses légendes, notamment celle du Thanh Giong qui s’est battu avec courage tous les ennemis par ses bâtons et puis les bambous et qui est aussi l’un des quatre Immortels selon les croyances populaires vietnamiennes.

Cette grotte ouvre devant vous un vaste réseau de galléries de lacs, de salles immenses, de couloirs et notamment d’étranges concrétions. il y a des milliers de stalactites et de stalagmites calcaires de toutes formes, mises en valeur par de magnifiques jeux de lumières.

Nous ressortons éblouis de cette grotte, notre embarcation nous attend sagement en bas de l'embarcadère.

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Nous remontons dans le Victoria Star pour un pique nique (assez luxueux) pour ensuite rejoindre la terre ferme (environ 2 h de voyage). Le ciel est bas et brumeux.

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On ne peut pas passer à la baie d'Halong, sans s'arrêter dans une boutique de vente de Perles.

Naissance d'une perle

1. Collecte du naissain d'huîtres (larves)

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La première étape est celle de la collecte du naissain (les larves). Un des facteurs clés de réussite de la perliculture tient dans la collecte abondante du naissain d'huîtres, matière première des élevages.

Les collecteurs sont constitués de bandes de matière synthétique (toile d'ombrage), disposées en nœud papillon ou en « queue de chat », et sont suspendus à quelques mètres sous la surface de l'eau à des filières. Ils sont placés de manière empirique toute l'année et restent entre 12 et 24 mois à l'eau pour produire des juvéniles de 5 à 10 cm.

Une phase d'élevage complémentaire est nécessaire pour atteindre la taille de greffe, comprise entre 9 et 11 cm. La coquille de chaque juvénile est percée au niveau d'une « oreille » et les huîtres sont attachées par un nylon le long d'une cordelette de 2 m, qui constituera un chapelet suspendu à une filière de sub-surface. Cette phase dure de 3 à 12 mois.

2. Greffe des huîtres : un nucléus et un greffon dans la poche perlière

La deuxième étape est la greffe, qui consiste en plusieurs opérations. Les huîtres receveuses sont greffées à partir de l'âge de 2 ans pour que la taille de la poche perlière puisse permettre l'introduction d'un nucléus sans trop engendrer de lésions au niveau des tissus de l'huître receveuse.

L'opération de greffe consiste à insérer deux éléments dans la « poche perlière » :

• un nucléus (petite perle de taille variable) ;
• un greffon (morceau de tissu de 1 mm de côté découpé dans le manteau d'une huître donneuse).

Les valves de la coquille de l'huître à greffer sont écartées avec des pinces pour laisser passer les outils de greffe (micro-couteau, pince pour prélever et déposer le nucléus dans la poche perlière, pointe pour prélever le greffon).

Une petite incision est alors pratiquée à la base de la glande byssogène de l'huître et le greffon est poussé par cette ouverture dans la poche perlière. Le nucléus est introduit à son tour de telle sorte qu'il soit au contact du greffon.

3. Développement du sac perlier et dépôt de nacre

Une fois inséré dans l'huître receveuse, le greffon fusionne avec les tissus de l'huître receveuse et un sac perlier se développe autour du nucléus. Par ses sécrétions organiques et minérales, le sac perlier joue un rôle primordial dans le dépôt des couches de nacre autour du nucléus. C'est le point de départ de la future perle. Suit une phase importante d'environ 45 jours, durant laquelle interviennent les phénomènes de rejet du nucléus et de mortalité post-greffe.

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Nous nous arrêtons ensuite dans un petit village qui porte le nom de Dong Gnu dans la Province de Ninh Binh.

Visite du marché local

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Puis spectacle de marionnettes sur l'eau.

Les marionnettes sur l’eau constituent un art populaire très répandu dans le delta du Fleuve Rouge. Né au 12ème siècle, ce théâtre fit sans doute partie, à l’origine, des rites d’invocation de la pluie chez les cultivateurs de riz en terrain inondé, avant de devenir un divertissement populaire. Il est généralement joué à l’occasion du Têt dans les mares situées devant les maisons communales, rassemblant les spectateurs de tout âge du village.

La scène est une étendue d’eau derrière laquelle se trouve la chambre des montreurs. C’est à partir d’ici que les marionnettistes, à moitié plongés dans l’eau et cachés derrière un rideau de bambou, manipulent les comédiens en poupées par un mécanisme fait de perches, de tiges, de gaines et de charnières.

Un spectacle de marionnettes sur l’eau est animé par plusieurs « personnages ». Chacun de ces personnages (la marionnette) est une véritable oeuvre de sculpture populaire, différent des autres et revêtu d’un caractère propre. Le personnage le plus représentatif de cet art scénique est le petit TEU au corps arrondi et au sourire optimiste.

Les personnages entrent en scène et sortent de scène à travers le store de bambou, glissant gracieusement sur l’eau. Un double choeur, masculin et féminin, échange questions et réponses en guise de commentaire. Le véritable meneur de jeu est la marionnette Teu, solide gars de la campagne. Il présente le programme et raconte les affaires du village. Buffon, il critique les autres personnages, les tourne en ridicule, prodigue des conseils, provoque le rire. Optimiste et sensé, il se permet de décocher des flèches à la hiérarchie féodale.

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Nous nous dirigeons ensuite vers l'Hôtel "Legend" de Ninh Binh. L'hôtel est curieusement placé loin de tout et autour de nous de grands bâtiments inachevés.

L'hôtel Ninh Binh Legend propose un confort 4 étoiles dans chacune de ses chambres spacieuses dotées de parquet, d'une télévision à écran plat et d'une connexion Wi-Fi gratuite. Il possède une piscine extérieure, un spa et une salle sport.

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mercredi 18 avril:

Lever matinal pour être les premiers sur le site de Bich Dong.

Situées à environ 2 kilomètres de l’embarcadère de Tam Coc et à environ 9km de la ville de Ninh Binh, les pagodes Bich Dong (pagodes de Jade) sont situées sur le flanc de la montagne Bich Dong, de la chaîne Ngu Nhac Son. Il s’agit l’un des sites les plus connus et incontournables lors des excursions à Ninh Binh. Les grottes Bich Dong (pagodes de Jade) est surnommées « Nam thien de nhi dong » (deuxième plus belle grotte du Vietnam, après la grotte Huong Tich de la pagode des Parfums).

Selon la légende, vers 1705 (sous le règne des rois Le antérieurs), deux bonzes supérieurs Tri Kien et Tri The sont partis pour propager le bouddhisme dans la région. En arrivant ici, à Bich Dong, ils ont remarqué que ce terrain était au centre de 5 montagnes les entourant comme 5 pétales de lotus. Ils ont alors décidé de construire 3 pagodes, une Inférieure, une Moyenne et une Supérieure.

En 1774, le Seigneur Trinh Sam a visité ces pagodes et les a appelée « grotte de la Perle » (ou grotte de Jade). Nguyen Nghiem a gravé ce nom sur les pagodes selon l’ordre du roi Tu Duc.

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Les pagodes Bich Dong se composent de 3 pagodes :

La pagode Inférieure est composée de 5 pièces destinées au culte de Bouddha. A droite de la pagode, se trouve un escalier de cinquante marches menant à la pagode Moyenne. La dernière s’expose à demi sur le flanc de la montagne. Après encore 40 marches, les visiteurs arrivent à la pagode Supérieure, qui abrite des statues de Bouddhaet qui vous offrira une vue imprenable sur le merveilleux paysage de Ninh Binh. Les montagnes, les grottes et les pagodes se cachent harmonieusement sous les arbres séculaires qui créent une ambiance à la fois sereine et mystérieuse.

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Hoa Lu surnommée La Baie d'Halong terrestre se trouve au bord méridional du delta de RedRiver dans la province de Ninh Binh.

Un paysage d'estampes semblable à celui de la baie d'Along, la mer en moins, évoque les décors du film "Indochine".C'est à partir de l'embarcadère, à Van Lâm, que nous pouvons embarquer sur les eaux calmes de la rivière Ngo Dong qui serpente parmi les rizières et les montagnes de calcaire.

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Un guide , souvent une femme, conduira notre embarcation dans les eaux peu profondes, et nous fera découvrir les méandres de la rivière qui se faufilent sous trois montagnes, jusqu'aux grottes.

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Nous sommes étonnés car notre guide est charmante et rame avec ses pieds de façon traditionnelle. Elle nous prête un chapeau conique contre le soleil. Elle nous montre des grottes, des oeufs d'escargots...

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L'un de ces passages souterrains, à la voûte très basse, aux nombreuses stalactites, est long de 127 mètres.

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Suite à cette balade, nous visitons un petit village tout proche. Nous découvrons les rizières, les cultures, les vieux cimetières au milieu des champs.

Nous reprenons le bus pour aller manger dans un restaurant familial. Le repas est délicieux et je crois que je n'ai jamais mangé de nems aussi bons. Un régal.

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Ensuite visite de la cathédrale sino-vietnamienne.

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La cathédrale de Phat Diêm, l’une des plus célèbres du pays, s’inspire du style architectural des pagodes vietnamiennes. Le site, composé de différents bâtiments, s’étend sur une superficie de 22 ha. La cathédrale de Phat Diêm se trouve à environ 120 km au sud de Hanoi, dans le bourg éponyme du district de Kim Son, province de Ninh Binh (Nord). Elle a été construite en 1891 par un prêtre vietnamien, Pierre Trân Luc, plus connu sous le nom de Père Six.

Étant l’un des édifices religieux catholiques les plus célèbres et les plus beaux du Vietnam, la cathédrale de Phat Diêm a été conçue selon une architecture particulière : une élégante combinaison entre le style architectural des églises de l’Ouest et celle des pagodes vietnamiennes (l’Est). Elle est remarquable par ses très grandes dimensions. Elle évoque à la fois une pagode et un palais impérial. La charpente apparente est recouverte d’une dentelle de sculptures, le chœur est très riche et sa décoration rouge et or ressemble à celle des pagodes.

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Monument culturel et historique depuis 1988, l’ensemble architectural de la cathédrale de Phat Diêm comporte une grande église, quatre chapelles, le campanile Phuong Dinh, un étang et trois grottes artificielles. Il a fallu 24 ans pour le construire, de 1875 à 1898

Le campanile Phuong Dinh, avec ses sculptures de pierre sur les deux côtés des murs, est aussi très apprécié. Le Phuong Dinh, dont le nom signifie «maison communale carrée», est une construction spacieuse et aérée qui suit le plan traditionnel des maisons communes de la région. Ses dimensions sont approximativement cubiques : 21 mètres de largeur, 17 mètres de profondeur et 25 mètres de hauteur, sur trois étages. L’étage inférieur, le plus vaste, est construit en blocs de pierre carrés. Il est divisé en trois compartiments meublés chacun d’une banquette de pierre. La banquette de la pièce centrale est la plus grande : elle est faite d’un monolithe de granit de 4,20 mètres de longeur, 3,20 mètres de largeur, sur 0,30 mètres d’épaisseur.

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En traversant le Phuong Dinh, les visiteurs entrent dans la grande cathédrale qui a été construite en 1891, avec cinq entrées et cinq porches. Elle est ornée de motifs minutieux et sophistiqués.

Lorsque l’on pénètre à l’intérieur, le calme surprend, mais aussi l’agréable sensation qu’offre les décorations en bois. Le style s’inspire des canons architecturaux traditionnels des pagodes et temples anciens pour créer une atmosphère propice à la méditation et à la prière.L’œil est immédiatement attiré vers les deux rangées d’imposants piliers menant au sanctuaire, superbement décoré avec des boiseries ciselées, laquées et dorées.Le toit repose sur 52 piliers en bois de 11 mètres de haut, 2,60 mètres de circonférence et d’un poids de sept tonnes.

Des deux côtés de la grande cathédrale se trouvent quatre petites chapelles dédiées à Saint-Roch, au Christ, à Saint-Pierre et au cœur immaculé de Marie. Chaque chapelle a été construite selon une architecture particulière.

Le bâtiment le plus impressionnant du complexe de la cathédrale de Phat Diêm est la chapelle du cœur immaculé de Marie. Elle fut le premier sanctuaire édifié dans ce secteur par le Père Six et date de 1883. Elle mesure 15,30 mètres de long, 8,50 mètres de large et 6 mètres de haut. Le soubassement, les colonnes et les traverses, les murs et les balustrades, les tours, les supports, les barreaux des fenêtres et les autels sont entièrement en pierre de taille, les habitants de Phat Diêm ont pris l’habitude de la surnommer l’Église de pierre.

La singularité du style de cet ensemble architectural ne laisse pas les visiteurs indifférents.

Petit tour au marché.

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Puis arrêt photo, les buffles sympas tournent la tête vers nous, un homme rempli des caisses de tomates et les posent sur sa mobylette, et là c'est le drame, la mobylette patine, plus personne ne parle, l'engin se renverse avec son chargement, il y a des tomates partout, nous aidons à ramasser ce qui est au sol.

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Diner dans un restaurant de la région, puis direction la Gare de Ninh Binh pour notre nuit en train couchette classe molle. Niem nous fait découvrir l'alcool local et tout le monde est un peu gai.

Sur le quai, notre guide essaye de nous classer par ordre de wagon et de cabine car le train ne s'arrête que peu de temps. Il s'embrouille, mélange les personnes et fini par laisser tomber. Débrouillez vous, nous avons 2 wagons et 18 cabines. Nous sommes hilares !!!

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Le voyage en wagon lit fut épique. Tout d'abord, 11 heures pour faire moins de 500 km, les rails sont archaïques (comme le train). Au plafond une climatisation marchait à fond, notre compartiment était glacial. Voila donc les hommes armés d'un sac plastique essayant de boucher cette satané climatisation.

L'aventure continua pour aller aux toilettes et se laver les dents. Par groupe de 2, les filles d'abord, nous sommes parties pour trouver les lavabos, un panneau indique l'avant du wagon. Au bout du wagon, il y a juste une porte de fermée avec une inscription en vietnamien. Nous essayons d'ouvrir la poignée en insistant lourdement, la porte s'ouvre sur le contrôleur du train en slip sur sa couchette, nous venions de le réveiller.

Après quelques mots d'excuse, nous croisons une collègue qui n'arrivait plus à retrouver son wagon. Enfin, nous trouvons les toilettes et les lavabos. Impossible de se maintenir à l'équilibre, le train cahote à ne plus en finir. Nous revenons avec des tâches sur nos affaires.

La nuit fut courte, les couchettes sont étroites et extrêmement dures. Il est difficile pour nous de rester tranquilles. Au milieu de la nuit, un grand bruit et des sursauts, on a l'impression d'avoir déraillé ou alors la locomotive est changée ?? on ne saura pas!

jeudi 19 avril:

Au petit matin, nous découvrons notre pique nique fourni par le guide : oeuf dur, pain de mie, gâteaux secs et des sachets pour le thé ou le café, mais pas de chance plus d'eau chaude au distributeur. Nous sommes courbaturés et peu reposés.

Une initiation à la calligraphie est prévue, nous allons donc à la rencontre d'un artiste à Hué. Notre guide nous explique les différences entre la calligraphie chinoise et vietnamienne.

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L'artiste nous propose d'écrire des mots ou des noms sur des parchemins pour quelques dongs et il viendra nous les apporter à notre hôtel.

Repas chez l'habitant

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La petite boule blanche dans la soupe est un fruit du lotus, c'est assez bon. A noter, la méthode rapide et efficace pour faire la vaisselle, le jet d'eau.

Courte balade sur un petit bateau "dragon" sur la rivière des parfums pour rejoindre la pagode de la Dame Céleste.

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Nous sommes arrivés à la Pagode de la Dame Céleste appelée aussi la Pagode Thiên Mu : cette "Dame Céleste" est omniprésente, ici au Vietnam.

La paix règne dans ce lieu, et devant nous un gigantesque escalier sur lequel de jeunes vietnamiennes prennent des poses devant des photographes. Plus loin on découvre une tour bouddhique de 7 étages et de forme octogonale.

La tour Phuoc Duyen (source du bonheur) se dresse à 21m au dessus de la terrasse de la pagode. Chaque étage (sept au total) symbolise une réincarnation du Bouddha. Il s'agit en fait des 7 états de grâce, le dernier correspondant au Nirvana.

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Un jardin est aménagé et entretenu par des moines. Beaucoup de bonsaïs et de jolies fleurs.

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Nous rejoignons notre car et prenons la direction de Hué. Cet après-midi sera consacré à la ville de la Cité Impériale.

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L'ancienne cité impériale de Hué se situe dans l'enceinte de la Citadelle royale . Construite au bord de la rivière des Parfums à partir de 1805, celle-ci est entourée de larges douves qui délimitent sensiblement un carré sur un périmètre de plus de 10 km ainsi que de murs de 6 m de haut sur un périmètre de 2,5 km. La largeur des murs atteint par endroit 20 m. La citadelle est accessible par dix portes fortifiées, chacune munie d'un pont.

À l'intérieur de l'enceinte constituée par la citadelle, se trouvent les deux ensembles de la Cité jaune impériale et de la Cité pourpre interdite, séparée par sept barrières.

Le site a souffert de l'attaque américaine de 1968 et a perdu de nombreux bâtiments. C'est essentiellement la Cité pourpre interdite, c'est-à-dire les bâtiments où vivaient l'empereur et sa famille, qui a été anéantie.

On y trouve la porte Ngo Môn (Porte du Midi) percée de cinq entrées, où l'empereur faisait part de ses décisions ; le palais de l'Harmonie suprême, avec la salle du trône aux quatre-vingts colonnes laquées de pourpre et jaune ; le Musée impérial qui abrite les vêtements royaux, des meubles et de la porcelaine; le palais Diên Thọ; le pavillon Tứ Phương Vô Sự; le pavillon de la Splendeur et le temple Thê. Le tout se situe dans un parc.

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Au-delà vers le nord, La Cité pourpre interdite, qui regroupait avant 1968 de nombreux pavillons et palais reliés par de longues galeries, était l'espace où vivaient l'empereur et sa famille. On peut y admirer aujourd'hui les édifices qui subsistent, comme le Théâtre royal où sont encore donnés aujourd'hui des spectacles de la musique traditionnelle de la Cour de Hué (Nha Nhac) reconnue comme patrimoine culturel immatériel du monde en 2003.

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Depuis 1993, cet ensemble de monuments est classé patrimoine mondial de l'Unesco.

Nous faisons tout d’abord une petite promenade en bateau Dragon sur la rivière des parfums ou nous lâcherons à la nuit tombée des petits lumignons sur l’eau.

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Après un rapide passage à notre Hôtel « Park View », nous nous rendons dans un restaurant traditionnel pour une soirée déguisée.

Le repas qui est excellent et très bien présenté se fait en présence d’un groupe de musiciens et chanteurs.

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vendredi 20 avril:

Nous restons à Hué pur découvrir le tombeau de l’Empereur Tu Duc.

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Le mausolée ou tombeau de Tu Đuc est le lieu où l'empereur Tự Đức, qui règna sur l'empire d'Annam (aujourd'hui Viêt Nam) de 1848 à 1883, fit construire sa sépulture future.

En fait, il fut enterré à Hué dans un autre lieu tenu secret.

Il est construit dans une vallée étroite appartenant au village de Duong Xuan Thuong (aujourd’hui hameau de Thuong Ba, village de Thuy Xuan), et situé au milieu d’une immense forêt de pins, à 8 km du centre de Huế en direction du sud-ouest. Le mausolée, qui servait également de résidence de campagne, se trouve à six kilomètres au sud-ouest de l'ancienne ville impériale de Hué. Il s'appelait le domaine de Khiem du vivant de l'empereur.

La construction dura de 1865 à 1867 soit presque vingt ans avant la mort de l'empereur. Celui-ci avait plus d'une centaine d'épouses et de concubines, mais, stérile, il ne put donner un héritier direct au trône sans doute à cause de la variole contractée dans sa jeunesse.

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Le lieu lui servait également de résidence de campagne où il aimait se reposer en compagnie de ses nombreuses épouses et concubines, à composer des poèmes et à méditer sur le passage de la vie à la mort. Plusieurs petits pavillons ont été édifiés dans ce but.

Il s'y installa de façon quasi permanente une dizaine d'années avant sa mort, d'autant qu'une révolution de palais en 1866 à Hué avait failli lui coûter son trône et que la révolte grondait contre la hausse des impôts. L'empereur chassait dans les environs et naviguait sur les lacs et les étangs artificiels. Les embarcations étaient amarrées devant le pavillon Du Khiem

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Visite d’un atelier de fabrication de chapeaux coniques et de bâton d’encens. On y trouve aussi de nombreux tableaux colorés.

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Déjeuner dans un restaurant Local

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Départ en autocar vers Hoi An en passant par le Col des Nuages

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Le col de Hải Vân ou col des Nuages, est un col au centre du Viêtnam. Le col fait non seulement la frontière naturelle entre la province de Thừa Thiên-Huế et la ville de Đà Nẵng mais aussi marque la différence d'accent de leur population. Il fait 21 km de long. Avant la mise en place du tunnel de Hải Vân en 2005, il représentait un important goulet d'étranglement routier. Au sommet de la montagne, il y a une porte (Hải Vân Quan) sur laquelle sont gravés les mots « la première porte du Vietnam ».

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Nous nous arrêtons à Da Nang pour la visite d’un atelier de taille de marbre.

Un bloc est d’abord taillé à même la roche, puis un ouvrier fait les premiers traits à la perceuse. Petit à petit une forme générale apparait. Elle va être ensuite sculptée avec des outils plus petits.

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Il va y avoir une fois la forme finie, une partie polissage qui peut prendre énormément de temps et c’est ce qui va donner ce côté lisse et brillant.

Il y a des merveilles dans ce magasin, mais le marbre est très lourd et même une petite babiole fait son poids.

Nous arrivons à Hoi An en fin d’après-midi, nous nous dirigeons vers l’Hôtel. Il est un peu à l’écart de Hoi an près de la plage.

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samedi 21 avril:

Hội An était une ville prospère, située sur les routes maritimes du commerce de la soie. Elle connut une expansion à partir du xve siècle, les riches marchands y installèrent des comptoirs et construisirent de grandes et solides maisons en bois. À la suite de l'ensablement de la rivière, l'activité du port a décliné au profit de celui de Đà Nẵng. Il n'est plus fréquenté que par des sampans.

Divers styles architecturaux se retrouvent à Hội An : chinois, japonais, français. Huit cent quarante-quatre bâtiments sont répertoriés pour leurs intérêts historique et architectural. La ville est construite sur 2 axes perpendiculaires. Celui qui est parallèle à la rivière dispose de nombreux bâtiments commerciaux. Les clients peuvent y accéder facilement alors que l’arrière de ceux-ci promeut les échanges des marchandises transportées par bateau.

Certaines toitures sont recouvertes de milliers de tuiles concaves et convexes, de style yin et yang. Ce symbole se retrouve également sur les portes des maisons et protège ainsi ses habitants.

La stagnation économique du xixe siècle à cause de l’ensablement de la rivière a porté à la ville seulement un préjudice sur le plan du développement, par contre les vestiges uniques issus des cultures étrangères ainsi que des communautés autochtones ont été préservés. De plus, en raison de la stagnation économique, la ville a conservé un tissu urbain traditionne.

L'un des monuments les plus intéressants est le pont-pagode japonais (Chùa Cầu), un pont couvert construit en 1593 pour relier les quartiers habités par les communautés chinoises et japonaises. Chaque extrémité est gardée par un couple de statues, figurant des chiens d'un côté et des singes de l'autre. De nombreuses maisons sont construites dans un bois noir et très dur, le jaquier. Les maisons aux façades colorées de jaune et aux volets turquoises qui se reflètent dans la rivière, le trafic des sampans, son marché riche aux mille produits, parfums et saveurs sont autant d'images typiques de la ville. Au petit matin, les pêcheurs amènent leurs prises nocturnes au très pittoresque marché aux poissons.

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Ce matin, un bateau nous attend au pied de l’Hôtel pour nous emmener en promenade. Tout d’abord sur la rivière ou nous découvrons toutes les embarcations possibles. Nous rencontrons des pêcheurs et des marchands.

Ensuite nous appontons sur une petite île pour prendre de drôles d’embarcations.

Considérées comme l'une des créations les plus intéressantes et les plus immédiatement reconnaissables du peuple vietnamien, les Basket Boats sont connues localement sous le nom de «Thung Chai» ou «Thuyen Thung». Ils sont très importants pour les pêcheurs locaux des régions côtières centrales du Vietnam. Le bateau est une variété de coracle - un petit bateau circulaire traditionnellement utilisé dans certaines parties des îles britanniques, ainsi qu'en Inde, en Irak et au Tibet.

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Surnommé affectueusement le «bras droit» du pêcheur et l '«enfant» des bateaux-mères, «Thuyen Thung» fait partie intégrante de la vie d'un pêcheur. Il s’agit d’un navire polyvalent - utilisé comme embarcation de sauvetage très efficace en cas d’urgence, un bateau unique pour pêcher le poisson près du rivage et un petit moyen léger de transporter des cargaisons et des passagers entre les plus gros bateaux ancrés au large.

Il existe peu de documentation officielle sur les origines du bateau de basket. Cependant, il est dit que pendant l'ère coloniale française, une série de nouvelles taxes ont été introduites; l'un d'eux est une taxe sur la possession d'un bateau. Le pauvre pêcheur régional ne pouvait pas payer cette taxe et risquait de perdre sa vitalité. Comme ils le disent, «la nécessité est la mère de toute invention», ils ont donc élaboré un plan pour contourner la taxe. Créer un navire digne de la mer qui ne serait pas considéré comme un bateau n’était pas une tâche facile, mais les pêcheurs ingénieux ont réussi à faire valoir qu’il ne s’agissait pas de bateaux, mais de paniers - et qu’ils ne pouvaient donc pas être taxés. Leur plan astucieux a réellement fonctionné et, depuis lors, ces métiers emblématiques sont devenus un pilier du Vietnam côtier.

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Le processus de création d'un bateau de basket implique de nombreuses compétences de tissage. Ils prennent des morceaux de bambou fendus qui sont très flexibles et non susceptibles aux créatures ennuyeuses de la mer qui affectent de nombreux autres types de bois dur. Le bambou est ensuite traité avec des couches protectrices de résine à base de noix de coco ou de goudron, bien que de nos jours, la fibre de verre soit souvent utilisée. Dans les eaux agitées et les vagues de surf, le bateau reste étanche et fléchit facilement contre la force de la mer. Sa construction légère lui permet de rester constamment au-dessus des vagues, même en cas de tempête.

Bien que les versions modernes des bateaux de basket soient devenues plus complexes et même équipées de voiles ou de moteurs diesel, la version traditionnelle nécessite des rames. Bien que cela semble assez simple à faire, la bonne technique peut prendre un peu de maîtrise, mais la bonne technique consiste à agiter doucement la pagaie dans l’eau en effectuant un mouvement d’arc.

Parmi les créations intéressantes uniques au Vietnam, les paniers-bateaux rappellent l'ingéniosité de la population locale et représentent une méthode de transport maritime magnifique et respectueuse de l'environnement.

Notre pêcheur nous offre une bague faite avec des feuilles de cocotier.

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Nous naviguons pendant un petit moment parmi les mangroves. Se balader dans cette forêt en Basket est assez magique, il y a un côté forêt Amazonienne et se sentir seul au monde est assez plaisant. Le Water Coconut est aussi riche en espèces marines comme le crabe et la palourde pour n’en citer que deux. Ce lieu est la principale source de fruits de mer pour la région. On apprend auprès des locaux que pendant la guerre, les vietnamiens se cachaient dans la forêt pour éviter les américains.

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La principale activité après la pêche est bien sûr la culture de ces mêmes cocotiers dont les feuilles sont utilisées pour construire les toits des maisons traditionnelles ainsi que des parasols, entre autres.

Nous débarquons plus ou moins facilement et nous dirigeons vers une maison qui fait de l’artisanat traditionnel : lampions en tissus, gravure sur bois, marqueterie…

Les lanternes furent leur apparition à Hoi An au XVIe siècle avec l’arrivée des immigrés chinois sous le règne du seigneur Nguyen. Le métier de confection des lanternes a pour père fondateur Xa Duong, l’homme qui s’adonne à la création des têtes de licorne et de lampion pour les spectacles traditionnels. Au fil des siècles, l’activité a pu surmonter des déclins pour s’imposer comme une attraction touristique de la Venise du Vietnam.

Basée sur un fort attachement et un savoir-faire transmis de générations en générations, les lanternes de Hoi An se voient diversifier progressivement au niveau de forme et de matière. Particulièrement, les lampions traditionnels incitent nombre d’amoureux à suivre un petit cours de fabrication proposé par un des ateliers d’artisanat à Hoi An.

Étapes de fabrication d’une lanterne traditionnelle de Hoi An.

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Le bambou et le tissu constituent deux matières principales pour la création des lanternes. On ne sélectionne que le vieux bambou qui est taillé en tiges, selon la forme choisie. Pour un traitement préalable, celles-ci sont bouillies et puis trempées dans l’eau salée pendant dix jours avant le séchage au soleil.

La sélection du tissu est toute une tâche à prendre au sérieux pour assurer la persistance requise. Parmi les types de tissu, la soie est fort probablement le meilleur qui fait ressortir l’élégance d’une lanterne de Hoi An. La couleur est, quant à elle, joue un rôle à la fois esthétique et symbolique. Le rouge pour la chance, le brocart pourpre pour le chic, le jaune pour la gaieté…On peut dire que c’est la couleur de la soie qui, avec la lumière de la lampe, fait la différence de chaque lampion.

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Deux étapes clés de la fabrication d’une lanterne consistent à la formation de l’armature et à la pose de tissu qui tous exigent une attention particulière et une bonne maitrise des techniques. Les brins sont encadrés par deux cercles de bois. La liaison entre les brins est, quant à elle, fondée sur les ficelles. Entièrement à la main, on procède à la pose du tissu pour finaliser l’objet. Cette étape nécessite aussi une réelle doigtée de la part de l’artisan.

Pour faire d’une lanterne un ouvrage de grande finesse, l’artisan joue le rôle de brodeur et de peintre en passant des heures aux motifs d'ornement sophistiqués. Une lanterne est mise en valeur avec l’imagination de l’auteur qui y insuffle une âme à travers les symboles culturels et vestiges historiques. Enfin, une poignée y est accrochée pour mettre un point final à la confection.

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Nous visitons une fabrique de soie.

La fabrication de la soie commence par l’élevage des Bombyx.

La femelle du Bombyx pond de 300 à 500 œufs, appelés "graines", et meurt peu après. Il est nécessaire de maintenir ces œufs au chaud pour qu'ils éclosent. C’est pourquoi on utilise des couveuses aux parois remplies d'eau chaude, appelées "castellets".

À sa naissance, le ver mesure quatre millimètres. Il passe les cinq semaines de sa vie à engloutir des feuilles de mûrier, pour atteindre 10 centimètres. Dans cette période, son poids est multiplié par 10 000 et il subit quatre mues.

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Les chenilles grimpent sur des supports et s'y attachent à l'aide d'un fil. Il leur faut deux jours pour s'installer et commencer à filer le cocon. Pour former ce cocon, elles régurgitent un à deux kilomètres de fil en quatre jours.

Pour fabriquer de la soie, on doit empêcher les chrysalides de se transformer en papillon, car le papillon percerait le cocon en sortant et briserait le fil.

La fabrication de la soie

- Le décoconnage
Cette étape a lieu huit à dix jours après la fabrication du cocon : les cocons sont enlevés de leur support et triés. On enlève la bourre ou « blaze », qui a servi à la fixation du cocon.

- L’étouffage
Pour la fabrication de la soie, la chrysalide doit être tuée sans abîmer le cocon. Les cocons sont donc étouffés dans des étuves de 70 à 80°C, puis trempés dans l'eau bouillante pour ramollir le grès. Le grès, aussi appelé séricine, est une matière qui entoure le fil de soie. Sa couleur dépend de la race du vers tandis que le fil de soie est toujours blanc.

- La filature
Pour trouver l'extrémité de chaque fil, on remue constamment les cocons avec un petit balai qui sert à accrocher les premiers fils de dévidage. Dans les Cévennes, cet instrument était fait en bruyère et il était en paille de Riz en Chine.

- Le dévidage
Chaque fil étant trop fin pour être utilisé tel quel, la dévideuse réunit les fils de plusieurs cocons, de quatre à dix selon la grosseur du fil désirée, et les dévide en même temps. Les fils se soudent entre eux grâce au grès, lors de son refroidissement et sont enroulés sur des « dévidoirs ». La soie obtenue est appelée soie « grège ». Enfin, la soie grège est elle-même enroulée sur des écheveaux ou « flotte ». Il faut 8 à 10 kg de cocons pour obtenir un kilo de soie grège.

La préparation du fil

Phase finale de la fabrication de la soie, la préparation du fil comporte elle-même plusieurs étapes.

- Le moulinage consiste à tordre ensemble plusieurs fils de soie pour plus de solidité. Le nombre de torsions dépend de la qualité de fil que l'on désire obtenir (crêpe de Chine, crêpe Georgette...). En effet, plus le fil est tordu, plus l'étoffe sera souple.

- Le décreusage sert à éliminer le grès en faisant bouillir les écheveaux dans de l'eau savonneuse ou avec un dissolvant. Cette opération peut être effectuée sur la soie en flotte ou sur de la soie déjà tissée, qui prend alors le nom de « soie cuite ».

- La teinture de la soie se pratique toujours sur de la soie décreusée. Le fil est imprégné d'alun, un produit qui sert à fixer la teinture.

- Le tissage se pratique avec de la soie sous la forme de flotte. Elle est enroulée sur un tambour, « l'ourdissoir », ce qui permet de monter les fils de chaîne sur le métier. La soie est dévidée sur une « cannette » qui sera placée dans la « navette ». La navette sert à tisser la trame du tissu. Cette dernière étape de la production de la soie s'effectuait sur des métiers à bras jusqu'au début du XIXème siècle.

Une fois la visite terminée, nous partons pour une 1ère découverte de la ville de Hoi An.

Il est agréable de simplement déambuler dans Hoi An. On y découvre divers styles architecturaux, inspirés des styles chinois, français et japonais. La ville renferme également une multitude de musées, de temples et d’autres monuments particulièrement intéressants :

Le Pont japonais : construit en 1593 par la communauté japonaise pour relier les communautés chinoises et japonaises. Chaque extrémité est gardée par un couple de chiens et de singes. C’est le symbole de Hoi An.

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Le Temple Quan Cong : construit au XVIIème siècle en hommage à Quan Vu, un général chinois glorieux et adulé par la communauté chinoise et vietnamienne, il incarne la loyauté, l’intégrité, la sincérité et la justice.

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Les maisons en bois noir et dur, qui possèdent des façades jaunes aux volets turquoise. Le symbole “ying yang” se trouve sur les portes des maisons. Nous visitons une vieille maison en bois traditionnelle.

Les marchés

Cette ville est magique, il y a des lampions partout, de toutes les formes, cela lui donne un aspect de gaieté incroyable.

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Nous prenons notre repas dans une jolie villa pleine de plantes tout près du fleuve.

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Un petit tour au marché et retour à l’Hôtel car ce soir nous sortons manger en ville. Il y a un monde incroyable. Les rues sont illuminées par les lampions, il ne s’agit pas de se perdre.

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Nous assistons à un lâcher de petits lumignons sur le fleuve, certains voguent sur l’eau par petit groupe.

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Puis encore un repas, on a l’impression de passer notre temps à manger.

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dimanche 22 avril:

Après un petit déjeuner copieux, nous rassemblons nos affaires pour nous rendre à l’aéroport de Danang pour un vol à destination de Saigon.

Histoire de Saigon

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Ho Chi Minh City fût d’abord Prey Nokor un village de pêcheurs Khmer (ou Cambodgien).

En 1623 des familles vietnamiennes s’installent avec la permission du roi cambodgien. L’affaiblissement du royaume khmer lié à une guerre contre la Thaïlande permet aux Vietnamiens de revendiquer bientôt ces terres marécageuses. En 1698, Prey Nokor et le delta inférieur du Mékong sont annexés par le Vietnam. Prey Nokor devient Saigon.

Le Cambodge perd alors son port maritime le plus important et se retrouve coupé du commerce international sur la mer de Chine méridionale.

En 1859, les forces françaises et espagnoles prennent Saigon et la ville devient une partie de la colonie de l’Indochine française.

Saigon sous la domination française se développent et la ville affichent de nombreux édifices d’architecture occidentale. Pour certains encore visibles aujourd’hui.

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Après la défaite française en 1940, l’Indochine reste fidèle à Vichy. Cela n’empêche pas les Japonais d’envahir le Vietnam. Sur le papier les Japonais et Vichy «co-gouvernèrent». En réalité les Français n’ont plus le pouvoir.

En 1945, le Viet Minh communiste mené par Ho Chi Minh déclare l’indépendance du Vietnam et déclenche bientôt une guérilla contre le gouvernement colonial français restauré.

En 1949, l’état vietnamien est crée avec à sa tête l’Empereur. Sa capitale est Saigon.

En 1954, suite à la défaite de Dien Bien Phu, les Français abandonnent le Vietnam. Le Viet Minh communiste contrôle le Nord. Les non-communistes le Sud.

Au cours des années 60, les États-Unis prennent le relais et refusent la possibilité d’une contagion communiste dans la région. La guerre du Vietnam durera jusqu’en 1975 jusqu’à la «Chute de Saigon» ou sa «Libération de Saigon» selon le point de vue évidemment.

De nombreux Vietnamiens du sud fuient le pays donnant naissance au mouvement des boat-peoples.

Ho Chi Minh City est aujourd’hui la plus grande ville du Vietnam et son centre économique.

Repas dans un restaurant local.

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Visite de la ville

La cathédrale Notre-Dame, en brique rouge importée de Toulouse, sur le modèle de la cathédrale Notre-Dame de Paris mais de dimensions inférieures.

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Sur le côté la grande poste centrale dont la charpente métallique fut conçue par Gustave Eiffel figurent deux cartes coloniales préservées à l'entrée.

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L'hôtel Continental, construit en 1880 par Pierre Cazeau, l'écrivain André Malraux et sa femme y résidèrent entre 1924 et 19259.

L'opéra ou « théâtre municipal » construit sur le modèle du Petit Palais à Paris, en 1900.

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L'hôtel Majestic, construit en 1925 pour la compagnie Huibon Hoa (créé par des associés originaires de Chine) dans le style colonial français.

Le très bel hôtel de ville de Hô-Chi-Minh-Ville

le palais de la réunification (ex-palais présidentiel construit à l'emplacement du palais de Norodom).

Édifices religieux, à part la cathédrale Notre-Dame.

Les nombreuses pagodes que compte la ville : la pagode de l'empereur de Jade, la pagode de Giac Làm, la pagode Vinh Nghîem…

Le temple hindou de Mariamman rue Trương Định.

La mosquée indienne rue Đông Du (ex-rue de l'Amiral-Dupré)

L'église de Cha Tàm dans le quartier chinois de Cholon dont l'intérieur est un mélange de néogothique et de chinois. Le Christ est salué par des gongs.

Le temple dédié à la déesse Thien Hau, protectrice des navigateurs, situé également à Cholon (rue Nguyen Trai) et construit dans le style chinois.

Puis visite du marché de Binh Tay !!!! c’est quelque chose qu’il ne faut pas rater. On y trouve de tout !!!

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Après un passage à notre hôtel, nous voila reparti pour un diner croisière sur la rivière Saigon à bord d’une jonque

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Le repas est très bon, la ville est éclairée de multitudes de couleurs et nous croisons de gros poissons.

Pendant le repas, un groupe folklorique chante et danse, c’est très joli et agréable.

Retour à l’Hôtel Bay Hotel 7 Ngo van nam à saigon.

lundi 23 avril:

Petit déjeuner copieux et route vers Cu Chi, poche de la résistance Vietcong durant la guerre contre les américains. Durant la guerre du Vietnam, l’arrondissement de Cu Chi était l’une des zones de combat les plus intenses.

Certains habitants de Cu Chi se sont alliés avec le Viet Cong. Ils ont alors entrepris des actions de guérilla sur Saigon en empruntant des tunnels depuis Cu Chi. C’était le point de départ des troupes Viet Cong pour mener des attaques surprises contre les troupes américaines. Seuls les commandos Vietnamiens pouvaient se faufiler dans les tunnels exigus alors que les soldats américains, plus gros, ne passaient pas. Il y a plus de 200 km de tunnels.

Certains descendent dans les tunnels et confirment, c’est étroit, long, froid et noir.

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CuChi

Retour à Saigon et déjeuner dans un restaurant local. J’adore la déco et les coussins et serviettes sont assortis au décor.

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<>L’après midi sera libre à Saigon pour découvrir à notre gré d’autres parties de la ville ou pour faire des achats. Diner dans un restaurant local et retour à l’hôtel.

mardi 24 avril:

Départ matinal pour la visite du Delta du Mékong. La région du delta du Mékong, en vietnamien đồng bằng sông Cửu Long, littéralement en français « delta des 9 dragons », est une région administrative du sud du Viêt Nam couvrant une partie importante du delta du fleuve Mékong. Elle couvre une superficie d'environ 39 000 km2 et est subdivisée en douze provinces et la municipalité de Cần Thơ.

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Tableaux viêtnamiens fabriqués artisanalement avec de la coquille d'oeuf.

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L'art de la laque trouve ses origines en Chine il y a plus de 3 000 ans. La laque traditionnelle est obtenue à partir d'une résine extraite du tronc d'un arbre, le toxicodendron vernifluum. Les artisans vietnamiens appliquent la laque par couches successives (sept couches pour obtenir une laque de qualité).

Ces tableaux en laque ont été réalisés par des artisans vietnamiens de la province de Binh Duong, située à 30 kilomètres de Saigon, réputée pour la diversité et la qualité de son artisanat.

Le Mékong

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La couleur jaune de l’eau est due à la terre qui fertilise tout au long de l’année les champs et les riches jardins fruitiers du delta.

Les immenses rivières et rizières sont parsemées de lotus. Le moyen de transport principal est le bateau. C’est un formidable marché flottant.

Visite d’une fabrique familiale de bonbons à base du lait de coco et dégustation

Au Vietnam, si quelqu’un mentionne la terre des cocotiers, c’est sûrement Ben Tre, la province s’étendant à l’embouchure du Mékong. Ici, les mets de cocotier est non seulement la spécialité mais aussi le cœur de la culture de cette région. Toutes les parties du coco sont utilisables pour faire des produits différents. De même, le coco se combine encore parfaitement avec les poissons, les petites crevettes ou les crabes dans la forêt de cocotiers, tout crée des parfums particuliers des plats locaux.

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Un des cadeaux à partir des cocotiers que les visiteurs doivent acheter pour ses proches à chaque fois qu’ils arrivent à Ben Tre, c’est le bonbon à la noix de coco. Ce bonbon original se compose deux ingrédients : le lait de coco et le malt. Actuellement, on ajoute plusieurs parfums différents au bonbon à la noix de coco : celui de durian, de chocolat, ou de café,…

Le malt est un sucre de riz germé, c’est-à-dire une sorte de maltose obtenu par l’arrêt brusque de la germination du riz gluant suivi de la cuisson et du filtrage. Sa saveur sucrée venant de riz gluant est très douce et légère.

Pour faire ce bonbon, il faut choisir des noix de coco desséchées qui restent très peu d’eau de coco à l’intérieur et contiennent beaucoup de pulpe blanche crémeuse. On hache la pulpe blanche et extrait le lait de coco.

Ensuite, on verse tous les deux dans une grande casserole et remue le mélange constamment. Auparavant, cette étape demandait beaucoup d’effort parce que si on arrête, le lait de coco s’épaissira et se détachera de malt. Aujourd’hui, grâce à l’aide des machines, le travail devient plus facile, plus rapide, pourtant, ils ne peuvent pas remplacer le rôle des producteurs dans le rajustement de feu.

Après avoir coupé les bonbons en morceaux, on l’enveloppe ensuite dans une feuille de riz très fine mangeable et une autre feuille de papier.

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Déjeuner du fameux « poisson oreilles d’éléphant »

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Sympa ce serpent, cela ne me dérange pas mais il est diablement lourd !!

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Balade en calèche, ça va vite !!! jusqu’à la ferme des abeilles

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Puis promenade en bateau à rames dans les canaux !!!

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Retour vers Can tho et nuit à l’Hotel Fortuneland

mercredi 25 avril:

Départ assez tôt pour une découverte en bateau du marché flottant de Cai Rang, le plus grand marché du Delta. C’est là que se retouvent tous les bateaux venus des 4 coins de la région pour acheter ou vendre ou s’échanger toutes sortes de marchandises.

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Visite d’une maison fabricant des galettes de riz

Les galettes de riz sont des feuilles très minces, faites à partir de farine de riz, d’eau et de sel. Elles sont utilisées dans la cuisine vietnamienne pour faire les rouleaux de printemps ou les pâtés impériaux.

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Poissons en train de sécher et à vendre

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Découverte à pied d’un petit village et repas chez l’habitant

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Retour à Saigon, diner et transfert à l’aéroport pour le vol EK 393 à 23 h 55. Repas et nuit à bord